Les arts : révéler, critiquer et transformer les rapports entre individus, environnement et ville
pratiques artistiques, artistes, environnement, esthétique, relations à l'environnement
Une livraison de la revue Environnement urbain / Urban environment (volume 8, 2014).
Extrait du liminaire :
Nous débutions notre appel à contribution en affirmant la capacité des arts à révéler, critiquer et transformer les relations que les humains entretiennent avec leur environnement. Si les textes de ce numéro spécial tendent à supporter cette affirmation, ils appellent également à la nuance et montrent qu’il y a plus d’une façon d’envisager le rapport entre individus, environnement et ville à travers les pratiques artistiques. En effet, si notre appel poussait surtout à réfléchir au regard que les artistes portent sur les dissonances perçues dans le
monde (surtout urbain) qui les entoure et à la dimension esthétique de l’environnementalisme, les auteurs ont élargi le spectre des perspectives et ont choisi des angles variés pour s’intéresser à la thématique proposée.
Catherine Gingras (Dir.)
VRM
2014
162
FR
Livraison de revue
http://www.vrm.ca/cyber_pub.asp?vol=2014
Esthétiques de la ville. Equipements et usages
équipements publics, espace public, préoccupations esthétiques, apparence, utilisation, usages, arts, esthétique, architecture, urbanisme, aménagement
Les choix d'implantation et d'intégration dans la cité, en particulier d'équipements publics, participent à l'esthétisation de l'espace public. Les pratiques, neutres ni idéologiquement ni politiquement, traduisent des conceptions de l'urbanisme, du fonctionnement urbain, propres aux collectivités et surtout à leurs décideurs. L'utilité sociale et la technicité propre à l'utilisation de l'équipement public s'effacent au profit de son intégration esthétique dans l'espace.
Une transformation souvent profonde des espaces est ainsi provoquée par ces évolutions simultanées des pratiques, des stratégies et des usages. Les préoccupations esthétiques, le respect d'un pseudo-projet artistique et urbain, intégrés dans le discours politique, aboutissent à multiplier les contraintes architecturales qui réduisent la fonctionnalité des équipements, or c'est cette dernière qui justifie l'investissement public. Tous les types d'équipements publics, toutes les collectivités locales en Europe sont concernés par cette contradiction entre l'apparence et l'utilisation.
Globalement, l'esthétisation des espaces publics, ensemble de pratiques, d'intentions et d'aspirations, s'inscrit entre communication et art, entre l'habiter et le vivre, dans un nouveau rapport au temps.
Thierry Corne est maître de conférences habilité en sciences de gestion à l'Université de Reims Champagne-Ardenne et spécialiste du management et de la gouvernance des établissements d'enseignement supérieur. Ancien vice-président délégué chargé de la vie associative puis chargé des relations internationales, il est actuellement membre du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), du bureau de la 6' section (sciences de gestion) de la Commission nationale des Universités (CNU) et vice-président de la CP-CNU.
Gilles Rouet, Chaire Jean Monnet ad personam en études interdisciplinaires sur l'Union européenne, est professeur de sciences de l'éducation à Reims et des relations internationales à Banskd Bystrica (Slovaquie). Membre du Laboratoire de Recherche en Management (LAREQUOI) de l'Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, il est actuellement attaché de coopération universitaire et scientifique à l'Ambassade de France en Bulgarie.
Thierry Corne (Dir.)
Gilles Rouet (Dir.)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-02960-3
L'Harmattan
2014-04
202
FR
Ouvrage
Esthétiques des espaces publics
espace public, émotions, sentiments, sociologie urbaine, esthétique, sens, ambiances, appropriation
Quand les pensées, les discours et les actions naissent des émotions et des sentiments, l'espace public devient alors le lieu d'expression du sensible, du ressenti et du jugement. Si chacun peut et doit s'exprimer dans son appréhension esthétique du réel, les politiques publiques viennent conforter ces attitudes d'où peuvent naître le meilleur et le pire, l'altérité et la citoyenneté, l'égotisme et la démesure.
L'espace public est soumis à l'appréciation des sens, à des mises en forme et à des controverses qu'expriment les volontés d'appropriation par les diverses catégories sociales.
Serge Dufoulon (Dir.)
Jacques Lolive (Dir.)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42583
L'Harmattan
2014-02
212
FR
Ouvrage
Esthétique ordinaire et formes de vie urbaine
ambiance urbaine, ambiances, art, action artistique, esthétique, forme de vie, vie sociale
<div><b>Programme :</b></div>
</div>
</div>
Présentation du séminaire et de la journée :<br />
Jean-Paul Thibaud, Directeur de recherche CNRS-CRESSON, Responsable du Réseau International Ambiances<br />
Sandra Fiori, urbaniste, laboratoire CRESSON (MCC CNRS 1563) et Nathalie Simonnot, historienne de l’art, laboratoire CERMA (MCC CNRS 1563)<br />
<br />
<i>La dimension esthétique des ambiances</i> : Jean-François Augoyard, philosophe, urbaniste, musicologue, directeur de recherche CNRS – CRESSON<br />
<br />
Discussion et mise en perspective :<br />
Olivier Soubeyran, professeur à l’Institut de Géographie Alpine, Grenoble 1<br />
Rozenn Canevet, doctorante en esthétique et sciences de l’art, Université Paris 8<br />
Fabienne Martin-Juchat, professeure à l’Université Grenoble 3<br />
<br />
Débat, animé par Nathalie Simonnot<br />
Textes présentés et discutés :<br />
Augoyard J.-F., "La dimension esthétique en partage", actes du colloque de Cerisy Espaces publics : esthétiques de la démocratie, sous la dir. d’Isaac Joseph, Cerisy-la-Salle, 23-30 juin 1993<br />
Augoyard J.-F., "l’action artistique dans l’espace urbain", in Métral Jean (ed.), Cultures en ville ou de l’art et du citadin, la Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 2000, p. 14-23.<br />
Augoyard J.-F., "Vers une esthétique des ambiances", in Amphoux P., Chelkoff G., Thibaud J.-P. (éds), Ambiances en débats, Bernin, La Croisée, 2005, chapitre 1.<br />
<br />
<i>Là commence le ciel ou la ville chorégraphe</i> : Julie Desprairies, chorégraphe, compagnie Desprairies<br />
<br />
<i>Une expérience de marche dans l’agglomération grenobloise</i> : Corinne Pontier, directrice artistique du collectif Ici-Même (Grenoble)<br />
<br />
<i>L’événement artistique urbain comme dépaysement</i> : Martine Bouchier, professeure d’esthétique, chercheure à LOUEST (MCC – CNRS 32 22)<br />
<br />
<i>La pratique esthétique ordinaire de la ville : éléments théoriques et formes de l’apparition esthétique de l’urbain</i> : Rainer Kazig, géographe, Institut de géographie de l’Université de Bonn<br />
<br />
<i>L’insensibilité ou l’incapacité de pouvoir faire des expériences</i> : Marc Breviglieri, sociologue, Groupe de Sociologie Politique et Morale (EHESS)</div>
</div>
Séminaire
30 avril 2009
http://www.ambiances.net/index.php/fr/component/content/article/36-seminaires/159-ambiances-urbaines-en-partage
Walkscapes. La marche comme pratique esthétique
Careri Francesco, marche, esthétique, parcours, espace, délaissés, marges, frontières spatiales, frontières sociales, ambiances
Ouvrage culte pour les urbanistes et les architectes, Walkscapes fait de la marche beaucoup plus qu’une simple promenade. Pour Francesco Careri, en effet, l’origine de l’architecture n’est pas à chercher dans les sociétés sédentaires mais dans le monde nomade. L’architecture est d’abord traversée des espaces : ce que Careri appelle parcours. Ainsi le menhir, point de repère dans l’espace, à la croisée des chemins.
La marche est esthétique, comme la conçoit André Breton pour la place Dauphine. Elle révèle des recoins oubliés, des beautés cachées, la poésie des lieux délaissés.
La marche est politique. En découvrant ces espaces qui sont à la marge et cependant peuplés, elle montre que les frontières spatiales sont aussi des frontières sociales.
Careri s’évade de la ville-événement pour errer dans ce qu’il appelle la Zonzo (la zone, l’espace exclu, à l’abandon, à la marge, inexploré et pourtant vivant). En se laissant porter par la marche, on franchit des frontières invisibles, on recompose une ville nouvelle.
Ce livre passionnera, au-delà des architectes et des plasticiens, ces flâneurs et ces explorateurs qui font de la ville leur terrain de chasse privé.
Traduit de l’italien par Jérôme Orsoni.
Francesco Careri, né à Rome en 1966, est cofondateur de Stalker/Observatoire nomade et chercheur au département d’architecture de l’université de Rome III, où il dirige le cours d’arts civiques, un enseignement entièrement itinérant créé pour analyser et interagir avec les phénomènes émergents de la ville. Depuis 2012, il est directeur du LAC (Laboratorio Arti Civiche) et du MAAC (Master in Arti Architettura Città).
Francesco Careri
http://www.jacquelinechambon.fr/Editions_Jacqueline_Chambon/Walkscapes.html
Éditions Jacqueline Chambon
2013-03
224
Ouvrage
L'architecture des lieux. Sémantique de l'édification et du territoire
Boudon Pierre, lieu, territoire, architecture, histoire de l'architecture, sémantique du lieu, culture, usage, esthétique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Essai de déchiffrement de l’architecture, de son histoire et de ses manières de s’inscrire dans l’espace, à la lumière de la sémantique du lieu : l’oeuvre architecturale est le résultat d’un processus d’édification (le construit), mais aussi un espace où l’on vit (l’habitat). L’auteur montre comment, dans l’histoire comme dans les pratiques, le "lieu" architectural se constitue dans un chassé-croisé permanent entre ces deux logiques, entre culture et usages, entre esthétique pure et valeurs de la vie quotidienne.<br />
<br />
<b>Pierre Boudon</b> a été professeur titulaire à l’Université de Montréal dans le domaine des sciences de la communication. Il est actuellement directeur de recherche associé au Lalicc, (Paris, Sorbonne) et au Leap (laboratoire d’étude d’architecture potentielle) de l’Université de Montréal. Il est un des fondateurs d’une sémiotique des lieux (revue Communications 27, Paris, 1976), et l’auteur de nombreux articles dans les principales revues de sémiotique et de linguistique. Ses recherches portent sur l’analyse des formes architecturales et territoriales, et sur l’analyse du discours. Il a publié entre autres Le paradigme de l’architecture (Montréal, 1992) et Le champ sémantique de la parenté (Paris, 2002).</div>
</div>
Pierre Boudon
in Folio
24 janvier 2013
400
Ouvrage
Walter Benjamin et la forme plastique. Architecture, technique, lieux
Benjamin Walter, Déotte Jean-Louis, architecture industrielle, esthétique, XIXe siècle, forme, technique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Walter Benjamin est un penseur essentiel de la technique comme déploiement de la nature, c'est la raison pour laquelle il abordera la photographie, la radio et le cinéma sans complexes.<br /> <br /> Mais on doit distinguer chez lui deux époques de la technique et de la transmission, suivant le critère de l'événementialité : soit les choses n'ont lieu qu'une fois, c'est l'époque du don, de l'artisanat et des narrations. Ce qui arrive a de l'aura. Soit tout est reproductible, on peut toujours tout recommencer, c'est l'époque de l'industrie, de la masse et du jeu ciématographique, seules les traces comptent.<br /> <br /> Or, c'est grace à la lecture de l'historien de l'architecture S. Giédion, en 1929, qu'il va découvrir l'architecture industrielle du XIXe siècle et ses prolongements modernes. Cette architecture apporte des solutions techniques nouvelles à des problèmes classiques parce qu'elle inaugure un autre mode de la forme.<br /> <br /> Jusqu'ici la forme avait été pensée sous la dépendance de ce qui la nomme, le modèle était théologique. Dorénavant, la forme technique (la forme plastique) résout une difficulté architectonique, mais en plus s'impose au monde de l'art et de la littérature.<br /> <br /> En effet la forme plastique érige en principe le montage par éléments constructifs. Les éléments d'un hall d'exposition ou d'un pont métallique sont immédiatement saisissables, exposables.<br /> <br /> Transférer au monde du texte, cela implique qu'il n'y a pas à rechercher une vérité cachée. Il faut prendre les choses au pied de la lettre. Il en va de même pour la traduction.<br /> <br /> Walter Benjamin a ainsi jeté les bases d'une esthétique topologique.<br /> <br /> <b>Jean-Louis Déotte</b> est professeur des universités à Paris 8 Saint-Denis, membre du laboratoire GERPHAU (UMR LAVUE), responsable de thème de recherche à la MSH Paris Nord et animateur de la revue en ligne Appareil soutenue par la MSH.</div> </div>
L'Harmattan
Novembre 2012
156
Ouvrage
Esthétiques de la ville britannique, XVIIIème-XIXème siècle
transformation urbaine, histoire urbaine, Grande Bretagne, art dans la ville, esthétique, espace urbain
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
<br />
Au travers d’études d’histoire de l’art et d’essais d’histoire culturelle, ce livre aborde les liens entre la ville, ses transformations aux XVIIIe et XIXe siècles, et les évolutions dans les arts, même quand ils évitent la ville pour se tourner vers la nature, ses paysages, ses jardins. On lira des études plus théoriques d’histoire de l’art, d’histoire de la ville, d’histoire de son architecture, mais aussi des considérations sur la façon dont les développements esthétiques s’inscrivent dans l’espace urbain, ou au contraire s’en échappent. Les contributions abordent à la fois des personnages importants de l’évolution des arts en Angleterre à l’époque qui nous intéresse, comme en écho aux travaux de Jacques Carré sur Burlington, des genres caractéristiques de cette époque, des institutions centrales à la vie culturelle de l’Angleterre des XVIIIe et XIXe siècles, des questions de théorie des arts.<br />
<br />
Le présent ouvrage regroupe des contributions de divers amis, collègues (français et étrangers) et anciens étudiants de Jacques Carré, qui travaillent dans des domaines différents au sein du champ de l’histoire culturelle. Cette diversité témoigne de la façon dont les champs disciplinaires sont constamment redéfinis et mis en corrélation, en interaction ou en tension les uns avec les autres. Tandis qu’il y a peu encore, on séparait de façon étanche l’histoire des idées, l’histoire de l’art et l’histoire sociale, ce sont les points d’intersection entre ces domaines qui posent aujourd’hui de nouvelles questions critiques. Cet ouvrage contribue à explorer ce champ varié pour en souligner l’unité, et en faire apparaître les échos, les rappels, les continuités ou les ruptures.</div>
</div>
Pierre Dubois,
Alexis Tadié,
(Dir.)
Presses universitaires Paris Sorbonne
28 juin 2012
260
Ouvrage
L'esthétique des villes
esthétique, ambiances, urbanisme, ville idéale, utopie, Magne Emile
<div><b>Présentation par l'éditeur </b>:</div>
</div>
L’esthétique des villes fait figure d’exception dans l’oeuvre d’Emile Magne. Il y épingle les défauts du fonctionnalisme technologique et appelle de ses voeux une ville habitée, lumineuse, animée. Avec plusieurs contemporains, il contribue à jeter les bases de l’urbanisme occidental.<br />
<br />
<b>Emile Magne</b> (né à Dax en 1877, mort à Saint-Maur-les- Fossés en 1953), homme de lettres, a publié une cinquantaine d’ouvrages, essentiellement consacrés à la littérature et à la civilisation du XVIIe siècle français.</div>
</div>
Emile Magne
InFolio
5 avril 2012
256
Ouvrage
La ville et les arts. A partir de Philippe Cardinali
Cardinali Philippe, arts, art dans la ville, histoire de l'art, esthétique, Soulages François
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Qu'en est-il des rapports complexes et riches entre la ville et les arts, alors que plus de la moitié de l'humanité vit aujourd'hui en ville ? Problèmes fondamentaux permettant de mieux comprendre la ville même, de mieux entendre les arts, l'histoire de l'art et l'esthétique. Problèmes aussi à la fois politiques et économiques. L'auteur mène cette enquête et ces interrogations à partir de l'oeuvre de Philippe Cardinali, philosophe et historien de l'art.</div>
</div>
<b>François Soulage</b>s est professeur des universités (université Paris 8).</div>
</div>
François Soulages,
(dir.)
L'Harmattan
Octobre 2011
368
Ouvrage
Ennoblir et embellir : une histoire, de l’architecture à l'urbanisme
histoire de l'architecture, histoire de l'urbanisme, esthétique, embellissement, aménagement urbain, Claval Paul
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Il fut une époque, du XVe siècle au début du XXe, où les architectes avaient pour mission d'ennoblir les palais, les lieux de culte et les résidences des puissants en les embellissant. La maîtrise des projections mathématiques, et de la perspective qui en découle, donnait aux artistes et aux architectes un pouvoir nouveau ; l'idéal platonicien du beau faisait accepter par tous une grammaire universelle des formes.</div>
</div>
A partir du XVIIIe siècle, les conditions se transforment : la société s’urbanise, s’industrialise et devient plus mobile : l’esthétique d’inspiration platonicienne est critiquée ; le principe du beau est désormais recherché du côté de la raison ou de l’histoire. Un compromis incarné par Jacques-Nicolas-Louis Durand est imaginé à la jointure du XVIIIe et du XIXe siècle. Il concilie la volonté d’embellissement, dont entendent désormais bénéficier les classes moyennes, avec le souci d’efficacité fonctionnelle.</div>
</div>
Cette façon de concevoir l’aménagement des villes s’efface au début du XXe siècle, au moment où s’impose le terme d’urbanisme et le programme qu’il désigne : l’amélioration des conditions de vie de tous les citadins. L’art d’ennoblir pour embellir a cependant légué à l’urbanisme de tradition européenne un rêve : celui d’harmoniser les formes bâties.</div>
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Professeur émérite à l'Université de Paris-Sorbonne, <b>Paul Claval</b> est un spécialiste de l'épistémologie (<i>Epistémologie de la géographie</i>, 2007) et de l'histoire des idées géographiques (<i>L'Evolution de la géographie en France de 1870 à nos jours</i>, 1998).</div>
</div>
Paul Claval
Les Carnets de l'Info
22 septembre 2011
294
Ouvrage
Vers une esthétique environnementale
esthétique, aménagement, paysage urbain, Blanc Nathalie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Quelle est la part laissée à l'esthétique dans l'aménagement des villes ? Comment les experts du paysage et de l'aménagement urbain prennent-ils en compte les besoins et les goûts des habitants dans l'environnement quotidien? Peut-on échapper à une vision purement élitiste du concept de beau ? En réponse à ces questions, l'auteure prône l'engagement esthétique.</div>
</div>
Elle a recours à des outils d'analyse inattendus qui bousculent les conventions concernant les champs disciplinaires. S'appuyant sur les penseurs classiques, mais aussi sur les réflexions d'artistes contemporains, elle interroge les rapports existants entre, d'un côté, les divers éléments vivants du quotidien urbain (l'animal, les plantes, le jardin), de l'autre, les jugements préétablis portés sur le sauvage et le domestique, le beau et le laid, le propre et le sale et enfin, la perception sensible qu'en a l'homme à travers l'air, l'odeur, la lumière, la forme et la couleur.</div>
</div>
On comprend alors comment cet essai donne des éléments à l'habitant pour s'approprier sa place d'être-en-ville, vivant et citoyen. Cet ouvrage intéressera tout particulièrement les chercheurs en sciences sociales, les enseignants et étudiants du supérieur, les urbanistes et les architectes, les paysagistes et les artistes, les décideurs, mais aussi le grand public.<br />
<br />
<b>Nathalie Blanc</b> est chercheure en géographie urbaine clans le laboratoire <a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=259&Itemid=106">Ladyss</a>.</div>
</div>
Nathalie Blanc
Quae éditions
13 janvier 2009
225
Ouvrage
Aimons la ville !
urbanité, mixité sociale, ségrégation urbaine, esthétique, art dans la ville, ambiances, écologie urbaine, politique urbaine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Faire la ville, nous pensons savoir, la gérer sans doute aussi, mais comment pourrions-nous "faire aimer la ville" ? C’est pourtant cette expérience urbaine de chacun qui crée des attachements durables (ou passagers pendant un voyage). De quoi peut-elle être faite, cette expérience qui change tout ? Aimer une ville, aimer sa ville, aimer les villes, aimer La ville ou encore s’aimer en ville, aimer les urbains, aimer les rencontres qui sont sans doute le sel même de l’urbanité ? Nous serons loin des discours technocratiques, de la planification, du management et de la maîtrise. Mais nous ne serons pourtant pas loin de ce qui fait le travail de tous ceux qui fabriquent et qui gèrent la ville au quotidien. C’est plutôt cette nécessité de penser les attachements urbains qui nous intéresse ici.<br />
<br />
<b>Sommaire du n° 7 de Cosmopolitiques :</b><br />
<br />
Dominique Boullier - Présentation du numéro<br />
Coordonné par Nathalie Blanc, Jacques Lolive, Dominique Boullier et Gérard Chouquer<br />
<br />
<b>Une urbanité qui se défait ?</b><br />
Jacques Donzelot - Discours de la mixité sociale et facilitation de la mobilité<br />
Michel Cantal-Dupart - Les plaisirs de la perspective ou la ville de droit<br />
Anne Gotman - Les aires d’accueil pour les gens du voyage : coutume vs urbanité<br />
Angelina Peralva - Ségrégation de proximité : le cas de Rio de Janeiro<br />
Klaus Frey et Fabio Duarte - L’auto-ségrégation : quand les gens disent non à la ville<br />
<br />
<b>La part esthétique de la ville</b><br />
Nathalie Blanc et Jacques Lolive - La part esthétique de la ville<br />
Entretiens avec des "artistes urbains"<br />
Stanislas Amand<br />
Marc Pouzol, atelier le Balto<br />
Fabrice Hybert<br />
Frédérique Lecerf<br />
Katherine Blanc<br />
Frédéric de Beauvoir - Des squats aux "ateliers partagés", de nouveaux espaces publics dans la ville. Chronique et réflexions sur une expérience en cours dans le XIIe arrondissement de Paris<br />
Jean-Paul Thibaud et Rachel Thomas - L’ambiance comme expression de la vie urbaine<br />
<br />
<b>Penser l'écologie urbaine</b><br />
Pascale Bonniel-Chalier - Ecologie de la lumière et paysages urbains<br />
Sandrine Robert - Critique du centre historique comme figure de la durabilité<br />
Vincent Berdoulay - A propos de la forme urbaine<br />
Gilles Sénécal - Nature métropolitaine : une écologie sous tension<br />
Gérard Chouquer - Projet du paysagiste et projet de paysage : archéologie et anthropologie d’un savoir<br />
Renata Mordente - Un jardin de naturaliste devenu lieu de connaissance et de contact<br />
Benedikte Zitouni - L’écologie urbaine : mode d’existence ? mode de revendication ?<br />
<br />
<b>Une politique urbaine dialogique ?</b><br />
Arnaud Lecourt - Entrer en politique pour défendre son jardin : une analyse des conflits d’aménagement<br />
Bernard Francq - Ville incertaine et politique de participation<br />
Georges Goyet - La maîtrise d’usage : démocratie de conception et reconnaissance des capabilités citoyennes<br />
Anne Coppel - Un panel citoyen sur les usages de la drogue (quartier de Stalingrad à Paris)</div>
</div>
NC
Editions de l'Aube
2004
Revue
http://www.cosmopolitiques.com/node/43
La ville dans tous les sens
espace public, culture, communication, esthétique, scénographies urbaines, événement, représentations, ambiances, crise urbaine, médiation, ségrégation, fragmentation urbaine, bidonville, Paris, Le Havre, Madrid
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Le dossier du n° 32 de Communication & Organisation que nous avons intitulé "La ville dans tous les sens" s’intéresse à un espace urbain dont nous avons voulu saisir à la fois l’importance (plus de 80 % de la population française vit en ville ; c’est aussi vrai ailleurs), la mutation (métropolisation, globalisation) et la complexité. Sous l’angle de la communication, nous avons souhaité que soit posée la question de la limite, à un moment de notre société de nouvelles technologies où les frontières sont invisibles, sans cesse repoussées plus loin, aussi loin que les communications le permettent, apportant un possible infini.<br />
<br />
Dans ce contexte, sans vouloir la dramatiser, la ville apparaît aujourd’hui comme un théâtre passionnant d’expressions multiples, métissées, contradictoires, qui interrogent notre société en mutation accélérée. C’est donc une ville multiple, à la fois hétérogène et sectorisée, traversée par des réseaux de fonctionnalité, des réseaux affectifs, habillée par une complexité de messages contradictoires, qui est analysée dans ce dossier consacré aux "nouvelles écritures de la ville".</div>
</div>
<b>Extrait du sommaire :</b></div>
</div>
<b>Dossier</b><br />
<br />
Bernard Lamizet<br />
La polyphonie urbaine : essai de définition<br />
<br />
Emmanuelle Lallement<br />
Evénements en ville, événements de ville : vers de nouvelles ritualités urbaines ? <br />
<br />
Talya Bigio<br />
Technopolis ou les paradoxes de la visibilité<br />
<br />
Patrick Barrès<br />
L’espace architectural en pli. Pratiques du lieu et du flux<br />
<br />
Béatrice Galinon-Mélénec<br />
Voiles et dévoilements du Havre<br />
<br />
Ghyslaine Thorion<br />
La médiation, moyen de prévenir la crise urbaine en France ?<br />
<br />
Margot Beauchamps<br />
Internet : vers une fragmentation de la ville ?<br />
<br />
Joanne Rasse et Paul Rasse<br />
La planète Bidonville. Le cas des Chabolas de Madrid</div>
</div>
<b>Analyses</b><br />
<br />
Mahdi Amri, Anne-Laure Cano, Marie-Julie Catoir, Emilie Lechenaut et Martine Versel<br />
Un nouveau regard sur l’affichage urbain : le passage Saint Rémy à Bordeaux<br />
<br />
<b>Etat de la recherche</b><br />
<br />
Pascal Sanson<br />
Les arts de la ville dans la prospective urbaine. Mise en perspective et bilan des travaux d’un colloque international</div>
</div>
Nicole Denoit et Marie-Pascale Mignot,
(dir.)
Presses universitaires de Bordeaux
2007
Revue
http://communicationorganisation.revues.org/243
L'Esthétique de la rue
esthétique, rue, traité d'urbanisme, Kahn Gustave
<div>
Publié pour la première fois en 1901 aux éditions Charpentier, "L'esthétique de la rue" est aujourd'hui réédité par les <a href="http://www.infolio.ch/" target="_blank">éditions Infolio</a>, agrémenté d'une introduction de Thierry Paquot.<br />
<br />
<strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
<br />
On peut considérer ce livre comme un des premiers traités d’urbanisme en langue française – le terme ne sera admis qu’en 1910 – ou comme un essai sur l’art urbain et la qualité de la ville.<br />
<br />
Une ville est d’abord une accumulation de rues, lieux de circulation et d’échange. Sans rue active (on dit « vivante ») une ville dépérit. Mais la vie quotidienne dans la rue change d’une culture et d’une époque à une autre.<br />
<br />
Gustave Kahn reconstitue les ambiances de Pompéï, des souks des villes arabes, des canaux de Venise ou d’Amsterdam. Il décrit les fêtes, les foires et les Expositions qui transfigurent la ville et la magnifient tout en y attirant le monde entier. Il n’oublie pas les utopies, la rue-galerie imaginée par Fourier, les passages chantés par les flâneurs. Il nous entraîne dans la rue parisienne d’après Haussmann (qu’il n’apprécie guère), avec ses affiches (Chéret, Lautrec, Mucha…), ses lumières, son animation. Il en appelle à une architecture audacieuse (Horta, Hankar, Guimard), s’inquiète de l’arrivée de la bicyclette puis de l’automobile, s’oppose aux tours qui conviennent à New York mais pas au gabarit parisien. Il croit avant tout à la présence de l’art sur les trottoirs. Un art pour tous, qui poétise la ville. <br />
<br />
<strong>Gustave Kahn</strong> (1859-1936) est un poète symboliste, théoricien du vers-librisme, critique d’art, historien de la peinture, romancier. Il publie en 1900, "L’Esthétique de la rue". C’est son seul ouvrage sur le sujet, et l’un des premiers en France.<br />
<br />
<strong>Thierry Paquot</strong>, philosophe, est professeur à <a href="http://urbanisme.univ-paris12.fr/17799810/0/fiche___pagelibre/&RH=" target="_blank">l’Institut d’urbanisme de Paris</a> (Paris-XII-Créteil), éditeur de la revue <a href="index.php?option=com_content&task=view&id=108&Itemid=183">Urbanisme</a> et producteur de "Côté Ville" (<a href="index.php?option=com_content&task=view&id=1188&Itemid=215">Métropolitains</a> , France Culture).<br />
</div>
</div>
Gustave Kahn
,
,
Infolio
1er mars 2008
160
Ouvrage