Beyrouth, chroniques et détours
Beyrouth, récits de vie, histoire urbaine, photographie, exil, guerre, Liban
Mashallah News, en collaboration avec les graphistes d’AMI, publie un livre sur Beyrouth qui allie narration et photographie. Beyrouth, chroniques et détours, ou en anglais Beirut Re-Collected, est publié par la maison d’édition libanaise Tamyras.
À Beyrouth, les limites entre passé, présent et futur sont souvent brouillées. L’encre a tant coulé sur cette ville meurtrie, ressuscitée, maudite et magique. Mais quelles histoires humaines se glissent dans les interstices de cette métropole fascinante ?
De jeunes auteurs sont allés à la rencontre de la cité pour en recueillir les récits « perdus », retranscrire les trajectoires personnelles et les lieux méconnus qui forment les pièces d’un immense puzzle : celui du Beyrouth moderne avec toute ses nuances.
Les histoires s’entrecroisent et se répondent au fil des pages : le souvenir d’un mère exilée, des trésors repêchés au fond de la mer, une maison en trompe-l’œil, des chauffeurs de minibus bienveillants, un prince des rues...
Ce livre est l’hommage d’une nouvelle génération d’écrivains et de journalistes à la complexité de la capitale libanaise, Beyrouth, et aux destins singuliers qu’elle a façonnées.
Collectif
http://tamyras.com/beyrouth-chroniques-et-detours-beyrouth-encore-et-toujours/
Tamyras
2014-03-14
304
FR
EN
Ouvrage
Aux marges de la ville et de l'état. Camps palestiniens au Liban et favelas Cariocas
Liban, Brésil, camps palestiniens, favelas, marges, processus sociaux, processus identitaires, stratégies de survie, anthropologie urbaine
L’émergence et le maintien des espaces en marge constituent un phénomène global qui appelle un travail d’anthropologie comparée. Cet ouvrage met en miroir les camps de réfugiés palestiniens au Liban et les favelas brésiliennes. Bien que nés dans des contextes historiques et politiques très différents, la condition actuelle des camps et des favelas, aux marges de la ville et de l’État, invite au rapprochement. Au Liban, la situation des réfugiés palestiniens est des plus difficiles au regard des autres communautés de la diaspora palestinienne, l’intégration des Palestiniens dans la société libanaise ayant toujours représenté une menace pour l’équilibre confessionnel du pays. Au Brésil, si les habitants des favelas sont, en principe, des citoyens brésiliens, ils se situent de facto aux marges politiques, économiques, sociales et juridiques de la société, la favela étant considérée comme l’espace de la criminalité et de la drogue.
Amanda Dias s’intéresse aux processus sociaux et identitaires qui se développent à l’intérieur de ces espaces marqués par la précarité et la stigmatisation, ainsi qu’aux interactions avec l’État et la société dans laquelle ils s’insèrent. En privilégiant une approche ethnographique dans le camp de Beddawi et la favela d’Acari, elle révèle les stratégies de survie de leurs populations et l’existence d’importants réseaux d’entraide au sein du camp et de la favela. Elle accorde, enfin, une attention particulière à ceux qu’elle identifie comme les « intellectuels des marges », artistes et militants, portes d’entrée microsociologiques pour comprendre la condition des réfugiés, des favelados et de leurs lieux de vie.
L’exercice comparatif ne se réduit pas à pointer similitudes et différences, il ne prétend pas non plus à la création d’un modèle explicatif globalisant mais porte la promesse d’un regard renouvelé.
Docteur de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et de l’Université de l’État de Rio de Janeiro, Amanda Dias est chercheur associé au Laboratoire d’anthropologie urbaine et au Centre de recherches sur le Brésil colonial et contemporain. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Brésil(s). Sciences humaines et sociales et a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, en français, en portugais et en anglais.
Amanda Dias
http://www.karthala.com/hommes-et-societes-anthropologie/2745-aux-marges-de-la-ville-et-de-l-etat-camps-palestiniens-au-liban-et-favelas-cariocas-9782811109981.html
Karthala
2013-10-09
420
FR
Ouvrage
Des banlieues à la ville. Espaces et acteurs de la négociation urbaine
banlieues, périphéries, espace, acteurs, guerre, mémoire, négociation urbaine, acteurs locaux, acteurs publics, aménagement de l'espace, logement, transports, assainissement, Beyrouth, Liban, France
Les actes du colloque qui s’est tenu durant le Salon du Livre francophone de Beyrouth en octobre 2011 publiés au Presses de l'Ifpo sont disponibles en texte intégral sur Openedition.org.
Extrait de l'introduction d'Elizabeth Longuenesse :
Le présent recueil est le résultat d’une réflexion d’ensemble qui, au départ, a porté sur la mémoire et le développement de la ville de Beyrouth. En 2009, à l’occasion du projet de création d’un musée de la mémoire de la ville de Beyrouth – « Beit Beirut » – par la Municipalité de Beyrouth, en partenariat avec la Ville de Paris, le Centre culturel français (devenu Institut français du Liban), et l’Institut français du Proche-Orient, avaient suscité la formation d’un comité scientifique composé de représentants des mondes de la recherche, de l’université et des praticiens de la ville au Liban.
Il s’agissait d’orienter le projet vers une institution dont la vocation irait au-delà de celle d’un musée de l’histoire de la ville de Beyrouth. Ce lieu unique au Liban proposerait en effet la mise en place d’une plate-forme publique d’échanges et de débats, ouverte aux publics s’intéressant à la mémoire de la ville et à celle de la guerre, mais aussi à l’évolution de son espace urbain, à la connaissance des différents quartiers de la ville, aux manières de voir, de penser et d’investir l’espace public enfin, à travers les approches d’artistes, de chercheurs, de militants associatifs ou de professionnels engagés.
Organisé par l’Institut français et l’Ifpo, le colloque qui a eu lieu pendant le Salon du Livre francophone de Beyrouth en 2011 a permis de développer une réflexion avec leurs partenaires libanais sur les relations entre Beyrouth et ses banlieues, en confrontant les expériences d’agglomérations urbaines françaises, dont Lyon et la région Île-de-France. Ont ainsi été mises en évidence leurs spécificités, la diversité des réponses apportées par les acteurs locaux, publics (municipaux ou étatiques) associatifs ou privés, aux défis de l’aménagement de l’espace, des problèmes de logement, de transport ou d’assainissement, mais aussi le dynamisme des habitants et le rôle des acteurs culturels.
Plutôt que d’adopter d’emblée une posture supposant a priori une dualité centre-périphérie, et considérant les banlieues comme l’espace de l’identitaire, l’ouvrage insiste sur les logiques, les outils et les méthodes d’actions des acteurs (municipalités, associations, habitants, commerçants...), leurs innovations et leurs limites.
Faisant le point sur les grandes tendances, les nouvelles problématiques, entre géographie, urbanisme, sociologie et science politique, il traire de la relation entre l’action publique locale et les nouvelles centralités, des pratiques culturelles et des territoires urbains, des politiques d’agglomération et des synergies interurbaines.
Il espère ainsi contribuer à un approfondissement de cette approche, en invitant universitaires, professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme, acteurs locaux, élus, ou responsables d’associations, pour confronter, de manière féconde, leurs analyses et leurs expériences.
Elizabeth Longuenesse
http://books.openedition.org/ifpo/2826
Presses de l'Ifpo
2012-10-26
FR
Ouvrage
Beyrouth. Quelques rues plus tôt
Vinay Jean-Michel, Beyrouth, Liban, photographie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Il est rare que des photos portent en elles le temps, car elles renvoient par définition à un ici et à maintenant. C'est pourtant ce que réussissent à contenir celles, magnifiques, que Jean-Michel Vinay a faites de Beyrouth, non le Beyrouth pittoresque et "couleur locale" cher au cœur des néo-orientalistes, non plus le Beyrouth de la guerre, devenu un fonds de commerce rentable, mais celui qui raconte un peuple, ses multiples facettes, ses mutations et ses soubresauts.</div>
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C’est à cette histoire aussi que font implicitement allusion les textes de Jean-Michel Vinay lui-même, comme si le photographe portait, à son insu, une vie antérieure qui affleure de temps en temps.</div>
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Jean-Michel Vinay
Presses Universitaires Saint Joseph
2 mars 2013
98
Ouvrage
Losing Touch, Beyrouth des petits métiers
Beyrouth, Liban, artisanat, petits métiers, Mehanna Diane, Khayat Marielle, Gorra Paul
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Losing Touch, Beyrouth des petits métiers est d’abord un livre de rencontres avec ceux qui, au détour d’une rue, nous offrent leur savoir-faire et leur sourire. Pour ne pas perdre cet héritage, trois jeunes sont partis à la découverte de ces métiers oubliés. Vendeur de kaaks, argenteur, circonciseur... ce sont peut-être les derniers témoins d’un Beyrouth d’antan.</div>
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Des cinquante artisans de la ville qui racontent leur métier, leur passion, leurs rêves et leurs souhaits, on retiendra leur indéfectible attachement à la ville, leur angoisse de devoir renoncer à leur gagne-­pain et leur désir de transmettre leur expérience. A travers des témoignages et des portraits, autant de visages qui sont le reflet et l’âme d’une ville.</div>
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Diane Mehanna, Marielle Khayat, Paul Gorra
Tamyras
Juin 2011
Ouvrage
Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005). De la banlieue à la ville
Harb Mona, Beyrouth, Liban, Hezbollah, ville en guerre, politique urbaine, appartenance territoriale
<div><b>Présentation par l'éditeur :<br /> </b></div> </div> Le monde occidental connaît le Hezbollah en tant que parti chiite, agent de l'Iran au Liban et force militaire qui fait la guerre à Israël. Médias et gouvernements dénoncent le rôle destructeur du "parti de Dieu" au sein du pays du Cèdre, ainsi que ses ambitions islamistes et terroristes néfastes au bon développement de la société plurielle libanaise. Ce livre s'adresse aux lecteurs et lectrices qui ne se suffisent pas d'une telle analyse réductrice.<br /> <br /> Basé sur une connaissance du terrain longue de quinze années et sur l'analyse d'une trentaine d'entretiens, ce livre propose une nouvelle grille de lecture du Hezbollah, qui l'examine non pas comme phénomène externe à la société libanaise mais comme protagoniste inscrit dans l'histoire sociale et politique du pays. Mona Harb analyse aussi comment le Hezbollah forge au sein de la communauté chiite, longtemps stigmatisée, une conscience collective et un sentiment d'appartenance territoriale qui engendrent des sentiments de fierté, d'orgueil et de confiance.</div> </div> <b>Commentaire du blog Rumor :</b></a></div> </div> Alors que la tension monte à Beyrouth autour du Hezbollah, devenu acteur central de la vie politique après les conflits de 2006 (contre Israël) et de mai 2008 (facile victoire contre les forces du 14 mars), ce livre propose un retour en arrière sur la construction du fief de la banlieue sud et de la manière dont le parti de Dieu s’est installé comme un acteur central du jeu politique urbain (et pas seulemlent politique tout court): urbanisme, services, environnement…</div> </div>
Karthala
18 octobre 2010
300
Ouvrage
Beyrouth architectures, aux sources de la modernité (1920-1940)
Saliba Robert, Liban, Beyrouth, Orient, architecture, histoire de l'architecture, héritage architectural, vingtième siècle, Mandat français, occidentalisation, modernité, tradition
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Phase de transition entre tradition et modernité, la période du Mandat (1920-1940), après la disparition de l'Empire ottoman, place le Liban sous l'administration de la France. Cette influence occidentale, tant politique que culturelle, laisse son empreinte sur l'architecture et le paysage urbain, en particulier à Beyrouth qui devient alors le siège du pouvoir français en Orient.</div>
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Les analyses socio-historiques et typologiques dévoilent la richesse architecturale de cet héritage en étudiant les débuts de l'occidentalisation à Beyrouth dans l'architecture domestique, processus qui s'étend des dernières années du XIXe siècle jusqu'aux années trente.</div>
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Un des modèles emblématiques est notamment révélé par le développement des bâtiments construits autour d'un hall central évoluant depuis la maison de banlieue jusqu'à l'appartement urbain type.</div>
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Une abondante documentation inédite répertorie une trentaine de bâtiments caractéristiques, avec relevés détaillés de façade, éléments de modénature et photographies. Ce recensement est désormais d'autant plus précieux que nombre de bâtiments ont aujourd'hui disparu.<br />
<br />
Architecte et urbaniste, <b>Robert Saliba</b> enseigne à l'Université américaine de Beyrouth.</div>
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Robert Saliba
Parenthèses
30 octobre 2009
144
Ouvrage
Beyrouth : naissance d'une capitale (1918 - 1924)
Beyrouth, Liban, capitale, histoire, années vingt, mandat français, notable, Eddé Carla
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Cet ouvrage porte sur les années fondatrices du mandat français dans l’Orient arabe, entre 1918 et 1924. Il vise à éclairer la genèse de l’Etat libanais à partir de l’étude de la naissance de Beyrouth comme capitale du mandat français et du Grand- Liban.</div>
<br />
Durant la Grande Guerre, lorsque le démantèlement de l’Empire ottoman est décidé, la France poursuit activement un nouvel objectif dans l’Orient arabe : dominer la Syrie. Les responsables français ne sous-estiment pas les handicaps qui pèsent sur une telle ambition car les nationalistes arabes syriens rejettent le mandat français. En revanche, la France, protectrice attitrée des maronites libanais, peut compter sur l’aide de ces derniers, qui demandent le soutien de Paris pour la création du Grand-Liban.</div>
<br />
Cependant, les dirigeants français n’ignorent pas que ce n’est pas en se présentant en défenseurs des chrétiens libanais qu’ils parviendront à faire accepter le mandat par les “musulmans syriens”. Paris doit donc renouveler sa politique au Levant et trouver une formule susceptible en même temps de sauvegarder l’alliance antérieure avec les chrétiens libanais et de ménager, sinon de satisfaire, les musulmans unionistes. Ce compromis, recevable par toutes les parties intéressées, se traduira à Beyrouth par la pratique de la “politique des notables” : le pouvoir français propose tout à la fois à ses alliés et à ses détracteurs une coopération honorable. Ce sont les termes de cette coopération qui sont décryptés dans cet ouvrage, qui plonge au coeur de la société de l’époque pour en reconstituer les enjeux et les contradictions, loin des simplifications rétrospectives et des lectures idéologiques.</div>
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Historienne spécialiste du Liban contemporain, <b>Carla Eddé </b>est titulaire d’une thèse de doctorat en cotutelle, université Saint-Joseph et université Aix-Marseille-I, intitulée Beyrouth, l’émergence de la capitale libanaise à l’ombre du mandat français. Elle est le chef du département d’histoire de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’ISJ de Beyrouth, corédactrice en chef de la revue Tempora – Annales d’histoire et d’archéologie et auteur d’une vingtaine d’articles. Elle est également membre du comité scientifique du musée de la Ville de Beyrouth. </div>
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Carla Eddé
Actes Sud
6 janvier 2009
400
Ouvrage
Le quartier de Sanayeh à Beyrouth. Une exploration filmique
Féghali Pascale, Beyrouth, Liban, Sanayeh, quartier, vie sociale, usages de l'espace, rapport aux lieux, approche filmique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Conçu à partir de la fin du XIXe siècle, le pôle urbain de Sanayeh valorisait la modernité au sein de l’Empire ottoman. Construit sur des dunes de sable, il représentait un défi de l’homme sur la nature.<br />
<br />
Ce livre, accompagné d’une série de films, propose une vision du quartier des arts et métiers, Sanayeh, tel qu’il est vécu aujourd’hui. Bien que situé au cœur de Beyrouth, Sanayeh dévoile, derrière les immeubles modernes qui entourent désormais le jardin public, un espace plus traditionnel. Une vie rythmée par les cérémonies rituelles et un esprit du lieu marqué par la présence du jardin. En effet, c’est autour du jardin, poumon du quartier, que les connexions à la ville s’opèrent : lieu de rencontre, d’exposition et de camouflage, il permet à ses occupants réguliers de se créer une vie.<br />
<br />
Ce livre propose un itinéraire de découverte dont les repères sont les pratiques sociales des habitants de Sanayeh - notables du quartier ou gens de peu -, leurs usages de l’espace et leurs rapports au lieu. Cette quatrième édition des Cahiers de l’Ifpo allie le texte à l’image pour faire découvrir, à travers une exploration filmique, un portrait éclaté et vivant du quartier de Sanayeh.</div>
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Pascale Féghali
Presses de l’Ifpo
3 mars 2010
Cahiers de l'IFPO N° 4
136
Ouvrage
http://books.openedition.org/ifpo/611
Beyrouth, Grand Beyrouth
Arnaud Jean-Luc, Beyrouth, Liban, histoire urbaine, guerre, reconstruction
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Beyrouth, Grand-Beyrouth. Derrière le titre pour le moins laconique de ce livre, il n'est pas seulement question de la taille de l'agglomération beyrouthine. Pour rendre compte des débats et des prises de position -implicites ou non - relatifs au développement de l'urbanisation de Beyrouth depuis le milieu du XIXe siècle, on a plus fortement mobilisé la notion de limite et celle d'étendue ; celles de territoire et d'hinterland ont aussi été mises à contribution. A travers les treize articles réunis dans ce livre, les auteurs tentent de mieux comprendre comment Beyrouth, simple port de cabotage comptant seulement quelques milliers d'habitants au milieu du XIXe siècle, en regroupe actuellement plus d'un million et s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Il s'agit donc d'un travail en histoire, mais pas seulement. Après dix-sept ans d'une guerre qui l'a particulièrement touchée, la capitale libanaise est en cours de reconstruction. Au-delà de l'espace urbain, cette reconstruction s'inscrit dans des enjeux qui ne peuvent être saisis que dans une analyse des territoires de Beyrouth et du Liban qui s'étendent depuis les proches banlieues jusqu'aux confins de la plaine syrienne. Si les travaux des historiens constituent la première partie de la publication, ce sont des géographes, des anthropologues, des architectes et des urbanistes qui ont alimenté les autres. Au-delà de l'accroissement du volume des connaissances, le fait que les auteurs soient pour la plupart de jeunes chercheurs - moins marqués que leurs aînés par les difficultés d'exercice de la recherche durant la guerre - contribue aussi, à sa manière, au renouvellement des paradigmes de la recherche urbaine au Liban.</div>
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Jean-Luc Arnaud (Dir.)
Cahiers du CERMOC
Presses de l’Ifpo
1996
230
Ouvrage
http://books.openedition.org/ifpo/3219
Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains
Cattedra Raffaele, Garret Pascal, Miller Catherine, Volait Mercedes, patrimoine, patrimoine urbain, patrimoine architectural, processus de patrimonialisation, identités, sauvegarde, législation, droit, Maghreb, Moyen-Orient, Maroc, Egypte, Liban, Suisse
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Cet ouvrage trouve son origine dans un colloque, Les patrimoines dans la ville : de la construction des savoirs aux politiques de sauvegarde au Maroc et dans le Monde arabe, organisé les 18, 19 et 20 décembre 1997 à Rabat (Maroc).<br />
<br />
Jusqu'aux années 1990, l'essentiel des recherches menées sur le patrimoine bâti au Maghreb et au Moyen-Orient portait sur la formation des quartiers historiques, l'architecture domestique des médinas et des centres pré-coloniaux, ainsi que les problèmes posés par leur sauvegarde.<br />
<br />
Les contributions rassemblées dans cet ouvrage reflètent le changement qui s’est alors opéré dans ce domaine, avec l’ouverture à d'autres approches et d'autres terrains, afin de questionner, dans une optique philosophique, anthropologique ou politique, la notion même de patrimoine, depuis son émergence dans les sociétés européennes jusqu'à sa diffusion planétaire au cours de la seconde moitié du XXe siècle.<br />
<br />
Couvrant principalement le Maghreb et le Moyen-Orient, les textes proposés ici re-situent l’état du débat sur les questions de patrimoine à la fin des années 1990, l'attention accordée au legs architectural du passé et à la matérialité des objets s’étant progressivement déplacée vers les processus de patrimonialisation et les constructions culturelles, historiques, politiques, sociales et juridiques qui produisent ces processus.<br />
<br />
Entre la fin des années 1990 et 2010, la réflexion sur les processus de patrimonialisation a continué de progresser. Cet ouvrage apporte un témoignage clef du développement de la recherche sur ce thème.</div>
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<b>Table des matières :</b></div>
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Avant-propos<br />
- Mercedes Volait, Introduction<br />
<br />
<b>Première partie : Constructions patrimoniales</b><br />
<br />
Production étatique de la norme<br />
- Hélène Vacher, La planification de la sauvegarde et le détour marocain (1912-1925)<br />
- Rima Fadili-Toutain, Historique de la sauvegarde par la législation<br />
<br />
Le passage au patrimoine : positions et controverses<br />
- Jocelyne Dakhlia, Des ruines au patrimoine : itinéraire marocain<br />
- Stéphane Loret, Enjeux de la mise en image des objets historiques dans la reconstruction du centre-ville de Beyrouth<br />
- Raffaele Cattedra, La "fabrication" du patrimoine comme construction de l’identité urbaine<br />
<br />
Témoignage :<br />
Simon Lévy, Pour répondre à l’urgence, la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain<br />
<br />
<b>Seconde partie : Les cheminements paradoxaux de la représentation du matrimoine</b><br />
<br />
Pratiques et enjeux sociaux<br />
- Naïma Lahbil Tagemouati, La médina de Fès a-t-elle une valeur ?<br />
- Romeo Carabelli, La construction du fait patrimonial : exemple de l’héritage portugais au Maroc<br />
- Françoise Navez-Bouchanine, Patrimoine des uns et des autres : le patrimoine des habitants des médinas est-il légitime ?<br />
<br />
Champs et enjeux identitaires<br />
- Alain Roussillon, À propos de quelques paradoxes de l’appropriation identitaire du patrimoine <br />
- Anna Madœuf, Le retour de l’espace prodigue : la ville ancienne du Caire, patrimoine équivoque et virtuel<br />
- Pascal Garret, À propos d’identité(s) marocaine(s) et du (faux) paradoxe de la patrimonialisation de l’héritage architectural issu de la colonisation à Casablanca<br />
<br />
Perspectives méthodologiques :<br />
- Ola Söderström, Mondes pluriels et controversés. Entrer dans la fabrique du patrimoine<br />
<br />
Pascal Garret et Charlotte Jelidi : Choix bibliographiques (2001)</div>
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Raffaele Cattedra, Pascal Garret, Catherine Miller et Mercedes Volait
NC
Août 2010
Ouvrage
http://ifpo.revues.org/864
Atlas du Liban. Territoires et société
Verdeil Eric, Faour Ghaleb, Velut Sébastien, Liban, Beyrouth, atlas, territoire, géographie, cartographie, urbanisation, ville en guerre, reconstruction
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Offrir une vision nouvelle du territoire libanais et mettre en évidence ses transformations depuis une trentaine d’années : tel est le projet de cet atlas, produit d’une collaboration franco-libanaise. L’ouvrage repose sur une large collecte d’informations spatialisées à une échelle fine ; sa cartographie riche et inédite permet d’appréhender les dynamiques complexes à l’œuvre dans un pays qui, souvent, semble défier la compréhension.</div>
<br />
C’est donc une lecture originale du territoire libanais qui est proposée, indissociable d’une réflexion sur l’insertion du Liban dans la mondialisation et l’évolution de son rôle dans l’ensemble moyen-oriental. Les troubles qui secouent le Liban depuis 2005 sont une nouvelle expression de sa situation de nœud des tensions régionales et des difficultés que rencontre sa construction nationale et étatique.</div>
<br />
La période de la guerre et celle de la reconstruction ont provoqué des mutations territoriales majeures : déplacements de population, urbanisation, dégradation de l’environnement, réorganisation de l’économie. Beyrouth, divisée et endommagée par la guerre civile, a été largement reconstruite et sa domination sur l’économie du pays s’est renforcée.</div>
<br />
Mais les clivages régionaux, signes de la différenciation socio-économique et des divisions confessionnelles, marquent toujours l’organisation du pays, constituant un facteur persistant de la fragmentation politique, que l’émergence récente de nouvelles collectivités territoriales n’a pas contrecarré.</div>
<br />
La guerre de l’été 2006, dont cet atlas présente un bilan cartographique, illustre la fragilité du pays, pris dans des calculs géopolitiques qui le dépassent et obligent ses gouvernants comme ses habitants à reconstruire sans cesse leurs territoires.</div>
</div>
http://www.cnrs.edu.lb/atlas.htm</a></div>
</div>
Eric Verdeil, Ghaleb Faour et Sébastien Velut
IFPO et CNRS Liban
2007
210
Autre
http://ifpo.revues.org/index402.html