Jakarta, Drawing the City Near
Jakarta, Indonésie, bidonvilles, pauvreté, vie urbaine, disparités
Jakarta, a city rife with disparities like many cities in the Global South, is undergoing rapid change. Alongside its megastructures, high-rise residential buildings, and franchised convenience stores, Jakarta’s massive slums and off-hour street markets foster an unsettled urban population surviving in difficult conditions. But where does the vast middle of urban life fit into this dichotomy? In Jakarta, Drawing the City Near, AbdouMaliq Simone examines how people who comprise the largest part of the population, such as the craftsmen, shopkeepers, and public servants, navigate and affect positive developments.
In a city where people of diverse occupations operate in close proximity to each other, appearance can be very deceptive. Familiar with this place that on the surface seems remarkably dysfunctional, Simone guides readers through urban spaces and encounters, detailing households, institutions, markets, mosques, and schools. Over five years he engaged with residents from three different districts of the city, and now he parses out the practices, politics, and economies that form present-day Jakarta while revealing how those who face uncertainty manage to improve their lives.
Simone illustrates how the majority of Jakarta’s population, caught between intense wealth and utter poverty, handles confluence and contradictions in their everyday lives. By exploring how inhabitants from different backgrounds regard each other, how they work together or keep their distance in order to make the city in which they reside endure, Jakarta, Drawing the City Near offers a powerful new way of thinking about urban life.
AbdouMaliq Simone is research professor at the University of South Australia. He is the coeditor and author of several books, including Urban Africa: Changing Contours of Survival in the City and City Life from Jakarta to Dakar: Movements of the Crossroads.
AbdouMaliq Simone
https://www.upress.umn.edu/book-division/books/jakarta-drawing-the-city-near
University of Minnesota Press
2014
320
EN
Ouvrage
On est tous dans le brouillard. Essai d'ethnologie urbaine
ethnologie urbaine, bidonvilles, cités de transit, habiter
Réédition établie par Catherine Choron-Baix de l'ouvrage de Colette Pétonnet publié par les éditions du CTHS en 2002.
Ce texte est le résultat de l'une des premières enquêtes comparatives menées auprès des Français et immigrants de la région parisienne dans les années 70-80.
En partant à la rencontre des gens sur le terrain mouvant de leurs habitats successifs, des bidonvilles aux "non-lieux" des cités de transit, Colette Pétonnet est parvenue à scruter la teneur intime, cachée de réalités sociales communément décriées.
Elle s'est intéressée aux parcours, départs, et cassures qui forment des individus au-delà de leurs multiples appartenances.
Novatrice à bien des égards, son oeuvre continue d'inspirer de nombreux travaux, ceux qui se font en ville mais aussi ceux qui prennent la ville pour objet, à travers l'étude de ses espaces, de ses équipements, à travers les manières de l'habiter, de la représenter, de la rêver.
Colette Pétonnet
http://cths.fr/ed/edition.php?id=6012
CTHS
2012
544
FR
Ouvrage
Les crises du logement en Europe au XXe siècle
crises du logement, XXe siècle, mal logement, conditions d'habitat, squats, bidonvilles, camping à l'année
Une livraison de la revue Le Mouvement Social (N° 245, 2013/4)
Extrait de l'éditorial :
En février 2013, dans son dix-huitième rapport annuel, la Fondation Abbé Pierre quantifie la crise du logement en France au début du XXIe siècle en comptabilisant 3,6 millions de personnes non ou très mal logées et plus de 5 millions en situation de fragilité à court ou moyen terme par rapport à leur logement. Selon ce rapport, ces chiffres recouvrent des réalités diverses qui vont de l’absence de domicile à celle d’un logement personnel, des mauvaises conditions d’habitat aux difficultés rencontrées pour se maintenir dans un logement pérenne. La Fondation Abbé Pierre cherche à mettre en lumière cette diversité dans un état des lieux chiffré. Si de nombreuses situations demeurent encore trop méconnues faute de données existantes ou suffisamment fiables (estimation des populations vivant en « squats », en bidonvilles ou en camping à l’année, question de la mobilité et des trajectoires), elle tient à souligner certains progrès de la statistique publique : afin d’améliorer l’état de la connaissance sur les problèmes de logement, le Conseil national de l’information statistique (cnis) a mis en place un groupe de travail en juillet 2010 avec les services producteurs de données, des associations, des acteurs et des chercheurs concernés ; ses résultats ont été publiés dans son rapport de juillet 2011 sur Le mal-logement. La loi du 5 mars 2007, dite loi DALO, instituant le droit au logement opposable et fixant à l’État une obligation de résultats et non plus seulement de moyens, souligne que, malgré les lois Quilliot (1982) puis Besson (1990), qui visaient déjà cet idéal, le droit de tous à un logement décent se révèle être un objectif hors de portée.
Cette situation se retrouve à travers toute l’Europe. Partout la précarité subsiste, voire s’accroît. Des millions d’Européens campent encore aux « marges du palais », alors que le logement a été érigé en problème politique majeur après la Seconde Guerre mondiale, comme en témoigne l’effort séculaire de construction statistique d’une notion pour quantifier la question, depuis les travaux du Bureau international du travail (BIT) jusqu’à ceux de l’Union européenne. Les deux articles proposés dans la première partie du présent numéro mettent l’accent sur les catégories et les statistiques mises en place pour analyser le problème du logement...
Sommaire :
Editorial
Annie Fourcaut et Danièle Voldman, Penser les crises du logement en Europe au XXe siècle
Construction d'une notion
- Danièle Voldman, À la recherche de statistiques européennes sur les habitations au XXe siècle
- Frédéric Saly-Giocanti, Peut-on mesurer les dimensions de la crise du logement en France (1945-1990) ? Jalons pour un inventaire raisonné des sources quantitatives
Les ruraux de l'Europe du Sud à l'assaut des villes
- Charlotte Vorms, Madrid années 1950 : la question des baraques
- Flavia Cumoli, Exode rural et crises du logement dans l'Italie des années 1950-1970
- Adriana Diaconu, Construire contre l'État en République socialiste de Roumanie (1947-1989)
Crise impensée, crise fabriquée
- João Pedro Nunes, Le Gabinete Técnico de Habitação et la réforme du logement social à Lisbonne (1959-1974)
- Jay Rowell, L'introuvable crise du logement en RDA (1945-1973). Existe-t-il une spécificité communiste de gestion de la question du logement ?
- Lydia Coudroy de Lille, Le logement en République populaire de Pologne : du « déficit » à la « crise »
Le logement entre libéralisme et contrôle
- Nick Bullock, Libérer le marché ou créer la crise ? Le logement pendant les années Thatcher, 1979-1990
- Danièle Voldman, L'encadrement des loyers depuis 1900, une question européenne
Annie Fourcaut
Danièle Voldman
http://www.lemouvementsocial.net/numero_revue/2013-4-les-crises-du-logement-en-europe-au-xx-sup-e-sup-siecle/
Le Mouvement Social
Cairn
2013
192
FR
Livraison de revue
http://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2013-4.htm
La Ville des flux
mondialisation, flux, friches urbaines, non-lieux, favelas, bidonvilles, modernité, habiter, informel, résistance, nouvelles pratiques urbaines, ville invisible, cinéma
La mondialisation est avant tout urbaine. Devenue un gigantesque accélérateur de trajectoires individuelles, soumise aux impératifs de la vitesse, la ville des flux perd progressivement son attache avec le territoire. Elle oscille ainsi entre les friches urbaines des non-lieux que les flux contournent – les favelas de Rio ou São Paulo, les bidonvilles de Kinshasa et de Johannesburg – et le paroxysme de la communication des hyperlieux branchés sur les réseaux, où s’affichent les signes d’une modernité agressive et insolente – comme à Singapour, Doha ou Dubaï.
Y a-t-il encore une place pour l’émergence de milieux qui cherchent à soumettre ces flux à l’exigence anthropologique de l’habiter, ainsi qu’à celle, politique, de l’agir ensemble – comme le symbolisent désormais la place Tahrir du Caire ou la place Taksim d’Istanbul ? Pour déjouer les projections fonctionnalistes des architectes-urbanistes ainsi que les tentatives de planification des édiles et des aménageurs, pour résister aux nostalgies patrimoniales comme aux séductions des images futuristes, il faut être sensible aux pouvoirs de l’informel, celui des quartiers tremplins qui font des migrants les inventeurs de nouvelles pratiques urbaines, comprendre les raisons de l’attractivité des façades maritimes et des ports, et entendre l’enchevêtrement des récits de la ville invisible.
Olivier Mongin nous propose un panorama magistral des évolutions contemporaines de la ville et de la diversité des scénarios urbains, en nourrissant ses réflexions des réalisations des architectes et urbanistes, mais aussi des fulgurances des cinéastes.
Olivier Mongin
http://www.fayard.fr/la-ville-des-flux-9782213661735
Fayard
2013-09-18
696
FR
Ouvrage
Les bidonvilles d'hier et d'aujourd'hui
Viéra José, Maffre Laurent, immigration, bidonvilles, Roms, taudis, Algériens, Paris, Nanterre
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
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La projection du film documentaire "Le bateau en carton" de José Viera (2010) et la présentation de la bande dessinée "Demain, demain" de Laurent Maffre (Actes Sud BD, 2012) sont suivies d'une rencontre entre José Viera, réalisateur et Laurent Maffre, professeur d'arts appliqués, auteur et dessinateur de bande dessinée, animée par Anne Brunswic, journaliste et écrivain.</div>
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Intervenants : Laurent Maffre et José Viera<br />
Modératrice : Anne Brunswic<br />
Commissaire : Florence Verdeille-Osowski </div>
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Enregistrement audio
14 mars 2013
01h06'22"
http://archives-sonores.bpi.fr/doc=3846
Les mondes urbains. Le parcours engagé de Françoise Navez-Bouchanine
Navez-Bouchanine Françoise, Deboulet Agnès, Jolé Michèle, sociologie urbaine, Maroc, Algérie, Egypte, Turquie, Canada, France, Italie, pays du Sud, bidonvilles, habitat clandestin, quartiers populaires
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Quel rôle un chercheur peut-il se donner face à l’urbanisation accélérée ? Comment interroger ou accompagner des politiques urbaines et de lutte contre la pauvreté, souvent défaillantes ? C’est à ces questions que s’est confrontée Françoise Navez-Bouchanine dans ses nombreux ouvrages et engagements consacrés aux mondes urbains. Sociologue, formée en Belgique, elle a été une observatrice attentive, obstinée et exigeante des transformations contemporaines dans les villes du Sud et surtout au Maroc – où elle a vécu une grande partie de sa vie – sans négliger le Nord. Elle s’est particulièrement intéressée aux quartiers populaires, aux bidonvilles, à l’habitat "clandestin", à ces espaces à "faible légitimité" selon l’expression de son maître Jean Rémy, à leurs habitants, à leurs pratiques, à leur place dans les projets d’aménagement dont elle a analysé avec une acuité critique les volontés de mise à la norme systématisée.<br />
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Françoise Navez-Bouchanine circula ainsi dans une pluralité de mondes, en variant ses engagements professionnels : monde de la recherche, de la transmission, des études, de la consultante, du conseil, du projet. Son parcours est exemplaire d'"une sociologie partie-prenante" telle qu’elle l’a théorisée ou de celui de "chercheur-engagé", de "militant de la réforme urbaine".<br />
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La richesse et la diversité des contributions font ici écho à ce parcours emblématique. On y trouvera des articles de chercheurs et de praticiens sur l’urbain dans des pays tels que le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, la Turquie ou la France, le Canada et l’Italie. Ces auteurs sont issus de différentes générations (compagnons de pensée, d’action et de vie, des plus jeunes qui poursuivent l’exploration de ses idées et de ses convictions). Les formes variées de témoignages, d’analyses empiriques et théoriques, de mise en perspective comparative confirment la pluralité des entrées.<br />
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<b>Agnès Deboulet</b> est professeur de sociologie à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheur au Centre de Recherches sur l’Habitat, UMR Lavue. Ses travaux portent sur les dimensions urbaines de l’internationalisation et les vulnérabilités résidentielles en France et au Moyen-Orient, mais aussi sur les formes d’implication citadine. Elle a édité le dernier ouvrage coordonné par F. Navez-Bouchanine, Effets sociaux des politiques urbaines, Karthala, 2012.<br />
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<b>Michèle Jolé</b>, sociologue-ethnographe, est chercheur associé au LAVUE (CNRS) et a travaillé de nombreuses années sur les villes du Maghreb (planification urbaine, services publics (ordures ménagères, eau potable, propreté). Ses recherches portent actuellement sur les espaces publics, usagers et service public (à Paris, jardins publics, canal Saint Martin, bancs publics...).</div>
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Agnès Deboulet et Michèle Jolé (Dir.)
Karthala
24 janvier 2013
360
Ouvrage
Le Maroc s’ouvre au XXIe siècle
Maroc, urbanisme, aménagement du territoire, transports, villes nouvelles, bidonvilles, tourisme, gfouvernance, services publics, patrimoine, modernité, tradition, identité, Casablanca, Rabat, Salé, Bouregreg, Marrakech, Fès, Agadir
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Aspirer à la modernité en s’attachant à une forte identité propre est une tradition bien marocaine.<br />
À travers son histoire et sa situation géopolitique, le Maroc a su s’adapter à l’évolution du contexte régional et international pour se positionner sur l’échiquier mondial en jouant souvent un rôle d’avant garde.<br />
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Le pays se transforme en même temps avec un mouvement perpétuel de passage de la ruralité à l’urbanité. Si ce phénomène a démarré au VIIIe siècle avec la création de la ville (médina) de Fès, il connaît depuis la deuxième moitié du siècle dernier une accélération. La vie urbaine n’est donc pas récente dans un Maroc qui a vu sa capitale déménager au gré des civilisations entre Fès, Marrakech, Mekhnès et Rabat.<br />
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Cette diffusion de la culture urbaine à travers le temps et l’espace a doté le pays d’une armature urbaine variée capable de structurer le vaste territoire national. Dans ce contexte, les villes marocaines se sont développées rapidement, par des extensions difficilement maîtrisables. Désormais, pour faire face aux enjeux du nouveau siècle, l’essor du pays se joue essentiellement par la métropolisation de ses grandes villes. La mondialisation, la concurrence internationale, la crise énergétique, le changement climatique, la maîtrise du développement urbain dans une vision de durabilité sont aujourd’hui autant d’enjeux auquel le pays doit répondre.<br />
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La volonté politique exprimée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI place l’Homme et son épanouissement au premier rang des objectifs nationaux. L’habitat digne prôné par Sa Majesté se traduit par la politique nationale des Villes sans bidonvilles et par le développement massif de l’habitat social, l’amélioration des conditions de vie de la population la plus vulnérable trouve son écho à travers l’initiative nationale de développement humain et le développement durable s’invite dans les réformes en cours. Le Maroc se transforme rapidement pour répondre aux nouveaux besoins de sa population et se prépare dans tous les domaines pour se confronter aux défis du XXIe siècle.<br />
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Ce numéro des Cahiers consacré au Maroc se veut une contribution à la fois démonstrative des expériences et analytique des dynamiques de transformation et des réformes qui sont à l’oeuvre pour moderniser le pays. Pour se préparer à pénétrer le nouveau siècle avec les atouts d’un pays ancré solidement dans ses valeurs et son territoire mais aussi ouvert pleinement à la mondialisation, cette contribution cherche à clarifier la complexité des mécanismes et la portée des réformes récentes. Ceci, grâce à des contributions que les hauts responsables marocains ont bien voulu accorder ainsi que celles des acteurs de la société civile et de chercheurs passionnés. En outre, la riche expérience partagée entre l’IAU îdF et les agences urbaines ainsi que les directions de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme au Maroc met en lumière et jalonne le travail d’exploration des solutions adaptées aux différentes problématiques en commun entre la France et le Maroc.<br />
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Dans sa première partie, ce numéro des Cahiers retrace l’évolution urbaine depuis le début du XXe siècle à nos jours et démontre l’aspiration et la préparation à la métropolisation des grandes villes marocaines.</div>
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La deuxième partie jette en perspective des regards croisés sur le Maroc de demain en regroupant les contributions en six thématiques transversales. La troisième partie développe des exemples de la panoplie des actions de coopération de l’IAU îdF depuis presque trente ans avec les différents partenaires marocains.</div>
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Collectif
IAU
Juillet 2010
176
Revue
http://www.iau-idf.fr/nos-etudes/detail-dune-etude/etude/le-maroc-souvre-au-21e-siecle.html