Migrations et Territoires
migrations, territoires, déplacements des populations, conflits, espaces d'arrivée, flux, réseaux
Une livraison de la Revue d’Économie Régionale et Urbaine (2013/5).
Ce numéro spécial de la Revue d’Économie Régionale et Urbaine est consacré au 48ème colloque de l’ASRDLF qui s’est tenu à la Martinique les 6, 7 et 8 juillet 2011. Avec pour thème Migrations et Territoires, ce colloque avait pour ambition de débattre d’une réalité certes contemporaine (accélération des dynamiques de déplacements des populations avec la démocratisation des moyens de transport) mais aussi récurrente dans l’histoire. Ce sont en effet les migrations qui, au cours du temps, ont façonné, construit et détruit les territoires, qui ont aussi provoqué des conflits et des tensions entre populations, cultures, valeurs et pratiques d’acteurs d’origines différentes.
L’attention portée aux migrations conduit à s’interroger sur les lieux et les causes de départ, sur les espaces d’arrivée et d’accueil, sur les échelles et les temporalités de ces processus d’attraction et de gravitation. Ces mouvements et ces trajectoires de populations peuvent être appréhendés dans leur réalité actuelle avec par exemple : la densité de liens entre espaces urbains et ruraux, intra-villes et intra-campagnes, les rapports entre pays développés et en développement avec notamment la place et les fonctions des diasporas, qu’elles se manifestent en termes de flux financiers, de constitution de réseaux privilégiés, de préservation, de connaissance et de reconnaissance des identités culturelles.
Sommaire :
Valérie Angeon, Claude Lacour, Éditorial
Claude Lacour, Valérie Angeon, Introduction : Les nouveaux mondes des migrations et des territoires
Lena Sanders, Trois décennies de modélisation des systèmes de villes : sources d'inspiration, concepts, formalisations
Gilles Duranton, The Growth of U.S. Cities
Manuel Garcon, Josselin Garnier, Abdennebi Omrane, On Some Endogenous Probability-Migration Models
Fanny-Aude Bellemare, Frédéric Carluer, La dynamique migratoire : quels facteurs causaux de la fuite des cerveaux ? Une étude dans le contexte économique des territoires insulaires caribéens
Alain Guengant, Redistribution territoriale des perspectives de croissance des budgets locaux après la réforme de la fiscalité locale des entreprises
Pierre Triboulet, Maryline Filippi, Les déterminants de l'intensité des alliances capitalistiques entre groupes coopératifs agricoles
Valérie Angeon (Dir.)
Claude Lacour (Dir.)
Armand Colin
Cairn
2013-12
152
FR
EN
Livraison de revue
http://www.cairn.info/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2013-5.htm
La Ville des flux
mondialisation, flux, friches urbaines, non-lieux, favelas, bidonvilles, modernité, habiter, informel, résistance, nouvelles pratiques urbaines, ville invisible, cinéma
La mondialisation est avant tout urbaine. Devenue un gigantesque accélérateur de trajectoires individuelles, soumise aux impératifs de la vitesse, la ville des flux perd progressivement son attache avec le territoire. Elle oscille ainsi entre les friches urbaines des non-lieux que les flux contournent – les favelas de Rio ou São Paulo, les bidonvilles de Kinshasa et de Johannesburg – et le paroxysme de la communication des hyperlieux branchés sur les réseaux, où s’affichent les signes d’une modernité agressive et insolente – comme à Singapour, Doha ou Dubaï.
Y a-t-il encore une place pour l’émergence de milieux qui cherchent à soumettre ces flux à l’exigence anthropologique de l’habiter, ainsi qu’à celle, politique, de l’agir ensemble – comme le symbolisent désormais la place Tahrir du Caire ou la place Taksim d’Istanbul ? Pour déjouer les projections fonctionnalistes des architectes-urbanistes ainsi que les tentatives de planification des édiles et des aménageurs, pour résister aux nostalgies patrimoniales comme aux séductions des images futuristes, il faut être sensible aux pouvoirs de l’informel, celui des quartiers tremplins qui font des migrants les inventeurs de nouvelles pratiques urbaines, comprendre les raisons de l’attractivité des façades maritimes et des ports, et entendre l’enchevêtrement des récits de la ville invisible.
Olivier Mongin nous propose un panorama magistral des évolutions contemporaines de la ville et de la diversité des scénarios urbains, en nourrissant ses réflexions des réalisations des architectes et urbanistes, mais aussi des fulgurances des cinéastes.
Olivier Mongin
http://www.fayard.fr/la-ville-des-flux-9782213661735
Fayard
2013-09-18
696
FR
Ouvrage
Condition humaine… condition urbaine ?
, espace public, société urbaine, flux, territoire
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
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Autrefois, il y avait... "la ville" : un lieu né en Grèce et qui a porté de siècle en siècle l’histoire européenne ; un lieu pensé pour le corps, la scène et l’espace public. Ces mots-là ont-ils encore un sens dans le monde actuel de "l’urbain généralisé" ? La ville classique, avec son centre et sa périphérie, disparaît au profit d’un monde de réseaux, de connexions, de multipolarité, où les « flux » l’emportent sur les « lieux », où la mobilité invite à repenser notre relation aux territoires et à l’espace.<br />
<br />
Comment retrouver alors les conditions d’une expérience urbaine ? Comment favoriser les échanges dans des lieux physiques où l’on pense privatisation et protection ? Il en va de l’avenir possible de la démocratie urbaine.<br />
<br />
<b>Olivier Mongin</b> est philosophe, directeur de la revue Esprit, membre de la rédaction d’Urbanisme et intervenant à l’Ecole nationale du paysage de Versailles.</div>
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Olivier Mongin
3 octobre 2011
1H20
http://spipwebtv.univ-lehavre.fr/spip.php?article47
Portrait de villes américaines à l’âge global
Amérique, mondialisation, capitalisme, flux, métropolisation, espace politique, gouvernance, espace public, New York, Toronto, Los Angeles, Las Vegas
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
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Les villes sont généralement présentées et analysées comme des entités s’inscrivant dans un récit national et de ce fait relevant d’une trajectoire commune située à l’interface entre l’affirmation d’une identité nationale et le jeu d’une large diversité d’acteurs économiques. <br />
<br />
Ce cadre analytique s’avère moins pertinent à l’heure où la dynamique du capitalisme est moins cantonnée à l’échelle du territoire national et participe de l’espace des flux globaux se déployant souvent à l’échelle mondiale. Aussi à l’Age global, il revient aux villes et métropoles d’affirmer leur « avantage comparatif », de gérer les dynamiques spatiales indissociables de la métropolisation et de se donner les moyens d’assurer une certaine cohésion sociale. <br />
<br />
La séance du séminaire se propose de mettre en scène ces trois thématiques au travers de portraits de villes nord-américaines (Etats-Unis et Canada). Tout en mettant en évidence les spécificités de New York, Toronto, Los Angeles et Las Vegas, l’analyse insistera plus particulièrement sur les différentes échelles structurant l’espace politique.</div>
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<b>Enregistrements :</b></div>
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- New York, la restructuration des espaces péricentraux<br />
Avec Marie-Fleur Albecker, Université Paris 1, Cités-Géographie<br />
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- Toronto, une aire métropolitaine de poids en quête de gouvernance<br />
Avec Guillaume Poiret, Université Paris IV, Enec<br />
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- Los Angeles, clôturer et laisser faire : dispositifs de pouvoir et multiculturalisme<br />
Avec Sarah Mekdjian, Université de Grenoble<br />
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- Los Angeles/Las Vegas/New York. Des espaces publics urbains en quête d’un nouveau statut<br />
Avec Cynthia Ghorra-Gobin, CNRS, Creda</div>
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Séminaire
5 février 2011
48'23
http://www.franceculture.com/plateformes-portrait-de-villes-americaines-a-l%E2%80%99age-global-portrait-de-villes-americaines-a-l%E2%80%99age-glo
Logiques des flux, logiques des lieux, à l'heure du local
, urbanisme, flux, réseaux, métropole, Le Havre, Mongin Olivier
<div><b>Présentation par l'organisteur :</b></div>
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Dans "le nouveau monde industriel", les flux sont multiples (information, transports, mobilités, finances, technologies, ...) et leur vitesse est de plus en plus rapide. C'est pourquoi des auteurs affirment que nous sommes "immergés" dans les flux et que nous vivons dans un monde "liquide". <br />
<br />
Prendre en compte les flux, c'est donc saisir la pression qu'ils exercent sur les lieux et la capacité de ceux-ci à y répondre ... en les décélérant et en les pacifiant. <br />
<br />
Alors que le local et global s’avèrent de plus en plus intriqués, comment penser des espaces/temps, des métropoles, qui valorisent (entre autres) les valeurs lentes de la solidarité, de la recherche et du patrimoine ? Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Le Havre est fort présent dans les divers projets relatifs au Grand Paris. <br />
<br />
<b>Olivier Mongin</b> est philosophe, directeur de la revue <a href="http://www.esprit.presse.fr/" target="_blank">Esprit</a>, membre de la rédaction d’<a href="http://www.urbanisme.fr/home/index.php" target="_blank">Urbanisme</a>.</div>
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Petites leçons d'urbanisme</a>.</div>
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Olivier Mongin
1er décembre 2009
http://www.aurh.asso.fr/Sons/son-mongin/37FR_SoundListPlayer_v01.swf
Villes, réseaux et systèmes de villes : contribution de l'archéologie
histoire urbaine, archéologie, genèse des villes, réseaux, flux, systèmes de villes, interactions spatiales, Garmy Pierre
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Il est généralement admis que la ville constitue la forme d'organisation humaine la plus complexe qui puisse se trouver. Nulle autre n'atteint en effet un tel degré d'imbrications de fonctions, une telle variété de forme et de taille, n'intègre une telle variance sociale, n'a un poids équivalent sur son territoire et son environnement, n'interagit de manière aussi déterminante avec d'autres, etc.</div>
<br />
Aussi, un objet, à ce point riche et multiforme, aussi mobile dans l'espace et dans le temps ne saurait, bien entendu, constituer le domaine réservé d'un seul champ disciplinaire. Il y a lieu au contraire de la soumettre à l'approche croisée de l'interdisciplinarité, au sein de laquelle l'archéologie peut et doit revendiquer toute sa place avec beaucoup d'autres. Ceci par conviction profonde et motivée que l'archéologie peut poser sur la ville un regard singulier et offrir des perspectives spécifiques. Il paraît acquis que les villes, par excellence lieux d'accumulation, de sédimentation, de stratification verticale et horizontale, de démolition et de reconstruction, certains parlent de palimpseste urbain, ne peuvent être pleinement comprises dans leur état présent, lui-même provisoire, si l'on fait l'économie des recherches portant sur leur genèse et leurs évolutions.<br />
<br />
La création contemporaine en matière d'urbanisme doit pouvoir passer par le respect documenté ou la transgression consciente et raisonnée de l'héritage urbain, des rythmes, des césures, des vides et des pleins, du dedans et du dehors, du monumental et du vernaculaire, du public et du privé, des axes, des réseaux et des flux, autant de paradigmes de l'archéologie urbaine, autant de descripteurs de la ville.</div>
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Ce livre est conçu en deux parties : la première envisagera la ville singulière comme entité socio-spatiale, identifiée par le truchement du travail des archéologues urbains. La seconde partie considérera la ville en réseaux et en systèmes, d'un point de vue théorique d'abord puis en illustrant par trois études de cas, l'idée que la ville ne se définit pas seulement en elle-même par ses caractéristiques propres mais aussi, et peut-être surtout, dans les rapports d'interactions spatiales qu'elle entretient avec d'autres villes et avec le territoire. Ce livre est tiré d'un mémoire d'Habilitation à diriger les recherches soutenu en 2009.</div>
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<b>Pierre Garmy</b> est conservateur du patrimoine.</div>
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Pierre Garmy
Errance/Actes sud
24 juin 2012
336
Ouvrage
L'Infraville : futurs des infrastructures
infrastructures, aménagement du territoire, urbanisation, flux, prospective, Rouillard Dominique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Avant-courriers du progrès, de l'aménagement et de la croissance, les infrastructures ont déterminé les formes de la ville. Un nouveau sentiment d'urgence face aux enjeux environnementaux a remis en évidence le lien entre infrastructures et projections à long terme à l'heure de l'urbanisation des continents.<br />
<br />
Les infrastructures de ce nouvel âge du futur, fait de risques et de précautions, loin des prospectives assurées des décennies du progrès, ont elles aussi changé. Outil et horizon pour supprimer les frontières et rapprocher les peuples, promouvoir démocratie et consommation, les infrastructures se trouvent aujourd'hui au coeur des scénarios de promotion et de communication d'une ville, dans le challenge d'une concurrence économique et touristique mondiale.<br />
<br />
Le territoire accède à son tour au statut de produit. Tandis que les infrastructures chinoises jouent à plein leur rôle structurel et politique dans un pays qui surpasse chaque mois les records en construction d'ouvrages d'art, elles accompagnent la crise qui marque la décroissance de nombre de régions industrialisées.<br />
<br />
Les infrastructures vieillissent, disparaissent, se dissimulent. Recyclées, hybridées, domestiquées ou monumentalisées, elles redynamisent des territoires enclavés, reconvertissent des sites désaffectés et redéfinissent l'image de la ville comme espace partagé des flux et des vitesses.<br />
<br />
L'autre polarité que constituent les pays du Sud révèle l'avancement de nouveaux types d'infrastructure en passe de se substituer aux logiques conventionnelles d'aménagement territorial, tout en palliant à leur dysfonctionnement. L'Infraville explore les bouleversements en cours de la figure de l'infrastructure dans sa relation à la ville et aux territoires.</div>
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<b>Dominique Rouillard</b>, architecte, docteure en histoire de l'art, est professeure à l'école d'architecture Paris-Malaquais et enseigne à l'université de Paris I.</div>
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Dominique Rouillard,
(dir.)
Archibooks
9 février 2012
270
Ouvrage
Mythes et pratiques de la coordination urbanisme-transport
transport, politique des transports, politique urbaine, aménagement urbain, forme urbaine, réseaux, flux, mobilité, développement durable, Berne, Genève, Strasbourg, Bordeaux
<div>Mythes et pratiques de la coordination urbanisme-transport. Regards croisés sur quatre agglomérations suisses et françaises.</div>
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<b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Mieux coordonner les politiques d'urbanisme et de transport est un mot d'ordre largement partagé par les professionnels, les chercheurs et les acteurs de l'aménagement urbain. Renouvelée par les enjeux du développement durable, la question de l'articulation entre réseaux de transport, flux de circulation et formes urbaines est loin d'être nouvelle.</div>
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Comment les acteurs locaux impliqués dans la conduite des politiques d'aménagement et de transport ont-ils appréhendé l'évolution des perspectives des quarante dernières années, de la ville adaptée à l'automobile à la mobilité urbaine durable ? Quels facteurs ont favorisé le changement ou, au contraire, expliquent la continuité des politiques ?</div>
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Cette recherche, financée par le CNRS et l'Ademe, compare quatre agglomérations suisses et françaises : Berne, Genève, Strasbourg et Bordeaux. Le recul historique permet d'aborder la coordination urbanisme-transport non comme une finalité, mais comme un processus politique en (re)construction permanente.</div>
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Caroline Gallez,
Vincent Kaufmann,
(éd.)
INRETS
Juin 2010
226
Ouvrage
L'architecte, la ville et la sécurité
architecture, urbanisme, sécurité, espace public, flux, séparation, urbanité, Landauer Paul
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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En urbanisme, la sécurité est traditionnellement associée au modèle de la clôture, de la ville-forteresse. Mais un autre modèle est en train de naître, qui ne vise plus tant à interdire la pénétration des lieux qu’à réguler les flux par leur séparation de façon à éliminer les risques de friction sociale et humaine.</div>
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Conçue à partir des stades et des aéroports, cette formule envahit la ville et y réduit les lieux propices à l’immobilité, ceux-là même qui rendent possible cette fonction urbaine par excellence qu’est la rencontre. Comment peut-on préserver les valeurs d’urbanité dans des espaces conçus pour éviter les croisements ? Tel est le défi que doivent relever les architectes et les urbanistes de la ville contemporaine.</div>
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<b>Paul Landauer</b> est architecte, enseignant à l’École d’architecture, de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée. Il est notamment l’auteur d’<i>Ordre dispersé. Les nouvelles conceptions urbaines de la sûreté</i> (PUCA, 2008).</div>
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Paul Landauer
Puf
25 novembre 2009
112
Ouvrage
Des systèmes spatiaux en perspective
métropole, systèmes métropolitains, flux, mobilité, ville intermédiaire, prospective, aménagement du territoire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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La revue Territoires 2040 consacre cette nouvelle livraison à l’étude des sept systèmes spatiaux qui ont été en 2010 au coeur de la réflexion prospective menée par la Datar. Au-delà de leur description et de leur qualification, ce sont les problématiques qui caractérisent ces systèmes qui ont été appréhendées et sont ici présentées.<br />
<br />
<b>Sommaire du n° 3 de Territoires 2040 :</b></div>
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Introduction<br />
<br />
Etat des lieux et problématiques de 7 systèmes spatiaux<br />
<br />
- L’urbain métropolisé français dans la mondialisation<br />
- Les systèmes métropolitains intégrés<br />
- Les portes d’entrée de la France et les systèmes territoriaux des flux<br />
- Les espaces de la dynamique industrielle<br />
- Les villes intermédiaires et leurs espaces de proximité</div>
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NC
Datar
Juin 2011
174
Revue
http://ks306802.kimsufi.com/datar/spip.php?rubrique34&revue=1