Métamorphoses des villes industrielles. Vivre la ville désindustrialisée
villes désindustrialisées, désindustrialisation, patrimonialisation, mémoire collective, habiter, urbanité, identités, représentations
Depuis plus de quarante ans, les villes industrielles connaissent de profonds bouleversements socio-économiques et politiques. Petite ou moyenne, la ville industrielle est abordée par une réflexion sur l'habiter. Souvent réduite à des fonctions essentielles (travailler, se loger), la ville de la désindustrialisation est le témoin du recul du rôle structurant du travail à toutes les échelles pour l'existence d'une urbanité. La disparition des activités de productions entraînant la perte des emplois des habitants fragilise non seulement l'organisation du tissu urbain mais aussi l'identité des territoires.
Après la désindustrialisation comment habite-t-on encore la ville industrielle ? Les options sont diverses allant de la revitalisation industrielle au passage à un nouveau profil économique en passant par la patrimonisalisation ou muséification. Les enjeux liés à la mémoire collective des activités de production participent à la réflexion sur la reconstruction d'un espace vécu commun.
Corinne Luxembourg est géographe, maître de conférences à l'Université d'Artois. Après dix années de travail sur les relations entre le travail industriel et la ville, elle recentre sa recherche sur la prise en compte du sensible dans l'urbanisme comme objet d'une réflexion sur la démocratie.
Corinne Luxembourg
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-03981-7
L'Harmattan
2014-09
178
FR
Ouvrage
Habiter un immeuble dans la région Lyonnaise. Du logement pour tous aux nouveaux modes d’habiter 1945-2015
habiter, prix des logements, coût du foncier, habitat collectif, immeuble, logement social, étalement urbain, densification, rénovation urbaine, mixité
En cette période de crise, le logement demeure l’une des préoccupations majeures des Français ; superficie, coût, loyer, qualité de vie, proximité avec le lieu de travail constituent des critères déterminants dans des parcours résidentiels rendus de plus en plus incertains en raison de la raréfaction du foncier, de l’augmentation croissante du prix des logements neufs et anciens comme du renchérissement du crédit.
Le coût du foncier et de l’énergie mais encore la volonté de privilégier une qualité de vie plus urbaine amènent ainsi de nombreux Français à vivre dans du collectif. Choix de raison ou évolution des mentalités ? Alors que les programmes se multiplient dans l’agglomération lyonnaise comme à l’échelle du département, le CAUE du Rhône explore la question de l’immeuble dans la région lyonnaise (1945-2015) à l’aune des défis contemporains : étalement urbain, densification, rénovation des quartiers, mixité sociale, performance énergétique... et si l’avenir était au collectif ?
Avant-propos de Catherine Grandin-Maurin,
Préface de Claire Piguet
Philippe Dufieux
Christian Le Dain
http://www.caue69.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=388
Edition CAUE du Rhône
2014-05
176
FR
Ouvrage
Habiter à côté des SDF. Représentations et attitudes face à la pauvreté
SDF, représentations, pauvreté, hébergement d'urgence, Île-de-France, indifférence, rejet, compassion, inégalités, habiter
Les personnes sans domicile sont des figures emblématiques de l'exclusion moderne. Faisant l'hypothèse que la perception et les attitudes à leur égard sont structurées autour d'une tension entre identification et altérité et entre désir de délégation et volonté de prise en charge, l'objectif de l'ouvrage est double. Il consiste d'abord à analyser le processus de construction de l'identité des personnes sans domicile aujourd'hui. Il a également pour but de comprendre ce qui se joue dans la coprésence et dans l'interaction entre les SDF et les autres usagers de l'espace public et plus spécifiquement ceux qui les rencontrent quotidiennement dans cet espace.
« Habiter à côté des SDF » c'est être confronté à l'altérité, à la marginalité et aux inégalités sociales et économiques qu'ils représentent. En interrogeant les catégories « ordinaires » forgées par les « voisins » des sans-domicile, il s'agit d'appréhender la façon dont ces personnes sont perçues et les types de réactions qu'elles suscitent : de la compassion, de la tolérance, de l'indifférence, du rejet, du mépris ? Ces attitudes, plus ou moins constantes et consistantes, sont révélatrices des ambivalences sociales à leur égard.
Le présent ouvrage présente les résultats d'un travail de recherche mené dans le cadre d'une thèse de doctorat, soutenue à l'EHESS en 2009. L'enquête de terrain, ethnographique et statistique, a été réalisée auprès d'un échantillon de plus de 400 personnes vivant à proximité de structures d'accueil et d'hébergement d'urgence en Ile-de-France.
Marie Loison-Leruste, docteure en sociologie de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, est maîtresse de conférence à l'Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité. Elle est membre du Centre de Recherche sur l'Action Locale (CERAL) et chercheuse associée à l'équipe de recherche sur les inégalités sociales (ERIS) du centre Maurice Halbwachs.
Marie Loison-Leruste
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-01957-4
L'Harmattan
2014-04
276
FR
Ouvrage
On est tous dans le brouillard. Essai d'ethnologie urbaine
ethnologie urbaine, bidonvilles, cités de transit, habiter
Réédition établie par Catherine Choron-Baix de l'ouvrage de Colette Pétonnet publié par les éditions du CTHS en 2002.
Ce texte est le résultat de l'une des premières enquêtes comparatives menées auprès des Français et immigrants de la région parisienne dans les années 70-80.
En partant à la rencontre des gens sur le terrain mouvant de leurs habitats successifs, des bidonvilles aux "non-lieux" des cités de transit, Colette Pétonnet est parvenue à scruter la teneur intime, cachée de réalités sociales communément décriées.
Elle s'est intéressée aux parcours, départs, et cassures qui forment des individus au-delà de leurs multiples appartenances.
Novatrice à bien des égards, son oeuvre continue d'inspirer de nombreux travaux, ceux qui se font en ville mais aussi ceux qui prennent la ville pour objet, à travers l'étude de ses espaces, de ses équipements, à travers les manières de l'habiter, de la représenter, de la rêver.
Colette Pétonnet
http://cths.fr/ed/edition.php?id=6012
CTHS
2012
544
FR
Ouvrage
Habiter - Un monde à mon image
habiter, savoir-habiter, savoir-vivre, philosophie
Chacun cherche sa maison, la base à partir de laquelle il lui devient possible d’exister. Mais on habite aussi les rues, les villes et les paysages. Tous ont leur qualité propre, leur mémoire. Habiter, c’est laisser des marques sur le sol, dessiner des surfaces, transformer la terre en une vaste demeure.
Il y a plusieurs manières d’habiter. Entendre son voisin, ce n’est pas s’entendre avec lui ; déménager, ce n’est pas être en exil ni partir en vacances. Faisons-nous la différence entre une maison hantée et une demeure habitée ? Il faut aussi raconter ces tables et ces lits, ces chemins où les hommes marchent et vivent.
Variations philosophiques et littéraires sur nos façons d’être et de nous sentir en un lieu, ce livre est un traité du « savoir habiter » - et donc un savoir-vivre.
Jean-Marc Besse, philosophe et historien, est directeur de recherche au CNRS (UMR Géographie-cités, Equipe EHGO) et co-directeur de la revue Les Carnets du paysage. Il a notamment publié Voir la terre. Six essais sur le paysage et la géographie (2000), Face au monde. Atlas, jardins, géoramas (2003), Le Goût du monde. Exercices de paysage (2009).
Jean-Marc Besse
http://www.parisgeo.cnrs.fr/spip.php?article6447&lang=fr
Flammarion
2013-10-05
250
FR
Ouvrage
La Ville des flux
mondialisation, flux, friches urbaines, non-lieux, favelas, bidonvilles, modernité, habiter, informel, résistance, nouvelles pratiques urbaines, ville invisible, cinéma
La mondialisation est avant tout urbaine. Devenue un gigantesque accélérateur de trajectoires individuelles, soumise aux impératifs de la vitesse, la ville des flux perd progressivement son attache avec le territoire. Elle oscille ainsi entre les friches urbaines des non-lieux que les flux contournent – les favelas de Rio ou São Paulo, les bidonvilles de Kinshasa et de Johannesburg – et le paroxysme de la communication des hyperlieux branchés sur les réseaux, où s’affichent les signes d’une modernité agressive et insolente – comme à Singapour, Doha ou Dubaï.
Y a-t-il encore une place pour l’émergence de milieux qui cherchent à soumettre ces flux à l’exigence anthropologique de l’habiter, ainsi qu’à celle, politique, de l’agir ensemble – comme le symbolisent désormais la place Tahrir du Caire ou la place Taksim d’Istanbul ? Pour déjouer les projections fonctionnalistes des architectes-urbanistes ainsi que les tentatives de planification des édiles et des aménageurs, pour résister aux nostalgies patrimoniales comme aux séductions des images futuristes, il faut être sensible aux pouvoirs de l’informel, celui des quartiers tremplins qui font des migrants les inventeurs de nouvelles pratiques urbaines, comprendre les raisons de l’attractivité des façades maritimes et des ports, et entendre l’enchevêtrement des récits de la ville invisible.
Olivier Mongin nous propose un panorama magistral des évolutions contemporaines de la ville et de la diversité des scénarios urbains, en nourrissant ses réflexions des réalisations des architectes et urbanistes, mais aussi des fulgurances des cinéastes.
Olivier Mongin
http://www.fayard.fr/la-ville-des-flux-9782213661735
Fayard
2013-09-18
696
FR
Ouvrage
Carnet d'un arpenteur
banlieue, cités, démolition, grand ensemble, habiter, logement social, réhabilitation, rénovation urbaine
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Pendant les émeutes de novembre 2005, une rencontre a eu lieu entre une personne vivant aux Minguettes à Vénissieux depuis trente ans et des habitants du centre ville de Lyon. Quelques promenades ensemble dans les quartiers ont fait naître le désir et l’idée de ce film, le "Carnet d’un arpenteur". <br />
<br />
Texte, image, montage ont donné lieu à des échanges incessants entre les auteurs pour restituer la parole et le regard de l’arpenteur et faire sentir l'inépuisable vitalité de ce qu'on appelle la banlieue qui, depuis plus de trente ans, refuse de se soumettre au consensus et à la normalisation. La modestie des moyens nécessaires pour réaliser ce travail est revendiquée comme un atout, comme une incitation à prendre la parole et à la faire entendre face au vacarme médiatique.<br />
<br />
En ouverture du film, les Minguettes sont présentées comme suit :<br />
<br />
"Les Minguettes ne sont ni un quartier, ni une cité, ni une banlieue de Vénissieux. C'est un grand ensemble, une Zup de 9000 logements, construite à la fin des années 60. 35000 habitants au début, environ 25000 en 2006. Soit la moitié de la population de Vénissieux, l'équivalent d'une petite ville de province. Les Minguettes sont une ville."</div>
</div>
Michel Ganozzi,
Christophe Pornon,
Jérome Leguay,
Natacha Flandin,
Raphael Kuntz
Août 2006
44'
http://carnet-arpenteur.fr/film.php
Utilité publique
démocratie participative, participation, habitat groupé, habiter, habitants, rénovation urbaine, art dans la ville
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
"Participation", "Concertation" : deux mots-valise ? Pour aller au delà des mots et au plus près des expériences, la Grenouille "active" et part à la rencontre du terrain !<br />
<br />
A la rencontre des habitants de Saint Mauront qui se retrouvent autour de l’aménagement d’espace public, de Bordelais qui se questionnent sur la démocratie participative, des acteurs du Parc National des Calanques, des Robins Des Villes, et d’architectes, géographes, politiques, artistes, citoyens initiateurs.<br />
<br />
Reportages en partenariat avec l’ACSÉ, Messe Basse et Chez-Albert.fr.<br />
<br />
<i>Lundi 2 avril 2012</i></div>
<br />
<a href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/" target="_blank"><b>Place des Habeilles : un projet d’habitat groupé à Marseille</b></a><br />
20'26<br />
par Sabrina Gomez<br />
Habiter autrement Saint-Mauront, en tenant compte de ses voisins et de l’environnement: tel est le projet qu’une dizaine de Marseillais sont actuellement occupés à construire. Posé sur la table de leur réunion de travail, un micro de la Grenouille.<br />
<br />
<a href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/" target="_blank"><b>Habitants / aménageurs, le dialogue est-il possible ? </b></a><br />
27'52<br />
par Nelly Flecher<br />
A Saint Mauront il y a : la cité Félix Pyat, le théatre Toursky, une autoroute, des immeubles qui tombent, d’autres qui sortent de terre. Saint Mauront, un quartier en rénovation urbaine dans le cadre de de l’ANRU (agence de renouvellement urbain) comme 500 quartiers en France. Quel regard les habitants du quartier posent-ils sur ces changements ? Leurs questionnements sont-ils pris en compte par les aménageurs ? Rencontre avec quelques-uns d’entre eux qui se réunissent depuis plus d’un an avec les techniciens du Grand Projet de Ville (GPV) pour faire rimer leurs usages des espaces publics et les projets d’aménagement.<br />
<br />
<i>Mardi 3 avril 2012</i><br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/#tabs-61995-0-1"><b>Arènes – Robins des villes</b></a><br />
27'35<br />
par Marc Voiry<br />
Le 19 janvier 2012, l’Ecole Nationale Supérieure du paysage de Versailles organisait un colloque sur le thème : "Le partage de la création des espaces publics : concertation, participation, coproduction".<br />
A cette occasion, nous avons posé quelques questions à Etienne Ballan, sociologue, fondateur d’Arènes et Fabien Bressan, délégué général des Robins des villes.<br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/#tabs-61995-0-1"><b>Mourepiane, vue sur mer et glissements de terrain</b></a> (rediffusion)<br />
33'10<br />
par Marc Voiry<br />
A l’occasion d’un nouveau glissement de terrain dans le bassin de Séon en novembre dernier, état des lieux du quartier de Mourepiane en compagnie d’un groupe d’habitants, excédés par le peu de cas que font la Mairie de Marseille et le Port Autonome de leur cadre de vie.<br />
<br />
<i>Mercredi 4 avril 2012</i><br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/#tabs-61995-0-2"><b>The Heidelberg Project : quand l’art devient public</b></a><br />
19'46<br />
par Sabrina Gomez<br />
A l’aide d’objets récupérés, le plasticien Tyree Guyton créé depuis vingt-cinq ans une oeuvre monumentale dans l’Est de Détroit, the Heidelberg Project. Peu à peu, par la volonté de l’artiste et des riverains, le quartier s’est transformé. L’art est devenu public. La Grenouille a rencontré Tyree Guyton et la responsable du projet Heidelberg Jenenne Whitfield, à l’occasion de la projection du film "Come Unto Me, the Faces of Tyree Guyton" à Seconde Nature.<br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/#tabs-61995-0-2"><b>Participation ETC</b></a><br />
39'02<br />
par Xavier Thomas<br />
Le collectif ETC. est composé de jeunes architectes qui, pendant une année, sillonnent la France à vélo en proposant des projets d’aménagements urbains participatifs à chacune de leurs étapes. Nous avons suivi leur passage à Marseille, cité des Aygalades, et leur rencontre avec la graphiste Laetitia Cordier.<br />
<br />
<i>Jeudi 5 avril 2012</i><br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/#tabs-61995-0-3"><b>Démocratie directe</b></a> (plateau public dans le cadre d’Evento) – Rediffusion<br />
55'15<br />
par Xavier Thomas et Nelly Flecher<br />
Enjeux, pratiques et méthodes de projets participatifs, ou comment des projets artistiques s’articulent avec des processus de participation citoyenne à la vie de la cité. Sur ce thème et ses développements, on écoute Anne-Cécile Paredes et Yvan Detraz du collectif Le bruit du frigo, Stéphane Marolleau (centre social Grand-Parc), Geneviève Rando (centre social Bordeaux-Nord), Rolande Pinero (administratrice d’Intencité), François Poujardieu et Isabelle Scharff du collectif associatif des Douves.<br />
Et aujourd’hui ? 6 mois après l’enregistrement de ce plateau, le point avec Stéphane Marolleau sur le centre social Grand-Parc.</div>
</div>
Emissions radio
Avril 2012
20'26
http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/thematique-utilite-publique-2/
Eventail d'Evento
Bordeaux, art dans la ville, mutation urbaine, gentrification, mobilité, habitat, habiter, habitants, migrant, quartier populaire, précarité, agriculture urbaine, projet urbain, utopie
<div>
Xavier Thomas
Se sentir bien à Paris, la place de la nature
Paris, nature dans la ville, urbanisme, ambiances, sens, habiter
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
<br />
Dans son travail de recherche, elle explore la complexité de notre rapport aux lieux, à travers l'interaction entre notre sensorialité et leur matérialité. Son exposé s'appuie sur une étude géographique en dialogue avec les neurosciences menée dans trois micro-quartiers parisiens. Y a-t-il homogénéité de représentations des lieux en fonction de leur "nature" ? Du point de vue des sensibilités, vivons-nous la même chose dans un lieu ? Quelle place de la nature dans le fait de s'y sentir bien ? L'auteur propose, à partir d'une définition élargie de la nature, une lecture particulière des modes d'habiter en ville intégrant la dimension sensible et la complexité de la nature humaine. <br />
<br />
<b>Lucile Grésillon</b> est urbaniste et maître de conférences en géographie à l'IUT d'Alençon et à l'Université de Caen.</div>
</div>
Lucile Grésillon
12 avril 2011
42'
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/5243
Habiter précaire. Quelle place dans la ville, quelle place dans la société ?
habiter, précarité, précarisation, exclusion, stigmatisation, sans-abri, sans-papiers, immigrés, roms, foyer d'hébergement, campement, squat, bidonville, pratiques habitantes, politiques institutionnelles
<div>Enregistrements audios d'une journée de débat et réflexion organisée à Tours par l'<a href="http://www.universite-populaire-tours.fr/" target="_blank">Université Populaire de Tours</a>, en association avec <a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=41937315300" target="_blank">Confluence</a> (Association tourangelle des étudiants en géographie), Crévilles (Centre de ressources électroniques sur les villes, Maison des sciences de l’homme de Tours) et avec la participation de l'association de réalisateurs <a href="http://www.sanscanalfixe.org/" target="_blank">Sans Canal Fixe</a>.</div>
<div> </div>
<p><strong id="tinymce" class="mceContentBody " dir="ltr">Liste des enregistrements :</strong></p>
<p>Cliquez sur le lien pour écouter un enregistrement ou faire un clic droit et "enregistrez sous" pour en télécharger le fichier mp3</p>
<p><a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_1.mp3" target="_blank">- Introduction et présentation de la journée, par Pascal Garret, membre de l'Université Populaire de Tours et ingénieur de recherche à la MSH de Tours (Crévilles).</a> </p>
<p><a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_2.mp3">- <em>Les visages de la crise du logement</em>, par Claire Lévy-Vroélant, Professeure de sociologie à l'Université de Paris VIII-Saint Denis.</a><br /><a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_2.mp3"> Télécharger le diaporama de Claire Lévy-Vroélant </a></p>
<p><a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_3.mp3" target="_blank">- <em>La lutte quotidienne d'un sans-abri : rester soi-même "malgré tout", par </em>Claudia Girola, Maître de conférence en sociologie à l'Université de Paris VII - Denis Diderot. </a><br /> <br /> <a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_4.mp3" target="_blank">- Premier débat avec le public.</a><br /> <br /> <a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_5.mp3" target="_blank">- Discussion avec Anne Moltrecht, réalisatrice du film <em>Patrick est reparti</em>, et avec Patrick Tachet, ancien sans-abri et personnage principal de ce documentaire.<br /> </a> <br /> <a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_6.mp3" target="_blank">- <em>Bidonvilles roms en France : politiques institutionnelles, pratiques habitantes, par </em>Olivier Legros, Maître de conférence en géographie à l'Université de Tours et animateur du réseau Urbarom.</a><br /> <br /> <a href="http://crevilles.org/mambo/audio/habiter_precaire/habiter_precaire_7.mp3" target="_blank">- Second débat avec le public.</a> contrat Creative Commons.</p>
2010-11-20
multiples
FR
Journée d'étude
L'avènement du monde : Essai sur l'habitation humaine de la Terre
Lussault Michel, monde, mondialisation, habiter, habitabilité, habitation, organisation spatiale, réalités sociales
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
En un demi-siècle le monde est devenu le Monde. Avec cette majuscule, il ne s’agit pas de dire que le monde a changé sous l’effet de la mondialisation, mais d’affirmer qu’il est véritablement advenu, subvertissant les ordres anciens (Empires, États, villes, etc.) et les catégories intellectuelles qui nous permettaient de les penser. Il s’agit aussi de dire que la mondialisation est bien plus qu’une dynamique d'internationalisation, bien plus qu’un "contexte". Qu’elle bouleverse tout et construit de nouveaux cadres de vie et d’organisation des sociétés humaines. Les mutations sont de tous ordres et l’on peine encore à stabiliser les analyses, ans doute parce que nos outils conceptuels, forgés au XIXe et au XXe siècle sont désormais largement inadaptés. Ce livre ambitieux souhaite sortir de cette impasse et cerner quelques-unes des forces instituantes et imaginantes du Monde, et en particulier l’urbain, parce que le Monde se manifeste d’abord et surtout par de nouvelles manières d’habiter la terre. Le Monde est une nouvelle organisation spatiale des réalités sociales, produisant des imaginaires inédits et contribuant à la création et à la diffusion d’images qui en elles-mêmes expriment la mondialité. Car, qui que nous soyons et où que nous nous trouvions, le Monde nous traverse de part en part en permanence : nous en sommes chacun tout à la fois, un produit, un jouet, un vecteur, un acteur. À partir de là, comment imaginer une "politique du Monde", quand on sait que l’avenir dépendra de notre capacité commune à garantir son habitabilité pour les décennies qui viennent ?<br />
<br />
<b>Michel Lussault</b>, géographe, est professeur à l’université de Lyon (ENS de Lyon). Auteur de nombreux articles et ouvrages scientifiques, il a notamment publié le Dictionnaire de géographie et de l'espace des sociétés (avec Jacques Lévy, Belin, 2003), L’Homme spatial, aux Éditions du Seuil (2007) et De la lutte des classes à la lutte des places, Grasset, 2009.</div>
</div>
Michel Lussault
Seuil
28 février 2013
296
Ouvrage
La décision d'habiter ici ou ailleurs
habiter, choix résidentiel, aménagement
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /><br />Choisir son lieu de vie est certainement un acte fondamental dans la société humaine. La décision d’habiter ici ou ailleurs dépend des expériences vécues et influence les itinéraires individuels. En ce sens elle associe des facteurs émotionnels et cognitifs avec les réalités spatiales. La connaissance de ces processus de décision est essentielle pour orienter les stratégies d’aménagement du territoire.<br /><br />Cet ouvrage propose, dans une perspective transdisciplinaire, une lecture originale des travaux actuels portant sur le choix résidentiel et les décisions qui y sont associées. Des géographes, psychologues, économistes, sociologues, neurologues et linguistes ont travaillé ensemble dans le cadre d’une recherche collective sur « L’évaluation, le choix et la décision dans l’usage des espaces urbains et périurbains ». Un regard synthétique a été construit à partir de ces références scientifiques complémentaires.<br /><br />Conçu comme un véritable manuel, ce livre est aussi l’occasion de présenter les différentes approches de modélisations développées dans ce domaine.</div> </div>
Economica
Novembre 2012
400
Ouvrage
Une autre ville sinon rien
habiter, ville durable, ville viable, environnement urbain, expérimentation urbaine, Pélegrin-Genel Elisabeth
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Dans les années 2030, près de 90 % de la population française sera urbaine. Il est urgent de réfléchir à des modes de vie plus économes et plus respectueux de l'environnement et surtout d'expérimenter d'autres formes pour habiter et vivre ensemble. L'auteur propose un étonnant parcours à travers toutes les réalisations, même les plus modestes, réalisées ces dernières années et qui nous permettent de rêver à une autre ville : des maisons de retraite autogérées, des béguinages remis au goût du jour, des immeubles construits directement par des familles qui se sont regroupées, des fermes urbaines sur le toit des immeubles... Après les cités jardins qui voulaient faire la campagne à la ville, les éco-quartiers relèvent le pari.</div> <br /> Ce livre aidera tout ceux qui veulent habiter autrement à réfléchir à leur environnement et aux changements à y apporter. Certaines initiatives seront sans lendemain, d'autres deviendront vite banales. Il ne s'agit pas de faire le catalogue exhaustif des récentes innovations architecturales, mais plutôt d'apprendre à déplacer légèrement notre regard sur le quotidien, à sortir des sentiers battus en conservant une bonne dose d'optimisme et d'utopie. Tous ces projets instaurent de nouvelles appropriations et d'autres partages collectifs de l'espace grâce à des dispositifs ingénieux.</div> </div> <b>Elisabeth Pélegrin-Genel</b> est architecte, urbaniste et psychologue du travail.</div> </div>
La Découverte
11 octobre 2012
240
Ouvrage
La ville des créateurs - The city of creators
créateurs, habitants, habiter, appropriation, identité, lien social
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Cet ouvrage met en lumière le rôle des créateurs - habitants, inventeurs de nouveaux modes d'habiter et acteurs de la ville. Les exemples de Berlin, Birmingham, Lausanne, Lyon, Montpellier, Montréal et Nantes, montrent comment la présence de communautés créatrices et leur action artistique peuvent tour à tour créer la forme urbaine, révéler l'invisible, nourrir une mémoire collective, animer le quartier ou participer au renouement du lien social. Par leur regard sensible, décalé et souvent critique, les créateurs révèlent l'identité et le potentiel des lieux. Par leur capacité à occuper et à animer des espaces, ils conçoivent de nouvelles formes d'habiter et expérimentent de nouveaux modes d'appropriation des espaces urbains.</div>
</div>
Jean-Jacques Terrin (dir.)
Parenthèses
20 septembre 2012
288
Ouvrage
Toulouse Territoires Garonne : habiter en bord du fleuve
aménagement du territoire, urbanité, fleuve, habiter, Toulouse
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Les systèmes géographiques que sont les parcs, les bois, les zones agricoles de bord de ville, les lignes de force collinaires, les réseaux hydrographiques, représentent les supports actifs d’une nouvelle urbanité. Parviennent-ils à allier la conscience de la grande échelle à celle de l’ancrage dans un territoire et l’urbain à un nouveau rapport à la nature ?</div>
</div>
Cet ouvrage explore la métropole toulousaine autour du fleuve Garonne, de la confluence Ariège jusqu’à la confluence de l’Hers et de la Save à Grenade-sur-Garonne. Trente-six kilomètres de fleuve pour tenter de comprendre les nouvelles questions qui se posent à nous sur la grande échelle de la ville contemporaine en partant de l’hypothèse que la majeure partie de ce territoire défini comme inconstructible par le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), peut être un lieu porteur de nouvelles manières d’habiter et que sur les rives du fleuve se dessinent les territoires majeurs de la ville de demain. La Garonne nous permettrait donc de penser une architecture du territoire à grande échelle.</div>
</div>
Rémi Papillault, Enrico Chapel, Anne Péré
Presses universitaires du Mirail
22 août 2012
304
Ouvrage
Bâtisseurs de banlieue à Madrid : le quartier de la Prosperidad (1860-1936)
quartier populaire, urbanisation, habitants, habiter, Madrid, Vorms Charlotte
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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La Prosperidad, quartier périphérique de Madrid édifié à la fin du XIXe siècle, est né et s’est développé dans l’extrarradio, ce territoire à vocation rurale en marge de la ville. Ce faubourg en croissance exponentielle a connu une véritable explosion urbaine dans les années 1930.</div>
<br />
L’analyse du rôle des habitants, acteurs de cette urbanisation spontanée et de leurs rapports avec les pouvoirs publics montrent comment cet informel populaire qu’est l’extrarradio finit par entrer dans la ville officielle. Ce livre se lit comme le roman d’un quartier qui fut, pendant presque un siècle, emblématique du petit peuple de Madrid.</div>
<br />
Cet ouvrage dépasse le cadre strict de l’histoire locale madrilène et apporte une contribution à l’étude des systèmes urbains et des systèmes d’habitat à l’échelle de l’Europe.</div>
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<b>Charlotte Vorms</b> est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Paris 1.</div>
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Charlotte Vorms
Créaphis
3 septembre 2012
368
Ouvrage
Habiter les espaces périurbains
périurbain, habiter, choix résidentiel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> La périurbanisation, et son avatar, l’étalement urbain sont des questions de société qui se sont imposées progressivement comme un objet de recherche au sein des sciences sociales et comme un enjeu majeur de la réflexion sur l’avenir des villes. Mais que veut dire habiter dans les espaces périurbains ? Cet ouvrage s’applique à analyser en profondeur les comportements des ménages périurbains, qui demeurent méconnus à bien des égards. Les choix résidentiels sont analysés au prisme d’un champ des possibles qui se construit par une tension entre des aspirations pour un mode de vie ou des aménités environnementales et des contraintes induites par la réalité des marchés fonciers, immobiliers et de l’emploi. Les pratiques spatiales du quotidien des habitants des espaces périurbains, articulant travail, consommation, loisirs, sociabilités, montrent également l’importante diversité des rapports à l’espace et aux autres, ainsi que la complexité de la formation des modes d’habiter. L’objectif est bien de saisir l’essence même de la périurbanité, qui caractérise aujourd’hui plus d’un français sur quatre.<br /> <br /> <b>Rodolphe Dodier </b>est professeur à l’université d’Aix-Marseille (AMU) et chercheur au sein de l’UMR CNRS TELEMME.<br /> <br /> Avec la collaboration de :<br /> <b>Laurent Cailly</b>, maître de conférences à l’université de Tours et chercheur au sein de l’UMR CNRS CITERES.<br /> <b>Arnaud Gasnier</b>, maître de conférences à l’université du Maine (Le Mans) et chercheur au sein de l’UMR CNRS ESO.<br /> <b>François Madoré</b>, professeur à l’université de Nantes et chercheur au sein de l’UMR CNRS ESO.</div> </div>
Presses Universitaires de Rennes
12 juillet 2012
220
Ouvrage
Squats : Genève 2002-2012
squat, habitat précaire, habiter, photographie, Genève, Gregorio Julien, Pattaroni Luca
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Au milieu des années 1990, cent soixante logements étaient occupés par deux mille squatters à Genève. Aujourd’hui, le squat s’est exilé dans des roulottes à la périphérie de la Ville, conséquence de l’abandon des politiques tolérantes qui prévalaient avant les années 2000. Photographe engagé, Julien Gregorio propose ici les portraits sur dix ans (2002-2012) de la planète squat à Genève. Ses quatre-vingt-une photos évoquent des installations, des vies quotidiennes, des évacuations et les évolutions d’une forme d’habitation motivée par la crise du logement et des aspirations à la vie communautaire. Dix-sept lieux apparaissent dans ce livre, en résonnance avec des affiches et des documents qui éclairent de l’intérieur une culture trop souvent caricaturée. Comme l’écrit le sociologue Luca Pattaroni dans sa postface, « l’histoire du mouvement squat à Genève a été aussi celle de l’invention d’une ville un peu plus hospitalière à la diversité des personnes et des manières de vivre ». Ce livre en est la mémoire ouverte.<br />
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<b>Julien Gregorio</b> est photographe à Genève. <b>Luca Pattaroni</b>, qui signe la postface, est chercheur en sociologie urbaine à l’EPFL (Lausanne).</div>
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exposition</a> se tient à la galerie Focale de Nyon (Suisse) jusqu'au 17 juin 2012</div>
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Julien Gregorio
Labor et Fides
20 avril 2012
130
Ouvrage
Bâtir la vie : un architecte témoin de son temps
histoire de l'architecture, histoire de l'urbanisme, habitat contemporain, logement, habiter, Candilis Georges
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Bâtir la vie est un récit, recueilli et mis en forme en 1977 par Michel Lefebvre. Candilis raconte son extraordinaire parcours, de Bakou à Athènes, Paris, Casablanca ou La Martinique, de sa participation aux CIAM, puis au Team 10 à ses dernières réflexions sur l’habitat contemporain, de la Résistance grecque à l’enseignement à l’École des Beaux Arts. Une autobiographie qui se lit comme un roman, un personnage phare de l’architecture au 20e siècle, en un mot : un classique.<br />
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<b>Georges Candilis</b> (1913-1995), né à Bakou, a appris l’architecture à Athènes puis s’est installé en France. Collaborateur de Le Corbusier, il participe activement au chantier de l’Unité d’habitation de Marseille. Vers la fin des années 1950, il développe avec Woods l’idée d’un habitat évolutif, intégrant la problématique de la croissance et du changement à l’échelle de la maison individuelle. Les deux architectes s’installent en 1954 à Paris, où ils créent leur propre agence, en partenariat avec l’architecte yougoslave Alexis Josic. Jusqu’en 1964, l’agence Candilis-Josic-Woods travaille sur des dizaines de milliers de logements, en France métropolitaine comme dans les DOM-TOM. Entre autres réalisations, citons l’extension de Bagnols-sur-Cèze et le quartier du Mirail à Toulouse. A partir de 1969, Candilis poursuit seul son activité en tant qu’architecte et urbaniste. Il travaille sur l’aménagement de sites touristiques, ainsi que sur plusieurs projets de logements et d’écoles au Moyen-Orient. Il est appelé par ailleurs en Grèce après la chute des colonels en 1974 pour des conseils dans des projets d’aménagement et d’urbanisme.</div>
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Georges Candilis
InFolio
5 avril 2012
320
Ouvrage