Présentation par le diffuseur :
Les villes sont généralement présentées et analysées comme des entités s’inscrivant dans un récit national et de ce fait relevant d’une trajectoire commune située à l’interface entre l’affirmation d’une identité nationale et le jeu d’une large diversité d’acteurs économiques.
Ce cadre analytique s’avère moins pertinent à l’heure où la dynamique du capitalisme est moins cantonnée à l’échelle du territoire national et participe de l’espace des flux globaux se déployant souvent à l’échelle mondiale. Aussi à l’Age global, il revient aux villes et métropoles d’affirmer leur « avantage comparatif », de gérer les dynamiques spatiales indissociables de la métropolisation et de se donner les moyens d’assurer une certaine cohésion sociale.
La séance du séminaire se propose de mettre en scène ces trois thématiques au travers de portraits de villes nord-américaines (Etats-Unis et Canada). Tout en mettant en évidence les spécificités de New York, Toronto, Los Angeles et Las Vegas, l’analyse insistera plus particulièrement sur les différentes échelles structurant l’espace politique.