La politique de la ville, un discours neuf ?
politique de la ville, politique du logement, dix-neuvième siècle, vingtième siècle
Les origines historiques de la politique de la ville XIXe-XXe siècle.
Annie Fourcaut retrace ici l'histoire de la politique de la ville et insiste sur son caractère novateur. Celle-ci se caractérise en effet par des méthodes inédites : interministérialité, contractualisation, discrimination positive. Elle se refère notamment au discours de Bron de François Mitterrand, du 4 décembre 1990, l'un des discours fondateurs de cette politique puis remonte aux origines historiques de cette politique et montre qu'elle apparaît comme une conséquence de l'arrivée de la gauche au pouvoir et comme un avatar de la politique d'aménagement du territoire. Elle revient sur les différentes politiques de logement social, évoque le Musée social et montre que cette politique s'appuie sur l'idée que les problèmes sociaux sont d'abord des problèmes urbains.
Annie Fourcaut
Canal U
2001-11-14
00:63:25'
FR
Vidéo
http://www.canal-u.tv/producteurs/ens_lsh_canal_philo/dossier_programmes/colloque_les_discours_du_politique/la_politique_de_la_ville_un_discours_neuf
Agrandir Paris. 1860-1970
croissance urbaine, aménagement urbain, banlieue, périphéries, métropolisation, Paris, Grand Paris, Bourillon Florence, Fourcaut Annie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Ville en perpétuel mouvement, Paris n’a cessé de changer de superficie. C’est au cours de la première moitié du XIXe siècle, avec la construction des fortifications, que se dessinent ses limites actuelles. Pendant une vingtaine d’années, des territoires "suburbains" compris entre le mur des Fermiers généraux et le nouveau mur entourent la capitale. Leur annexion, à partir du 1er janvier 1860, permet l’émergence d’un Paris agrandi, intégré et, pour partie, encore en devenir. La Troisième République poursuit les projets d’aménagement et d’intégration des arrondissements périphériques commencés sous la préfecture du baron Haussmann.</div>
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L’annexion pose en termes nouveaux la question de la banlieue, des seuils de la ville et celle des rapports de la capitale dilatée avec ses périphéries. La banlieue, qui s’étend au-delà des fortifications et de la "zone", est alors livrée à elle-même et ignorée par la puissance publique. La décision de 1860 favorise et oriente la croissance urbaine de l’agglomération en moyenne durée, jusqu’à la fin de la Troisième République. Le "cycle haussmannien" s’achève aux alentours de la Seconde Guerre mondiale pour faire place à l’âge de la métropolisation. Sont alors posés les fondements du débat actuel sur le Grand Paris. Agrandir Paris analyse cette histoire à la lumière des expériences provinciales et européennes.</div>
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Florence Bourillon et Annie Fourcaut (dir.)
Publications de la Sorbonne
3 mai 2012
437
Ouvrage
Paris et les banlieues, naissance d'un espace urbain, XIXe-XXe siècles
Fourcaut Annie, Paris, banlieue, XIXe siècle, XXe siècle, histoire contemporaine, logement populaire, logement social, banlieue rouge, grands ensembles, immigration, aménagement régional, villes nouvelles, crise des banlieues, émeutes, politique de la ville
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div> </div> Cet essentiel d’histoire, composé d'une introduction et de 8 leçons, est proposé par Annie Fourcaut, professeur d'histoire contemporaine et spécialiste de la question.<br /> <br /> Il offre une synthèse inédite et érudite sur l’évolution conjointe de la capitale et de ses banlieues, qui sont rarement envisagées ensemble dans une perspective diachronique.<br /> <br /> Depuis la transformation haussmannienne des grandes métropoles et la naissance des banlieues modernes, celles-ci sont le miroir des mutations de la société française : développement de la grande industrie, question du logement ouvrier et populaire ,expansion de l’habitat pavillonnaire individuel, intégration des vagues successives d’immigration,provinciale puis étrangère, construction des grands ensembles et des villes nouvelles, puis crise fin de siècle qui débouche sur des émeutes et un diagnostic de crise urbaine.<br /> <br /> Les banlieues sont aussi le banc d’essai des politiques de gestion de l’urbain et du social, et voient l’invention de l’urbanisme de plan comme de la politique de la ville.</div> </div> <b>Annie Fourcaut</b> est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris l Panthéon-Sorbonne et membre du Centre d'histoire sociale du XXe siècle (UMR 8058).</div> </div> <b>Liste des leçons :</b></div> - Paris et les banlieues, naissance d'un espace urbain - XIXe-XXe siècles (introduction)<br /> - Haussmannisation et annexion (leçon 1)<br /> - Croissance de la banlieue et diversification des espaces. 1860-1940 (leçon 2)<br /> - La question du logement populaire: lotissements pavillonnaires et logement social dans l'entre-deux-guerres (leçon 3)<br /> - Banlieue rouge, l'apogée d'une culture ouvrière. 1930-1980 (leçon 4)<br /> - La solution des grands ensembles (leçon 5)<br /> - Les territoires de l'immigration au XXe siècle (leçon 6)<br /> - Le grand chambardement : aménagement régional, villes nouvelles et nouveaux départements. 1965-1980 (leçon 7) <br /> - Crises des banlieues, politique de la ville et émeutes urbaines (1970- 2005) (cours: Paris et les banlieues, naissance d'un espace urbain, leçon 8)</div> </div>
Université Panthéon Sorbonne - Paris 1
Autre
http://www.uoh.fr/front/notice?id=66b5e7bf-8be6-4268-9ca6-d120cf9aa76f
Grands ensembles, intentions et pratiques (1850-1970)
grand ensemble, rénovation urbaine, mutation urbaine, aménagement urbain, logement, logement social, transport, cité-jardin, vingtième siècle, Fourcaut Annie, Harismendy Patrick
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Grands ensembles urbains</a> tenu, les 16-17 novembre 2010, au pôle universitaire Mazier de Saint-Brieuc. Ce cycle de Rencontres est organisé conjointement par l'Université Rennes 2 et la Ville de Saint-Brieuc avec le soutien de la MSHB (Maison des Sciences de l'homme en Bretagne).<br />
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2003-2013 : le Plan national de rénovation urbaine requalifie 500 "quartiers" et entend "refaire la Ville sur elle-même". Facture : 34,4 milliards. L'effort financier, d'ingénierie et d'aménagement sur un temps aussi bref est sans précédent à l'échelle nationale depuis la guerre. Changer la ville pour changer la vie. Mais cela va-t-il vraiment changer la vie ?<br />
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Pour aborder ces questions qui nous concernent tous — car un quartier qui va mal est douleur pour toute une ville, — la mairie de Saint-Brieuc et deux laboratoires de sciences sociales de l'Université européenne de Bretagne (Rennes 2) unissent leurs forces pour fixer les termes du débat et accompagner dans les têtes ce qui se fixe dans la pierre. Qu'une ville moyenne comme Saint-Brieuc entende réfléchir au volet humain de la rénovation urbaine esquisse le cadre de vie d'une ville vertueuse.</div>
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Au moment où les chantiers de reconstruction entrent dans leur phase opérationnelle, et que les premiers logements sont livrés, la seconde des cinq "Rencontres urbaines de Mazier" a voulu revenir sur la fabrique des grands ensembles urbains entre la fin du XIXe siècle et les années 1970. En scrutant les voix et les voies du passé, s'expriment les efforts gigantesques d'ajustements qui ont été sans cesse déployés. Avec des erreurs, sans doute, mais aussi beaucoup d'espoir et de bonnes volontés. Et donc, toujours : pas de rénovation urbaine, sans rénovation sociale.</div>
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Annie Fourcaut,
Patrick Harismendy,
(dir.)
Ville de Saint-Brieuc
2011
222
Autre