Investir dans la ville africaine. Les émigrés et l'habitat à Dakar
migré, foncier, habitat, investissement, rénovation urbaine, Dakar, Tall Serigne Mansour
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Cet ouvrage retrace l'évolution de la capitale du Sénégal et analyse les déterminants des investissements immobiliers des migrants dans cette ville. A partir d'enquêtes qualitatives et quantitatives précises, il montre comment les émigrés ont contribué à la rénovation urbaine, à l'émergence d'un marché foncier et à la transformation de l'habitat à Dakar. Il souligne aussi la complexité des instruments de transfert financier qu'ils ont mis en place.</div>
<br />
Dans le contexte actuel marqué par de nouveaux courants migratoires vers l'Europe, cet ouvrage propose des éléments de réflexion sur les déterminants du "désir d'ailleurs" des jeunes Sénégalais qui veulent "réussir" comme leurs aînés. Ce livre permet de mieux comprendre les dynamiques et les figures des migrations internationales sénégalaises.</div>
</div>
<b>Serigne Mansour Tall</b> est docteur en géographie.</div>
</div>
Serigne Mansour Tall
Karthala
Février 2009
286
Ouvrage
En territoire tamoul à Paris : un quartier ethnique au métro La Chapelle
migré, immigration, territorialisation, ethnologie, tamoul, Paris, Mary Aude
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Issus d'une immigration essentiellement politique devenue phénomène de masse depuis les années 1980, les Tamouls qui arrivent en France viennent surtout de la péninsule de Jaffna, au nord du Sri Lanka, poussés à l'exil par la guerre civile et la discrimination qu'ils subissent au quotidien.</div>
<br />
La vie d'émigré commence à Paris. Accédant à des emplois bien souvent inférieurs à leurs qualifications, les Tamouls mettent tous leurs espoirs dans l'éducation de leurs enfants, exigeant d'eux une réussite scolaire qui leur permettra de trouver une place dans la société française. Ils vivent en banlieue parisienne mais c'est dans le quartier du métro La Chapelle, au nord de la capitale, qu'ils semblent avoir choisi de s'établir.</div>
<br />
Ils y occupent un nombre de plus en plus important de commerces, parmi lesquels on trouve boutiques de vêtements ou de bijoux, épiceries traditionnelles, coiffeurs, magasins de vidéo à la mode de Bollywood et autres services. Leur empreinte identitaire se manifeste aussi de manière beaucoup plus discrète, par la présence d'écoles tamoules (fréquentées le soir ou les week-ends par les enfants) et de temples dédiés aux divinités hindoues dissimulés derrière de banales façades d'immeubles.</div>
<br />
A La Chapelle, les Tamouls se sont construit et approprié un espace, lieu de rattachement et de regroupement d'une communauté en quête de repères. Entre signes visibles et signes cachés, c'est le processus de territorialisation qui est ici étudié. Comment les Tamouls ont-ils marqué ces rues du Xe arrondissement de Paris pour en faire "leur" quartier ? Comment réussissent-ils à préserver leur culture d'origine, menacée tant par l'exil que par le contact avec la société d'accueil ?</div>
</div>
Ce nouvel ouvrage de la collection "Français d'ailleurs" est ainsi consacré à une communauté dont on ne parle pas beaucoup et qui "s'intègre" à sa manière.</div>
</div>
<b>Aude Mary</b>, diplômée en arts plastiques, a suivi une formation universitaire en ethnologie-anthropologie à l'université Paris VII.</div>
</div>
Aude Mary
Autrement
17 septembre 2008
128
Ouvrage