Ethnographie du racisme ordinaire
racisme, ethnographie, ville, pauvreté, discrimination, ghetto
Enregistrement vidéo d'un entretien avec Elijah Anderson publié par La vie des idées.
Selon Elijah Anderson, le ghetto noir est une source majeure de stéréotypes raciaux et de discrimination. Il en étudie me fonctionnement dans un contexte de relations raciales en pleine évolution.
Un entretien réalisé par Linda Haapajärvi et Rébecca Ndour, traduit par Kate McNaughton
Elijah Anderson est un sociologue américain, specialiste de l’ethnographie urbaine et enseignant à l’Université de Yale. Il est l’auteur de “The Iconic Ghetto” (The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 2012) et de The Cosmopolitan Canopy. Race and Civility in Everyday Life (Norton Books, 2011)
Elijah Anderson
La vie des idées
2013-11-01
00:21:30
EN
FR
Enregistrement vidéo
http://www.laviedesidees.fr/Ethnographie-du-racisme-ordinaire.html
Les jeunes et la discothèque : entre fêtes urbaines et violences ritualisées
Marlière Eric, jeunes, fêtes urbaines, espaces festifs, discothèque, violence, rites, rapports sociaux, ethnographie, région parisienne, Paris, quartier Bastille, Cergy-Pontoise
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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La violence fait partie intégrante de la dimension festive dans l’histoire de nos sociétés. Pourtant, depuis une vingtaine d’années avec le développement en masse des établissements festifs dans les villes européennes (discothèques, pubs, bars branchés, etc.), les fêtes urbaines adoptent une configuration nouvelle dans l’exacerbation de la consommation et la compétition des ego suscitant du coup des tensions réelles.<br />
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Les nouveaux espaces festifs entérinent les rapports sociaux en vigueur dans notre société autour de la compétition, de l’individualisme et de la consommation à outrance. Les fêtes aujourd’hui ne constituent plus une inversion des codes culturels et sociaux dominants à la différence de celles des sociétés passées. Bien au contraire, les conflits observés dans les fêtes urbaines sont davantage centrés sur des rapports de force individuels et grégaires dans un souci d’affirmation de soi à l’opposé des siècles précédents où l’usage de la violence manifestait principalement une sorte de communion populaire contre un ordre social et politique établi. <br />
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Le conseil de l’Europe soucieux d’appréhender les désordres juvéniles causés par ces nouveaux espaces festifs dans les grandes villes européennes a commandé une recherche de terrain réalisée par des chercheurs venus de plusieurs pays du continent. Ce livre a pour objectif de restituer un travail ethnographique effectué dans deux espaces festifs de la région parisienne : le quartier Bastille et l’aire périurbaine de Cergy-Pontoise.</div>
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<b>Eric Marlière</b> est sociologue, maître de conférences à l’université de Lille III et chercheur au CeRIES - Centre de Recherche "Individus, Épreuves, Sociétés". Il a notamment publié <i>Jeunes en cité. Diversité des trajectoires ou destin commun ?</i> (L’Harmattan, 2005), <i>La France nous a lâchés ! Le sentiment d’injustice chez les jeunes de cité</i> (Fayard, 2008) et a participé à l’ouvrage collectif dirigé par Laurent Mucchielli <i>Quand les banlieues brûlent... Retour sur les émeutes de novembre 2005</i> (La Découverte, 2007, 2e édition).</div>
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Eric Marlières
Editions Du Cygne
Février 2011
210
Ouvrage
Les internés du ghetto. Ethnographie des confrontations violentes dans une cité impopulaire
ghetto, quartier populaire, banlieue populaire, violence urbaine, ethnographie, Boucher Manuel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Grâce à la réalisation d'une enquête ethnographique et à la mobilisation d'une "sociologie des turbulences", l'auteur tente de comprendre la production et la régulation des phénomènes de violences dans une cité ghetto. Il analyse l'expérience sociale d'habitants qui font peur, notamment des jeunes considérés comme "figures de désordre". Qu'ils soient pacificateurs ou rebelles, les internés du ghetto déploient des stratégies individuelles et collectives pour sortir d'un processus de "réification réciproque".</div>
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<b>Manuel Boucher</b> est sociologue, directeur sceintifique du laboratoire d'étude et de recherche sociales LERS-IDS.</div>
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Manuel Boucher
L'Harmattan
9 Juillet 2010
424
Ouvrage
Cités ouvrières en devenir
Duchêne François, cité ouvrière, habitat, enquête, ethnographie, espace urbain, rapports sociaux, photographie, architecture
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Les "cités ouvrières" désignent des ensembles de logements groupés, pavillonnaires ou collectifs, construits directement par une même entreprise. L'essentiel de cette production date de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècles, dans les débuts conjoints de l'urbanisation et de l'industrialisation. Or ces cités répondent aujourd'hui sensiblement à la même fonction, celle de loger une population plutôt modeste, ce dans un cadre d'existence profondément renouvelé: les entreprises ayant géré ce patrimoine sur plusieurs décennies l'ont revendu à partir des années 1970. <br /> <br /> Le présent ouvrage rassemble des enquêtes ethnographiques sur le devenir de sept de ces cités situées dans les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne et Roussillon. Ces enquêtes ont été conduites avec la volonté de comprendre comment survit et s'adapte un espace urbain, marqué par des rapports sociaux de domination, hors du contexte qui l'a créé. Leurs auteurs ont interrogé les pratiques ouvrières, les modes d'habitat et d'appropriation, les évolutions de peuplement en germe dans ces lieux. Sont présentées dans cet ouvrage les cités Tase à Vaulx-en-Velin, Maréchal à Saint-Priest, le quartier de Chavassieux à Saint-Etienne, les cités des Combes au Chambon-Feugerolles, le quartier des cités à Roussillon et Salaise-sur-Sanne, la cité Jacquard à Oullins et celle de la Soie à Décines. Chacune des enquêtes est accompagnée de parcours photographiques, qui rendent compte de modèles architecturaux normés et reproduits, d'une toponymie d'essence patronale mais aussi de jardins cultivés ou fleuris, de bâtiments marginalement transformés, bref des signes extérieurs d'une appropriation de ces lieux par leurs habitants. <br /> <br /> Les auteurs de cet ouvrage, géographes sociaux, ethnologues ou urbanistes, ont presque tous en commun l'Atelier d'anthropologie urbaine de l'Ecole nationale des travaux publics de l'Etat, à Vaulx-en-Velin, qu'ils ont fréquenté comme enseignants ou comme étudiants. <b>François Duchêne</b>, chercheur au laboratoire RIVES de l'ENTRE, assure la coordination de cet enseignement depuis 2001.</div> </div>
Publications de l'Université de Saint-Etienne
29 octobre 2009
272
Ouvrage
Urban ethnography : Its traditions and its future
ethnographie, ethnologie, délinquance, emploi, société urbaine, sociologie urbaine, immigration, migrant, Anderson Elijah
<b>From the introduction by Elijah Anderson : </b></div>
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The articles collected in this special issue are based on papers presented at the Yale Urban Ethnography Conference, ‘Urban Ethnography: Its Traditions and Its Future’, held at Yale University in the spring of 2008.<br />
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The ethnographic field study is founded on the observation and rendering of nuance, texture, and the lives of the subjects.Informed by sociological theory, the ethnographer employs a careful, bottom-up approach to field observations and representations of how people are actually living their everyday lives, interacting with others, making decisions, and understanding their own social situations (Junker and Hughes, 1960). This research yields qualitative data which then enriches our understanding of existing theories and provides the groundwork for the development of new concepts, informing future study. Sustained ethnographic fieldwork aims at accumulating a store of ‘local knowledge’ (Geertz, 1983) and takes seriously the study of the ways in which ordinary people make sense of their social worlds, and navigate within them. <br />
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These basic ethnographic questions persist and guide us: how do city dwellers go about meeting the exigencies of their everyday lives; what is their interpretation and ‘definition of the situation’; and how ultimately do they make sense of their social worlds? In addressing these concerns, exciting newresearch by accomplished younger fieldworkers and reflections by established ethnographers are brought together in this special issue.</div>
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<b>Contents : </b></div>
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Elijah Anderson - Introduction<br />
Gerald D. Jaynes, David E. Apter, Herbert J. Gans, Ruth Horowitz, William Kornblum and James F. Short Jr - The Chicago School and the roots of urban ethnography <br />
James F. Short Jr and Lorine A. Hughes - Urban ethnography and research integrity: Empirical and theoretical dimensions <br />
Waverly Duck - ‘Senseless’ violence: Making sense of murder <br />
Colin Jerolmack - Primary groups and cosmopolitan ties: The rooftop pigeon flyers of New York City <br />
Jacob Avery - Taking chances: The experience of gambling loss <br />
Jooyoung Lee - Open mic: Professionalizing the rap career <br />
Esther Chihye Kim - ‘Mama’s family’: Fictive kinship and undocumented immigrant restaurant workers <br />
Carol Cleaveland and Leo Pierson - Parking lots and police: Undocumented Latinos’ tactics for finding day labor jobs <br />
Robert M. Emerson - Ethnography, interaction and ordinary trouble <br />
William Julius Wilson and Anmol Chaddha - The role of theory in ethnographic research</div>
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<b>Elijah Anderson </b>is William K. Lanman, Jr. Professor of Sociology at Yale University.</div>
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NC
SAGE
December 2009
371-564
Revue
http://www.yale.edu/sociology/faculty/pages/anderson/
Architecture et ethnographie au XIXème siècle
Architecture, ethnographie, XIXème, Amougou
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<strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
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Cet ouvrage entend contribuer à la compréhension des logiques qui sont au principe des relations que l'architecture, en tant que pratique fondamentalement sociale, entretient avec d'autres pratiques. Pour les auteurs de ces conférences dont nous restituons les contenus ici, nul doute que la conception qu'ils se faisaient de l'architecture reposait sur un aveu implicite : elle est déterminée autant qu'elle est déterminante dans une formation sociale spécifique. La dimension ethnographique voire anthropologique permet d'explorer cet implicite.<br />
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<strong>Emmanuel Amagou</strong> est sociologue. En 1993, il a été lauréat du Prix des "Amis du Vieux Strasbourg" suite à ses travaux de recherches doctorales sur le secteur sauvegardé de la Ville de Strasbourg. Il enseigne la sociologie à l'Ecole d'Architecture de Strasbourg et est chercheur au Centre de Recherches et d'Etudes en Sciences Sociales (<a href="http://sspsd.u-strasbg.fr/L-Equipe-d-Accueil-du-CRESS.html" target="_blank">CRESS</a> ) de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg.<br />
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est sociologue. En 1993, il a été lauréat du Prix des "Amis du Vieux Strasbourg" suite à ses travaux de recherches doctorales sur le secteur sauvegardé de la Ville de Strasbourg. Il enseigne la sociologie &agr
L'Harmattan
mai 2008
188
Ouvrage