Ville et nature domestiquée
, nature dans la ville, urbaphobie, paysage, Bourillon Florence, Gardie Serge
<div><b>Présentation par l'organisateur :</b><br />
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Les séminaires de l'année 2010 / 2011 porteront sur le thème de la nature en ville. Le titre : "La nature en ville : paradoxes et opportunités " insiste sur le rapport complexe que ces deux notions entretiennent dans l'histoire et la géographie urbaine.<br />
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Troisième sénace du séminaire le 11 janvier 2011 :<br />
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<a target="_blank" href="http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/5066"><b>La ville, ennemie de la nature ?</b></a><br />
Florence Bourillon, professeure en histoire contemporaine, Centre de recherche en histoire européenne comparée (CRHEC)<br />
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Florence Bourillon est professeure en histoire contemporaine à l'Université de Paris Est et membre du Centre de recherche en histoire européenne comparée de l'Antiquité à nos jours. Elle évoque ici un travail collectif, en présentant l'ouvrage <a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=3531&Itemid=203">Urbaphobie : la détestation de la ville aux XIXème et XXème siècles</a> (éditions Pompignac-près-Bordeaux, 2009), qu'elle a codirigé avec Arnaud Baubérot. Elle nous livre ici une exploration de l'opposition ville / nature, la nature jouant le rôle d'antidote à une ville repoussoir (urbaphobie). La nature apparaît alors comme l'anti-ville.<br />
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<a target="_blank" href="http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/5067"><b>La nature alliée de la ville : exemples de mises en paysage de quelques opérations d'urbanisme en Basse-Normandie</b></a><br />
Serge Gardie, architecte-paysagiste<br />
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Serge Gardie est architecte-paysagiste. Il co-dirige le bureau d'études SETUP-ENVIRONNEMENT, implanté à Caen depuis 1989. Peut-on verdir la ville ? Peut-on la rendre plus vivable et plus acceptable par insertion d'éléments "naturels", ou non bâtis, en vue de façonner un paysage ? Longtemps ornementaux, les embellissements se font de plus en plus végétaux et "fonctionnalistes", opérant une manière de réconcialiation entre ville et "nature".</div>
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Florence Bourillon,
Serge Gardie
11 janvier 2011
2 x 50'
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/5067
Changer les noms des rues de Paris : la Commission Merruau, 1862
Paris, rue, espace urbain, dénomination, mémoire, Second Empire, Bourillon Florence
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Changer la dénomination des rues de Paris ou modifier la numérotation des maisons représente un acte fort de transformation de la ville. En opérant ces changements, l’autorité ne fait pas que modifier les repères et troubler les habitudes. Dans une vision surplombante, elle tente d’ordonner l’espace urbain selon des impératifs qui lui sont propres. C’est cette vaste opération que la commission administrative présidée par le secrétaire de la Préfecture, Charles Merruau, est chargée de mener à la suite de l’annexion des « territoires suburbains » ou de « l’association des communes », c’est selon, de 1860. La tâche est compliquée par les différents niveaux de l’intervention : dans le Paris ancien des douze arrondissements, il s’agit de remettre de l’ordre dans les strates successives d’appellation et souvent de regrouper les rues ; dans le Paris nouveau, de remédier aux innombrables dénominations identiques et d’anticiper le développement futur de la ville. Ce livre publie le rapport officiel de la commission ainsi que le contenu de deux grands tableaux conservés à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville, inédits jusqu’ici, qui présentent les motifs de regroupement des voies ou de changements de noms, précédé d’une introduction de présentation. Le but de la commission est en effet de conforter, par l’adoption d’un système commun de numérotation des maisons et par le choix des odonymes, un registre identique à l’échelle de l’agglomération, et concourir ainsi à l’uniformisation de la mémoire collective. L’objectif est clairement défini : Paris, capitale de l’Empire assume l’héritage de la Nation. La publication du rapport permet également de revenir sur la démarche d’une commission administrative et de mesurer l’implication, à différents niveaux, des décideurs, élus du conseil municipal, préfet de la Seine, Napoléon III lui-même. Toutes les propositions n’ont pas été suivies mais le Paris d’aujourd’hui est bien l’héritier des choix de la commission.</div> </div> <b>Florence Bourillon</b>, professeure à l’université de Paris-Est-Créteil (UPEC) et responsable du Centre de recherche en histoire européenne comparée (CRHEC), travaille sur les transformations de Paris au XIXe siècle.</div> </div>
Presses universitaires de Rennes
25 octobre 2012
348
Ouvrage
Agrandir Paris. 1860-1970
croissance urbaine, aménagement urbain, banlieue, périphéries, métropolisation, Paris, Grand Paris, Bourillon Florence, Fourcaut Annie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Ville en perpétuel mouvement, Paris n’a cessé de changer de superficie. C’est au cours de la première moitié du XIXe siècle, avec la construction des fortifications, que se dessinent ses limites actuelles. Pendant une vingtaine d’années, des territoires "suburbains" compris entre le mur des Fermiers généraux et le nouveau mur entourent la capitale. Leur annexion, à partir du 1er janvier 1860, permet l’émergence d’un Paris agrandi, intégré et, pour partie, encore en devenir. La Troisième République poursuit les projets d’aménagement et d’intégration des arrondissements périphériques commencés sous la préfecture du baron Haussmann.</div>
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L’annexion pose en termes nouveaux la question de la banlieue, des seuils de la ville et celle des rapports de la capitale dilatée avec ses périphéries. La banlieue, qui s’étend au-delà des fortifications et de la "zone", est alors livrée à elle-même et ignorée par la puissance publique. La décision de 1860 favorise et oriente la croissance urbaine de l’agglomération en moyenne durée, jusqu’à la fin de la Troisième République. Le "cycle haussmannien" s’achève aux alentours de la Seconde Guerre mondiale pour faire place à l’âge de la métropolisation. Sont alors posés les fondements du débat actuel sur le Grand Paris. Agrandir Paris analyse cette histoire à la lumière des expériences provinciales et européennes.</div>
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Florence Bourillon et Annie Fourcaut (dir.)
Publications de la Sorbonne
3 mai 2012
437
Ouvrage