Banlieue de la République
banlieue, quartier populaire, habitants, logement, rénovation urbaine, éducation, emploi, sécurité, inégalités sociales, ségrégation, politique de la ville, Kepel Gilles
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Dans la lignée de son rapport Les Oubliés de l’égalité des chances, l’Institut publie Banlieue de la République, une enquête approfondie réalisée pendant plus d’un an auprès des habitants de l'agglomération de Clichy-sous-Bois et Montfermeil en Seine-Saint-Denis.<br />
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Adoptant une démarche transversale, cette enquête s'intéresse à l’ensemble des dimensions qui permettent de "faire société" : le logement et la rénovation urbaine, l'éducation, l'emploi, la sécurité. Elle se termine en se demandant à quel point ces dimensions influencent le rapport des personnes interrogées au fait politique et aux questions religieuses. Monographie d’un territoire qui a été l’épicentre des émeutes urbaines de 2005, c’est d’un document sans équivalent à ce jour. Bien entendu, cette enquête ne prétend pas fonder un diagnostic général sur la situation des quartiers et banlieues en France : Clichy et Montfermeil présentent des caractéristiques qui leur sont propres et qui ne sont pas généralisables. Néanmoins, elle invite à une réflexion nécessaire.</div>
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<b>Gilles Kepel</b> est docteur en sciences politique et sociologie, professeur à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.</div>
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Gilles Kepel
Institut Montaigne
6 octobre 2011
Autre
Ségrégation, sélectivité et diversité dans les lycées publics de Chicago et de Paris
Chicago, Paris, ségrégation urbaine, ségrégation scolaire, sélectivité, inégalités sociales, Oberti Marco
<div><b>Présentation par l'éditeur du n° 2011-2 de Notes & Documents :</b></div>
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Après plusieurs décennies de politiques de déségrégation raciale dans les écoles de la ville de Chicago, l’abandon formel en 2009 du critère racial comme principe majeur de discrimination positive s’est traduit par la mise en place d’un nouveau dispositif fondé sur le profil socio-économique du quartier de résidence. Celui-ci s’applique dans les lycées d’élite selon des modalités mêlant contrôle continu, tests d’admission et donc type de quartier de résidence pour la majorité des élèves. La comparaison avec les programmes de "diversification" menés dans les lycées d’élite parisiens fait ressortir par contraste leur faible portée, l’opacité des critères pris en compte, et enfin la difficulté à traiter la question de la diversité liée aux origines.</div>
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<strong>Marco Oberti</strong> est sociologue, professeur des universités à Sciences Po Paris et chercheur à l'OSC (Observatoire sociologique du changement).</div>
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Marco Oberti
OSC
Septembre 2011
30
Revue
http://blogs.sciences-po.fr/osc/2011/09/16/segregation-selectivite-et-%C2%AB-diversite-%C2%BB-dans-les-lycees-publics-de-chicago-et-de-paris/
Les classes et quartiers populaires
, banlieue, cité, paupérisation, précarité, inégalités sociales, quartier populaire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Les quartiers et milieux populaires font régulièrement la une des médias et sont tout aussi fréquemment au centre du discours gouvernemental. Cette omniprésence se traduit cependant par un vocabulaire à base d’euphémismes : les "cités" et les "banlieues" en lieu et place de "quartiers populaires", les "eunes", les "bandes", etc. en lieu et place de "noirs" et "arabes". Depuis plusieurs décennies se construit ainsi une image de nouvelles classes et de nouveaux territoires dangereux. Entre misérabilisme, dramatisation à des fins sécuritaires et explications culturalistes et psychologisantes, ce nouveau discours idéologique masque les processus en œuvre depuis plusieurs décennies dans les classes et les quartiers populaires : paupérisation, précarisation, ghettoïsation et ethnicisation.</div>
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Composé d’articles écrits au cours de ces deux dernières décennies, ce livre éclaire la réalité sociale inégalitaire que tente de masquer le discours idéologique dominant, tente d’en décrire les mécanismes et les enjeux et d’en déconstruire les logiques. Les quartiers et milieux populaires sont loin d’être des territoires de "nouveaux barbares" d’une part et des désert politiques d’autre part. Ils sont le reflet d’une inégalité sociale croissante et d’une tentative d’y répondre par l’action militante.</div>
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Au moment où nous sommes plongés dans une nouvelle crise économique qui ne peut qu’accroître les inégalités, cet ouvrage nous montre les ruptures nécessaires pour comprendre la réalité et pour pouvoir la transformer.<br />
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<b>Saïd BOUAMAMA</b> est sociologue et chargé de recherche à l’I.F.A.R. (Intervention, Formation, Action, Recherche) de Lille.</div>
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Said Bouamama
Editions du Cygne
Avril 2009
202
Ouvrage
Banlieue de la République. Société, politique et religion à Clichy-sous-Bois et Montfermeil
banlieue populaire, quartier populaire, habitants, logement, rénovation urbaine, éducation, emploi, sécurité, inégalités sociales, ségrégation, politique de la ville, islam, Kepel Gilles
<div><b>Présentation par l'éditeu</b>r :</div>
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L'agglomération de Clichy-sous-Bois et Montfermeil a été rendue célèbre dans le monde entier depuis qu'en sont parties les émeutes de l'automne 2005. On sait moins que cette banlieue enclavée, qui concentre des populations cumulant des handicaps sociaux et culturels, accueille aujourd'hui le plus important Programme de rénovation urbaine de France, témoignant d'un important effort de solidarité nationale.</div>
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Comment les habitants de l'agglomération voient-ils la cause des difficultés que vivent la plupart d'entre eux ? Se sont-ils organisés pour faire face à l'adversité et envisager l'avenir ? Comment cohabitent des populations d'origines très diverses, de l'habitat social aux zones pavillonnaires ? Que peut faire l'école pour éduquer et socialiser des jeunes générations fragiles en provenance des pays les plus déshérités du continent africain ? Comment assurer la sécurité, en liaison avec un nouveau commissariat, et quelles leçons tirer des émeutes ? Comment les jeunes commencent-ils à s'engager significativement en politique ? Quelles sont les incidences sur les équilibres électoraux à venir ? Comment la religion – l'islam en premier lieu – a-t-elle pris une importance sociale de premier plan, après la désindustrialisation et l'effondrement de la culture ouvrière ?</div>
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Grâce à une enquête d'une année, entre l'été 2010 et l'été 2011, autour d'entretiens approfondis avec cent personnes, <i>Banlieue de la République</i> donne la parole à ceux qui, aujourd'hui en marge, sont au cœur de l'avenir de notre société. Ce constat sans concession permet d'explorer, à partir des échecs comme des réussites, les voies d'un débat politique central pour la France de demain.</div>
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<b>Gilles Kepel</b> est professeur des universités à l’Institut d’études politiques de Paris, où il dirige le programme doctoral sur le monde musulman.</div>
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Gilles Kepel
Gallimard
2 février 2012
544
Ouvrage
Quatre-vingt-treize
banlieue populaire, quartier populaire, habitants, islam, inégalités sociales, ségrégation, Seine Saint-Denis, Kepel Gilles
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Quatre-vingt-treize : la Seine Saint-Denis est la figure des transformations révolutionnaires que connaît la France contemporaine. Un département dans lequel l'importance de la présence musulmane s'inscrit au coeur des bouleversements de la démographie et de l'immigration, de la marche forcée de la désindustrialisation à la haute technologie, de la persistance du chômage, d'une intégration sociale difficile à mettre en œuvre – mais aussi de la percée des nouvelles générations dans le champ politique, culturel ou économique. Ces contrastes très accusés sont l'une des caractéristiques les plus saillantes et les moins connues de l'islam de France.</div>
C'est cela que nous donne à voir <i>Quatre-vingt-treize</i>, en partageant avec le lecteur l'expérience du terrain au quotidien, depuis les mosquées et les HLM jusqu'aux lambris des palais de la République, et la perspective historique de trois décennies écoulées, à travers l'islam des "darons", des Frères et des jeunes. Entre la tentation salafiste et la participation aux élections, le halal et l'internet, l'islam de France déploie une multiplicité de facettes qui s'inscrivent dans une citoyenneté encore inaccomplie, comme l'illustrent ces deux extrêmes opposés que sont la composition de l'équipe de France de football et celle de l'Assemblée nationale.<br />
<i>Quatre-vingt-treize</i> apporte des connaissances inédites et de première main au débat de fond qui traverse notre société sur la participation de l'islam à la construction de son identité plurielle dans un univers globalisé.</div>
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<b>Gilles Kepel</b> est professeur des universités à l’Institut d’études politiques de Paris, où il dirige le programme doctoral sur le monde musulman.</div>
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Gilles Kepel
Gallimard
2 février 2012
336
Ouvrage
Regards sur la ville
métropolisation, croissance urbaine, développement urbain, inégalités sociales
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
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Métropolisation, croissance des villes, ville néolibérale, ville et développement, ville et économie de la connaissance, inégalités socio-spatiales, ségrégation urbaine, gouvernance urbaine, aménagement urbain, conflits urbains, voici des thèmes qui intéressent autant l’économie, la géographie, l’aménagement que la société dans son ensemble.<br />
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À travers huit regards portés sur la ville d’auteurs provenant d’horizons et de disciplines différents ayant en commun le souci de l’Humain, ce livre offre des éléments de réflexion sur plusieurs questions importantes que pose la ville d’aujourd’hui. Il éclaire ainsi les débats actuels et permet de mieux comprendre le développement urbain et les inégalités sociales en ville.<br />
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<b>Lise Bourdeau-Lepage</b> est professeure des universités en géographie à l Université Jean Moulin - Lyon 3. Chercheuse à l UMR Environnement Ville Société (CRGA)</div>
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Lise Bourdeau-Lepage,
(Dir.)
Economia
Juin 2012
232
Ouvrage
La ville globale
sociologie urbaine, ville globale, mondialisation, politique informelle, informalisation de l'Etat, acteurs, migrations, inégalités sociales, technologies de l'information
Une conférence donnée dans le cadre de l'Université de tous les savoirs.
Saskia Sassen est sociologue, Professeure à l'Université de Chicago, spécialiste de sociologie urbaine. Ses travaux portent sur les villes globales, mais également sur la question des migrations, du féminisme, des technologies de l'information ou des inégalités sociales.
Saskia Sassen est l'auteure de plusieurs ouvrages :
The Mobility of Labor and Capital, Cambridge University Press, 1988
The Global City: New York London Tokyo, Princeton University Press, 1991. Traduction française : La ville globale. New-York, Londres, Tokyo, Descartes, 1996
Globalization and Its Discontents : Selected Essays 1984-1998, New York, New Press, 1998
Guests and Aliens, New York, New Press, 1999
Global Networks/Linked Cities, (ed.) New York and London, Routledge, 2002
Denationalization : Economy and Polity in a Global Digital Age, Princeton University Press 2003
Saskia Sassen
UTLS
Canal U
2003-07-27
00:86:20
FR
Vidéo
http://www.canalu.tv/canalu/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2003/la_globalisation_du_globe_aux_effets_globaux/la_ville_globale
La Ville poreuse. Un projet pour le Grand Paris et la métropole de l'après-Kyoto
Grand Paris, ville poreuse, après-Kyoto, porosité, inégalités sociales, risques environnementaux, mobilités, crise économique
La porosité est une notion déterminante pour penser la ville contemporaine. Elle s’inscrit dans une conception renouvelée de la mobilité, qui enchevêtre les dimensions sociale et physique.
Comprise comme une métaphore, elle sert à penser l’adaptabilité et la stratification des tissus, des eaux, de la végétation et des dynamiques de la nature. La ville poreuse est né de la réflexion menée par Bernardo Secchi et Paola Viganò sur le Grand Paris et la métropole de l’après-Kyoto, à partir de la mission de recherche et projet lancée par la Présidence de la République en 2009.
L’hypothèse des auteurs est que toute métropole devra, à l’avenir, se confronter à une «nouvelle question urbaine» qui se décline en trois situations de crise, liées à la croissance progressive des inégalités sociales, à l’accroissement des risques environnementaux et à la mobilité au sens large, sur fond d’une crise économique et politique d’ampleur.
Agir sur la structure spatiale de la métropole et de son imaginaire, garantir une accessibilité généralisée, donner de l’espace à l’eau et aux relations biotiques, procéder par stratifications pour réduire la consommation d’énergie: ce sont les stratégies fondamentales d’une solution non élitaire à ces problèmes.
Une démarche rigoureuse étaye l’hypothèse de recherche et de projet, dans une relation très féconde entre conceptualisation, description, représentation et projet. Un «vaste programme», mais aussi un projet possible, sont exposés dans ce livre.
Bernardo Secchi
Paola Viganò
http://www.metispresses.ch/shop/la-ville-poreuse-2/
MétisPresse
2012-03-24
296
FR
Ouvrage
The Wire. L'Amérique sur écoute
Baltimore, ghetto, Amérique urbaine, ethnologie urbaine, inégalités sociales, Etats Unis, sociologie urbaine, études cinématographiques
Créée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, David Simon, et un ancien policier, Ed Burns, et scénarisée par des grands noms du roman noir américain, la série américaine The Wire est devenue culte. S'appuyant sur des investigations de terrain de plusieurs années, elle décrit finement la réalité sociale, économique et politique des habitants du « ghetto » de Baltimore. Consacrée « meilleure ethnographie jamais réalisée de l'Amérique urbaine contemporaine » par le sociologue William Julius Wilson, saluée par Time Magazine ou le New York Post comme étant la meilleure série de l'histoire de la télévision américaine, elle est un outil efficace de discussion et de débats autour des problématiques qui parcourent les quartiers populaires. Elle sert aujourd'hui de support à de nombreux cours sur la ville ou sur les inégalités sociales aux États-unis.
Pourquoi un tel succès ? Que peuvent nous apprendre les médias de masse sur la société et, ce faisant, comment interpellent-ils les sciences sociales ? Que donne à voir la série des quartiers populaires américains, au service de quel message social et politique ? Quelle en est la réception française et un The Wire hexagonal serait-il possible ? Telles sont les questions discutées par cet ouvrage pluridisciplinaire, au croisement des études cinématographiques et sérielles, de la sociologie, de l'urbanisme et de la science politique.
Marie-Hélène Bacqué (Dir.)
Amélie Flamand (Dir.)
Anne-Marie Paquet-Deyris (Dir.)
Julien Talpin (Dir.)
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-The_Wire-9782707182593.html
La Découverte
2014-03
248
FR
Ouvrage
La pauvreté en Europe. Une approche géographique
pauvreté, Europe, politiques publiques, inégalités sociales, inégalités territoriales, géographie
Cet ouvrage interroge les nouvelles formes spatiales de la pauvreté en Europe et les politiques publiques de lutte contre cette pauvreté toujours mouvante : en quoi les maillages territoriaux et les politiques qu’ils portent peuvent-ils faire société et territoire, dans une Europe de la diversité et des inégalités sociales et territoriales ?
Emmanuelle Boulineau (Dir.)
Emmanuelle Bonerandi-Richard (Dir.)
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3451
PUR
2014
260
FR
Ouvrage
Glasgow contre Glasgow. Vivre riche dans une ville de pauvres
Glasgow, quartier pauvre, quartier riche, espérance de vie, philanthropie, austérité, chômage, injustice, inégalités sociales
Ce film photographique de Julien Brygo est l’adaptation de l’enquête « Vivre riche dans une ville de pauvres », publiée dans Le Monde diplomatique de juillet 2010.
Toutes les images reproduites avec cet articles proviennent du film et appartiennent à Julien Brygo.
Julien Brygo avait réalisé pour le Monde diplomatique un précédent film photographique consacré aux jeunes Philippines formées pour devenir domestiques dans les pays du Golfe ou à Hongkong.
« En août 2008, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une enquête révélant que la différence d’espérance de vie entre un enfant né dans un quartier riche de Glasgow – au sud et à l’ouest – et un autre mis au monde dans un quartier pauvre de la même ville – à l’est – atteignait vingt-huit ans », écrivions-nous en 2010 dans « Vivre riche dans une ville de pauvres », une enquête inspirée par cette effrayante statistique. Le rapport de l’OMS aurait pu provoquer un séisme social ; il n’a suscité qu’un soupir las et un clapotis de bonnes intentions philanthropiques.
Quatre ans plus tard, le constat s’est encore assombri. Les inégalités ont explosé au Royaume-Uni avec l’application méthodique du plus grand plan d’austérité d’Europe, d’un montant de 110 milliards d’euros. Un plan acclamé par les éditorialistes européens sous l’intitulé de « miracle anglais ». Le premier ministre David Cameron prône désormais l’« amincissement de l’Etat » non plus comme un mécanisme exceptionnel mais comme un mode de gouvernance « permanent » (discours à la mairie de Londres, 18 novembre 2013).
En mars dernier, une étude d’Oxfam dévoilait que les cinq familles les plus riches du Royaume-Uni possédaient autant que les douze millions de sujets britanniques les plus pauvres, soit 33,6 milliards d’euros. Une donnée susceptible, comme celle qu’a publiée l’OMS, de provoquer un tremblement de terre social. Mais qui n’a suscité qu’un soupir las et un clapotis de bonnes intentions...
Julien Brygo
Le Monde Diplomatique
2014
00:22:31
FR
EN
Vidéo
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-22-Glasgow-contre-Glasgow
Reducing Urban Poverty in the Global South
villes du Sud, Asie, Afrique, développement urbain, pauvreté, inégalités sociales, géographie urbaine
Urban areas in the Global South now house most of the world’s urban population and are projected to house almost all its increase between now and 2030. There is a growing recognition that the scale of urban poverty has been overlooked – and that it is increasing both in numbers and in the proportion of the world’s poor population that live and work in urban areas.
This is the first book to review the effectiveness of different approaches to reducing urban poverty in the Global South. It describes and discusses the different ways in which national and local governments, international agencies and civil society organizations are seeking to reduce urban poverty. Different approaches are explored, for instance; market approaches, welfare, rights-based approaches and technical/professional support. The book also considers the roles of clientelism and of social movements. Case studies illustrate different approaches and explore their effectiveness.
Reducing Urban Poverty in the Global South also analyses the poverty reduction strategies developed by organized low-income groups especially those living in informal settlements. It explains how they and the federations or networks they have formed have demonstrated new approaches that have challenged adverse political relations and negotiated more effective support. Local and national governments and international agencies can become far more effective at addressing urban poverty at scale by, as is proposed in this book, working with and supporting the urban poor and their organizations.
David Satterthwaite is a Senior Fellow at IIED and a Visiting Professor at the Development Planning Unit, University College, London, UK.
Diana Mitlin is an economist and social development specialist working at the International Institute for Environment and Development (IIED), and a Professor at the University of Manchester, UK, working at the Global Urban Research Centre, the Institute for Development Policy and Management and the Brooks World Poverty Institute.
David Satterthwaite
Diana Mitlin
http://www.routledge.com/books/details/9780415624640/
Routledge
2014
306
EN
Ouvrage
Logement et politique(s). Un couple encore d'actualité ?
logement, politique, action publique, inégalités sociales, planification, collectivités locales
Les recherches présentées ici ont en commun de se situer à divers points de contact du logement et du politique. On ne saurait s'en étonner, tant cette « marchandise impossible », selon l'indémodable expression de Christian Topalov, est indissolublement liée à l'action publique et au politique. Bien de première nécessité, le logement fait l'objet, depuis la fin du XIXe siècle, d'une intervention publique visant à corriger les déséquilibres du marché. Devenu le premier poste des dépenses des ménages, l'élément le plus important de leur patrimoine, mais aussi l'un des principaux marqueurs des inégalités sociales, le logement constitue un enjeu incontournable pour les politiques publiques, régulièrement réactualisées car la situation du logement est, de façon récurrente, décrite sous l'angle de la « crise ». Parallèlement, l'action publique s'est recomposée. Le passage progressif de l'Etat fordiste, planificateur et producteur, à l'Etat régulateur et incitatif, s'accompagne d'un changement d'échelle au profit des collectivités locales. La tension entre la présence et l'absence du politique se décline différemment dans les contributions, en fonction de la place respective de la transformation du bâti et des populations, mais aussi selon la façon dont ces dernières sont envisagées, dépendantes de l'action publique ou actrices dans leur rapport avec elle. Les chapitres du présent ouvrage reprennent ces différentes façons d'envisager le rapport du logement et du politique.
Fatiha Belmessous et Nathalie Ortar sont chargées de recherche à l'ENTPE, Loïc Bonneval est Maître de conférences en sociologie à l'université Lyon 2, Lydia Coudroy de Lille est professeur à l'université Lyon 2.
Fatiha Belmessous (Dir.)
Nathalie Ortar (Dir.)
Loïc Bonneval (Dir.)
Lydia Coudroy de Lille (Dir.)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-03990-9
L'Harmattan
2014-09
284
FR
Ouvrage