Hawaï. La fabrique d’un espace touristique
Hawaï, tourisme, urbanisation, pratiques urbaines, durabilité, imaginaire, représentations
Cet ouvrage vise à déconstruire l’idée communément admise d’une « vocation touristique » de l’espace hawaïen, en mettant en lumière les processus de fabrication de l’archipel pour et par le tourisme. Le rôle des agents économiques et de l’espace urbain est questionné, aussi bien dans le temps court que dans le temps long. La construction d’un imaginaire géographique hawaïen est au centre de la réflexion.
Sommaire :
- Préface de Denis Retaillé.
- La mise en désir des lieux
- Le pari du tourisme
- L’urbanisation en spirale
- De la durabilité du lieu : pérennisation et diversification des pratiques urbaines
Vincent Coëffé
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3480
Presses Universitaires de Rennes
2014-05-05
200
Fr
Ouvrage
Villes en traduction. Calcutta, Trieste, Barcelone et Montréal
multilinguisme, tensions linguistiques, Calcutta, Trieste, Barcelone, Montréal, interactions, traduction, lagues, langages, imaginaire
Toutes les villes sont multilingues, mais pour certaines, les tensions linguistiques revêtent une importance particulière. Pourtant, malgré la menace constante de conflits, des villes comme Calcutta, Trieste, Barcelone et Montréal offrent des milieux riches d’interactions, souvent très créatifs. Dans l’espace physique comme dans la production artistique et littéraire, ces lieux sont traversés par les forces vives de la traduction. En prêtant une oreille attentive aux rencontres entre les langues dans l’espace citadin, Sherry Simon montre comment celles-ci façonnent l’imaginaire et contribuent à une citoyenneté partagée.
Sherry Simon est professeure au Département d’études françaises de l’Université Concordia. Elle est l’auteure notamment de Traverser Montréal. Une histoire culturelle par la traduction (2008).
Sherry Simon
http://www.pum.umontreal.ca/catalogue/villes-en-traduction
Presses de l'Université de Montréal
2013-12
274
FR
Ouvrage
Marseille, éclat(s) du mythe
Marseille, imaginaire, représentations, ville mythique, flux migratoires, histoire culturelle
Le mythe de Marseille s'avère une construction du modernisme : c'est avec la révolution industrielle, les flux migratoires, l'empreinte coloniale et la violence des inégalités que s'est construit l'imaginaire si singulier de "la cité phocéenne". Seule ville mythique de France avec Paris, Marseille, dans sa misère et sa gloire, continue à nourrir une mythologie populaire, anarchique et sujette à de nombreuses manipulations médiatiques.
Les études historiques, littéraires et artistiques rassemblées dans cet ouvrage, illustrées par des documents iconographiques, se présentent comme des contributions à une histoire culturelle de Marseille. Elles sont complétées par des témoignages historiques et artistiques et par des échanges sur les développements actuels du mythe, héritiers d'un modernisme inachevé, illustrant ainsi l'enchevêtrement du passé et du présent propre à la culture et à la politique culturelle ? de Marseille.
Véronique Dallet-Mann, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille où elle enseigne la civilisation allemande et la traduction, vit à Marseille depuis 2008. Ses axes de recherche sont l'histoire culturelle et le genre (XIXe et XXe siècles), le féminisme et l'intermédialité.
Florence Bancaud est professeur de littérature et d'histoire des idées à l'université d'Aix-Marseille. Elle a publié divers ouvrages sur Kafka, sur Jelinek ainsi que des travaux en littérature comparée et en esthétique.
Marion Picker est docteure en philosophie de l'université de Strasbourg et en études germaniques de la Johns Hopkins University. Elle enseigne actuellement la civilisation et la langue allemandes à l'université Paris X-Nanterre.
Véronique Dallet-Mann (Dir.)
Florence Bancaud (Dir.)
Marion Picker (Dir.)
http://sites.univ-provence.fr/w3pup/show.php?ident=1166
Presses Universitaires de Provence
2013-10-31
240
FR
Ouvrage
Entre "fantaisie sociale" et "paysages simulés" : espaces publics, ville privée et citoyenneté
citoyenneté, espace public, espace urbain, film, imaginaire, perception, représentations, Musset Alain
<div>Intervention d'<a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=2173&Itemid=179">Alain Musset</a>, directeur d'études à l'<a href="http://www.ehess.fr/fr/" target="_blank">EHESS</a>, dans le cadre du séminaire "Représenter la ville".</div>
</div>
<b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
<br />
En utilisant les outils d’une géographie historique et culturelle, située au croisement de plusieurs disciplines et de plusieurs méthodologies, le but de ce séminaire est d’analyser les modes de perception et de représentation de l’espace qui influent sur l’organisation et l’aménagement des territoires urbains, plus particulièrement en Europe et en Amérique latine, mais aussi dans d’autres aires culturelles (Asie, Afrique).</div>
</div>
- Introduction : la science fiction et sa représentation des problèmes contemporains de l'espace urbain <br />
- La problématique de la disparition des espaces publics <br />
- Le film "RoboCop" : représentation de la privatisation de la ville ; La ville de Celebration (Disney) comme réalisation de l'imaginaire<br />
- Le centre commercial Val d'Europe et autres exemples d'un paysage simulé<br />
- Le film "The Truman Show" comme réflexion sur des paysages simulés<br />
- Paysages simulés et aspect de la sécurité <br />
- Disparition des espaces publics au profit des espaces communautaires : une menace au sens politique et démocratique de la ville</div>
</div>
ESCoM-FMSH, Paris
14 novembre 2008
1h41'17''
http://www.archivesaudiovisuelles.fr/FR/_video.asp?id=1611&ress=4947&video=115002&format=68
La géographie au pays des merveilles
Ter Minassian Hovig, Meunier Christophe, géographie, albums pour enfants, jeux vidéos, imagination, imaginaire, représentations, espace, merveilleux
<div>Un café géo organisé par les associations Université populaire de Tours, Confluence et ESSPACE.<br />
<br />
<b>Présentation :</b> Notre imagination met en scène des lieux, des paysages, des territoires qui sont façonnés dès l'enfance. Nos intervenants, spécialistes respectivement de la géographie dans les jeux vidéos et les albums pour enfants, nous invitent ici à une exploration de ces espaces aux frontières du réel et de la fiction. Ces derniers sont-ils porteurs de stéréotypes ? Comment façonnent-ils nos visions du monde ?<br />
<br />
Avec :<br />
<b>Hovig Ter Minassian</b>, maître de conférences en géographie à l'Université François Rabelais de Tours, il a comme principal terrain de recherche le jeu vidéo.<br />
<br />
<b>Christophe Meunier</b>, enseignant à l'IUFM de Tours, doctorant en géographie à l'ENS-LSH de Lyon, auteur d'un blog consacré à la Géographie dans les albums pour enfants.</div>
</div>
</div>
<b>Creative Commons by-nc-nd</b></a></div>
</div>
Hovig Ter Minassian et Christophe Meunier
14 novembre 2012
116:48
http://www.universite-populaire-tours.fr/
Exploring everyday urban imaginaries in the multicultural competitive city
, imaginaire, mixité sociale, multicultural, multiculturel, immigration, marketing, diversity, diversité, Toronto, ethnicity, ethnicité, Liguori Marilena, urbanité
<div><b>Abstract from the distributor:</b></div>
</div>
Marilena Liguori's dissertation focuses on multiculturalism and ethnocultural diversity in Toronto and seeks to explore the everyday lived experiences of recent immigrants. This work examines the role of urban imaginaries in entrepreneurial city marketing strategies in relation to the consolidation of the competitive city, which involve representations of 'diversity without difference' or the commodification of ethnocultural diversity.</div>
</div>
<b>Marilena Liguori </b>is a PhD candidate in urban studies at the Centre for Urbanization, Culture and Society, The National Institute for Scientific Research, Canada.</div>
</div>
Marilena Liguori
7 December 2010
http://www.yorku.ca/city/?page_id=720
Cities and peripheries : Anglo American conference of historians 2009
, périphéries, histoire urbaine, imaginaire, Calcutta, cartographie, paysage urbain, forme urbaine, Chattopadhyay Swati
<div>This lecture was part of the <a target="_blank" href="https://www.history.ac.uk/aac2009">Anglo-American Conference of historians 2009</a>, on the theme 'cities'.</div> <br /> <b>Conference description by the organisers :</b></div> <br /> The conference will deal with cities throughout the world, with papers examining the networks of cities and their role in cultural formation, the relations between cities, territories and larger political units, the ideologies and cosmologies of the city and what distinguishes the city or town from other forms of settlement or ways of life.</div> </div> 2010 paper of the same name</a> (a revised version of this lecture) :</b></div> </div> This article addresses a methodological problem of urban history faced with the current environmental crisis that urges us to think of humans as ‘geological’ agents. It suggests that the concept of the uncanny that pushes our understanding of spatio-temporality may be a useful device for approaching the methodological need to reconcile what we can and cannot experience/visualize. Viewing the mapping projects around Calcutta in the late eighteenth and early nineteenth centuries through the lens of the uncanny offers us the possibility of such a reconciliation. It enables us to see the landscape as a product of multiple spatio-temporal modes, and loosens the grip of the current urban vocabulary on our imagination of cities.</div> </div> <b>Swati Chattopadhyay </b>is Associate Professor in the Department of History of Art and Architecture, UC Santa Barbara.</div> <br /> NB : This recording may be streamed via your web browser or opened in iTunes.</div> </div> See also recordings of the other conference sessions:</div> Ideas of the metropolis</a></div> What is a city? The English experience</a></div> Imagining the East End in literature and social survey, 1880-1990</a></div> Imagining low life before the East End's invention, c. 1780s to 1840s</a></div> Multicultural London: Past, present and future. A history and policy discussion</a></div> </div>
2 July 2009
http://itunes.apple.com/gb/itunes-u/anglo-american-conference/id440518170
Imagining the East End in literature and social survey, 1880-1990
histoire urbaine, fin de siècle, littérature, imaginaire, nineteenth century, dix-neuvième siècle, Gissing George, quartier défavorisé, London, Londres, East End, Dennis Richard
<div>This paper was part of the <a href="https://www.history.ac.uk/aac2009" target="_blank">Anglo-American Conference of historians 2009</a>, on the theme 'cities'.</div>
<br />
<b>Conference description by the organisers :</b></div>
<br />
The conference will deal with cities throughout the world, with papers examining the networks of cities and their role in cultural formation, the relations between cities, territories and larger political units, the ideologies and cosmologies of the city and what distinguishes the city or town from other forms of settlement or ways of life.</div>
</div>
<b>Paper abstract from the organisers : </b></div>
</div>
This paper will explore the emergence of 'East End' as a category of description and analysis in fiction and social scientific discourse.<br />
<br />
Where, exactly (or even approximately!), was the 'East End' and what were its social, cultural and geographical attributes? The paper will pay particular attention to the writings of George Gissing, whose reputation as a novelist of slum life has often led to his being associated with the East End; to the relationship between Gissing and other 'East Enders', such as Arthur Morrison, Walter Besant and the Rev. Osborne Jay; and to the parallels and interactions between Gissing's fiction and Charles Booth's Labour and Life of the People and the associated 'Descriptive Map of London Poverty 1889'. Of special interest is Gissing's early novel, The Unclassed. In its first edition as a three-volume novel (1884), the slums that play a prominent role in The Unclassed were situated in Westminster, but by 1895, in revising – mainly abridging – the novel into a single volume, Gissing relocated the slums to the East End, reflecting shifts in both popular perceptions of the East End and 'real' ongoing changes in the geography of poverty in London in the 1890s that are also revealed by the 1898–99 revised edition of Booth's poverty maps.</div>
</div>
<b>Richard Dennis </b>is a Professor in the Department of Geography at UCL.<br />
<br />
NB : This recording may be streamed via your web browser or opened in iTunes.</div>
</div>
See also recordings of the other conference sessions:</div>
Ideas of the metropolis</a></div>
What is a city? The English experience</a></div>
Cities and peripheries</a></div>
Imagining low life before the East End's invention, c. 1780s to 1840s</a></div>
Multicultural London: Past, present and future. A history and policy discussion</a></div>
</div>
Richard Dennis
2 July 2009
http://itunes.apple.com/gb/itunes-u/anglo-american-conference/id440518170
Imagining low life before the East End's invention, c. 1780s to 1840s
Londres, London, East End, histoire urbaine, eighteenth century, nineteenth century, dix-huitième siècle, dix-neuvième siècle, pauvreté, quartier défavorisé, Gatrell Vic, imaginaire
<div>This paper was part of the <a target="_blank" href="https://www.history.ac.uk/aac2009">Anglo-American Conference of historians 2009, on the theme 'cities'</a>.</div>
<br />
<b>Conference description by the organisers :</b></div>
<br />
The conference will deal with cities throughout the world, with papers examining the networks of cities and their role in cultural formation, the relations between cities, territories and larger political units, the ideologies and cosmologies of the city and what distinguishes the city or town from other forms of settlement or ways of life.</div>
</div>
<b>Paper abstract from the organisers : </b></div>
</div>
This paper looks at East London life before Victorian observers 'invented', 'ideologically constructed', 'mythicised', or 'problematised' the 'East End' (as the fashionable phrases nowadays go). It sets aside the Victorian judgements and anxieties through which many historians still filter their views of East London and, without denying its deprivations, it speculates how best we might treat its 'low life' in its own and more positive terms.<br />
<br />
Recalling Dr Johnson's advice to Boswell in 1783 to go with curious eye and philosophic mind to Wapping the better to measure London's 'wonderful extent and variety', the paper focuses on the century after 1750 or so, to wonder what it was that outsiders were responding to when they described East Enders as 'happy', and allowed them their own exuberant vitality.</div>
</div>
<b>Vic Gatrell </b>is a retired Professor of History at the University of Cambridge.</div>
</div>
NB : This recording may be streamed via your web browser or opened in iTunes.</div>
</div>
See also recordings of the other conference sessions:</div>
Ideas of the metropolis</a></div>
What is a city? The English experience</a></div>
Cities and peripheries</a></div>
Imagining the East End in literature and social survey, 1880-1990</a></div>
Multicultural London: Past, present and future. A history and policy discussion</a></div>
</div>
Vic Gatrell
2 July 2009
http://itunes.apple.com/gb/itunes-u/anglo-american-conference/id440518170
Dreamlands. Cultures du divertissement, cultures de l'urbain ?
exposition universelle, parc d'attraction, loisirs, patrimonialisation, urbanisme, architecture, philosophie, culture, politique culturelle, imaginaire
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Des expositions universelles à Las Vegas ou Dubaï, de Disneyland à la patrimonialisation des villes historiques européennes, quelle filiation ?</div>
<br />
Les modèles de foires internationales, d’expositions universelles et de parcs d’attraction de la société des loisirs ont façonné l’imaginaire, nourri les utopies comme les créations des artistes, mais sont aussi devenus réalités. Pastiche, copie, artificiel et factice ont été retournés et engendrent à leur tour l’environnement dans lequel s’inscrit la vie réelle, s’imposant comme de nouvelles normes urbaines et sociales, brouillant les frontières entre imaginaire et réalité. À l’occasion de l’exposition Dreamlands présentée en Galerie du Centre Pompidou, et en partenariat avec le Musée national d’art moderne, la Bibliothèque publique d’information propose de réfléchir avec des urbanistes, des architectes et des philosophes aux relations qu’entretiennent le monde du divertissement et celui de la culture dans les domaines de l’urbanisme et des politiques culturelles.</div>
<br />
Manifestation organisée à l'occasion de l'exposition "Dreamlands. Des parcs d'attractions aux cités du futur" présentée au Musée national d'art moderne (5 mai - 9 août 2010).</div>
</div>
<b>Documents :</b></div>
</div>
Dreamlands. Introduction <br />
Entretien de Paolo Portoghesi avec Frédéric Migayrou <br />
Urbanisme et parcs d'attraction, de l'influence à l'interaction <br />
Entretien de Thomas Krens avec Didier Ottinger et Quentin Bajac</div>
</div>
Colloque
26 mai 2010
2h55'40"
http://archives-sonores.bpi.fr/doc=3251
Corps urbains, corps humains 2
corps urbain, corps, , société urbaine, forme urbaine, imaginaire, représentations, perception, Chêne Aurélie, Clerget Yves, Clidière Sylvie
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Comment se transforment les rapports entre le corps et la forme urbaine dans le monde contemporain ?<br />
Quel corps l’urbain fabrique-t-il, et réciproquement, comment le corps humain le façonne-t-il et/ou se le réapproprie-t-il ?<br />
C’est ce que les invités de ces rencontres tenteront de montrer à partir de différents points de vue.<br />
<br />
<b>Intervenants :</b><br />
Chêne Aurélie, Clerget Yves, Clidière Sylvie<br />
<br />
<b>Animateur</b> :<br />
Roman Joël<br />
<br />
<b>Commissaire</b> :<br />
Loire Marion </div>
</div>
Conférence
12 avril 2010
2h05
http://archives-sonores.bpi.fr/doc=3203
Corps urbains, corps humains 1
Baudry Patrick, Caron Armelle, Elfort Arnaud, Redoutey Emmanuel et Schaller Guillaume, Roman Joël, corps urbains, corps, forme urbaine, société urbaine, imaginaire, représentations, perception
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Comment se transforment les rapports entre le corps et la forme urbaine dans le monde contemporain ?</div>
<br />
Quel corps l’urbain fabrique-t-il, et réciproquement, comment le corps humain le façonne-t-il et/ou se le réapproprie-t-il ?</div>
<br />
C’est ce que les invités de ces rencontres tenteront de montrer à partir de différents points de vue.</div>
</div>
<b>Intervenants :</b> Patrick Baudry, Armelle Caron, Arnaud Elfort, Emmanuel Redoutey et Guillaume Schaller<br />
<b>Animateur / modérateur :</b> Joël Roman<br />
<b>Commissaire :</b> Marion Loire</div>
</div>
Conférence
8 mars 2010
2h06
http://archives-sonores.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=3202
Culture urbaine, cultures urbaines (introduction)
culture urbaine, société urbaine, citadin, mode de vie, imaginaire, Augustin Jean-Pierre, Kauffmann Isabelle, Mongin Olivier
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
L’humanité est devenue urbaine : plus de 50 % des habitants de la planète vivent désormais en ville et cette proportion ne fera que croître pour atteindre 70 % en 2050. Longtemps associée, en particulier en Europe et en Amérique du Nord, au développement économique, aux "progrès de la civilisation", à la modernité et à la culture, notamment par opposition aux sociétés rurales, l’urbanisation change de visage. Explosive dans les pays en développement où se trouvent désormais les plus grandes agglomérations, elle transforme profondément les sociétés humaines, leurs modes de vies et leurs cultures.</div>
<br />
Comment est-on urbain aujourd’hui ? Comment les citadins du XXIe siècle, ici ou ailleurs, urbain natif ou migrant récent, vivent-ils, rêvent-ils et imaginent-ils leurs villes ?</div>
<br />
Cette première séance d’un cycle de rencontres qui se poursuivra tout au long de l’année confronte les points de vue pour tenter de définir les cultures urbaines et surtout d’embrasser la diversité et la richesse de ce qu’elles recouvrent dans le monde actuel.</div>
</div>
<b>Intervenants :</b> Jean-Pierre Augustin, Isabelle Kauffmann, Olivier Mongin</div>
<b>Animateur :</b> Luc Le Chatelier</div>
</div>
</div>
</div>
Rencontre
15 février 2010
2h08'09''
http://archives-sonores.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=3178
Rêves de villes
cadre de vie, espace urbain, habitants, imaginaire, représentations, utopie, ville idéale
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
<br />
Comment voyons-nous, comment rêvons-nous la ville de demain ? quelle place pour ces désirs dans le processus de conception et de construction des villes? Des citoyens-ennes en parlent.<br />
<br />
En bonus, interview de l’auteure et dramaturge Noëlle Renaude sur le sujet.</div>
</div>
Etienne Spanjaard
Mars 2009
21'54''
5'17''
http://lavoixdesgens.free.fr/WebRadio/?p=72
Paris contre Paris
Briscoe Hélène, Paris, flânerie littéraire, flânerie historique, représentations, imaginaire, egoûts, pneumatique, Bièvre, trou des Halles, bateaux-mouches
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
"Le faible rayonnement de taches grises, clairsemées, grandissantes à mesure que l’on s’approche des bords, émerge à mesure que l’on approche de la fin : "espaces neutres et sans genre", parfois sans nom, elles forment un "péri-Paris", ou un «"contre-Paris" dans Paris. Quelques friches, bien sûr, il y en avait encore, mais aussi toutes sortes d’endroits où plane le même doute. Des endroits maudits par on ne sait quels dieux depuis le fond du Moyen Âge, de ces emplacements où se concentrent les accidents, où les commerces, quels qu’ils soient, fatalement périclitent, de ces aimants qui dévient les itinéraires, ou de ces lieux sans génie où l’on se sent toujours perdu. Ce sont un square aux abords du métro aérien, des places qui n’en sont pas, le bout de la Tombe-Issoire, un tronçon d’avenue dans la steppe du douzième, parfois simplement un immeuble (11, cité de Trévise), ou ce désert compris entre les grilles du Luxembourg et celles de l’Observatoire, où le vieux chef des Dévorants imaginé par Balzac finit sa vie en mollusque parmi les joueurs de boules à la dernière page de Ferragus."<br />
<br />
Hélène Briscoe collabore au Tigre depuis les débuts du journal. D’abord responsable de la rubrique "Portrait", qui a donné lieu à deux livres (Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes, 2010, et Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent, 2011), elle tient depuis deux ans une chronique intitulée "Topographies ! Itinéraires !". C’est dans cette rubrique que sont parus les textes de Paris contre Paris, réécrits pour l’occasion : flâneries littéraires et historiques permettant de découvrir une autre facette de Paris, ces textes racontent en quelques pages les égoûts, le pneumatique, les boulevards des Maréchaux, la Bièvre, le trou des Halles, les axes rouges, les enseignes des magasins, les bateaux-mouches... On y croise Nerval, Balzac, Proust, Benjamin, Modiano, Debord, Aragon, Remy de Gourmont... Et l’on s’y demande :<br />
<br />
"Il paraît que, la nuit, des vieilles dames se glissent dans les Buttes-Chaumont. Il paraît qu’elles en ont la clé et qu’elles viennent y nourrir les animaux. Avez-vous déjà entendu parler de ces sabbats ? Mieux : y avez-vous assisté ? Veulent-elles se cacher, veulent-elles seulement être en paix ? Ou est-ce qu’elles ne s’intéressent qu’aux espèces nocturnes ?"</div>
</div>
Hélène Briscoe
Le Tigre
22 mars 2013
64
Ouvrage
Fantasmagories du capital. L'invention de la ville-marchandise
Berdet Marc, capital, capitalisme, ville-marchandise, marchandisation de la ville, imaginaire, représentations
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Quel rapport entre les spectres d'un couvent parisien, des héroïnes séquestrées dans des châteaux gothiques et les flâneurs des passages couverts de Paris ? Quel point commun entre les visiteurs des Expositions universelles, les joueurs captivés par les néons de Las Vegas et les badauds fascinés par les shopping malls ? Tous sont pris dans des lieux clos saturés d'imaginaire, des "rêvoirs" collectifs, des fantasmagories.</div>
<br />
Depuis trois siècles, le capital façonne des environnements oniriques qui, refoulant leur origine économique, ordonnent les plaisirs individuels et collectifs sur fond de règne de la marchandise. Cette histoire de l'espace urbain est celle d'une mobilisation toujours plus structurée de nos désirs intimes par l'architecture.</div>
<br />
Dans le sillage des écrits de Walter Benjamin sur le Paris du XIXe siècle, cet essai arpente les lieux d'un imaginaire capitaliste fait ville. En s'efforçant de déchiffrer ces espaces comme on interprète un rêve, il s'efforce de dégager l'éclat de l'utopie de la gangue qui l'enferme. Car le grand récit de la marchandisation de la ville a aussi ses anti-héros, qui se nomment Maximilien de Robespierre, Charles Fourier, Karl Marx, Auguste Blanqui, André Breton, Sergueï Eisenstein, Walter Gropius ou Ken Kesey...</div>
</div>
<b>Marc Berdet</b> est sociologue, spécialiste de Walter Benjamin. Il est chercheur à l’université de Potsdam et anime le réseau de recherche <i>Anthropological Materialism</i>.</div>
</div>
Marc Berdet
La Découverte
Février 2013
256
Ouvrage
Les lieux du sensible. Villes, hommes, images
Mons Alain, sensible, perception, représentations, ambiances, imaginaire, ville, publicité, photographie, danse
<div><strong>Présentation par l'éditeur :</strong></div>
Les lieux du sensible nous convient à un voyage au plus près des perceptions qui adviennent en nous au contact des milieux les plus divers, de la ville à la publicité, de la photographie à la danse contemporaines. C'est ce va-et-vient permanent entre le dehors et le dedans, les expériences affectives et les tâtonnements de l'imaginaire, qu'explore ce livre nourri des créations artistiques les plus actuelles. Ces climats perçus battent en brèche l'instrumentalisation de nos émotions et sensations en termes utiles et immédiats. Les étendues du sensible sont troubles. Elles sont dehors et dedans, surfaces de captation du monde environnant et creux émotionnels. Des fissures s'y constituent, des échappées, des lignes de fuite, qui sont aussi des façons de résister. Alain Mons interroge ces passages entre le perçu, l'aperçu, et l'imperceptible, qui travaillent les villes, les espaces, les arts contextuels, les corps, les images, en termes d'irruption, de suspens, de mouvement, d'aléatoire. C'est l'urbanité, au sens large, qui est en jeu dans ces fluctuations de la perception, dans ces transitions du sensible, engendrant une esthétique mineure. Les lieux du sensible : une anthropologie singulière des faits intimes, des presque-rien, de l'inconnu ; une esthétique du reste qui appréhende le battement du réel.
Alain Mons
CNRS Editions
13 janvier 2013
Ouvrage
L'imaginaire des architectes : Paris 2030
Jeudy Henri-Pierre, penser la ville, cité de demain, futur, architecte, imaginaire, réalités, contraintes, pouvoir
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Comment les architectes sont-ils en mesure de penser le futur d'une ville ? La légende raconte que Lucio Costa, le célèbre architecte brésilien, a dessiné sur un bout de papier le projet de Brasilia, devenue capitale du Brésil. Un avion tracé sur un simple papier... Il est vrai qu'il semble plus aisé de partir de rien pour ériger une cité. Imaginer le futur ex nihilo permet de ne point se heurter à la présence de ce qui est déjà là.<br />
<br />
Et ce n'est pas comparable à la tabula rasa qui, elle aussi, reste un moyen d'envisager l'avenir sur les décombres d'un passé anéanti. Quand on sait aujourd'hui combien la puissance des patrimoines gouverne la métamorphose urbaine, force est de constater que l'imaginaire des architectes se mesure plutôt à la fiction du vide et que celle-ci leur est essentielle pour augurer du possible. La fameuse assertion 'le futur n'est plus ce qu'il était' laisse espérer combien l'éventualité de ce qui sera ne dépend pas toujours de ce qui a été.<br />
<br />
Ce qui semble compter, c'est de continuer à croire au génie de l'architecte, génie dont les effets réels peuvent faire peur, parce qu'il engage le destin des habitants d'une ville, ce qui n'est pas le cas de l'artiste. Est-ce le coup de génie qui prouve combien le pouvoir de l'imagination se surpasse en échappant aux cheminements trop incertains de la pensée ? Quand se manifeste-t-il ? N'est-il qu'un leurre ? Confronté aux impératifs d'un cahier des charges, l'imaginaire de l'architecte est limité par des nécessités qui lui imposent les figures incontournables de la réalité, ou tout du moins d'une certaine réalité.<br />
<br />
Ce sont les règles du jeu à partir desquelles s'exercera sa liberté de création. Prenant toutes les précautions techniques pour l'accomplissement de son oeuvre, l'architecte anticipe l'avenir, et tente d'affirmer ses intentions de visionnaire. Est-ce sa capacité singulière d'anticipation qui lui donne l'assurance de sa griffe internationale? Plus que jamais, il faut que l'architecte représente à lui seul, par ses interventions sur la ville, une idée du futur, de ce que pourrait être 'la cité de demain'.</div>
</div>
Henri-Pierre Jeudy
Sens & Tonka
Octobre 2012
174
Ouvrage
Villes, vies, visions : les villes, propriétés de l'écrivain
crivain, littérature, représentations, imaginaire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Dans un monde de plus en plus urbanisé, les écrivains, habitants de mégalopoles et arpenteurs d'espaces imaginaires, occupent une place singulière, à la fois protagonistes, scripteurs et déchiffreurs. Le Centre International d'Etudes Francophones de la Sorbonne a réuni lors d'un colloque à Abu Dhabi, des professeurs, romanciers, poètes, architectes et des urbanistes, venant de villes consacrées par la littérature, pour y appréhender de manière plus actuelle ces lieux déclarés" propriétés de l'écrivain".</div> </div> Antiques, contemporaines, invisibles, conquérantes, les villes participent du désir, de l'invention, parfois de la répulsion et de la mort, mais surtout d'une intelligence et d'un savoir encore à découvrir. Qu'est-ce qui a changé dans les manières de vivre, d'écrire et d'interpréter la ville et qui bouleverse à ce point nos visions du monde contemporain ? Ce volume nous invite à une déambulation dans des imaginaires et des langues diverses pour une rencontre philosophique, au sens ancien.</div> </div>
L'Harmattan
Octobre 2012
266
Ouvrage
Le sonore, l'imaginaire et la ville. De la fabrique artistique aux ambiances urbaines
ambiance, environnement urbain, imaginaire, espace urbain
<div><b>Présentation par l'éditeur : </b><br />
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L'environnement urbain n'est pas réductible à sa seule part technique ou fonctionnelle ; il est aussi source de récits, de rêves ou de fantasmes, travaillé par l'imaginaire aussi bien au plan quotidien qu'à travers la création sous toutes ses formes.<br />
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L'artiste, l'urbaniste et le citoyen, chacun à sa manière, visent à proposer ou à partager des relations particulières à l'espace, au temps et aux autres. Par les inventions de la fiction, par l'aménagement des formes spatiales ou par les multiples pratiques urbaines, tous convergent sur l'ambiance, cette rencontre banale ou exceptionnelle, durable ou éphémère, entre des conditions matérielles et un ressenti sensoriel et affectif.<br />
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Pour mieux comprendre cette notion, Henry Torgue enracine l'analyse dans son propre parcours, entre création artistique et recherche urbaine. La première partie explore les ambiances liées au sonore, des arts de la scène, danse et musique, qui mixent le regard et l'écoute, jusqu'à l'environnement sonore urbain contemporain. La seconde partie, plus anthropologique, approche l'ambiance comme l'expression des relations fondamentales entre les phénomènes sensibles, l'activité imaginaire et l'espace social dont la ville incarne la grande figure. Car les ambiances de la ville, en croisant l'environnement construit au champ symbolique, questionnent aujourd'hui les enjeux politiques de l'urbanité et les modalités de "l'être enemble".<br />
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<b>Henry Torgue</b> est chercheur au CRESSON, directeur de l'unité de recherche CNRS-MCC et compositeur pour la danse contemporaine et l'audiovisuel.</div>
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Henry Torgue
L'Harmattan
Août 2012
280
Ouvrage