Peupler la ville : les politiques de gentrification et bien d’autres choses encore…
gentrification, revitalisation urbaine, ségrégation raciale, politiques de peuplement, rénovation urbaine, quartiers anciens, politique de la ville
Une livraison de la revue Métropoles (N° 13, 2013).
Sommaire :
Fabien Desage, Christelle Morel Journel et Valérie Sala Pala, Présentation
Articles :
- Mathieu Van Criekingen, La gentrification mise en politiques. De la revitalisation urbaine à Bruxelles
- Marie Le Guen, De la ségrégation raciale à la « ségrégation compétitive » à Austin, Texas : les outils d’aménagement au service de politiques de peuplement ?
- Thomas Kirszbaum, La rénovation urbaine comme politique de peuplement. Les États-Unis et la France entre classe et « race »
- Yoan Miot, Renouveler l’habitat des quartiers anciens dans le cadre de la « Politique de la Ville » : la gentrification comme horizon ? – Les exemples de Mulhouse, Roubaix et Saint-Etienne
Débats
- Brennetot Arnaud, Michel Bussi et Yves Guermond, Le Grand Paris et l’axe Seine. L’aménagement métropolitain à l’âge de la concurrence néolibérale
Métropoles
Revues.org
2013
FR
Livraison de revue
http://metropoles.revues.org/4748
Territoires, villes et métropoles en Italie. Derniers développements
territoires, villes italiennes, métropoles italiennes, Italie, Rome, Turin, politique de la ville, gouvernance, reconversion industrielle, centralisation
La livraison 12-2013 de la revue Métropoles est disponible sur Revues.org. Métropoles est une revue scientifique en ligne. Elle se veut le carrefour des travaux scientifiques issus de la plupart des disciplines en sciences sociales qui s’intéressent à la ville et à la métropolisation.
Sommaire :
- Gilles Pinson, Deborah Galimberti et Christian Lefèvre, Présentation
Articles :
- Ernesto d’Albergo et Giulio Moini, Politics, power and the economy in Rome: continuity and change in an urban regime
- Deborah Galimberti, Milano – Città Metropolitana : entre conservatisme et innovation incrémentale au-delà du politique
- Silvano Belligni et Stefania Ravazzi, Policy change without metamorphosis. The 1993-2011 urban regime in Turin
- Massimo Allulli et Walter Tortorella, Cities in search of Policy. The urban issue in the Italian National Political Agenda
- Paolo Perulli, Return of the State and attempts of centralisation in Italy
- Simone Tosi et Tommaso Vitale, Gouverner la reconversion industrielle dans le Haut-milanais : interrogations sur les processus de représentation et de défense des intérêts territoriaux
Recensions :
- Danilo Nicotra : Paolo Perulli (dir.), Nord. Una città-regione globale, Bologna, il Mulino 2012
- Raffaella Iacovino : Giuseppe Dematteis (dir.), Le grandi città italiane. Società e territori da ricomporre, Venezia Marsilio, 2011
- Deborah Galimberti, Carlo Trigilia, Non c’è Nord senza Sud. Perché la crescita dell’Italia si decide nel Mezzogiorno, Il Mulino, Bologna, 2012
http://metropoles.revues.org/4625
Métropoles
2013-06-19
FR
EN
IT
Revue
La fabrique du Paris révolutionnaire
Garrioch David, Paris, XVIIIe siècle, Révolution française, histoire urbaine, transformations sociales, pratiques culturelles, vie urbaine, pauvreté, police, religion, politique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Comment Paris, ville cosmopolite, polie et prospère, centre européen des savoirs et de la tolérance, a-t-elle pu donner naissance, à la fin du XVIIIe siècle, à une révolution radicale ? Certes, les inégalités y étaient très fortes et la vie souvent précaire, mais Paris n'avait rien d'une société en perpétuelle ébullition et les Parisiens étaient attachés à leur ville par des liens affectifs puissants, des devoirs communautaires et des obligations morales.<br /> Dans ce livre sans équivalent, qui brosse avec une verve narrative exceptionnelle le portrait d'une ville en plein bouleversement, David Garrioch essaie de comprendre la singularité de la Révolution française en analysant les transformations de la vie matérielle, l'apparition d'idées et de pratiques sociales nouvelles, les évolutions démographiques et les profonds changements en matière religieuse, politique et institutionnelle. Le caractère sécularisé et égalitaire de Paris, sa grande taille et son dynamisme commercial, son étrange mélange de sujétion et d'indépendance ont donné naissance à un radicalisme politique inédit. Mais à son tour, la Révolution a transformé la ville, ses structures politiques comme ses hiérarchies internes, les idéologies sociales et de genre comme ses pratiques culturelles...<br /> <br /> <b>David Garrioch</b>, historien, est professeur à Monash University (Melbourne, Australie). Il est également l’auteur de <i>The Formation of the Parisian Bourgeoisie, 1680-1830</i> et de <i>Neighbourhood and Community in Paris, 1740-1790</i>. La Fabrique du Paris révolutionnaire est son premier livre traduit en français.</div> </div>
La Découverte
Avril 2013
444
Ouvrage
Les trottoirs de la liberté. Les rues, espace de la République
Sainsaulieu Gérard, rue, espace public, bien-être, vie sociale, vie culturelle, qualité de l'espace, marche à pied
<div><a target="_blank" href="http://lcv.hypotheses.org/7530"><b>Signalé par </b><i><b>Le Cresson Veille</b></i></a></div> </div> <b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Nous, habitants de la grande ville, sommes les héritiers d'un trésor caché dont nous profitons chaque jour, dans une relative indifférence : ce trésor, c'est la rue.</div> </div> La rue, lieu privilégié des activités de la vie quotidienne, des rencontres et des surprises, la rue se perd. La rue est l'enjeu des pouvoirs sur la ville, espace public où s'exprime encore avec force la volonté du peuple. Dans le monde, l'aspiration à la démocratie des peuples opprimés passe bien souvent par des manifestations de rue.</div> </div> Walter Benjamin, Georges Perec, Edgar Morin, ont pris la rue au sérieux. La rue ne figure guère dans les préoccupations principales des architectes et des urbanistes.</div> </div> C'est cette préoccupation que j'ai voulu prolonger contre les divagations modernistes de Le Corbusier. Il est temps de reprendre l'initiative dans la recherche du bien-être ensemble.</div> </div> Pour pouvoir profiter du plaisir de la rue, il faut maintenir ou créer les conditions d'existence économiques, sociales et culturelles que requiert impérativement le plaisir de marcher sereinement en ville.</div> </div> Ce qui nous est à présent interdit n'est pas nécessairement impossible. De notre sensibilité d'aujourd'hui, de notre capacité à réagir, dépendra le monde où nous vivrons demain. Il n'est jamais trop tard. Nous avons plutôt réussi dans la sphère individuelle, il est temps de nous préoccuper de la qualité de l'espace public. Demain, "la rue pour tous !"<br /> <br /> <b>Gérard Sainsaulieu</b>, né à Paris le 5 avril 1937 a été maître-assistant à l'Institut d'urbanisme de 1969 à 1974, architecte DPLG à Paris en 1966, urbaniste DIUUP à Paris en 1968. Ensuite, il fut professeur d'architecture à l'Ecole spéciale d'architecture de 1970 à 2002, maître-assistant associé à l'Institut d'urbanisme de Paris de 1968 à 1972, professeur d'architecture à l'Ecole d'ingénieurs de la Ville de Paris de 2002 à 2006 et travaille comme architecte libéral DPLG depuis 1969. II a été également membre du groupe Aérolande (gonflables, structures en toile à double courbure inverse, design), de 1970 à 1976.</div> </div>
L'Harmattan
Janvier 2013
202
Ouvrage
L'esthétisation du monde : Vivre à l'âge du capitalisme artiste
Lipovetski Gilles, Serroy Jean, capitalisme artiste, hyperconsommation, production esthétique, esthétisation, design, mode, marketing urbain, mondialisation
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> On connaît la rengaine, tant elle semble réaliste : richesse du monde, appauvrissement des existences ; triomphe du capital, liquidation des savoir-vivre ; surpuissance de la finance, "prolétarisation" et unification des modes de vie, par l’industrialisation de la camelote kitsch et des produits jetables, interchangeables, insignifiants - le capitalisme est une machine de déchéance esthétique et d’enlaidissement du monde.</div> </div> Est-ce si sûr ?</div> </div> Le style, la beauté, la mobilisation des goûts et des sensibilités s’imposent chaque jour davantage comme des impératifs stratégiques des marques : le capitalisme d’hyperconsommation est un mode de production esthétique.</div> </div> Dans les industries de consommation, le design, la mode, la publicité, la décoration, le cinéma, le show-business des produits chargés de séduction sont créés en masse. Ils véhiculent des affects et de la sensibilité, ils agencent un univers esthétique proliférant et hétérogène par l’éclectisme des styles qui s’y déploie. Partout le réel se construit comme une image en y intégrant une dimension esthétique-émotionnelle devenue centrale dans la compétition que se livrent les marques.</div> </div> Tel est le capitalisme artiste, lequel se caractérise par le poids grandissant des marchés de la sensibilité, par un travail systématique de stylisation des biens et des lieux marchands, par l'intégration généralisée de l'art, du "look" et de l'affect dans l'univers consumériste. Créant un paysage économique mondial chaotique tout en stylisant l’univers du quotidien, le capitalisme est moins un ogre dévorant ses propres enfants qu’un Janus à deux visages.</div> </div>
Gallimard
28 mars 2013
496
Ouvrage
La friche la belle de mai. Projet culturel-projet urbain
Della Casa Francesco, La friche la belle de mai, projet culturel, projet urbain, Marseille, arts de la rue, art dans la ville, expérimentation
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Depuis une vingtaine d’années, le voyageur arrivant en gare de Marseille découvre, au nord des rails, une agrégation insolite de constructions multicolores, et sur le fronton de l’une d’elles, ce titre poétique : La Friche la Belle de Mai. Il ne se doute pas que là s’épanouit l’un des projets culturels les plus originaux en Europe, rassemblant une soixantaine de structures artistiques et plus de quatre cents personnes dans les domaines des arts plastiques, des arts de la rue, des arts du cirque, du théâtre, de la danse, du cinéma, de la musique ou des arts numériques. <br /> <br /> Installée sur le site de l’ancienne manufacture de tabac du quartier de la Belle de Mai, La Friche est devenue en deux décennies un espace d’expérimentation unique, où la culture fabrique de l’espace urbain et invente des structures associatives inédites.<br /> <br /> Le livre qui raconte la réhabilitation et l’équipement progressif du site est découpé en trois chapitres : le contexte (historique, politique, économique et culturel de la ville de Marseille) ; les acteurs ; les producteurs. La Friche la Belle de Mai, par le caractère inédit de l’expérience, c’est-à-dire la création d’un nouveau mode de ville, est un exemple réussi de lien étroit entre projet culturel et projet urbain.</div> </div>
Actes Sud
Avril 2013
104
Ouvrage
Arriver en ville - Les migrants en milieu urbain au Moyen Age
migrants, migrations, nouveaux arrivants, Moyen Age, installation, intégration, mise à l'écart, exclusion, croissance urbaine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Le présent volume rassemble les actes du colloque " "Arriver" en ville : les migrants en milieu urbain au Moyen Age. Installation, intégration, mise à l'écart ", qui s'est tenu à l'Ecole normale supérieure de Lyon les 24 et 25 février 2011. Cette rencontre visait à interroger la place jouée par les migrations à destination des villes dans la construction du groupe social urbain et dans sa façon de vivre et de s'approprier la ville et, en retour, comment celle-ci les transforme.<br /> <br /> Si, quantitativement, l'importance de cette mobilité urbano-centrée est en général avérée dans les phases de croissance urbaine, comment celle-ci s'inscrit-elle dans les trajectoires personnelles, dans les parcours individuels des hommes et des femmes qui franchissent, au Moyen Age, les portes d'une ville ? C'est seulement, semble-t-il, à cette échelle d'analyse que l'on devrait être capable de distinguer, au-delà des contraintes politiques ou institutionnelles déjà évoquées, les "stratégies" d'implantation en ville et d'accès à la ville de ces nouveaux arrivants et leur insertion dans un nouvel environnement social.<br /> <br /> Cette réflexion collective souligne combien l'étude des migrations s'avère être un jalon important pour une histoire comparée des villes.</div> </div>
Publications de la Sorbonne
28 mars 2013
320
Ouvrage
Urbanisation et espaces périurbains en Afrique subsaharienne
périurbain, Afrique, urbanisation
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Cet ouvrage est une invitation au débat sur les espaces périurbains en Afrique, à partir du cas du Cameroun. Le périurbain est désormais un tiers espace intercalé entre le rural et l'urbain ; il est indispensable de lui accorder plus d'attention si l'on ne veut pas rater le tournant de l'urbanisation du XXIe siècle. Il y a une réelle nécessité pour les États de l'institutionnaliser et d'y instruire des projets de territoires.<br /> <br /> <b>Aristide Yemmafouo</b> est géographe, enseignant-chercheur à l'université de Dschang</div> </div>
L'Harmattan
Mars 2013
270
Ouvrage
Le peuple des tunnels (1900-1930)
témoignage, histoire urbaine, métro
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Une compagnie de métro oubliée. Des intrigues politiques compliquées. Un mystérieux ingénieur. Des centaines d'hommes et de femmes qui s'activent dans les galeries souterraines de la capitale et tentent de survivre à Paris entre 1900 et 1930.<br /> <br /> Astrid Fontaine, ethnologue, exhume le trésor enfoui du «Nord-Sud» : les dossiers des milliers d'employés qui l'ont fait naître et vivre. Cette compagnie privée, rivale durant 30 années de l'imposante Compagnie du Métropolitain Parisien, fut à l'initiative de la construction des lignes 12 et 13 du métro actuel.<br /> <br /> Au fil d'abondantes correspondances et d'anecdotes qui ponctuent la vie quotidienne de cette petite compagnie de métro, apparaît l'envers du décor de la Belle Époque : la tuberculose, les ravages de l'alcool, la violence des moeurs, la dureté des conditions de vie et de travail, les premières luttes sociales, l'arrivée de la fée électricité et du cinématographe, la guerre, l'ampleur des travaux qui changent définitivement le visage de la capitale...<br /> <br /> <b>Astrid Fontaine</b> est ethnologue et archéologue</div> </div>
Ginkgo
10 janvier 2013
400
Ouvrage
L'urbanité entre sociabilité et querelle
Sociabilité, urbanité
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> La sociabilité, comprise à la fois comme la manière dont les membres d’une société cohabitent et interagissent et comme l’ensemble des préceptes qui règlent cette interaction, fait l’objet d’une multitude d’ouvrages littéraires sous différentes formes, telles des traités, souvent dialogiques, des lettres, des romans, des poèmes – en particulier du XVIème au XVIIIème siècle. Ces textes comportent souvent un caractère performatif et mettent ainsi en scène les préceptes de sociabilité dans les lieux auxquels ces préceptes sont rattachés. La diversité des genres de ces textes de sociabilités et leur caractère souvent performatif suggèrent une interrogation systématique sur les rapports entre le niveau du contenu, celui du genre, les lieux et les contextes spécifiques de leur genèse. Afin d’approfondir cette question, nous proposons une approche méthodologique de ces textes qui reposent sur les concepts de « performance », de ‘jeu’ ainsi que sur celui de « querelle ».</div> </div> <b>Maximilian Gröne</b>, est maître de conférence à l’Université d’Augsbourg<br /> <b>Rotraud von Kulessa</b> occupe la chaire de Philologie romane (lettres françaises et lettres italiennes) à l’Université d’Augsbourg</div> </div>
Peter Lang
27 février 2013
136
Ouvrage
Quand la sociologie entre dans l'action
sociologie, acteurs, citoyenneté
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Ce livre adresse une question éthique et politique à la sociologie et, plus largement, aux sciences sociales dans leur diversité : est-ce qu'elles restent en commentaire et à distance par rapport à ce qui se tente, se cherche et s'explore dans la société à l'initiative de nombreux acteurs citoyens et professionnels ? Ou, sur un mode plus impliqué, acceptent-elles de descendre dans l'arène, de prendre pied sur la scène sociale des luttes et des expérimentations et de coopérer avec les autres acteurs ?<br /> <br /> Ces acteurs sont actifs sur le terrain du logiciel libre, des occupations (friches et squat), des expériences artistiques de co-création, des pratiques participatives en matière urbaine et architecturale... Chacun d'eux tente, sur un mode singulier, d'expérimenter de nouvelles modalités de vie et d'activité, de socialité et de création, d'échange et d'urbanité. Dans quel cadre méthodologique, avec quels concepts, la sociologie peut-elle prendre sa place, toute sa place, dans cet effort d'expérimentation ?<br /> <br /> La sociologie que ce livre s'emploie à dessiner est une sociologie tout à la fois critique, car elle ne se satisfait pas de l'ordre existant, et contributive car elle juge indispensable de s'associer aux expériences engagées et d'y apporter sa pierre. Dans une filiation revendiquée avec la recherche-action, ce livre défend le principe d'une recherche en situation d'expérimentation (sociale, artistique ou politique) et, donc, d'une recherche qui s'engage dans l'action et qui contribue à explorer de nouvelles perspectives.<br /> <br /> L'auteur s'appuie sur plusieurs années de recherche-action, menée en collaboration avec des intervenants sociaux, des citoyens, des artistes ou des activistes urbains. Il en tirent des enseignements à la fois conceptuels et méthodologiques.<br /> <br /> <b>Pascal Nicolas-Le Strat</b> est maître de conférences en sociologie à l'Université Paul Valéry - Montpellier 3.</div> </div>
Presses Universitaires de Sainte Gemme
2013
206
Ouvrage
L'étalement urbain en Afrique. Défis et paradoxes
talement urbain, Afrique, aménagement, espace urbain
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Si, dans la concurrence désormais rude entre les les villes, les agences internationales de développement, les États, les gestionnaires municipaux et les promoteurs privés, consacrent l'essentiel de leur ressources à moderniser les quartiers centraux, on prévoit un triplement de la surface des zones urbaines entre 2000 et 2030 dans les pays en voie de développement. Certes elle offre une occasion unique de planifier, de développer, de construire et de gérer des villes plus durables. La question de l'étalement urbain est à la fois un défi et un paradoxe pour l'Afrique : l'aménagement doit-il répartir harmonieusement la population sur l'espace urbain ou l'entasser dans les zones centrales au nom de la rentabilisation des investissements ?<br /> <br /> L'ouvrage présente un panorama des problèmes que pose l'étalement des villes camerounaises et congolaises. La question foncière, la survie dans les mangroves, la crise de l'eau potable dans les villes côtières, les jeux et les enjeux des acteurs, les limites des villes nouvelles, la gestion des déchets, sont quelques-uns des défis qui se posent aux gestionnaires urbains dans le triple complexe de la mégalopolisation et de la décentralisation. Au-delà d'un diagnostic alarmiste, les auteurs proposent des clés pour anticiper sur l'avenir. <br /> <br /> <b>Emil Tchawe Hatcheu</b> est géographe à l'université de Dschang.</div> </div>
L'Harmattan
Février 2013
248
Ouvrage
Territoires de l’urbain en Asie du Sud-Est. Métropolisations en mode mineur
urbanisation, Asie du Sud-Est, métropolisation
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Depuis le début des années 2000, l’internationalisation de l’économie et la régionalisation du système monde bouleversent la physionomie des villes de second rang en Asie du Sud-Est. De grandes capitales régionales, telles Penang (Malaysia), Danang (Viêt-nam) ou Surabaya (Indonésie), de petites capitales nationales, telles Vientiane (Laos) ou Phnom Penh (Cambodge), ou des pôles touristiques internationaux comme Denpasar (Indonésie), connaissent des processus de métropolisation singuliers. Dépassant des handicaps parfois profondément ancrés, ces villes bénéficient de substantiels investissements directs étrangers, soutenus et encadrés par des politiques volontaristes impulsées par des organismes nationaux ou internationaux. Ces changements structurels, qui leur permettent désormais de mobiliser les ressources locales, affectent profondément les aires urbanisées. Extension en péri-centre et verticalisation en zone centrale en sont les plus évidentes manifestations. Les études ici réunies analysent ces évolutions à tra- vers trois entrées : l’espace ; le bâti urbain ; les acteurs publics et privés, dont les stratégies affectent diversement les espaces et les territoires.<br /> <br /> Il s’agit non seulement de souligner les similitudes avec les métropoles de premier rang, mais aussi de repérer si ces processus ne sont qu’une reproduction, en mode mineur, ou une déclinaison originale de ceux observés dans les grandes métropoles. Les formes urbaines produites sont-elles comparables ou les éléments de substitution sont-ils dominants ? Enfin, à titre de contrepoint, les dynamiques de métropolisation enregistrées dans les villes secondaires de Chine et d’Inde sont-elles comparables à celles des villes de l’Asie du Sud-Est ?<br /> <br /> <b>Manuelle Franck</b>, professeure des universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), est géographe, spécialiste de questions régionales et urbaines en Asie du Sud-Est. <br /> <br /> <b>Charles Goldblum</b>, professeur des universités émérite (Paris 8 et Institut français d’urbanisme), est spécialiste des politiques urbaines et des questions de développe- ment urbain en Asie du Sud-Est.<br /> <br /> <b>Christian Taillard</b>, directeur de recherche émérite au CNRS, est un géographe spécialiste des aménagements régionaux, urbains et des intégrations transnationales en Asie du Sud-Est continentale.</div> </div>
CNRS Editions
30 novembre 2012
310
Ouvrage
Gay Paris: Une histoire du Paris interlope entre 1900 et 1940
homosexualité, Paris, espace public
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Dans ce récit mêlant plaisirs et destinées tragiques, François Buot bouscule l’idée d’un "gay Paris" dominé de 1900 à 1940 par une communauté discrète, repliée sur elle-même – hormis quelques vedettes sur le devant de la scène. Pendant quarante ans, profitant d’une législation particulièrement tolérante, le "gay Paris" s’affiche jour et nuit. <br /> <br /> Invertis, lesbiennes ou travestis investissent les music-halls et les dancings, racolent dans les jardins publics, animent de nombreux bals de quartier et se retrouvent dans les promenoirs de théâtres, les bains publics ou les maisons closes... Ils inventent un mode de vie, une nouvelle culture, tout en restant vigilants face à l’homophobie toujours vivace. Ce monde interlope n’a pas de réflexe « communautariste », mais paraît au contraire bien intégré dans le Paris populaire et festif. Les écrivains de Carco à Genet s’en inspirent pour leurs romans et les intellectuels d’avant-garde s’affrontent sur l’homosexualité. Exploitant de nombreux documents souvent inédits comme les rapports de la brigade mondaine, les lettres anonymes, la presse à sensation et la littérature populaire, François Buot retrace avec talent l’histoire du Paris interlope avec ses lieux et ses codes, à une époque qui contraste singulièrement avec la répression des décennies suivantes. <br /> <br /> Agrégé d’histoire, <b>François Buot</b> est spécialiste de la période surréaliste.</div> </div>
Fayard
6 mars 2013
312
Ouvrage
Femmes des quartiers populaires. En résistance contre les discriminations
quartier populaire, femmes, témoignage, habitants
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Ce livre est le fruit d’un travail mené par Zouina Meddour (chargée de mission, « lutte contre les discriminations ») et Saïd Bouamama (sociologue) avec un groupe de femmes des quartiers populaires du Blanc-Mesnil qui s’expriment à la première personne : « Nous sommes près d’une trentaine, d’origines plurielles, et avons de trente à soixante-quinze ans. Nous venons des quatre coins de la ville de Blanc-Mesnil et sommes représentatives de l’ensemble de sa population. »<br /> <br /> Ces rencontres menées durant deux ans ont abouti à l’écriture collective d’un livre sur leurs conditions de vie, leurs propositions pour sortir de l’impasse des discriminations… Comme le souligne Didier Mignot, maire du Blanc-Mesnil, dans sa préface, « il est tellement rare de nos jours de donner la parole aux habitants des quartiers populaires. Elle est, le plus souvent, confisquée au profit de représentations médiatiques qui figent les identités et occultent la réalité quotidienne de centaines de milliers d’habitants. » L’ouvrage est illustré de photographies en noir et blanc représentant ces femmes et leurs luttes.</div> </div>
Le Temps des Cerises
10 février 2013
200
Ouvrage
Marseille, une autobiographie
Marseille, Thomazeau François
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> "Marseille as-tu une âme ? À force de la chercher en vain, j'avais fini par en douter. Et puis un soir de balade, j'ai compris : comme un vieux truand en cavale, la ville se planque dans un quartier reculé et sans histoire. Sous couvert de banlieue résidentielle, Saint-Marcel dissimule un oppidum vieux de 26 siècles, un château fort médiéval, la bastide de la plus grande famille provençale, un couvent marqué par une tragédie, une pagode vietnamienne, une chapelle mystérieuse, les ruines de la plus grande usine de l'âge d'or industriel marseillais, des cités à problèmes et le centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille. Perché au sommet d'une butte, depuis les murs du vieil oppidum, je contemple la plus vieille ville de France qui s'étale devant mes yeux. Et mon regard ne voyage pas dans l'espace, mais dans le temps. Petit à petit, poussée par le mistral, les orages, le soleil, Marseille va se dévoiler, chuchoter son histoire et révéler son mystère et son identité. Livrer sa confession, son autobiographie ". F. T. <br /> <br /> Entre roman initiatique et fresque historique, Marseille, une autobiographie raconte un Marseille intime et surprenant, et cerne au plus près une ville à l'identité aussi forte que méconnue.<br /> <br /> Né en 1961 à Lille, Marseillais d'adoption, <b>François Thomazeau</b> est un auteur de romans noirs qui fut, dans les années 1990, l'un des pionniers du néopolar marseillais aux côtés de Jean-Claude Izzo</div> </div>
Stock
13 mars 2013
384
Ouvrage
A la rencontre des vendeurs ambulants et autres informels
Reginensi Caterine, anthropologie urbaine, vendeurs ambulants, commerce informel, artistes de rue, quartiers spontanés, territoires, pratiques, frontières
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Cet ouvrage est une version remaniée d’une Habilitation à diriger des recherches en anthropologie urbaine.</div> </div> Il propose une approche de la ville à travers les pratiques de commerçants ambulants et autres informels (prestataires de services, artistes, habitants de quartiers spontanés), en tenant compte des réseaux relationnels et des mobilités.</div> </div> Comment devient-on vendeur du coin de la rue ou à la plage ? De quoi ces vendeurs ou prestataires sont-ils témoins et que nous apprennent-ils sur la ville? Quels sont les enjeux (territoriaux, sociaux et commerciaux) auxquels ces vendeurs de rue participent ? Enfin, de quelle manière les espaces de commerces de la rue, de la plage ou de l´habitat se transforment-ils en lieux collectifs où se révèlent des compétences urbaines ?</div> </div> Différents travaux issus d’enquêtes empiriques menées en Guyane Française et au Brésil, notamment dans la métropole de Rio de Janeiro, visent à rendre compte de ce questionnement. L’ensemble des terrains présentés interrogent les territoires, les pratiques et les frontières ténues entre pratiques formelles et informelles.</div> </div>
Editions universitaires europénnes
26 décembre 2012
280
Ouvrage
La ville évanescente
Wright Frank Lloyd, Massu Claude, ville évanescente, New York, Chicago, Broadacre City, ville idéale, années 30, désurbanisme
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Dans <i>The Disappearing City</i>, publié en 1932, Wright expose pour la première fois les grandes lignes de son fameux projet de ville de l’avenir. Dans les premiers chapitres, il présente une critique des métropoles de son époque (essentiellement New York et Chicago) à qui il reproche d’être des espaces trop denses, concentrés et anonymes. La suite est consacrée à la présentation des principes et des programmes architecturaux de sa ville idéale, "Broadacre City", ainsi dénommée car chaque famille y disposerait d’une parcelle d’une acre. Pour la première fois, l’auteur y expose ses propositions pour une Amérique agraire et largement décentralisée.<br /> <br /> Le livre offre une passionnante analyse de la société urbaine américaine des années 1930, en même temps qu’il demeure le modèle des théories dites du "désurbanisme" et à ce titre fait figure de classique.<br /> <br /> <b>Frank Lloyd Wright</b> (1867-1959) est considéré comme l’un des plus grands architectes de l’histoire des Etats-Unis, voire pour certains le plus important. Son œuvre concerne aussi bien les maisons particulières que des réalisations aussi célèbres que le musée Guggenheim à New York. Il a également laissé de nombreux écrits.</div> </div>
in Folio
2013 (1932 pour l'édition originale en anglais)
144
Ouvrage
Ville et conflits. Action collective, justice sociale et enjeux environnementaux
Fontan Jean-Marc, Hamel Pierre, Morin Richard, Montréal, Canada, conflits, action collective, justice sociale, acteurs sociaux, questions environnementales, sociologie urbaine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Depuis le début des années 1980, les formes que revêt l’action collective sont des plus diversifiées. Elles se situent autant sur le terrain institutionnel qu’en marge des institutions. En considérant les conflits qui se sont déroulés à Montréal, les auteurs formulent une analyse des enjeux et des modalités de l’action collective. Pour ce faire, une étude empirique s’est révélée incontournable. En passant en revue les nombreux conflits survenus à Montréal tant par rapport aux problèmes de justice sociale qu’aux questions environnementales et en prenant en compte les luttes passées de même que les spécificités conjoncturelles des années 1980, 1990 et 2000, on peut mieux saisir la portée et les limites de l’engagement des acteurs sociaux.<br /> <br /> <b>Jean-Marc Fontan</b> est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent depuis plusieurs années sur l’action collective et la ville.<br /> Pierre Hamel<br /> <br /> <b>Pierre Hamel</b> est professeur au Département de sociologie de l’Université de Montréal. Ses recherches concernent les enjeux des villes et des métropoles contemporaines ainsi que l’engagement des acteurs sociaux dans les processus de démocratisation. Il est l’auteur, notamment, du livre Un modèle québécois ? Gouvernance et participation dans la gestion publique (avec Bernard Jouve, Presses de l’Université de Montréal, 2006).<br /> Richard Morin<br /> <br /> <b>Richard Morin</b> est professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent depuis plusieurs années sur l’action collective et la ville.</div> </div>
Presses de l'Université Laval
Février 2013
236
Ouvrage
Paris résidence secondaire. Enquête chez ces propriétaires d'un nouveau genre
Chevallier Sophie, Lallement Emmanuelle, Corbille Sophie, ethnologie urbaine, Paris, résidence secondaire, pied-à-terre, citadinité, globalisation, représentations, gentrification
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Trois ethnologues partent à la rencontre de Parisiens un peu particulier, les résidents secondaires, pour nous donner à voir une mutation irrémédiable de la capitale française.</div> </div> Elles nous font rencontrer ces étrangers venus d'Italie, des États-Unis, du Brésil, de Suisse, et de bien d'autres parties du monde, qui possèdent un "pied-à-terre" parisien.</div> </div> Elles dressent leurs portraits, nous font visiter leurs appartements, nous décrivent leur vie quotidienne, les lieux qu'ils fréquentent et leur rapport à la capitale française.</div> </div> Elles nous rapportent en regard la perception de Parisiens face à ce phénomène : récits et anecdotes d'habitants, de commerçants, d'agents immobiliers ou de responsables municipaux.</div> </div> Ces deux visions reflètent alors une forme de citadinité parisienne inédite dans le contexte de la globalisation.</div> </div>
Belin
25 janvier 2013
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