De Lutèce au Grand Paris. Pour comprendre l’évolution de la ville
Grand Paris, Paris, histoire urbaine, architecture, livre pour enfants
Le Pavillon de l’Arsenal lance le premier livre sur l’histoire et l’actualité du Grand Paris destiné aux juniors. "De Lutèce au Grand Paris" raconte de façon pédagogique et ludique les grands moments de l’évolution de Paris et la métropole, ses architectures et la vie de ses habitants.
23 séquences chronologiques, 200 illustrations couleurs et de nombreux jeux guident les enfants dans les histoires, petites et grandes, passées et actuelles de la capitale. Seul, accompagné ou en famille, ce voyage dans le temps permet ainsi à tous de découvrir ou redécouvrir que la tour Eiffel devait être détruite après l’exposition universelle de 1889, que le tout premier gratte-ciel parisien a été construit dans le 13e arrondissement, qu’il y avait déjà des embouteillages du temps de Louis XIV, que des gens habitaient dans des maisons sur les ponts au Moyen Âge, qu’il y avait un mur autour de Paris jusqu’au début du XXe siècle, que la gare des halles est la plus fréquentée d’Europe, …
Sous la direction de Christine Dodos-Ungerer, cet ouvrage inaugure la collection junior des éditions du Pavillon de l’Arsenal avec l’ambition de faire découvrir et comprendre la ville d’aujourd’hui au regard de son histoire.
Christine Dodos-Ungerer (Dir.)
http://www.pavillon-arsenal.com/editions/modele.php?id_edition=129
Pavillon de l’Arsenal
2014-01
112
FR
Ouvrage
Les embellissements du Havre au XVIIIe siècle
Le Havre, histoire urbaine, XVIIe siècle, XIXe siècle, ville portuaire, port, histoire de l'architecture, salubrité, sécurité
Ce volume est la première étude d’ensemble sur les grands travaux d’embellissement de la ville et du port du Havre entrepris au XVIIIe siècle par les ingénieurs des ponts et chaussées.
C’est leur grande œuvre de la fin de l’Ancien Régime, initiée par Louis XV, décidée par Louis XVI, poursuivie pendant le période révolutionnaire et, enfin, terminée dans les années 1830.
Grâce à l’étude et à l’exploitation d’une grande quantité de documents, dont beaucoup d’images, qui sont reproduites dans le volume et en font un livre d’art exceptionnel, l’auteure retrace la longue histoire de l’agrandissement des bassins du port, de la création d’une ville nouvelle et de la construction de bâtiments officiels architecturalement novateurs.
Elle s’intéresse aussi aux transformations importantes relevant de la salubrité, de la commodité et de la sécurité de la ville, en particulier au parcours des eaux, à la création de marchés, au déplacement des cimetières, à l’éclairage et à l’édification de prisons.
Aline Lemonnier-Mercier
http://purh.univ-rouen.fr/?q=node/722
Presses universitaires de Rouen et du Havre
2013
306
FR
Ouvrage
Histoire de chicago
Chicago, histoire urbaine, modernité urbaine, ville américaine, abattoirs, aciéries, chemin de fer, histoire politique, corruption, ségrégation, droits civiques
Depuis un siècle et demi, la ville de Chicago attire et fascine les observateurs de l’Amérique tant elle incarne une modernité urbaine spectaculaire et triomphante. Barack Obama, qui s’y installa et y entama sa carrière politique, la qualifie de « ville éminemment américaine ». D’autres avant lui l’ont surnommée la « ville aux larges épaules », en référence à ses foules laborieuses.
Car, pendant des décennies, c’est par centaines de milliers que des ouvriers d’Europe, mais aussi des Noirs du sud des États-Unis et des Hispaniques sont venus travailler dans ses abattoirs, ses aciéries et ses usines rugissantes, faisant de Chicago la capitale manufacturière du pays. Ils ont construit les gratte-ciel orgueilleux du centre-ville – le fameux Loop –, posé des kilomètres de rails, creusé des canaux et empli les bateaux de grain.
À l’image de la violence des abattoirs, l’histoire politique et syndicale de Chicago est d’une grande brutalité, en partie parce que des richesses considérables y sont concentrées entre les mains de quelques-uns. La municipalité a ainsi longtemps été tenue par des « machines » politiques corrompues liées aux milieux d’affaires, et parfois à la mafia – celle d’Al Capone ou de ses successeurs.
Au-delà de son statut de symbole industriel, la ville fut également un haut lieu du jazz et du blues, en même temps que « la ville la plus ségréguée du pays ». À ce titre, elle devint la capitale incontestée de l’Amérique noire au milieu du XXe siècle, jouant un rôle déterminant dans la lutte pour les droits civiques.
Richement documenté et illustré, ce livre n’est pas seulement une histoire « populaire » de Chicago, des gens ordinaires qui y ont vécu, travaillé, consommé, prié ou joué de la musique. Il propose l’histoire sociale et politique, jusqu’à nos jours, d’une ville américaine à la fois archétypale et exceptionnelle.
Andrew Diamond
Pap NDiaye
http://www.fayard.fr/histoire-de-chicago-9782213642550
Fayard
2013-09-18
450
FR
Ouvrage
Gens de mer. Ports et cités aux époques ancienne, médiévale et moderne
ports, villes portuaires, cités portuaires, gens de mer, marins, marchands, vie maritime, gouvernance municipale, histoire urbaine
L’originalité de ce livre est de proposer sur le temps long, de l’Antiquité à la fin du XVIIIe siècle, une étude de la place occupée par le monde de la mer dans le jeu politique des cités portuaires. Il analyse tout autant les logiques qui expliquent la fermeture des conseils municipaux aux gens de mer que celles qui, au contraire, sont favorables à l’entrée des marchands dans la société politique locale. Il souligne la participation des notables et des aristocrates à la vie maritime et tente de rendre tangible le poids exercé par des puissances extérieures sur la gouvernance municipale.
Éric Guerber, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire romaine à l’université de Nantes. Membre du CRHIA, ses recherches portent sur les rapports entre les autorités romaines et les cités grecques à l’époque du Haut-Empire.
Gérard Le Bouëdec, professeur émérite d’histoire moderne à l’université de Bretagne-Sud (Lorient) et membre de l’UMR-CERHIO est aujourd’hui directeur du GIS (groupement scientifique) d’histoire maritime-CNRS.
Éric Guerber
Gérard Le Bouëdec
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3330
PUR
2013
312
FR
Ouvrage
Porto-Novo : patrimoine et développement
Cet ouvrage collectif, co-édité par les Publications de la Sorbonne et l'École du Patrimoine Africain, examine le remarquable patrimoine architectural et urbain (vernaculaire, afro-brésilien et colonial), mais aussi naturel et immatériel, de Porto-Novo.
Fondée au XIIIe siècle comme port d'embarquement des esclaves et devenue capitale de la colonie du Dahomey puis de la République du Bénin, la ville, qui a vocation à être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial, fait l'objet d'un ambitieux projet de réhabilitation.
À partir de l'étude pionnière coordonnée par l'École du Patrimoine Africain, le processus de patrimonialisation y est abordé sous un angle pluridisciplinaire, avec des éclairages de l'histoire, de la géographie, de l'économie, de l'anthropologie, de la sociologie, de l'histoire de l'art, de la préservation des biens culturels, et de la science politique.
Une part est donnée à la pratique, à l'expérience et aux questions des différents acteurs (de la médiation du patrimoine comme de la coopération), croisant ainsi les démarches de recherche fondamentale et de recherche-action. Les auteurs interrogent successivement le développement historique et urbain de la ville ; l'invention du patrimoine et l'essor des logiques de patrimonialisation ; les projets et actions originales de médiation ; les logiques de tension entre modernisation et préservation éclairées par les enjeux économiques contemporains, ainsi que l'articulation entre patrimoine et développement.
Christine Mengin est maître de conférences en histoire de l'architecture à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur l'histoire de l'architecture contemporaine (logement social, Allemagne, concessions occidentales de Tianjin) et sur la patrimonialisation de la forme urbaine.
Alain Godonou conservateur du patrimoine, a été le coordonnateur général du projet de réhabilitation de Porto-Novo.
Christine Mengin (Dir.)
Alain Godonou (Dir.)
https://www.univ-paris1.fr/services/publications-de-la-sorbonne/parutions-2013/
Publications de la Sorbonne
École du Patrimoine Africain
2013-11-18
528
FR
Ouvrage
La création des 20 arrondissements parisiens
Paris, arrondissements, fortifications, Troisième République, Haussmann, développement urbain, histoire urbaine, banlieue, octroi, faubourgs, logement, industrie
Cette exposition virtuelle est une émanation de l’exposition "150 ans des 20 arrondissements de Paris" présentée en 2010 à la galerie des Bibliothèques.
La définition des limites actuelles de Paris se joue au cours de la première moitié du XIXe siècle avec la construction des Fortifications. Pendant une vingtaine d’années, les “territoires suburbains” compris entre le mur des Fermiers généraux et le nouveau mur, entourent la capitale. Leur annexion, à partir du 1er janvier 1860, a permis l’émergence d’un Paris agrandi et intégré, pour une bonne part en devenir. La Troisième République poursuit, en effet, au-delà de la chute de l’Empire en 1870, les projets d’aménagement et d’équipement des arrondissements périphériques, commencés sous la préfecture du baron Haussmann. L’annexion pose aussi en termes totalement nouveaux la question de la banlieue, des seuils de la ville et des rapports de la capitale dilatée avec ses périphéries. Les axes du développement urbain ignorent la barrière des Fortifications : de part et d’autre du mur devenu barrière d’octroi s’étendent des activités et des populations semblables, celles des faubourgs. Haussmann n’a pas pensé la banlieue, mais l’agrandissement de la capitale se conjugue avec le développement industriel de la périphérie. La question de la répartition des activités entre la capitale et la banlieue se pose en termes neufs. La banlieue, qui s’étend maintenant au-delà des Fortifications et de la zone, est livrée à elle-même, ignorée par la puissance publique et ses espaces libres accueillent les entrepôts, la grande industrie puis le logement des classes populaires urbaines. La décision de 1859-1860 a favorisé et orienté la croissance urbaine de l’agglomération dans une moyenne durée qui s’étend sur un siècle, de la Restauration à la fin de la Troisième République. Le “cycle haussmannien” s’achève aux alentours de la Deuxième Guerre mondiale, alors que s’ouvre l’âge de la métropolisation
Commissariat scientifique :
Florence Bourillon, professeur d'histoire contemporaine, université Paris-Est Créteil
Annie Fourcaut, professeur d'histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Coordination :
Comité d'histoire de la Ville de Paris : Claire Barillé et Stéphane Rouelle
Délégation Générale à Paris Métropole et aux Coopérations interterritoriales : Maude Locko
Production :
Mairie de Paris
Florence Bourillon
Annie Fourcaut
http://www.parismetropolitaine.fr/naissancedes20arrondissementsparisiens/index.html
Mairie de Paris
2010
FR
Exposition virtuelle
Bordeaux et ses banlieues. La construction d’une agglomération
Bordeaux, banlieues, vie urbaine, vie sociale, histoire urbaine, limites de la ville, agglomération, construction urbaine, panorama historique, transformation
Où commence et où finit la ville? L’embarras à définir les limites de la ville est à la source de l’essor progressif du terme d’agglomération pour nommer et comprendre l’évolution des phonèmes urbains issus de l’industrialisation et les nouveaux paysages des extensions tout au long des 19e et 20e siècles.
Dans cette dynamique, l’agglomération désigne des échelles extrêmement variées, alors que trois dimensions y sont convoquées : les populations, les espaces et les gouvernements. Aujourd’hui, au regard des acteurs des villes, la construction des agglomérations constitue l’un des défis majeurs des prochaines décennies.
Bordeaux et ses banlieues expose de manière précise et originale la construction urbaine de l’une des grandes agglomérations françaises, en pleine transformation. Fruit de la collaboration d’une équipe pluridisciplinaire constituée de vingt-cinq spécialistes, l’ouvrage se présente comme une anthologie de textes-sources, commentés et resitués dans leur contexte, qui évoquent plus de deux cents ans de la vie urbaine, sociale et politique de la ville et de ses banlieues.
La restitution sous une forme accessible d’éléments ignorés ou dispersés, une très riche iconographie ainsi que la présence d’un ensemble cartographique réalisé pour l’occasion constituent un savoir panoramique permettant d’appréhender la dynamique de l’agglomération dans toute sa complexité. L’introduction donne un cadre de compréhension éclairant le cas bordelais et la démarche historique ici réalisée au vu des enjeux scientifiques et opérationnels plus généraux posés par le thème de l’agglomération aujourd’hui.
Olivier Ratouis
http://www.metispresses.ch/shop/bordeaux-et-ses-banlieues/
MetisPresses
2013-10-07
608
FR
Ouvrage
Lisbonne. Histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Lisbonne, Portugal, ville portuaire, histoire urbaine, géographie urbaine, patrimoine, littérature, urbanisme, histoire politique
Un panorama complet et sans équivalent à ce jour de la ville de Lisbonne sous les angles à la fois géographique, historique, patrimonial, littéraire et sentimental.
Point de rencontre des peuples méditerranéens et atlantiques, Lisbonne n'a cessé d'être, depuis sa fondation, une ville ouverte sur le monde. Aux XVe-XVIe siècles, quand le Portugal était le pionnier des Grandes Découvertes européennes, elle est devenue la capitale d'un empire maritime qui s'étendait de Terre-Neuve au Japon, en passant par les côtes du Brésil et de l'Afrique, l'océan Indien et les mers d'Insulinde. Les marchandises du monde entier affluaient sur ses quais, ou se côtoyaient les représentants des peuples les plus divers. Jusqu'à nos jours, Lisbonne est restée l'une des capitales les plus métissées du Vieux Continent.
Cet ouvrage explore l'âme restée mystérieuse d'une cité qui a su se nourrir de cultures multiples tout au long de son histoire sans rien perdre de son authenticité. Il se compose de quatre parties.
La première, « Histoire », relate les principaux événements qui ont marqué l'histoire politique, sociale, religieuse, mythique mais aussi urbanistique de la ville.
La partie « Promenades » propose d'abord une anthologie de textes de voyageurs étrangers – de onze nationalités – du XVe au XIXe siècle. Séduits par la beauté et la vivacité des lieux qu'ils arpentent, certains ne manquent cependant pas de relever le contraste entre la vue idyllique qui s'offre à eux depuis leur navire et la réalité parfois sordide qu'ils découvrent à terre. Un second volet rassemble des évocations de promeneurs contemporains.
Suit une « Anthologie littéraire » qui offre un large choix d'écrits de poètes et de prosateurs portugais du XIXe au XXIe siècle – en majorité inédits en français –, puis d'auteurs notamment français des XXe et XXIe siècles, parmi lesquels Paul Morand, Jean Giraudoux et... Gérard de Villiers.
Un « Dictionnaire » fournit enfin, au-delà des entrées classiques (monuments, places, rues, etc.), des mots-clés permettant de pénétrer intimement au coeur de l'histoire, de l'imaginaire et de la vie de Lisbonne.
Luisa Braz de Oliveira, née à Lisbonne, formée en philologie germanique à l'université de Lisbonne, s'installe à Paris en 1979, ou elle intègre le Centre culturel portugais de la Fondation Calouste Gulbenkian, ou elle devient un acteur permanent de la diffusion de la culture portugaise en France. De 1983 à 2007, elle en assume les activités éditoriales et musicales, jusqu'à son départ pour le siège de la Fondation à Lisbonne. Pendant cette période, elle a assuré la publication de 300 titres, ayant trait à toutes les facettes de la culture portugaise et aux relations entre la France et le Portugal. En 1996, elle lance la collection « Présences portugaises », qui propose des monographies de grandes figures portugaises qui ont vécu en France.
Luisa Braz de Oliveira
http://www.bouquins.tm.fr/site/luisa_braz_de_oliveira_&181&326543.html
Robert Laffont - Bouquins
2013-10-24
1216
FR
Ouvrage
Suburbia, Une utopie libérale
suburbia, périurbain, urbanisation périphérique, étalement urbain, capitalisme, histoire urbaine, Etat-providence, libéralisme
Suburbia est un terme que les Anglo-Saxons utilisent depuis longtemps pour désigner l’urbanisation périphérique des grandes villes. À l’opposé des agglomérations séculaires, la suburbia recouvre une tout autre forme de ville, faite de contraires, qui unifie campagne et centres denses, dispersion et congestion et où, pendant le siècle et demi passé, ont été inventées les nouvelles formes urbaines. Mégastructure, zone piétonne, impasse résidentielle, enclave, dalle urbaine, superblock, centre multifonctionnel, village urbain y sont nés.
Parcourir les cent cinquante dernières années démontre qu’il ne s’agit pas d’un événement subi, imprévu, voire catastrophique, improprement baptisé « étalement urbain ». Cette formule, trop géographique, cache l’action d’une utopie – d’inspiration libérale – obstinément entretenue au long des aléas de l’histoire urbaine du capitalisme : l’avènement d’une « démocratie de propriétaires ». Imaginée à la fin du XVIIe siècle par John Locke et ses suiveurs, elle s’est peu à peu réalisée à travers la colonisation des campagnes par les citadins, au cours de laquelle se sont inventées les formes urbaines de la dispersion. Ce faisant, ces formes ont changé, ainsi que les relations des citadins à leur espace public.
En construisant des infrastructures de transport rapides et en favorisant l’accession à la propriété des citadins, l’acteur décisif de cette conquête fut l’État-providence. Si ce dernier est actuellement en crise, cela résulte notamment du succès de la suburbanisation, car la démocratisation de l’accès au patrimoine immobilier a développé une société civile de citoyens-propriétaires bien organisée, plus adepte de l’entre-soi, donc moins désireuse des protections et solidarités assurées par la puissance publique.
Jean Taricat
http://www.paris-lavillette.archi.fr/leseditions11/?p=1995
Editions de La Villette
2013-10-10
160
FR
Ouvrage
Villes du Monde 1870/1939
architecture, capitales du monde, histoire urbaine, modernisation des villes, photographies, urbanisme, XIXe siècle, XXe siècle
Catalogue de l'exposition éponyme issue des collections photographiques de la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville de Paris.
Introduction de Pierre-Alain Tilliette.
Il y a plus d'un siècle et demi, la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville de Paris s'était consacrée à collectionner le monde grâce à un système d'échanges internationaux, qui fonctionna efficacement jusqu'à la Première Guerre mondiale. Ce souci pionnier d'ouverture sur les expériences étrangères permit la constitution de collections souvent uniques en France provenant de villes, provinces ou Etats, au grè des relations internationales entretenues par la Ville de Paris. Cette mémoire s'est enrichie de photographies manifestes du regard de l'amateur éclairé à côté de celui de l'urbaniste, de l'architecture et de l'ingénieur. Au tournant du XXe siècle, la photographie enregistre les métamorphoses des grandes villes, entre vestiges du passé et chantiers préfigurant le monde à venir.
Ces quelque 100 photographies, inédites pour la plupart, proposent un voyage dans l'espace et dans le temps à travers les cinq continents. Des années 1870 aux années 1930, elles donnent à voir dans toute la diversité de leur histoire, 45 métropoles étrangères.
Agnès Tartié
http://www.paris-bibliotheques.org/editions/264-villes-du-monde-1870-1939/
Collections photographiques de la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville
Diffusion Actes Sud
2013-09
128
FR
Ouvrage
Haussmann, conservateur de Paris
Haussmann, Paris, XIXe siècle, histoire urbaine, urbanisme,
Si Paris est aujourd'hui la ville la plus visitée du monde, c'est en grande partie grâce au travail accompli par Haussmann entre 1853 et 1870. Ce fut une véritable métamorphose, tant au plan spatial que social. Son approche globale de Paris et de sa banlieue conduisit Haussmann à concevoir deux réseaux complémentaires d'égouts et d'adduction d'eau potable : deux aménités distribuées identiquement, sans distinction de classe, à tous les habitants de la capitale. Il faut noter que leur conception précède l'ère pastorienne.
Mais alors que, dès son époque, l'oeuvre du Préfet fut célébrée en Europe et jusqu'aux États-Unis, elle n'a, en France, jamais cessé d'être méconnue et dénigrée. En outre, les édiles parisiens ne se sont guère préoccupés de l'entretenir.
Pour éclairer concrètement la démarche haussmannienne, les auteurs ont conçu une anthologie révélant, en particulier, la dimension conservatoire du travail effectué par le Préfet. Les textes cités sont empruntés aux Mémoires, à des documents inédits ainsi qu'aux témoignages d'auteurs étrangers et français.
Une séquence photographique du boulevard Saint-Germain, montrant de nombreuses maisons pré-haussmanniennes préservées au fil de cette percée, vient appuyer la démonstration.
Ainsi se révèle l'actualité de l'oeuvre haussmannienne, à l'heure où la mondialisation promeut, à l'échelle planétaire, le même type d'agglomération.
Françoise Choay
Vincent Sainte Marie Gauthier
Jean-Bernard Vialles
http://www.actes-sud.fr/catalogue/architecture-et-urbanisme/haussmann-conservateur-de-paris
Actes Sud
2013-09
128
FR
Ouvrage
Des toits sur la grève. Le logement des travailleurs et la question sociale à Bombay (1850-1950)
Bombay, logement social, logement des travailleurs, bidonvilles, histoire urbaine, colonisation, urbanisme colonial, gouvernement colonial, agitation sociale, négociation, grève, production de l'espace, élites indiennes
Bombay, capitale indienne de l’économie et des services, forte de 20 millions d’habitants, s’est hissée au rang de cinquième métropole mondiale. Pôle d’attraction des migrations, sa croissance s’est faite au prix de fortes inégalités, si bien qu’aujourd’hui plus de la moitié de la population de la ville vit dans des bidonvilles, sur 6 % de la superficie urbaine.
Ce problème crucial n’est pas récent. La question du logement des plus pauvres a en effet émergé, dès le tournant du XXe siècle, comme une question politique majeure. Les autorités coloniales, puis le Parti du Congrès à partir des années 1930, ont choisi d’en faire l’un des principaux terrains du traitement politique de la question sociale.
Réfutant une approche longtemps prédominante dans le domaine de l’histoire urbaine des mondes coloniaux, selon laquelle l’urbanisme colonial est un processus imposé par le haut, cet ouvrage démontre combien le gouvernement colonial a été perméable à l’agitation sociale, qu’il a tenté de juguler en construisant des immeubles pour loger la main-d’œuvre industrielle, jetant littéralement des toits sur la grève. L’intérêt manifesté par les autorités pour ce problème et leur intervention précoce dans cette sphère ont également contribué à l’émergence de nouveaux terrains de négociation et de confrontation entre les travailleurs et le pouvoir, et de moyens de lutte spécifiques, comme la création de syndicats de locataires des classes populaires.
Fruit d’un travail mené à partir d’archives en partie inédites, cette étude apporte un éclairage nouveau sur la nature et les mécanismes de la domination coloniale, tout en complétant l’analyse des formes de mobilisation des travailleurs urbains indiens, qui s’était jusqu’alors limitée à la seule sphère du travail. Elle fournit, enfin, une perspective historique sur l’un des processus les plus marquants de la production de l’espace à Bombay, l’accaparement des ressources urbaines par les classes les plus aisées, établissant le rôle qu’y ont joué les autorités coloniales et les élites indiennes.
Vanessa Caru, ancienne élève de l’ENS-LSH (Lyon), est chargée de recherche au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CNRS-EHESS).
Source : Société Française d'Histoire Urbaine (http://sfhu.hypotheses.org/1359)
Vanessa Caru
http://www.armand-colin.com/livre/466146/des-toits-sur-la-greve.php
Armand Colin
2013-03-20
416
FR
Ouvrage
Petites villes en montagne de l'Antiquité au XXe siècle. Europe occidentale et centrale
petites villes, villes moyennes, montagne, histoire urbaine, Antiquité, Europe occidentale, Europe centrale, rapports ville-campagne, rapports homme-milieu
Collectif, interdisciplinaire et inter-période, cet ouvrage contribue à poser comme objet d’histoire l’identité de la petite ville et met en valeur les spécificités des petites villes sises en montagne.
Le colloque "Petites ville en montagne, de l’Antiquité au XXe siècle. Europe occidentale et centrale" s’inscrit à la confluence de deux évolutions historiographiques : celle qui, en matière d’histoire urbaine, a conduit les historiens à s’intéresser, sous un angle résolument problématique et conceptuel, aux villes moyennes et petites et même aux plus modestes unités urbaines, formant la strate inférieure du maillage, et à poser d’une autre manière les problématiques des rapports ville-campagne et des rapports entre petites villes et organismes urbains de premier rang. L’autre évolution majeure est la prise en compte – contrecoup sur nos disciplines de la prise de conscience environnementale – du caractère interactif des rapports homme-milieu, ici le milieu des moyennes montagnes (à partir de 600 m) ouest- et centre-européennes, milieu particulier, à bien des égards, au regard du développement des "lieux centraux" et de la strate des villes moyennes et petites.
Jean-Luc Fray
Patrick Fournier
Pierre Cornu
http://www.msh-clermont.fr/spip.php?article3599
Presses universitaires Blaise Pascal
2013
278
FR
Ouvrage
Aménager la ville. Les centres urbains français entre conservation et rénovation (de 1943 à nos jours)
centres urbains, villes françaises, rénovation, conservation, aménagement urbain, villes anciennes, habitat insalubre, XXe siècle, histoire urbaine, contraintes juridiques
Présentation par l'éditeur :
Comment aménager les centres urbains en respectant la ville ancienne tout en l’adaptant aux nouveaux modes de vie ? La question est à l’ordre du jour dès les années 1940 en France. La complexité des enjeux – fournir des logements, résorber l’habitat insalubre, favoriser la création architecturale, concevoir la cohabitation entre la ville d’hier et celle à venir – fait intervenir une pluralité d’acteurs dans ce versant peu étudié de l’aménagement urbain français.
Isabelle Backouche éclaire les genèses de la transformation des villes françaises d’aujourd’hui à partir des archives méconnues d’une administration chargée de veiller aux alentours des monuments classés par l’État (Commission des abords). Son livre est l’occasion d’un formidable voyage dans la France urbaine du second XXe siècle, saisissant les visions aménageuses de ministères qui poursuivent des impératifs distincts mais travaillent en étroite collaboration. À l’interface entre la sphère administrative et le monde politique, la démarche de l’historienne scrute les acteurs sur des terrains emboîtés, depuis l’élaboration des contraintes juridiques qui encadrent l’aménagement urbain sur le plan national jusqu’aux mobilisations locales qui refusent la disparition d’un cadre de vie familier.
Cette histoire des centres-villes au fil d’un dialogue entre conservation et rénovation urbaine permet de comprendre l’émergence d’une conscience patrimoniale et éclaire les horizons de la politique de la ville actuelle.
Isabelle Backouche est maîtresse de conférences en histoire, habilitée à diriger des recherches, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Centre de Recherches Historiques).
Isabelle Backouche
http://www.armand-colin.com/livre/477529/amenager-la-ville.php
Armand Colin
2013-05-22
480
FR
Ouvrage
Regards sur Paris – Histoires de la capitale (XIIe-XVIIIe siècles)
Simone Roux, histoire urbaine, Paris, parisiens, Moyen Âge, Renaissance, XIIIe siècle, Révolution, modernisation, Haussmann, livres, panoramas, plans
Quel regard, tour à tour affectueux, admiratif et irrité, Parisiens et visiteurs de passage ont-ils porté au fil des siècles sur une des plus belles capitales au monde ? Telle est la question à laquelle tente de répondre ce livre, conçu à l'image des guides pratiques de Paris que les touristes étrangers feuilletaient déjà assidûment à la Renaissance, en quête des plus glorieux monuments de la ville.
Au Moyen Âge, d'abord éloge obligé de la ville comme des rois qui la gouvernent, l'histoire de Paris adopte peu à peu un regard plus critique et plus personnel. Avec l'avènement de l'imprimerie au XVe siècle, les grands chantiers de François Ier comme le palais du Louvre et le marché des Halles, l'apparition de cosmographies détaillant ce vaste monde que l'on sillonne en tous sens, les livres sur Paris s'enrichissent de panoramas et de plans. L'offre se diversifie - du bref guide pratique à l'imposant ouvrage savant - et éditeurs et libraires se livrent à une concurrence féroce, à l'affût des demandes pressantes d'une clientèle toujours plus nombreuse. Parmi les auteurs, ce sont sans nul doute les étrangers, à la liberté d'appréciation plus grande, qui n'hésitent pas à dénoncer les travers de la capitale. Au XVIIIe siècle, Nicolas Restif de La Bretonne dans ses Nuits de Paris et Louis Sébastien Mercier dans son Tableau de Paris leur emboîteront le pas, révélant des sentiments ambivalents et parfois violents, envers une ville qu'ils rêvent de débarrasser de son passé médiéval et de purifier de ses maux (prostitution, inégalités sociales, exiguïté et saleté des rues...). Le chemin qui mènera de la Révolution à la modernisation à marche forcée de la capitale par le baron Haussmann paraît déjà tout tracé...
Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université de Paris VIII-Saint-Denis, Simone Roux s’est surtout consacrée à l’histoire de Paris et de la société urbaine aux XIVe-XVe siècles (Paris au Moyen-Age, Hachette, coll. « La vie quotidienne », 2004 ; Le monde des villes au Moyen-Age, XIe-XVe siècle, Hachette, coll. « Carré Histoire », 2004).
Simone Roux
http://www.payot-rivages.net/livre_Regards-sur-Paris-Simone-Roux_ean13_9782228909037.html
Payot & Rivages
2013-05-08
224
FR
Spectacular reconstructions: Ways of seeing and the politics of recovery in American urban disasters
catastrophe, disaster, reconstruction, renouvellement urbain, ville durable, aménagement urbain, Chicago, San Francisco, histoire urbaine, histoire de l'urbanisme
Abstract from the distributor :
Kevin Rozario uses the two most devastating urban catastrophes in American history, the Chicago fire of 1871 and the San Francisco earthquake of 1906, to explore how extraordinary recovery from sudden ruination can be both compelling and inspiring. He discusses industrialization and cultural responses to disaster, with analysis of narrative accounts of disaster as well as performative accounts that have served to reassure Americans that new and improved urban environments can come of disaster. He further explores how the "mass consumer culture" of America has shaped American responses to events of September 11th.
Kevin Rozario is Assistant Professor in the American Studies program at Smith College. He holds a Ph.D. in history from Yale University, and has previously taught at Oberlin and Wellesley colleges.
Kevin Rozario
MIT Video
2002-03-04
01:22:03
EN
Enregistrement vidéo
http://mit.tv/xdAed8
Double restoration : Berlin after 1945
histoire de l'urbanisme, histoire urbaine, reconstruction, réhabilitation, guerre, ville détruite, Berlin
Abstract from the distributor :
The reconstruction of Berlin, after the massive destruction it suffered in World War II, was complicated in two fundamental ways. First was the question of historical continuity. On the one hand, there was a desire to reconstruct: to repair a damaged but extant city or, more broadly, to continue its best traditions in architectural style, social policy, and economic development. On the other hand, everyone in charge was determined to break demonstratively with the immediate past, that is, with the Third Reich; but they did not agree about which cultural, architectural, or urbanistic traditions were the Nazi ones. The second complication arose from the fact that the city was soon divided between two ideologically opposed regimes in east and west, each determined to claim the legacy of pre-Nazi Berlin, to display the clearer break with Hitler, and to prove its cultural and political superiority. Under these complicated circumstances, the rebuilding of Berlin became one of the most visible venues of the early Cold War, even as it remained a matter of basic comfort and prosperity for ordinary Berliners.
Brian Ladd is an historian and former Fellow of the American Academy in Berlin.
Brian Ladd
MIT Video
2002-03-11
01:14:10
EN
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http://mit.tv/y9aWhy
Downtown : Its rise and fall, 1880-1950
centre-ville, histoire urbaine, aménagement de l'espace, analyse spatiale, culture urbaine, United States, États-Unis
Abstract from the distributor :
"Downtown" is the first history of what was once viewed as the heart of the American city. It tells the fascinating story of how downtown--and the way Americans thought about downtown--changed over time. By showing how business and property owners worked to promote the well-being of downtown, even at the expense of other parts of the city, this book gives a riveting account of spatial politics in urban America.
Robert M. Fogelson is a Professor of Urban Studies and History in the Department of Urban Studies and Planning at MIT.
Robert M. Fogelson
MIT World
2001-11-15
01:07:34
EN
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http://videolectures.net/mitworld_fogelson_drf/
Creatively destroying New York : Fantasies, premonitions, and realities in the provisional city
histoire urbaine, littérature, renouvellement urbain, New York, terrorism, terrorisme, catastrophe naturelle, natural disaster, art, cinema, cinéma, développement urbain
Abstract from the distributor :
This lecture places the attack on the World Trade Center in the context of New York's history as a place that is seemingly destined to be destroyed and rebuilt with stunning regularity. It explores three ways of looking at a central experience, and cultural trope, about New York City: that it is a city of creative destruction, regularly destroying and rebuilding itself. Professor Page begins with a discussion of extraordinary moments of destruction, both natural and human-made (from fires and blizzards, to acts of terrorism), and then argues that it is the "regular" processes of creative destruction - through private real estate development and government urban renewal - which are far more important in shaping both New York's physical organization as well as its cultural image. Finally, he explores how the imagination of New York's destruction - in art, literature, and cinema - is not only at the heart of New York life but of American culture as a whole.
Max Page is Assistant Professor of Architecture and History at the University of Massachusetts in Amherst, where he teaches urban, architectural, and public history.
Max Page
MIT Video
2002-02-25
01:32:40
EN
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http://video.mit.edu/watch/creatively-destroying-new-york-fantasies-premonitions-and-realities-in-the-provisional-city-8988/
Paris and the Belle Epoque
Paris, nineteenth-century, dix-neuvième siècle, , aménagement urbain, renouvellement urbain, histoire de l'urbanisme, histoire urbaine
Abstract from the distributor :
Modern Paris was indelibly shaped by the rebuilding project ordered by Napoleon III and carried out by Baron Haussmann in the 1850s and '60s. The large-scale demolition of whole neighborhoods in central Paris, coupled with a boom in industrial development outside the city, cemented a class division between center and periphery that has persisted into the twenty-first century. Curiously, this division is the obverse of the arrangement of most American cities, in which the inner city is typically impoverished while the suburbs are wealthy.
John Merriman is Charles Seymour Professor of History at Yale University.
John Merriman
Open Yale Courses
2007-10-10
00:50:58
EN
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http://oyc.yale.edu/history/hist-276/lecture-11