Messager de la paix dans la cité endormie
, cité, zone urbaine sensible, médiation sociale, Rennes, Boye Alassane Harouna
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Solitude, angoisse, conflits entre voisins, relations inter-générationnelles tendues, vandalisme, nuisances de toute nature, etc. Longue liste de facteurs générant des souffrances ou aggravant celles qui existent déjà, en plus des inquiétudes liées au sentiment d'insécurité, chez nombre d'habitants des quartiers "sensibles" de nos villes.</div>
</div>
La ville de Rennes a fait face à ces problèmes en inaugurant en 1996 le "Service Correspondants De Nuit" (CDN), une branche du pôle 'Médiation' de l'Association Optima (Loi 1901). La vocation du nouvel outil social - en l'occurrence les Correspondants De Nuit, armés de leur seule parole de réconfort - est d'apaiser autant que possible les souffrances individuelles nombreuses dans les immeubles collectifs et de préserver l'environnement nocturne de la cité. De fait, les CDN, en partenariat avec les municipalités, les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux... traitent le vivre-ensemble et le lien social tant malmenés depuis des décennies. Les CDN sont aujourd'hui implantés dans une trentaine de grandes agglomérations françaises.</div>
</div>
<b>Alassane Harouna Boye</b> oeuvre dans le secteur social depuis 2004.</div>
</div>
</div>
Alassane Harouna Boye
L'Harmattan
Juin 2009
116
Ouvrage
Les filles de banlieue populaire. Footballeuses et garçonnes de cité
cité, sport, banlieue populaire, genre, enquête
<div><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
Du terrain du stade au terrain de la "cité", l'enquête sociologique d'Audrey Robin nous fait découvrir l'expérience "hors norme" de jeunes filles pratiquant le football au coeur du grand ensemble des Bosquets (93), en tant que prisme éclairant le difficile quotidien des jeunes filles de banlieue populaire face au mécanisme de la réputation. <br />
<br />
Ses recherches, menées d'ailleurs durant les "émeutes" urbaines de 2005, nous montrent en quoi leur vécu est révélateur des enjeux sociaux propres au champ de la "cité" motivant le fait de s'engager sur le terrain de foot et, plus largement, sur tous les terrains dits masculins lorsqu'on est une fille de banlieue populaire.<br />
<br />
Comment et pourquoi les filles de banlieue populaire adoptent de plus en plus des modes de faire, d'être et de paraître codés comme masculins jusqu'à s'apparenter à des garçons ? <br />
<br />
Comment et pourquoi les valeurs viriles prévalent chez les jeunes des "cités" au point d'investir l'univers féminin ? <br />
<br />
Quels sont les modèles de genre existant aujourd'hui chez les filles de "cité" et les stratégies féminines d'adaptation et d'émancipation face aux contraintes locales de genre ? <br />
<br />
C'est à ces questions que tente de répondre cet ouvrage.</div>
</div>
Audrey Robin
L'Harmattan
Janvier 2008
254
Ouvrage
Traversée des Aygalades
Marseille, banlieue populaire, cité, habitants, mutation urbaine, quartier populaire, témoignage, histoire
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Parcourir cette vallée des quartiers nord de Marseille, c’est remonter, le long du ruisseau, à la source d’une histoire longue et bouleversée, l’histoire d’un village qui résume celle de la ville toute entière.<br />
Dans cette Cité faite de cités, l’Histoire est faite d’histoires. Pour la comprendre, il faut aller à la rencontre des habitants et plutôt que lire il faut écouter. Ecouter les témoignages, les récits, les questions, les croiser et les recouper, les faire circuler.<br />
Cette histoire commune, il faut l’écrire en commun.<br />
Avec le ruisseau et l’autoroute comme fils conducteurs, il s’agit de dévaler les coteaux, franchir des passages oubliés, remonter la pente d’un passé meurtri par la disparition des industries.<br />
Economie, habitat, cultures, les grands thèmes de la société s’incarnent au quotidien dans le destin des habitants de cette vallée. A la fois simples et complexes, ils expriment notre temps présent et ses paradoxes.<br />
<br />
Ce documentaire, à la fois récit historique et réflexion sur ce qui fait l’histoire, pose la question de la place accordée à la parole dans cette écriture d’une mémoire partagée.<br />
Guidés par Christine Breton, historienne, conservatrice du patrimoine, vous y entendez successivement : Ivan, du Bar des Aygalades, Bernard Falque, dont la famille fut au XIXè siècle propriétaire d’un vaste domaine dans la vallée des Aygalades, Zoubida Djellouli, présidente de l’association des habitants de la Cité des Créneaux, François Gasnault, directeur des Archives du département des BdR et son collaborateur Claude Herrera, Samia Chabani, sociologue, dirigeant l’association Ancrages, Hocine Touami, contremaître de la savonnerie Chimitex, Loïc Magnan, représentant la Cité des Arts de la rue.<br />
<br />
Enregistré entre mars 2008 et mars 2009 aux Aygalades, au Plan d’Aou, au Merlan, à Saint Antoine, aux Archives départementales et au Musée du Palais de la Bourse.</div>
</div>
Christine Breton,
Xavier Thomas
16 avril 2009
58'
http://www.grenouille888.org/dyn/spip.php?article2104
Cités, de Platon à Florida
, cité, architecture, urbanisme, identité, mégapole
<div><b>Extrait de l'éditorial :</b><br />
<br />
La ville. Cet espace public partagé, à la fois caractéristique et conséquence de toutes ces dynamiques modernes : individualité, convergence, densité, permanence... La ville, comme la région, le pays, le continent, est un espace qui porte un nom, des frontières. Pourtant, la ville est l'un des seuls niveaux qu'il soit possible de saisir dans son entièreté, ou presque.</div>
</div>
À une échelle très fine, la ville s'immisce dans les consciences identitaires plus que tout autre niveau géographique, sinon le quartier. Le quartier est l'élément de base de la ville, devenue dernier retranchement de la guerre de tous contre tous, l'espace de conviction sur lequel doit se décliner la concurrence du monde connecté. La ville, unité d'appartenance significative.<br />
<br />
<b>Sommaire</b> :</div>
</div>
<b>Dossier 1 : La ville : utile ?</b><br />
• Le rôle des femmes dans la cité de platon <br />
• La 6-t craque-t-elle : cité de la peur ou cité de dieu ?<br />
• La ville et le brouillard : un assemblage<br />
• Ville 2.0 et créativité<br />
• Et hop, un vélhop<br />
• Entre esthétique et usage<br />
• Papier-ville / project-city<br />
• Can i see your pass ? how media made New York a fashion capital<br />
• L’héritage de le corbusier : un urbanisme fonctionnel</div>
</div>
<b>Dossier 2 : L'émergence d'un continent, de la ville à la mégapole asiatique</b><br />
• Des villes autonomes au Grand Paris : quel avenir pour la mégapole française ?<br />
• Agglomération,où le pouvoir centrifugeant des villes<br />
• Voyage au cœur de la cité chinoise, où se reflètent les mutations les plus profondes d’une société millénaire.<br />
• The need for darkness in a luminous world Lyon to lahore : a journey through economic progress</div>
</div>
<b>Dossier 3 : Cas de villes</b><br />
• Milan’s urban regeneration : how contemporary art can drive the change<br />
• Shiraz : a former capital of wine-making gone sober<br />
• Conservative anarchy in the milanese fashion industry<br />
• Fribourg, ville écologique</div>
</div>
Collectif
Les Amis de la Gazette Cournot
Novembre 2010
48
Revue
http://cournot2.u-strasbg.fr/augustin/gazette.html
La ville à la Renaissance : espaces, représentations, pouvoirs
cité, espace urbain, imaginaire, politique publique, représentations, Renaissance
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Centre d'Études Supérieures de la Renaissance</a> à Tours.</div>
</div>
Cette rencontre était consacrée à la ville à la Renaissance et s'attache aux espaces et images urbains, aux rituels civiques, aux problèmes du pouvoir dans la cité.</div>
</div>
Au croisement d'approches diverses se trouve le problème de la représentation au double sens de l'imaginaire et du politique.</div>
</div>
Collectif
Honoré Champion
Décembre 2008
368
Ouvrage
Castrum 8. Le château et la ville. Espaces et réseaux (VIe-XIIIe siècle)
analyse spatiale, cité, dynamiques urbaines, espace urbain, forme urbaine, histoire, morphologie urbaine, réseaux, Cressier Patrice
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Il ne s'agit pas dans cet ouvrage de confronter le "château" (castello, castillo, bourg castral) et la cité comme deux formes typiques et irréductibles du peuplement, mais bien d'étudier les modes d'interaction souvent subtils entre des modèles de peuplement et d'organisation des espaces habités, ainsi que les formes de relation ayant existé entre ces différents modèles, ceci dans tous les domaines (spatial, économique, politique, etc.).</div>
<br />
Pour ce faire, les deux grandes aires religieuses et culturelles de la Méditerranée sont prises en compte, chrétienne et islamique, avec une certaine focalisation cependant sur les péninsules ibérique et italienne. L'interrogation portant, d'une part, sur la présence du castrum dans la cité et, d'autre part, sur les liens établis entre les réseaux castraux, y compris aux marges des territoires concernés, elle ne peut manquer de s'étendre à des thèmes induits parmi lesquels le rôle de la fortification dans la dynamique urbaine ou l'image d'eux-mêmes que les divers pouvoirs en présence construisent et projettent à travers celle-là.</div>
</div>
Collectif
Casa Velasquez
15 janvier 2009
Non communiqué
Ouvrage
Sceptiques et détracteurs face à la cité idéale (XVIIIe-XXe siècle)
cité, modèle de ville, représentations, utopie, ville idéale, histoire, littérature, philosophie, Gilli Marita, Brey Gérard
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Si les rêves de cité idéale, des plus réalistes aux plus extravagants, ont séduit de nombreux hommes et femmes et donné sens à leur vie, parfois jusqu'au sacrifice de leur vie, d'aucuns n'ont pas manqué de faire opposer que la nature humaine et les contraintes historiques ou culturelles ont constitué et constituent autant d'obstacles à leur mise en oeuvre. Et que finalement, comme le relève le philosophe Jacques Rancière, tout projet utopique "inclut l'échec comme donnée toujours vérifiée par avance". <br />
<br />
Le lecteur trouvera ici les actes d'un colloque international et interdisciplinaire consacré à ces sceptiques, détracteurs et "anti-utopistes" qui n'ont pas manqué de stigmatiser les imperfections et les carences inhérentes, à leurs yeux, aux projets qui avaient la prétention d'assurer la félicité générale. Les communications portent sur des formes de nature extrêmement diverse : fiction romanesque, aphorisme, discours philosophique, politique ou religieux, pamphlet, texte journalistique ou programmatique, poésie, théâtre, opéra, essai, peinture.<br />
<br />
<b>Marita Gilli</b>, professeure émérite d'allemand, est spécialiste de l'influence des Lumières et de la Révolution dans les pays germaniques.</div>
</div>
Parmi les contributions on retiendra :</div>
</div>
Alex-Alban Gómez Coutouly : utopie de l'Homme de Fer. La cité idéale comme métaphore alchimique <br />
Volkmar Wittmütz : l'autorité urbaine face aux utopies en Rhénanie au 18e siècle<br />
Detlef Jena : la noblesse moscovite, créatrice de la "pervoprestol'naja" : impressions d'avant et d'après le grand incendie de Moscou en 1812<br />
Patrice Bouche : 1817 Robert Owen présente son projet de "Nouvelle Société" à Londres<br />
Gilda Pasetzky : la critique de l’utopie du "Jugendstil" autrichien dans les écrits d’Adolf Loos<br />
Florent Montaclair : modélisations géométriques opposées de la cité<br />
Claude Mainfroy : la cité idéale du programme de 1920 du Parti ouvrier allemand national-socialiste (NSDAP) : étendue des contradictions et faiblesse des critiques contemporaines<br />
Michelle Biget-Mainfroy : Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny, de Kurt Weill et Bertold Brecht, ou l'impossible Cité<br />
Juliane Röger : la critique de la société dans les représentations de la vie citadine du peintre Wolfgang Mattheuer (1970-1993)</div>
</div>
Collectif
Presses universitaires de Franche-Comté
Mars 2009
418
Ouvrage
La cité administrative de l'Etat
, aménagement, urbanisme, cité, politique publique, Bruxelles, Delmotte Florence, Hubert Michel
<div><b>Présentation par l'éditeur </b>:</div>
</div>
Le 21 avril 1958, quatre jours après l’inauguration de l’Expo 58, le roi Baudouin posait la première pierre de la Cité administrative de l’État, exemple marquant autant que décrié de l’entreprise moderniste à Bruxelles. Cinquante ans plus tard, la Cité revendue à des promoteurs privés est vide, et son avenir aussi incertain que celui de l’État belge qui voulait en faire le symbole de son unité. En 2006, après plusieurs années de mobilisation autour des projets de réaffectation du site, une procédure d’action publique innovante est lancée, qui conduit en moins d’un an à l’adoption par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale d’un "schéma directeur " pour l’aménagement futur de la Cité.<br />
<br />
<b>Avec les contributions de :</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• Michel Hubert, « Le site de la Cité administrative de l’État, condensé de l’urbanisme bruxellois »</li>
<li>• Olivier Paye, « Le schéma directeur, un nouvel instrument régional d’action publique »</li>
<li>• Benoit Moritz, « L’élaboration du schéma directeur “Botanique” »</li>
<li>• Florence Delmotte, Ludivine Damay, Philippe Huynen et Christine Schaut, « L’histoire du projet au fil des débats publics »</li>
<li>• Ludivine Damay et Florence Delmotte, « Une expérience bruxelloise entre gouvernance et participation »</li>
<li>• Jean-Louis Genard et Christine Schaut, « La tour et la dalle : analyse d’une controverse »</li>
<li>• Mathieu Berger, Florence Delmotte, Julie Denef et Abdelfattah Touzri, « Voies et voix de la gare de l’Ouest »</li>
<li>• An Descheemaeker, « Tour & Taxis ou les ambivalences de l’urbanisme participatif à Bruxelles »</li>
<li>• Vincent Calay, « Ville-quartier ou ville-monde ? »</li>
<li>• Kristof Van Assche, « Des théories aux pratiques de l’urbanisme participatif aux États-Unis et en Europe »</li>
<li>• Florence Delmotte et Michel Hubert, « Des enjeux pour la ville et l’action publique à Bruxelles ».</li>
</ul>
</div>
Florence Delmotte,
Michel Hubert,
(sous la direction de)
La Lettre Volée
Février 2009 (Belgique)
Avril 2009 (France)
320
Ouvrage
Quartier lointain
cité, ghetto, démolition, habitants, mémoire, grand ensemble, Villeurbanne
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
"On s'est construit notre petit pays"<br />
<br />
En 1984, à Villeurbanne (Rhône), la première opération de "démolition-reconstruction" de France raye de la carte la cité Olivier-de-Serres, peuplée de familles d'immigrés maghrébins. Une génération plus tard, le "quartier" reste étonnamment vivant dans les souvenirs, entre amertume et nostalgie, enfer et paradis. Racontée plutôt par les femmes,cette évocation sonore cherche les échos de la cité disparue, comme un refrain - pauvreté, abandon, délinquance, fierté - d'une chanson commune à d'autres. <br />
<br />
Une coproduction Le Rize – ARTE Radio dans le cadre de l'exposition "<a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=3477&Itemid=222">Olivier de Serres, radiographie d'une cité-ghetto</a>" au Centre mémoires et société de Villeurbanne Le Rize jusqu'au 30 janvier 2010.</div>
</div>
Irène Berelowitch
Octobre 2009
26'
http://www.arteradio.com/son.html?514494
Cité dans le texte
cité, Grande Borne, Grigny, Essonne, banlieue, Bollendorff Samuel, Durand Jacky
<div>La Grande Borne, Grigny, Essonne. 3 500 HLM, 11 000 habitants...<br />
<br />
Des habitants prennent la parole devant la caméra de Jacky Durand et Samuel Bollendorff.<br />
<br />
Samuel Bollendorff est photographe, membre de l’agence <a target="_blank" href="http://www.oeilpublic.com/">Oeil Public</a>.</div>
</div>
Jacky Durand
Samuel Bollendorff
2005
21 vidéos de 2 à 4 minutes
http://www.oeilpublic.com/reportages.php?p=1&r=46
La ville à trois vitesses
, ségrégation urbaine, ségrégation résidentielle, banlieue, gentrification, gated communities, cité, Donzelot Jacques
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
La question urbaine occupe désormais une place essentielle. Les reportages se multiplient tant sur les banlieues à problèmes que sur les "ghettos dorés", résidences sécurisées pour classes aisées. Les premières ont fait la une depuis plusieurs décennies, les secondes suscitent l’intérêt récemment, à raison de l’expansion rapide des communautés résidentielles fermées. L’idée de "fracture urbaine" semble ainsi prendre la relève de celle de fracture sociale.<br />
<br />
Sous couvert d’une urbanisation généralisée, il semble que les mécanismes antérieurs d’unification de la société inversaient leurs effets. Des HLM aux "beaux quartiers" en passant par les lotissements pavillonnaires, une voie existait qui montrait un possible passage d’un espace à l’autre, même s’ils étaient physiquement éloignés. La pacification que procurait la séparation valait comme condition pour la promotion.</div>
</div>
A présent, l’inverse se produit. La distance – entre les cités d’habitat social et le péri-urbain pavillonnaire, entre celui-ci et les centres gentrifiés des grandes villes – est vécue comme rejet d’un univers par l’autre, alimentant l’amertume et les frictions, le sentiment de ne pas appartenir à la même ville, à la même société.<br />
<br />
Au lieu d’un mouvement unique et unifiant les espaces de la ville, c’est à l’avènement d’une ville à trois vitesses que l’on assiste : celle de la relégation des cités d’habitat social, celle de la péri-urbanisation des classes moyennes qui redoutent la proximité avec les "exclus" des cités mais se sentent "oubliés " par l’élite des "gagnants" portée à investir dans le processus de gentrification des centres anciens.<br />
<br />
Cet ouvrage reprend deux articles parus dans la revue <a href="http://www.esprit.presse.fr/" target="_blank">Esprit</a> ( "La nouvelle question urbaine" et "La ville à trois vitesse" plus un texte inédit.</div>
</div>
PUCA</a>).</div>
</div>
Jacques Donzelot
La Villette
Février 2009
Ouvrage
Mythologie des cités-ghettos
, cité, ghetto, mythologie, insécurité, représentations, quartier populaire, grand ensemble, ZUP, médias, Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé
<div><b>Extrait de l'introduction :</b></div>
</div>
La mythologie relative à la ville s’appuie sur des images négatives nous faisant voir le monde urbain comme étant à l’origine de tous les maux dont souffre notre société. Dès lors, c’est la ville dans toutes ses dimensions (démographique, politique, urbanistique, économique et sociale) qui fait l’objet d’un halo de représentations négatives surtout de la part des individus résidant en dehors de la ville.<br />
<br />
Alors que l’on affirme que la ville est insécure et participe de l’augmentation des actes d’incivilité et de délinquance, ne faudrait-il pas s’interroger sur les causes et les processus (dégradation de l’emploi, transformation des modes d’intervention policière, évolution des normes et des valeurs, persistance d’un taux important d’échec scolaire…) qui président à l’émergence de ce que l’on met sous l’étiquette "insécurité" ?</div>
</div>
<b>Sommaire :</b></div>
</div>
<b>Chapitre I : Les origines du mythe des cités-ghettos</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• L'importance de la figure historique du ghetto juif</li>
<li>• La mise au "ban" des quartiers ouvriers</li>
<li>• La grandiloquence des grands ensembles</li>
<li>• La relégation des ZUP</li>
<li>• La prégnance de la figure du ghetto noir américain</li>
</ul>
<br />
<b>Chapitre II : Les usages du mythe des cités-ghettos</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• Le traitement médiatique du mythe des cités-ghettos</li>
<li>• L'intériorisation du mythe des cités-ghettos par les classes moyennes</li>
<li>• L'ambiguïté du mythe des cités-ghettos chez les habitants des grands ensemble</li>
<li>• L'utilisation du mythe des cités-ghettos par le monde politique</li>
<li>• La controverse entre experts et savants autour du mythe des cités-ghettos</li>
</ul>
<br />
<b>Chapitre III : Le mythe des cités-ghettos au coeur d'un </b><b>système mythologique</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• Quand un mythe en chasse un autre ?</li>
<li>• Quand les cités-ghettos font société</li>
<li>• Retour critique sur la mixité</li>
<li> </li>
<li><b>Jean-Marc Stébé</b> est professeur de sociologie à <a href="http://www.univ-nancy2.fr/" target="_blank">l'Université Nancy 2</a> et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du <a href="http://www.univ-metz.fr/recherche/labos/2l2s/" target="_blank">2L2S</a>.</li>
<li> </li>
<li><b>Hervé Marchal</b> est maître de conférences en sociologie à <a href="http://www.univ-nancy2.fr/" target="_blank">l'Université Nancy 2</a> et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du <a href="http://www.univ-metz.fr/recherche/labos/2l2s/" target="_blank">2L2S</a>.</li>
</ul>
</div>
Jean-Marc Stébé,
Hervé Marchal
Le Cavalier Bleu
15 septembre 2009
95
Ouvrage
La cité à travers l'histoire
cité, histoire urbaine, histoire de l'urbanisme, genèse des villes, société urbaine, Mumford Lewis
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Qu’est-ce que la cité ? Comment a-t-elle commencé ? Quelles ont été les phases de son développement ? Est-elle destinée à disparaître, ou notre planète se transformera-t-elle en une immense ruche urbaine, ce qui serait, pour les villes individualisées, une autre façon de disparaître ? Les besoins qui conduisirent les hommes vers ce mode d’existence recevront-ils un jour les satisfactions qu’ont pu promettre autrefois Jérusalem, Athènes ou Florence ? Est-il encore possible de construire une cité permettant à l’homme de poursuivre un développement harmonieux ?</div>
<br />
Avant de penser un nouveau mode d’existence urbaine, il faut comprendre la nature historique de la cité et l’évolution de son rôle primitif. Nous serons mieux à même alors d’envisager les décisions qui nous incombent. Il nous appartient de diriger nos efforts vers l’accomplissement de la plus profonde valeur humaine ; ou sinon de subir l’automatisme des forces que nous avons déclenchées.</div>
<br />
Par l’analyse de la formation des regroupements urbains, ce classique fait apparaître les limites démographiques, technologiques et économiques au-delà desquelles la cité ne rend plus possible la survie d’une unité communautaire. Critique d’une organisation économique qui sacrifie le progrès de l’humanité au perfectionnement des machines, l’auteur revient au souci du bien public, à la recherche d’un équilibre écologique et à la coopération sociale comme base de notre milieu de vie.</div>
<br />
Historien américain spécialisé dans l’histoire de l’urbanisme et de la technologie, <b>Lewis Mumford</b> (1895–1990) est également l’auteur des <i>Transformations de l’homme</i> (1956) et du <i>Mythe de la machine</i> (1967–1970).</div>
</div>
Traduction de l’anglais par Guy et Gérard Durand ,révisée et actualisée d’après la dernière version originale par Natacha Cauvin.</div>
Préface de Jean-Pierre Garnier.</div>
</div>
</div>
Lewis Mumford
Agone
17 mars 2011
944
Ouvrage
In our time : The city - a history, part 1
, histoire urbaine, cité, genèse des villes, Bragg Melvyn, Hall Peter, Merritt Julia, Woolfis Greg
<div><b>Abstract from the distributor : </b></div>
<p>Melvyn Bragg presents the first of a two-part discussion about the history of the city. With Peter Hall, Julia Merritt and Greg Woolf.</p>
<p>The story of cities is widely held to begin in the 8th millennium BC in Mesopotamia. By 4000 BC, there were cities in the Indus Valley, by 3000 BC in Egypt, and by 2000 BC in China. What happened in the west was the furthest ripple of that phenomenon.</p>
<p>In 1000 BC Athens still only had a population of one thousand. At its height, Athens' position as a powerful Mediterranean trading city allowed it to become the birthplace of much that would later characterise western cities, from politics through architecture to culture.</p>
<p>Then, early in the first millenium AD, the world saw its first million-strong city: Rome. Maintaining a population of this size required stupendous feats of organisation and ingenuity. But in following centuries, as Rome declined and fell, the city itself, in the west at least, declined too; power emanated from kings and their mobile courts, rather than particular settlements.</p>
<p>In China, urban trading posts continued to flourish, but their innovative energy dwindled before the end of the first millennium.</p>
<p>Between 1150 and the onset of the Black Death in 1350, the city underwent a resurgence in Europe. City-states developed in Italy and in Germany.</p>
<p>At this stage, there was no omnipotent power-centre to match Ancient Rome. But with the growth of sea and then ocean trade, and the centralisation of power in capitals ruling nation-states, cities like London, Paris, Madrid, Amsterdam and St Petersburg became increasingly wealthy, dynamic and ostentatious. By 1801, one of these - London - finally matched Ancient Rome's peak population of a million.</p>
<p>Along the way, the city had become an ideal to be revered and a spectre to be feared.</p>
<p><b>Melvyn Bragg </b>is an author, broadcaster and media personality.</p>
<p><b>Peter Hall</b> is Professor of Planning and Regeneration at The Bartlett School of Planning, University College London.</p>
<p><b>Julia Merritt</b> is Associate Professor of History at the University of Nottingham.</p>
<p><b>Greg Woolfis</b> is Professor of Ancient History at the University of St Andrews.</p>
</div>
Melvyn Bragg,
Peter Hall,
Julia Merritt,
Greg Woolfis
25 March 2010
http://www.bbc.co.uk/programmes/b00rfhx2
Nous... La Cité
Banlieue, Nanterre, cité, conflit, chômage, police, justice, délinquance, discrimination, émigré, emploi, exclusion, ghetto, grand ensemble, habitants, identité, inégalité résidentielle, inégalité spatiale, injustice
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs pendant plus d’un an, ça envoie du lourd.</div>
</div>
Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d’immeuble, jugements et appels, embrouilles à la con, boulots foireux, visites en prison, heures d’ennui et éclats de rire, c’est le quotidien d’un quartier populaire comme tant d’autres qui est raconté.</div>
</div>
Mais c’est sans doute des mots que viendront les solutions. La découverte de l’écriture et du pouvoir de ces foutus mots. Face à des flics. Face à des juges. Face à soi-même.</div>
</div>
<b>A noter :</b> les éditions Zones donnent gratuitement accès au contenu des livres qu'elles publient en espérant que ces "lybers" vous donneront envie d’acheter leurs livres, disponibles dans toutes les bonnes librairies. Car c’est la vente de livres qui permet de rémunérer l’auteur, l’éditeur et le libraire, et de vous proposer de nouveaux lybers et de nouveaux livres.</div>
</div>
Rachid Ben Bella, Sylvain Erambert, Riadh Lakhéchene, Alexandre Philibert et Joseph ponthus
Zones
2012
250
Ouvrage
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=162
Les classes et quartiers populaires
, banlieue, cité, paupérisation, précarité, inégalités sociales, quartier populaire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Les quartiers et milieux populaires font régulièrement la une des médias et sont tout aussi fréquemment au centre du discours gouvernemental. Cette omniprésence se traduit cependant par un vocabulaire à base d’euphémismes : les "cités" et les "banlieues" en lieu et place de "quartiers populaires", les "eunes", les "bandes", etc. en lieu et place de "noirs" et "arabes". Depuis plusieurs décennies se construit ainsi une image de nouvelles classes et de nouveaux territoires dangereux. Entre misérabilisme, dramatisation à des fins sécuritaires et explications culturalistes et psychologisantes, ce nouveau discours idéologique masque les processus en œuvre depuis plusieurs décennies dans les classes et les quartiers populaires : paupérisation, précarisation, ghettoïsation et ethnicisation.</div>
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Composé d’articles écrits au cours de ces deux dernières décennies, ce livre éclaire la réalité sociale inégalitaire que tente de masquer le discours idéologique dominant, tente d’en décrire les mécanismes et les enjeux et d’en déconstruire les logiques. Les quartiers et milieux populaires sont loin d’être des territoires de "nouveaux barbares" d’une part et des désert politiques d’autre part. Ils sont le reflet d’une inégalité sociale croissante et d’une tentative d’y répondre par l’action militante.</div>
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Au moment où nous sommes plongés dans une nouvelle crise économique qui ne peut qu’accroître les inégalités, cet ouvrage nous montre les ruptures nécessaires pour comprendre la réalité et pour pouvoir la transformer.<br />
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<b>Saïd BOUAMAMA</b> est sociologue et chargé de recherche à l’I.F.A.R. (Intervention, Formation, Action, Recherche) de Lille.</div>
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Said Bouamama
Editions du Cygne
Avril 2009
202
Ouvrage
Les portes du Saint Pierre. Paroles de femmes sur leur cité
cité, banlieue populaire, HLM, relogement, logement social, habitants, cadre de vie, témoignage, photographie, Nice, Simon Simone
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Dans le quartier de l'Ariane, banlieue nord-est de Nice, une barre d'immeubles HLM (Le Saint Pierre) est promise à la démolition en 2009. Le relogement de la population va se faire lentement. Certaines familles seront relogées dans le quartier, d’autres à la périphérie. Quelques explosions vont rayer de la carte en quelques minutes leurs habitations, les éloigner de leurs amis de leurs habitudes, de leur quartier pour certaines familles ; même si l'espoir d'une vie meilleure se dessine, cela reste un grand déchirement.</div>
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<b>Simone Simon</b>, photographe, a rencontré les femmes qui vivent ce chamboulement, leur a demandé de bien vouloir lui en parler. Ces femmes sont les rédactrices et les illustratrices de l'ouvrage.</div>
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Simone Simon
Le Passager clandestin
Mai 2009
128
Ouvrage
De la ville au technocosme
cité, technologie, Bonnaud Xavier
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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De la ville au technocosme n’est pas un essai ordinaire. Son auteur, Xavier Bonnaud, est un architecte qui a exercé pendant plus de vingt ans en région parisienne. C’est fort de cette expérience et de ses lectures qu’il s’est plongé dans ce monde, le nôtre, constamment renouvelé par la technologie.</div>
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En interrogeant ce nouvel environnement –un assemblage de réseaux, de fonctions et de lieux qui équipent notre existence et servent notre quête de performance-, Xavier Bonnaud nous propose de réfléchir à l’impact de la technicité croissante de nos existences. Une question domine du reste sa réflexion : pourquoi, à travers son génie technique, l’homme construit pour lui-même des cités qui lui paraissent soudain inhospitalières ?<br />
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Ouvrage "de société", au sens où il est ancré dans le réel, et de philosophie de l’urbain, De la ville au technocosme questionne finalement le devenir de l’homme : puisqu’il n’y a pas d’alternative au monde urbain, est-ce que l’homme saura y mettre de l’espérance ?</div>
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université de Clermont-Ferrand</a>.</div>
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Xavier Bonnaud
l'Atalante
26 juin 2008
144
Ouvrage
Mémoires des Créneaux : chroniques d'une démolition annoncée
cité, déguerpissement, démolition, habitants, mémoire, reconstruction, relogement, rénovation urbaine, Marseille
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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La cité des Créneaux à Marseille fait partie des projets de rénovation urbaine financés par l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). Ce projet implique d’une part la destruction, reconstruction de la cité et d’autre part le relogement de ses habitants.</div>
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Depuis 2002, date de l’annonce de la démolition, les habitants encore présents sur le site s’interrogent non sans émotion sur leur avenir, où vont-ils aller et surtout à quel prix ? Après 35 ans de vie dans ce quartier, la dimension humaine d’un tel projet ne peut être écartée.</div>
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Cet ouvrage se propose ainsi de s’intéresser plus particulièrement à l’histoire individuelle et collective des habitants de ce quartier en confrontant les discours de principe à une réalité très complexe car profondément humaine. La cité sera rasée, les murs tomberont, les habitants seront déplacés ou relogés, mais la mémoire collective demeurera. C’est ce que nous défendons à travers cet ouvrage.</div>
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Zoubida Djellouli,
Sabrina Hout
Cris écrits
26 juin 2008
120
Ouvrage
Refaire la cité. Diversité et politique des quartiers populaires
Kokoreff Michel, Lapeyronnie Didier, cité, cités, banlieue, Zones Urbaines Sensibles, ZUS, paupérisation, ségrégation, émeutes, violences, politique de la ville
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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"Cités", "banlieues ", "zones urbaines sensibles"… Ces territoires que l’on ne sait plus nommer ont subi bien des transformations depuis trois décennies : paupérisation, ségrégation urbaine et ethnique, expansion des économies souterraines, durcissement des rapports avec les institutions. <br />
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Les émeutes et les violences viennent régulièrement révéler les limites de l’action publique. Ce livre propose un diagnostic fondé sur vingt ans de recherches de terrain, en même temps que des pistes pour repolitiser ce que l’on ne cesse de stigmatiser.<br />
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Car, pour sortir de l’impasse, il est nécessaire d’inventer une "politique des banlieues" s’appuyant sur la force des quartiers, sur le dynamisme des acteurs, les femmes, la jeunesse. Lutter contre le chômage et la délinquance est une nécessité ; mais l’intégration politique doit être la priorité. Il est urgent que les habitants deviennent des citoyens à part entière, c’est-à-dire des acteurs de la vie démocratique.</div>
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Pour refaire les cités, il faut au préalable refaire la cité.</div>
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,
Michel Kokoreff et Didier Lapeyronni
Seuil
10 janvier 2013
Ouvrage