Vivre dans les villes bretonnes au Moyen Âge
société urbaine, collectivités locales, notable, Bretagne, Moyen Age, quinzième siècle, Leguay Jean-Pierre
<div><b>Présentation par l'éditeur :<br />
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Cette étude synthétique met l’accent sur une société composite, les institutions municipales, la vie économique, le quotidien, les joies, les dangers et les peurs que connaissent les 80 000 citadins des villes bretonnes du XVe siècle. C’est l’occasion de découvrir des figures de la bourgeoisie mais aussi de faire revivre des truands, des prostituées, de simples domestiques, des enfants et des femmes.</div>
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Cette riche histoire est reconstituée dans ses moindres détails, intra et extra-muros, à partir de narrations, d’enquêtes, d’archives fiscales et judiciaires et de textes de loi. Elle s’achève par une peinture des villes en paix, puis par le rappel de la guerre avec le Royaume de France de 1487 à 1492 et ses conséquences pour les villes bretonnes.</div>
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université de Haute-Normandie</a>, membre du GRHIS de la faculté des lettres de Rouen.</div>
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Jean-Pierre Leguay
Presses universitaires de Rennes
Juin 2009
560
Ouvrage
Terres urbaines - Places, jardins et terres incultes dans la ville au Moyen Âge
agriculture urbaine, analyse spatiale, environnement urbain, espace urbain, friche, jardin, nature dans la ville, société urbaine, tissu urbain, histoire, Moyen Age, Leguay Jean-Pierre
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Après l’examen de l’eau et du feu à la fin du Moyen Âge (parus aux PUR), ce troisième volet est consacré à la terre, dans les limites de la ville, de ses faubourgs et à son arrière-pays économique et administratif. De larges espaces, libres de toute construction, s’opposent à la vision que chacun peut avoir d’un tissu urbain densément bâti à l’intérieur et aux abords d’une enceinte. </div>
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Toute localité comporte des places, des terrains "v<i>uydes</i> ou <i>ruyneuls</i>", des clos de vigne, des champs cultivés, des prés, des carrières, des "rives" ou zones portuaires et quantité d’autres secteurs laissés à l’abandon. Une ville ne se conçoit pas sans des faubourgs semi-ruraux, sans cultures et sans des zones inhabitées nécessaires à l’existence des communautés d’habitants (marécages, grèves, palus, terrains d’élevage ou forêts). Les espaces libres qui peuvent dépasser les 30 à 40 % de la superficie urbaine, confèrent à beaucoup de villes du Royaume de France et de ses grands fiefs aux XIVe et XVe siècles, un aspect rural très marqué.</div>
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Ces espaces de passage sont également nécessaires à la défense, à la vie administrative dans le cadre d’une banlieue, à l’économie dans un <i>hinterland</i>, l’équivalent du <i>contado</i> des villes italiennes.</div>
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Enfin, ces surfaces <i>non aedificandi</i>, ces lieux de rassemblement et de déplacement, sont indispensables à la vie sociale, permettent aux citadins de s’assembler, de tenir des réunions, de multiplier les activités ludiques et religieuses, les manifestations sportives comme la soule, les tournois et le jeu de paume. L’accueil des personnalités en visite, les fêtes, le charivari contribuent à donner aux lecteurs une vision bien différente de celle à laquelle nous ont habitués dans les travaux sur l’urbanisme.</div>
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Cette synthèse sur un sujet peu connu repose sur l’examen d’archives multiformes, chroniques, œuvres littéraires, textes normatifs (édits, ordonnances, bans), comptabilités seigneuriales et municipales et est complétée par apports de l’archéologie, de la toponymie, de l’onomastique.</div>
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université de Haute-Normandie</a>, membre du GRHIS de la faculté des lettres de Rouen.</div>
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Jean-Pierre Leguay
Presses Universitaires de Rennes
9 avril 2009
352
Ouvrage