Capitales rêvées, capitales abandonnées. Considérations sur la mobilité des capitales dans les Amériques (XVIIe-XXe siècle)
capitales, espace du politique, déplacement des capitales, Brésil
Si le statut de capitale est parfaitement révocable, chaque transfert est pourtant vécu par les habitants de la ville qui perd le titre, comme par ceux qui vont le conquérir, comme un évènement majeur, suscitant rêves et sentiments d’abandon. Si la ville est l’espace de prédilection du politique qui peut s’y déployer mieux qu’en aucun autre lieu et s’y mettre en scène, que dire de ces rapports lorsque le pouvoir se projette dans une ville qui n’existe pas (dont on ne sait même pas si elle est à venir) ? Et que dire encore de ces rapports lorsque, cette fois, le pouvoir quitte la ville ?
Laurent Vidal est historien, professeur des universités, il enseigne à l’université de La Rochelle et est directeur-adjoint du CRHIA (EA 1163). Ses recherches portent sur l’histoire des villes et de l’immigration au Brésil. Il dirige le programme « Les territoires de l’attente dans les Amériques » (TERRIAT - ANR). Il a notamment publié De Nova Lisboa à Brasília, l’invention d’une capitale (ed. IHEAL, 2002) et Les Larmes de Rio, le dernier jour d’une capitale (20 avril 1960) (Aubier-Flammarion, 2009).
Avec les contributions de Maria Fernanda Bicalho (Brésil), Amilcar Torrão Filho (Brésil), Pedro de Almeida Vasconcelos (Brésil), Maria Isabel de Jesus Chrysostomo (Brésil), Gercinair Silvério Gandara (Brésil), Letícia Julião (Brésil), Adriana Mara Vaz de Oliveira (Brésil), Yann Lignereux (France), Guy Martinère (France), Hélène Harter (France), Tangi Villerbu (France), Mark Kristmanson (Canada), Élisabeth Cunin (France).
Laurent Vidal (Dir.)
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3560
Presses Universitaires de Rennes
2014
288
FR
Ouvrage
Penser les périphéries. une expérience brésilienne. Pour un nouveau type de politique publique de construction du commun
Brésil, favelas, habitants, périphéries, politique publique, autogestion, interculturel
Extrait de la préface :
Les favelas dont tout le monde se fait une idée, synonyme de pauvreté, de mal logement et de misère généralisée, ont dans cet ouvrage une traduction réelle, concrète et positive, représentée par la Communauté du Parque Royal.
Par le biais de cet ouvrage, le lecteur se familiarise avec les habitants de cette favela, avec leur mode de vie, leur histoire, leur rêve, leur peine et leur joie et surtout avec leur mode d'action, social et politique, sur le plan de l'éducation, de la santé et de l'habitat.
[...] Il faut souligner que Lücia Ozörio est en contact permanent avec la communauté du Parque Royal depuis plus de dix ans. Elle réussit ainsi à réaliser un des objectifs de l'analyse institutionnelle qui tend, entre autres, à ce que l'analyse soit faite et généralisée par les acteurs sociaux, en l'occurrence par les habitants des favelas.
D'autres approches sont à l'œuvre dans ce livre telles que l'interculturel, les récits de vie, la narration, l'autogestion et la réflexion qui rejoignent dialectiquement l'action des habitants des favelas. Les étudiants, les chercheurs, les intellectuels, les curieux et les professionnels de santé, de l'urbanisme... trouveront là des outils pour approfondir la connaissance des périphéries.
L'un des souhaits des habitants du Parque Royal est que leur vie et leur histoire soient connues partout. Cet ouvrage est un support permettant de transmettre ce message d'espoir et de le faire connaître aux autres mondes des favelas ou à leurs équivalents dans des pays autres que le Brésil.
Lûcia Ozôrio, docteure en sciences de l'Education,professeure,psychanalyste, socianalyste, chercheuse associée aux laboratoires EXPERICE (Universités Paris 8 et Paris 13) et LIPIS (Université PUC), Rio de Janeiro, Brésil. Membre du Groupe de Travail de psychologie communautaire d'ANPEPP (Association Nationale de Recherche, master, doctorat et post-doctorat en psychologie comunautaire).
Lûcia Ozôrio
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-04017-2
L'Harmattan
2014-08
172
FR
Ouvrage
Economie morale des quartiers populaires de Sao Paulo
Sao Paolo, Brésil, quartiers populaires, discriminations, insurrection urbaine
Tous les quartiers populaires des banlieues du monde connaissent des processus de discrimination cumulés (surpopulation, chômage, manque d'équipements publics : école, logement, transport) sans compter dans la plupart des cas les discriminations raciales. Ce sort commun, fruit amer d'une période néo-libérale mondiale ininterrompue de plus de 30 ans a de quoi inquiéter. L'insurrection urbaine de toutes les villes du Brésil en juin 2013 qui faisait suite à une simple augmentation du tarif des transports n'était ni prévisible ni programmée par quiconque. De nombreux exemples peuvent être recensés dans le monde. Même si chaque ville a une histoire particulière qui l'incite à chercher des solutions propres, les réponses que chacune trouve à ses problèmes ne portent pas que les traces de cette singularité. Car chaque parcours anthropologique débouche sur un résultat, une solution qui prend un sens politique. Plus encore, on peut faire l'hypothèse qu'au-delà de tous les impacts, extrêmement variables, des « politiques de la ville », subsiste, surgit et se développe une économie morale des quartiers populaires qui s'affiche comme ressource, valeur ou civilisation, dans mais aussi hors la ville mondialisée.
Robert Cabanes, anthropologue émérite à l'Institut de Recherche sur le Développement (IRD) fréquente le Brésil depuis 1984. Il a publié Une ville par tous, nouveaux savoirs et nouveaux métiers urbains, l'expérience de Fortaleza au Brésil, Éd. Charles Léopold Mayer, 2000 ; Travail, famille, mondialisation, récits de la vie ouvrière à Sâo Paulo, Karthala, 2002 ; Sâo Paulo, la ville d'en-bas (en collaboration avec I Georges), L'Harmattan, 2009.
Robert Cabanes
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-04062-2
L'Harmattan
2014-07
130
FR
Ouvrage
Urbanities
anthropologie urbaine, immigration, Brésil, Lanzarote, conflits, participation, Norvège, Berlin
Une livraison du Journal of the IUAES Commission on Urban Anthropology (volume 3, numéro 2, novembre 2013).
Sommaire :
Articles
- Brazil, a New Eldorado for Immigrants?: The case of Haitians and the Brazilian Immigration Policy
Sidney Antonio da Silva
- 'We don't need to copy anyone': César Manrique and the Création ofa Development Modelfor Lanzarote
Maria Giulia Pezzi
- Under the Messina Bridge: Conflict, Governance and Participation
Enrico Sacco and Ivano Scotti
- Lithuanians in Norway: Between 'Here' and 'There'
Darius DaukSas
- The Exhibition of Communist Objects and Symbois in Berlin's Urban Landscape as Alternative Narratives ofthe Communist Past
Marie Hocquct
Discussions and Comments
Forum - 'Urban Anthropology'
'Urban Anthropology'
Giuliana B. Prato and Italo Pardo
Comments and Reflections
by Stephan Feuchtwang, Michael Fischer and Maria Kokolaki, Rosemary Harris, Michael Herzfeld, Jerome Krase, Subhadra Mitra Channa, Moshe Shokeid, Alex Weingrod
Placing Urban Anthropology: Synchronie and Diachronic Reflections
International Conférence
Italo Pardo
Welcome Address - International Conférence on Placing Urban Anthropology: Synchronie and Diachronic Reflections
Guido Vergauwen
Review Article
Legitimacy, Authority and Power:
Some Key Concepts in the Understanding oj Contemporary Societies
Brigida Marovelli
Research Report
Amateur Music-making as Urban Politics
Tommaso Napoli
Collectif
IUAES
2013-11
165
EN
Livraison de revue
http://www.anthrojournal-urbanities.com/index.html
Aux marges de la ville et de l'état. Camps palestiniens au Liban et favelas Cariocas
Liban, Brésil, camps palestiniens, favelas, marges, processus sociaux, processus identitaires, stratégies de survie, anthropologie urbaine
L’émergence et le maintien des espaces en marge constituent un phénomène global qui appelle un travail d’anthropologie comparée. Cet ouvrage met en miroir les camps de réfugiés palestiniens au Liban et les favelas brésiliennes. Bien que nés dans des contextes historiques et politiques très différents, la condition actuelle des camps et des favelas, aux marges de la ville et de l’État, invite au rapprochement. Au Liban, la situation des réfugiés palestiniens est des plus difficiles au regard des autres communautés de la diaspora palestinienne, l’intégration des Palestiniens dans la société libanaise ayant toujours représenté une menace pour l’équilibre confessionnel du pays. Au Brésil, si les habitants des favelas sont, en principe, des citoyens brésiliens, ils se situent de facto aux marges politiques, économiques, sociales et juridiques de la société, la favela étant considérée comme l’espace de la criminalité et de la drogue.
Amanda Dias s’intéresse aux processus sociaux et identitaires qui se développent à l’intérieur de ces espaces marqués par la précarité et la stigmatisation, ainsi qu’aux interactions avec l’État et la société dans laquelle ils s’insèrent. En privilégiant une approche ethnographique dans le camp de Beddawi et la favela d’Acari, elle révèle les stratégies de survie de leurs populations et l’existence d’importants réseaux d’entraide au sein du camp et de la favela. Elle accorde, enfin, une attention particulière à ceux qu’elle identifie comme les « intellectuels des marges », artistes et militants, portes d’entrée microsociologiques pour comprendre la condition des réfugiés, des favelados et de leurs lieux de vie.
L’exercice comparatif ne se réduit pas à pointer similitudes et différences, il ne prétend pas non plus à la création d’un modèle explicatif globalisant mais porte la promesse d’un regard renouvelé.
Docteur de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et de l’Université de l’État de Rio de Janeiro, Amanda Dias est chercheur associé au Laboratoire d’anthropologie urbaine et au Centre de recherches sur le Brésil colonial et contemporain. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Brésil(s). Sciences humaines et sociales et a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, en français, en portugais et en anglais.
Amanda Dias
http://www.karthala.com/hommes-et-societes-anthropologie/2745-aux-marges-de-la-ville-et-de-l-etat-camps-palestiniens-au-liban-et-favelas-cariocas-9782811109981.html
Karthala
2013-10-09
420
FR
Ouvrage
Brésil(s). Sciences humaines et sociales, n°3. Hétérotopies urbaines
Brésil, São Paulo, Salvador de Bahia, Rio de Janeiro, hétérotopies urbaines, altérité, vie sociale, constructions sociales, espaces sociaux, représentations, campement urbain
Présentation par l'éditeur :
Comment penser l'altérité à partir des lieux ? Comment la vie sociale s'organise à partir de certains « lieux autres » ? Si l'on peut considérer les lieux comme des modalités spécifiques d’investissements sociaux de la part des individus et des groupes, pourquoi ne pas penser aussi les constructions et les représentations de l’altérité à partir de ces espaces ?
Cette possibilité d’analyse est facilitée par le texte séminal de Michel Foucault, « Des Espaces Autres », dans lequel il présente la notion d’hétérotopie, qui nous sert ici d’inspiration.
Ce dossier analyse donc 6 espaces sociaux du Brésil urbain contemporain, qui ont tous fait l’objet d’une recherche prolongée de terrain. Il s’agit de proposer une réflexion sur l’agencement singulier de ces lieux, mais aussi sur leur hétérogénéité, et sur la coexistence des espaces sociaux dans le Brésil d’aujourd’hui.
On verra aussi comment les différentes disciplines convoquées (anthropologie, géographie, sociologie…) peuvent s’approprier, ou non, cette notion d’hétérotopie.
Sommaire :
Hommage à Bruno Lautier (1948-2013)
Hétérotopies urbaines
Patrica Birman et Jérôme Souty, « Vous avez dit hétérotopies ? » ;
Michel Agier, « Le campement urbain comme hétérotopie et comme refuge. Vers un paysage mondial des espaces précaires » ;
María Elvira Díaz-Benítez, « Espaces multiples : penser la pornographie depuis ses lieux de production » ;
Heitor Frúgoli Jr., « Variations sur un quartier du centre de São Paulo » ;
André Bakker, « De l'emplacement de la culture : hétérotopie et formation esthétique dans la réserve pataxó de la Jaqueira » ;
Angelo Serpa, « L'univers des radios communautaires à Salvador de Bahia » ;
Márcia Pereira Leite, « La favela et la ville : de la production des "marges" à Rio de Janeiro »;
Varia
Tania Regina de Lucas, « La défaite de la France et son impact sur le milieu intellectuel brésilien » ;
Encarnacíon Moya et Eduardo Marques, « Échanges sociaux et mécanismes relationnels à São Paulo et Salvador » ;
Luiz Filgueiras et Elizabeeth Oliveira, « La nature du modèle de développement des années Lula ».
Comptes rendus
Patricia Birman
Jérôme Souty
http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100837330&fa=events
Editions de la Maison des Sciences de l'Homme
2013-06-13
218
FR
Revue
Indiens urbanisés et système de santé en Amazonie brésilienne
exode rural, migration urbaine, politique sanitaire, services de santé, Brésil, Amazonie
La migration des populations indigènes au Brésil est un phénomène récent encore peu étudié, surtout celle en direction des villes. Les causes en sont diverses : conflits ou limitation des moyens de subsistance sur les territoires indigènes, infrastructures et services publics essentiels insuffisants (enseignement scolaire et centres de santé)... De plus, on observe une certaine hétérogénéité entre les différentes ethnies qui ont émigré ou émigrent vers les villes. Quelques ethnies comme celle des Baré ont une longue histoire de contact avec la société nationale. Par ailleurs, l´histoire de migration et de colonisation vécue par le Brésil montre, à travers la figure du caboclo (descendant d´indien et d´européen mélangés) que de nombreux traits culturels empruntés aux peuples indigènes sont encore très présents dans la culture urbaine de la population non indienne. Témoin en est l´usage des plantes médicinales par les populations urbaines.
A partir de deux études réalisées en Amazonie, l´une à Manaus, capitale de l´État d´Amazonas qui compte environ 11.000 Indiens sur une population de 1.800.000 habitants, et l´autre dans la région de São Gabriel da Cachoeira, commune d´Amazonas située au nord-ouest et peuplée de 17 ethnies (dont les Baré), nous nous proposons de montrer comment, par l´effet de la migration des indiens vers la ville et celui de séjours temporaires de professionnels de santé dans les territoires indigènes on observe une imprégnation des pratiques de santé traditionnelles par le système de santé général et, réciproquement, une influence de la biomédecine sur les pratiques traditionnelles.
Evelyne Mainbourg
Canal U
2009-09-16
00:33:44:
FR
Vidéo
http://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/indiens_urbanises_et_systeme_de_sante_en_amazonie_bresilienne_evelyne_mainbourg.5343
La ville, la fête et la politique (Bahia, Brésil)
Agier Michel, Brésil, Bahia, fête, politique, anthropologie
<div>Une intervention dans le cadre de la semaine de la ville 2005, <i>Les villes du Sud</i>, Atelier "Les nouvelles dynamiques urbaines" organisé par Françoise Bourdarias, les 9 et 10 mars 2005.
<p style="text-align: center;"> </p>
</div>
</div>
Michel Agier,
IRD/EHESS - Paris
mars 2005
Intervenant
Michel Agier
IRD/EHESS - Paris
Type
Semaine de la ville
Tours
Date
mars 2005
Durée
30'
Une intervention dans le cadre de la semaine de la ville 2005, Les villes du Sud, Atelier "Les nouvelles dynam
La démocratie participative : enjeux et réalités
Lebreton Gilles, démocratie participative, participation, gouvernance, France, Brésil, Chine, Suisse, Union européenne
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
<i>La démocratie participative : enjeux et réalités (France, Brésil, Chine, Suisse, Union européenne)</i><br />
<br />
Contesté depuis son origine, le modèle de la démocratie représentative est en crise depuis 1945. L'élévation des niveaux d'éducation dans un nombre croissant de pays, favorisanl la prise de conscience des enjeux politiques, engendre une contestation de plus en plus vive des prérogatives des gouvernants.<br />
<br />
C'est pour répondre à ces critiques que le concept de "démocratie participative" a été forgé. Il décrit la tentative, expérimentée dans beaucoup d'États, de trouver une voie médiane entre la démocratie représentative et la démocratie directe.<br />
<br />
La démocratie participative est-elle vraiment cette voie médiane qu'elle prétend être, ou n'est-elle qu'un leurre destiné à redorer le blason de la démocratie représentative ? Quel bilan peut-on dresser de l'étendue et de l'efficacité de ses réalisations ?<br />
<br />
Le choix a été fait de mettre l'accent sur la France et le Bréal, avec un rappel inévitable du modèle suisse, une interrogation sur la situation dans le droit de l'Union euopéenne, et une ouvertue plus inédite - signe des temps - sur le cas de la Chine.</div>
</div>
Gilles Lebreton
L'Harmattan
Mai 2013
274
Ouvrage
Métropoles des Amériques en mutation
métropole, mutation urbaine, Brésil, Buenos Aires, La Nouvelle-Orléans, San Francisco, Seattle, Mexico, Bogotá, Montréal
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Les métropoles des Amériques du Nord et du Sud sont-elles en train de suivre, de plus en plus, les unes et les autres, leurs propres voies ou, tout au contraire, sont-elles en train de converger ? Elles sont, du moins, en pleine mutation et les étudier en regard de leurs similitudes et de leurs différences contribue sans aucun doute à ébranler les idées reçues à leur sujet.<br /> <br /> Ce livre aborde l’évolution des systèmes urbains et des agglomérations métropolitaines des Amériques, les inégalités sociales qui se manifestent entre les habitants, l’engagement dans le développement durable en lien avec les transports et l’accès à l’eau ainsi que des réflexions sur la ville et ses modèles. Regroupant des contributions de chercheurs internationaux, il traite de ces questions à partir de l’exemple de douze métropoles d’Amérique, soit cinq métropoles brésiliennes, Belo Horizonte, Curitiba, Rio de Janeiro, São Paulo et Santos, la métropole argentine de Buenos Aires (à travers les zones de Zárate, Campana et Tigre), trois métropoles étasuniennes, La Nouvelle-Orléans, San Francisco (par le biais d’Oakland) et Seattle, la métropole mexicaine de Mexico, la métropole colombienne de Bogotá et, enfin, la métropole canado-québécoise de Montréal.<br /> <br /> Peu à peu, le lecteur sera amené à réévaluer les clivages radicaux qu’il pensait trouver entre le Nord et le Sud, notamment en regard des effets de la mondialisation ou par rapport à la composition sociale des banlieues.</div> </div>
Presses de l'Université du Québec
Octobre 2012
376
Ouvrage
Favela : Four decades of living on the edge in Rio de Janeiro
, squat, bidonville, favela, migrant, sociologie urbaine, emploi, Rio de Janeiro, Brazil, Brésil, Perlman Janice
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
</div>
A billion people, almost half of all city dwellers in the developing world, live in squatter settlements. The most famous of these settlements are the favelas of Rio de Janeiro, which have existed for over a century and continue to outpace the rest of the city in growth.<br />
<br />
Janice Perlman's award-winning The Myth of Marginality was the first in-depth account of life in the favelas, and it is considered one of the most important books in global urban studies in the last 40 years. Now, in Favela , Perlman carries that story forward to the present. Re-interviewing many longtime favela residents whom she had first met in 1969--as well as their children and grandchildren--Perlman offers the only long-term perspective available on the favela families as they struggle for a better life. Perlman discovers that much has changed in four decades, but while educational levels have risen, democracy has replaced dictatorship, and material conditions have improved, many residents feel more marginalized than ever. The greatest change is the explosion of drug and arms trade and the high incidence of fatal violence that has resulted. Almost one in five people report that a member of their family has been a victim of homicide. Yet the highest priority for the residents is jobs. Above all they want a chance to do decent work for decent pay. If unemployment and under-employment are not addressed, Perlman argues, all other efforts - from housing to public security to community upgrading - will fail to resolve the fundamental issues.<br />
<br />
A revealing study of the giant squatter settlements of Rio de Janeiro and of the vibrant communities of migrants who have risked everything to come to the city to provide more opportunities for their children, Favela offers a powerful look at one of the great challenges facing the modern world.</div>
</div>
<b>Janice Perlman </b>is President and Founder of the Mega-Cities Project. Winner of a Guggenheim Award, she has been Professor of Urban and Regional Planning at the University of California-Berkeley, Visiting Professor of Urban and Regional Planning at Columbia University, and a Senior Research Scholar at New York University. She is also the author of The Myth of Marginality: Urban Poverty and Politics in Rio de Janeiro , winner of the 1976 C. Wright Mills Award.</div>
</div>
Janice Perlman
Oxford University Press USA
May 2010
448
Ouvrage
Les collégiens des favelas - Vie de quartier et quotidien scolaire à Rio de Janeiro
, favela, éducation, Brésil, Rio de Janeiro, quartier populaire, Brochier Christophe
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Le Brésil semble avoir définitivement pris le chemin d’une certaine modernité, mais les problèmes de violence dans les favelas continuent d’alarmer l’opinion et les spécialistes de sciences sociales. Si la scolarisation des adolescents pauvres est apparue aux autorités comme l‘une des manières de traiter le problème, les objectifs quantitatifs priment sur la qualité de l’enseignement et les niveaux de maîtrise des savoirs demeurent très faibles. Comment le passage à l’école est-il vécu par ces adolescents ? Quels sont les conditions et les effets de cette scolarisation populaire ?</div>
</div>
À partir d’une enquête par observation participante dans une favela de Rio de Janeiro, l’auteur étudie le quotidien des adolescents pauvres dans leur quartier et dans les classes. Cette approche permet de constater que les jeunes favelados ne sont pas du tout hostiles à l’école qui contribue à meubler les journées, mais qu’ils ne sont pas disposés à effectuer les efforts nécessaires à la réussite scolaire. Dans un contexte qui demande aux enseignants d’insister sur la "citoyenneté", de ne pas "exclure" et de limiter les redoublements, l’école publique est devenue pour ses élèves un lieu social dénué de contraintes. Les établissements sont ainsi des lieux de distraction et de socialisation ludique pour des élèves qui ont compris que l’institution voulait les retenir afin de les éloigner de la rue. Pour les enseignants, ce nouveau visage de l’école publique se traduit par des tensions croissantes et une pénibilité accrue du métier. Ce livre pose la question des effets à moyen terme de cette forme de traitement de la "question sociale" au Brésil. En l’absence d’une amélioration de la situation économique des classes populaires, comment l’institution scolaire peut-elle, à elle seule, résoudre à la fois les problèmes de chômage, de pauvreté et de délinquance ?<br />
<br />
<b>Christophe BROCHIER</b> est sociologue et maître de conférences à <a href="http://www.univ-paris8.fr/" target="_blank">l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis</a>.</div>
</div>
Christophe Brochier
Editions de l'IHEAL
16 novembre 2009
239
Ouvrage
Viva favela ! Quand les démunis prennent leur destin en main
Brésil, bidonville, favela, pauvreté, insalubrité, précarité, témoignage, Melo Joaquim
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Séminariste rebelle, rétif aux discours de l’Église qui confie le sort des pauvres à Dieu, Joaquim Melo décide de vivre dans ce que les Brésiliens appellent une favela, un grand bidonville fait de carton, de tôle, de plastique et d’argile, laissé à l’abandon, sans eau potable, sans électricité et sans canalisation : "Je pense que c’est l’expérience la plus émouvante et la plus mortifiante qui soit. Dans les décharges, vous n’arrivez même plus à faire la différence entre êtres humains, animaux, vautours essentiellement, et ordures." Révolté par ces conditions de vie, et tout particulièrement par la mort d’une petite fille atteinte du choléra, Joaquim décide d’aider les favelos à prendre leur destin en main. Il met ainsi en place un système de ramassage d’ordures, d’adduction d’eau et un réseau routier.<br />
<br />
Militant acharné, Joaquim se bat clandestinement contre la dictature brésilienne. Avec les favelos, il envahit un lotissement neuf afin d’obtenir de l’argent de l’État pour construire de nouvelles habitations sur des zones non inondables. Et il va encore plus loin : il crée une monnaie communautaire, appelée Palmas, qui permet de développer le commerce et l’échange de services au sein même de la favela. Aujourd’hui, et après bien des péripéties avec la banque officielle brésilienne, le modèle de la banque Palmas est reconnu dans tout le Brésil et dans le monde entier. Plus de 2 000 favelas ont ainsi été sauvées de la pauvreté grâce à cet homme exceptionnel.</div>
</div>
site</a> de la banque Palmas.</div>
article de Terraeco</a>.</div>
</div>
Joaquim Melo
Michel Lafon
15 octobre 2009
186
Ouvrage
Sao Paulo : la ville d'en bas
Sao Paulo, Brésil, métropole, banlieue populaire, société urbaine, Cabanes Robert, Georges Isabel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Sao Paulo et sa région métropolitaine regroupe 18 millions d'habitants : travail, drogue, associations, vie quotidienne, famille sont des thèmes récurrents dans toutes les banlieues du monde mais qui connaissent ici des changements contrastés, voire contradictoires. La banlieue plie mais ne rompt pas. Lieu de concentration des problèmes qui prend la place du lieu de travail, elle est pleine de passages, de passeurs qui nouent une chaîne d'autonomie morale à travers diverses formes de résistance.</div>
</div>
IRD</a>).</div>
</div>
Collectif
L'Harmattan
1er octobre 2009
494
Ouvrage
Gouverner une mégapole : l'expérience de Sao Paulo
Sao Paulo, Brésil, mégapole, métropole, gouvernance, gestion locale, politique de la ville, Villas Boas Gabbi Ligia
<div><b>Présentation par l'éditeur :<br />
</b></div>
</div>
Pour comprendre comment est gouvernée une mégalopole, il faut prendre en considération des caractéristiques telles que la capacité administrative, les logiques organisationnelles et bureaucratriques, les conditions sociales, économiques, financières, démographiques et politiques, ainsi que le poids des groupes d'intérêt, des associations et de la mobilisation sociales. Sao Paulo offre à cet égard un contexte singulier.</div>
</div>
Sao Paulo détient le statut de mégalopole en raison de ses dimensions humaines et géographiques : à ses 11 016 703 habitants sur un territoire de 1523 km2, s'ajoutent 8,7 millions d'habitants ressortissants de 38 villes limitrophes qui forment avec elle la région métropolitaine de Sao Paulo. L'importance de cette métropole résulte du rôle central qu'elle joue dans les finances et l'économie nationales. Elle fait partie du réseau international des villes globales car elle héberge le siège social pour l'Amérique latine de différentes entreprises et banques multinationales et offre des services de haute complexité technologique. Sur le plan politique, elle est à la fois la ville-centre de la région métropolitaine et la capitale de l'Etat de Sao Paulo où se trouve le siège du gouvernement. Elle ne possède, cependant, aucun statut particulier comme Paris (ville-département) ou Berlin (ville-Etat) et l'institutionnalisation de la région métropolitaine n'a pas pris en considération les spécificités locales.</div>
</div>
Cet ouvrage apporte, au-delà du cas de Sao Paulo, une contribution d'importance à l'étude de la gestion des grandes métropoles, tout en montrant la nécessité d'éviter de plaquer une grille unique d'explication et de prendre à chaque fois en compte la singularité des configurations locales.</div>
</div>
CERSA</a>).</div>
</div>
Ligia Villas Boas Gabbi
L'Harmattan
Avril 2009
160
Ouvrage
Regularization of informal settlements in Latin America
quartier informel, informal settlement, favela, Latin America, Amérique latine, Brazil, Brésil, Peru, Pérou, renouvellement urbain, politique urbaine, Fernandes Edésio
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div> </div> In large Latin American cities the number of dwellings in informal settlements ranges from one-tenth to one-third of urban residences. These informal settlements are caused by low income, unrealistic urban planning, lack of serviced land, lack of social housing, and a dysfunctional legal system. The settlements develop over time and some have existed for decades, often becoming part of the regular development of the city, and therefore gaining rights, although usually lacking formal titles. Whether they are established on public or private land, they develop irregularly and often do not have critical public services such as sanitation, resulting in health and environmental hazards. In this report from the Lincoln Institute of Land Policy, author Edesio Fernandes, a lawyer and urban planner from Latin America, studies the options for regularization of the informal settlements.<br /> <br /> Regularization is looked at through established programs in both Peru and Brazil, in an attempt to bring these settlements much needed balance and improvement. In Peru, based on Hernando de Soto’s theory that tenure security triggers development and increases property value, from 1996 to 2006, 1.5 million freehold titles were issued at a cost of $64 per household. This did result in an increase of property values by about 25 percent, making the program cost effective. Brazil took a much broader and more costly approach to regularization by not only titling the land, but improving public services, job creation, and community support structures. This program in Brazil has had a cost of between $3,500 to $5,000 per household and has affected a much lower percent of the population.<br /> <br /> The report offers recommendations for improving regularization policy and identifies issues that must be addressed, such as collecting data with baseline figures to get a true evaluation of the benefit of programs established. Also, it shows that each individual informal settlement must have a customized plan, as a single approach will not work for each settlement. There is a need to include both genders for long-term effectiveness and to find ways to make the regularization self-sustaining financially. Any program must be closely monitored to insure the conditions are improved for the marginalized, as well as be sure it is not causing new informal settlements to be established.</div> </div> <b>Edésio Fernandes </b>is a lawyer, urban planner, author and lecturer who has served as the Director of Land Affairs in the Brazilian Ministry of Cities and as a visiting fellow of the Lincoln Institute of Land Policy.</div> </div>
Edésio Fernandes
Lincoln Institute of Land Policy
May 2011
52
Autre
http://www.lincolninst.edu/pubs/1906_Regularization-of-Informal-Settlements-in-Latin-America
Aspects de l'environnement urbain au Brésil
, environnement urbain, Brésil, croissance urbaine, pollution, politique urbaine
<div><b>Extrait de l'introduction de Gabriela Da Costa Silva :</b><br /> <br /> Si les autorités publiques sont en principe tenues d’agir en vue d’assurer le développement économique et la protection de la qualité de l’environnement, les intérêts liés au développement économique se retrouvent souvent au premier rang des préoccupations politiques dans la plupart des pays en émergence. Ainsi, les villes brésiliennes subissent les contrecoups des difficultés que connaissent les gouvernements qui tardent à mettre en place des mesures de protection et d’assainissement de l’eau et d’offrir un logement décent et abordable aux couches les plus défavorisées de la population. De telles actions permettraient de freiner la croissance de quartiers de taudis dans les zones vulnérables et ainsi prévenir les désastres environnementaux et les pertes de vies humaines. À l’échelle du pays, 81,25% des quelques 170 millions d’habitants vivent dans les villes et 41% des 5560 municipalités doivent composer avec des problèmes environnementaux importants, dont certains sont qualifiés de catastrophiques. Cet état de fait hypothèque la qualité de vie des citadins et peut même, à l’occasion, entraîner des pertes de vies humaines (IBGE, 2005). Il est clair que les questions environnementales doivent être examinées à fond et de manière prioritaire par les instances de gouvernance des villes du Brésil.<br /> <br /> <b>Sommaire</b> :</div> <br /> <b>Introduction</b><br /> • Da Costa Silva G. (2010). Les différentes facettes de l'environnement au Brésil / Aspects of the urban environmental in Brazil.<br /> <br /> <b>Dossier </b><br /> • Carvalho Rigitano M.H. & Paceli Barbassa A (2010). Participation in Barau master plans, Brazil: analysis of the historical evolution of the consultation process.<br /> • S. A. Costa L.M., Vescina L. & Barcellos Pinheiro Machado D (2010). Environmental restoration of urban rivers in the metropolitan region of Rio de Janeiro, Brazil.<br /> • Da Costa Silva G. (2010). Environmental Justice: A Case of Socio-environmental Vulnerability in Rio de Janeiro. <br /> <br /> <b>Hors thème</b><br /> • Torres J. & Lewis P. (2010). Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l'école et la maison à Montréal et à Trois-Rivières.<br /> • Vermeulin S & Khan S (2010). Mobilités urbaines et durabilité dans les villes sud-africaines. <br /> <br /> <b>Notes de recherche</b><br /> • Reyburn S (2010). L'urbanisme favorable à la santé : une revue des connaissances actuelles sur l'obésité et l'environnement bâti.</div> </div>
VRM
2010
53
Revue
http://www.vrm.ca/cyber_pub.asp?vol=2010
Brazil's early urban transition : What can it teach urbanizing countries?
Brazil, Brésil, urbanisation, pays en développement, politique urbaine, croissance urbaine, développement urbain, Martine George, McGranahan Gordon
<b>Abstract from the publisher : </b></div>
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This paper specifically describes the urbanization experience of Brazil, by far the largest country in Latin America, and which has attained levels of urbanization that surpass those of most European countries. Despite historical differences in timing and context, the trajectory of urbanization in Brazil holds many parallels and key lessons for other countries that are currently undergoing rapid urban growth. Reflections based on this narrative, including both the account of failed policies of the past and the innovative but partly proven policies of the present, could help policymakers in countries facing similar challenges deal more successfully with their own urban transitions.<br />
<br />
The intention of this study is to provide the basis for such reflections with a broad-based case study of urban growth and urbanization in Brazil that will situate this process within the trajectory of the country’s overall development pathway. By improving the understanding of trends and patterns, and their relation to other social, economic, political and demographic processes, this study provides insights into policy options likely to be relevant to countries still in the midst of their own urban transitions. <br />
<br />
<b>George Martine </b>is President of the Brazilian Association for Population Studies and a Consultant at the United Nations Population Fund (UNFPA).</div>
<b>Gordon McGranahan </b>is head of the Human Settlements Group and team leader on urbanization at the International Institute for Environment and Development (IIED).</div>
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George Martine
Gordon McGranahan
IIED and UNFPA
August 2010
74
Ouvrage
http://www.010.nl/catalogue/book.php?id=724
EURE (Santiago) numéro 104
Amérique latine, Brésil, Vénézuela, Mexique, Chili, Santiago du Chili, démocratie, gouvernance, territoire, collectivités locales
Les articles du numéro 104, volume 5 de la revue <a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=3446&Itemid=107">EURE</a> sont en ligne.</div>
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<b>Sommaire :</b></div>
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<b>Artículos</b><br />
- La democracia en el filo de la navaja : límites y posibilidades para la implementación de una agenda de reforma urbana en Brasil - ROLNIK, RAQUEL<br />
- Dispersión urbana y nuevos desafíos para la gobernanza (metropolitana) en América Latina : el caso de Santiago de Chile - HEINRICHS, DIRK ; NUISSL, HENNING ; RODRÍGUEZ SEEGER, CLAUDIA<br />
- Diretrizes para a gestão metropolitana no Brasil - GUIMARÃES GOUVÊA, RONALDO<br />
- Estrategias territoriales recientes en Venezuela : ¿ reordenación viable de los sistemas territoriales o ensayos de laboratorio ? ROJAS LÓPEZ, JOSÉ ; PULIDO, NUBIS<br />
- La gobernabilidad metropolitana de Santiago : la dispar relación de poder de los municipios - ORELLANA, ARTURO<br />
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<b>Otros Temas</b><br />
Los tres Méxicos : análisis de la distribución espacial del empleo en la industria y los servicios superiores, por tamaño urbano y por región - ANGOA, ISABEL ; PÉREZ-MENDOZA, SALVADOR ; POLÈSE, MARIO<br />
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<b>Eure Reseñas</b><br />
- Lo urbano en su complejidad : una lectura desde América Latina - Villarruel, Antonio<br />
- Impactos territoriales de la globalización. Una perspectiva macro-sectorial - Riffo, Luis</div>
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NC
Pontificia Universidad Católica de Chile
Avril 2009
Revue
http://www.scielo.cl/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=0250-716120090001&lng=es&nrm=iso