Les squats : problème social ou lieu d’émancipation ?
Bouillon Florence, squat, vulnérabilité, habitat précaire, migration, migrant
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
<br />
Une conférence de Florence Bouillon dans le cadre du cycle "La rue ? Parlons-en !" organisé conjointement par l’Association Emmaüs et Normale Sup.<br />
<br />
Florence Bouillon est maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 et membre du Centre Norbert Elias. Ses travaux se situent au carrefour d’une socio-anthropologie de la ville, de l’habitat, des vulnérabilités et des migrations. Elle a notamment publié Les Mondes du squat. Anthropologie d’un habitat précaire (PUF, 2009) et Squats. Un autre point de vue sur les migrants (éditions Alternatives, 2009, en collaboration avec Freddy Muller).</div>
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Florence Bouillon
20 octobre 2010
1h07
http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=3045
L’art du faible. Les migrantes non arabes dans le Grand Beyrouth (Liban)
migration, migrant, domesticité, visibilité, cosmopolitisme, espace public, Beyrouth, Dahdah Assaf
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Beyrouth, à l'instar d'autres métropoles arabes et méditerranéennes, participe aux dynamiques de la mondialisation contemporaine grâce aux migrations internationales. Les dynamiques de la mondialisation « par le haut » et « par le bas » se croisent, se côtoient et s'ignorent dans la capitale.<br />
<br />
Les migrantes non arabes – éthiopiennes, philippines ou sri lankaises –, qui viennent travailler à Beyrouth comme domestique, introduisent dans les interstices urbains, de nouvelles altérités et de nouvelles pratiques, devenant ainsi des actrices inattendues dans et de la ville. « Hyper visibilité » et « invisibilité sociale » vont alors de pair ; le degré de visibilité interrogeant de facto le « droit à la ville » et la légitimité à se montrer, à être vu et à être reconnu.<br />
<br />
La migration reste organisée officiellement pour s'inscrire uniquement dans le cadre d'une domesticité low cost, une mobilité « invisibilisée » fondée sur un turn over très rapide. Cependant, les migrantes, par leur nombre et par contournement de leurs conditions initiales d'accueil, se sont imposées dans la capitale, dépassant partiellement les distinctions entre centre et périphérie. Nouvelles figures de la citadinité beyrouthine, elles participent dans les interstices de la ville à sa « réinvention », dans le contexte de forte ségrégation et de fragmentation qui caractérise la capitale libanaise. Elles interrogent in fine la notion de cosmopolitisme qu'induirait cette coprésence.</div>
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Assaf Dahdah
Presses de l'Ifpo
Septembre 2012
198
Ouvrage
Les religions dans la ville d'aujourd'hui
religion, migration, habitants, espace urbain, Grémion Catherine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Chrétiens, juifs, musulmans de toutes tendances vivent des réalités contrastées et une histoire qui s'inscrit dans la vie locale. C'est cette histoire qui est ici restituée à partir d'une enquête dans des zones urbaines neuves qui accueillent toutes les migrations d'aujourd'hui. S'appuyant sur des témoignages, voici une radiographie de situations vécues offrant une vision dépassionnée, mais sans complaisance.</div>
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<b>Catherine Grémion</b> est directrice de recherches émérite au CNRS et enseignante à Science Po.</div>
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Catherine Grémion
L'Harmattan
Septembre 2012
320
Ouvrage
Déplacés de guerre dans la ville. La citadinisation des deslocados à Maputo (Mozambique)
réfugiés, déplacés, guerre, migration, espace urbain, Mozambique, citadinité
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
<br />
Alors que les réfugiés et les déplacés sont de plus en plus nombreux à trouver refuge en milieu urbain, ils sont longtemps restés invisibles dans le champ scientifique et politique, car ils échappent davantage aux processus de catégorisation des organisations internationales et des gouvernements. Ils ont ainsi souvent été confondus avec la masse des migrants ruraux venus en ville à la recherche de meilleures conditions de vie. <br />
<br />
La déterritorialisation et la mobilité forcée constituent des expériences centrales pour comprendre leurs modes d’ancrage urbain: le caractère coercitif du déplacement explique que les autorités et la majorité des déplacés aient initialement envisagé leur présence en ville comme provisoire.<br />
<br />
La ville fut tout d’abord le lieu du refuge et de la présence éphémère, avant de devenir celui de l’installation durable, le lieu du «chez soi». La citadinisation est le résultat d’un processus dialectique faisant interagir les politiques des pouvoirs publics, le contexte urbain, social et familial et les pratiques individuelles. Si l’exceptionnalité de la situation légitime dans un premier temps la présence des migrants forcés, elle la rend souvent plus «illégitime» que celle des autres migrants une fois le conflit achevé. Entre géographie urbaine et géographie des migrations, ce livre s’inscrit dans une réflexion générale sur la citadinité et sur les liens entre mobilités et territoires.<br />
<br />
<b>Jeanne Vivet</b>, docteure de l’Université de Paris Ouest Nanterre, poursuit actuellement des recherches post-doctorales à l’Institut des Sciences Sociales de l’Université de Lisbonne. Sa thèse a reçu le premier accessit du prix de thèse du Comité National Français de Géographie de 2011.</div>
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Jeanne Vivet
Karthala
25 avril 2012
384
Ouvrage
Le nomade et la ville à Djibouti. Stratégies d'insertion urbaine et production de territoire
Djibouti, migration, nomadisme, logement, espace urbain, territoire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
<br />
Depuis sa création en 1977, la République de Djibouti attire les populations pastorales de toute la région. Les immigrants, déplacés pour cause de problèmes climatiques, politiques ou économiques, intègrent la ville de Djibouti via des réseaux socio-spatiaux qui s’étendent entre la ville et la brousse et dont les noeuds sont autant de points de chute où le migrant trouve les ressources nécessaires à la poursuite de son voyage ou à sa fixation sur place.<br />
<br />
Une fois en possession d’informations suffisantes sur les procédures d’acquisition foncière et les possibilités de logement dans la ville de Djibouti, les candidats à la ville, accueillis et hébergés dans les quartiers de la plaine alluviale, partent à la recherche d’une parcelle de terrain vers les banlieues-bidonvilles de Balbala, Hayabley et P.K.12. A la périphérie de la ville, les immigrants « squattent » tout terrain non bâti, qu’il ait été déjà attribué ou non. C’est de façon illégale qu’ils accèdent donc au sol et au logement.<br />
<br />
Les néo-citadins que sont devenus les pasteurs nomades n’ont pas du tout l’impression d’être des « squatters ». Selon leur propre conception, ils ne font qu’exercer le « droit » d’usage historique qu’ils détiennent sur le sol djiboutien puisque la capitale djiboutienne a vu le jour sur leur territoire traditionnel. C’est donc une argumentation identitaire qu’ils tiennent lorsqu’ils réclament la reconnaissance et la régularisation de leurs occupations. Les candidats à la ville s’approprient individuellement les périphéries de la ville de Djibouti dans la mesure où ils y bâtissent des logements. Ils les territorialisent aussi collectivement en les enserrant dans des réseaux spécifiquement urbains et dont le but est la transformation, l’organisation et l’amélioration de l’espace de vie commun que sont les quartiers d’habitation.<br />
<br />
Les immigrants font preuve d’une grande capacité de socialisation de leurs nouveaux lieux de vie. Les quartiers urbains remplacent les espaces de vie traditionnels, même si les territoires lignagers, principaux lieux d’appartenance au territoire, demeurent. Dans les stratégies mises en place pour territorialiser l’espace urbain, le structurer et l’investir de sens, tradition et modernité sont mises à contribution pour faire aboutir les projets de vie. Cette double territorialité explique la facilité avec laquelle les nomades se sont fondus dans la société urbaine. L’utilisation de l’espace est restée la même : identification et utilisation des lieux en fonction des potentialités qu’ils renferment : opportunités d’emploi, entretien de son capital relationnel.<br />
<br />
<b>Amina Saïd Chiré</b> est maître de conférences à l’Université de Djibouti.</div>
</div>
Amina Saïd Chiré
Karthala
5 avril 2012
264
Ouvrage
Hôtels meublés à Paris : enquête sur une mémoire de l'immigration
hôtel meublé, immigration, Paris, mémoire, migration, Barrère Céline, Lévy-Vroelant Claire
<div><b>Présentation par l'éditeur</b> :<br /> <br /> « Ce livre résulte d’un pari ambitieux : saisir les hôtels meublés parisiens comme des lieux de mémoire. (…) À interroger habitants et hôteliers, l’oubli et le souvenir alternent dans un présent hanté de passé et d’avenir. Mais comment la mémoire pourrait-elle prospérer dans ces lieux alimentés par l’immigration, marqués par la domination et, bientôt, défaits par la destruction ou la réaffectation à d’autres fonctions plus lucratives ? (…) Nous sommes allées y voir de plus près, assurées du soutien des penseurs de la mémoire, ses théoriciens d’abord, historiens et sociologues, ses passeurs ensuite, écrivains et muséologues (…) L’imminence de la disparition des hôtels meublés et du milieu qu’ils constituent n’a pas peu compté dans notre détermination de pousser toujours plus loin une investigation pourtant interminable au sens premier du terme. (…) Nous savions que l’hôtel meublé était le premier logement de l’étranger, qu’il vienne de la province voisine ou d’au-delà des frontières. Nous savions que le nombre d’établissements était passé, en trois quarts de siècle, de plus de 20 000 à moins de 800, de 230 000 chambres à un peu plus de 18 000. (…) Fortement marqué par le stigmate, l’hôtel, lieu paradoxal, est aussi objet d’idéalisation et de nostalgie. Toile de fond de mythes et de légendes urbaines à travers la chanson, le cinéma et la littérature, il est aussi, de par les gens qui le traversent et l’habitent, le dépositaire de vies d’ici et d’ailleurs et, par là même, profondément ancré dans l’urbanité de la capitale : des lieux de culture en d’autres termes. (…) Les histoires de migration qui y ont eu cours ont pour le moment une existence faible au sein des causes mémorielles entendues, mais elles existent dans les récits des hôteliers et des clients comme dans les textes littéraires qui s’y rapportent. »<br /> <br /> <b>Biographies des auteures</b> :<br /> <br /> Céline Barrère, docteur en urbanisme de l’Institut d’urbanisme de Paris, est maître assistante en sociologie et anthropologie à l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille. Elle est membre du Centre de recherche sur l’habitat, UMR LAVUE du CNRS <br /> <br /> Claire Lévy-Vroelant est professeur de sociologie urbaine à l’université de Paris 8-Saint-Denis. Elle est membre du Centre de recherche sur l’habitat, UMR LAVUE du CNRS, du comité directeur de l’European Network of Housing Research (ENHR), et du comité de rédaction de l’European Journal of Housing Research.</div> </div>
Créaphis
Mars 2012
300
Ouvrage
Remaking urban citizenship: Organizations, institutions, and the right to the city
citoyenneté, migration, mobilité, espace urbain, société urbaine, politique de la ville, démocratie participative, droit à la ville, Smith Michael Peter, McQuarrie Michael
<div><b>Abstract from the publisher:</b></div>
</div>
Due to heightened global migration and transnational mobility, many residents of the world’s cities lack national citizenship in the places to which they have moved for work, refuge, or retirement. The disjuncture between citizenship and daily life has led to devolution of claims from national to urban space. Within nation-states characterized by structured inequalities, citizens have not reduced their social differences. This leads increasingly to calls for greater direct involvement of marginalized classes in reshaping the institutions and spaces directly affecting their lives.<br />
<br />
These concerns—cities without citizenship and people without political power—inform the agendas of organizations that seek to restructure urban citizenship in more democratic directions. Remaking Urban Citizenship focuses on the uses and limits of such political organizations and coalitions, shows the various ways they pursue expanded rights within the city, and describes the institutional changes necessary to empower global migrants and popular classes as urban citizens.<br />
<br />
Offering individual or comparative case studies of cities in the United States, Europe, and China, contributions to this volume describe the development of actual practices of organizations working to reinvigorate citizenship at the urban scale. Collectively, they locate institutional forms that help migrants lay claim to their cities, show how migrants can become politically empowered, and identify how they can expand their rights or find other ways to belong.<br />
<br />
<b>Michael Peter Smith</b> is distinguished research professor in community studies at the University of California, Davis.<br />
<b>Michael McQuarrie</b> is assistant professor of sociology at the University of California, Davis.</div>
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NC
Transaction Publishers
February 2012
237
Ouvrage
A la croisée des chemins : contributions et réflexions épistémologiques en anthropologie urbaine
anthropologie, ethnologie, immeuble de grande hauteur, grand ensemble, logement, tourisme, patrimoine, migration, Teissonnières Gilles, Terrolle Daniel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
A travers la construction de divers objets anthropologiques relatifs à la ville, les contributeurs à cet ouvrage développent une réflexion épistémologique sur les spécificités méthodologiques et heuristiques de leur discipline, et ce, presque vingt-cinq ans après la publication de <i>Chemins de la ville. Enquêtes ethno­logiques</i> (CTHS, 1987), sous la direction de J. Gutwirth et de C. Pétonnet.</div>
<br />
Sans être un bilan à proprement parler, ce livre fait état, à travers la diversités des objets traités, des multiples regards ethnologiques portés sur un monde qui, en un quart de siècle, a considérablement changé. La pratique disciplinaire y est interrogée, tout comme la place de l’ethnologue dans sa propre société à l’heure où les sciences humaines et sociales sont politiquement ostracisées plus au nom de leur rentabilité économique hypothétique que de leur pertinence scientifique véritable.</div>
<br />
Les étudiants et les jeunes chercheurs y trouveront les échos des multiples difficultés qu’ils rencontrent sur leurs terrains respectifs, tout comme les lecteurs attentifs aux gestations de la globalisation du monde actuel feront leur miel des diverses connaissances dont témoignent ces recherches.</div>
</div>
<b>Sommaire :</b><br />
<br />
Préface : Jacques Gutwirth<br />
<br />
Introduction : Gilles Teissonnières et Daniel Terrolle<br />
<br />
<b>Chapitre premier - Circonscrire l’objet</b><br />
<br />
La mise en objet dans les immeubles de grande hauteur<br />
Noël Jouenne<br />
Le jazz, objet anthropologique<br />
Patrick Williams<br />
La mise en image photographique<br />
Sylvaine Conord<br />
Le tourisme urbain. Un objet pour l’ethnologie ?<br />
Gilles Teissonnières<br />
<br />
<b>Second chapitre - De près et au loin ?</b><br />
<br />
L’aspect hassidique. Lieu-clé d’une étude globale<br />
Jacques Gutwirth<br />
Un objet dissimulé<br />
Daniel Terrolle<br />
Un ethnologue à Carthage<br />
Alain Reyniers<br />
Générations migratoires, espaces et temporalités<br />
Olga Muro Gil<br />
Devenir infirmière pour pouvoir partir : étude d’une niche migratoire indienne<br />
Marie Percot<br />
La place de l’animal de compagnie dans les mégalopoles japonaises : un animal urbanisé ?<br />
Fabienne Duteil-Ogata<br />
<br />
Postface<br />
Colette Pétonnet</div>
</div>
<b>Gilles Teissonnières</b>, ethnologue, est maître-assistant associé à l’ENSA de Versailles.<br />
<b>Daniel Terrolle</b> est maître de conférences en anthropologie, université Paris VIII.</div>
</div>
Gilles Teissonnières et Daniel Terrolle,
(dir.)
Editions du croquant
29 janvier 2012
240
Ouvrage
Seeing cities change: Local culture and class
classe, class, gentrification, mutation urbaine, cadre bâti, built environment, culture urbaine, voisinage, mixité sociale, ethnicity, éthnicité, migration, Krase Jerome
<div><b>Abstract from the publisher:</b></div> </div> Cities have always been dynamic social environments for visual and otherwise symbolic competition between the groups who live and work within them. In contemporary urban areas, all sorts of diversity are simultaneously increased and concentrated, chief amongst them in recent years being the ethnic and racial transformation produced by migration and the gentrification of once socially marginal areas of the city.<br /> <br /> Seeing Cities Change demonstrates the utility of a visual approach and the study of ordinary streetscapes to document and analyse how the built environment reflects the changing cultural and class identities of neighborhood residents. Discussing the manner in which these changes relate to issues of local and national identities and multiculturalism, it presents studies of various cities on both sides of the Atlantic to show how global forces and the competition between urban residents in 'contested terrains' is changing the faces of cities around the globe.<br /> <br /> Blending together a variety of sources from scholarly and mass media, this engaging volume focuses on the importance of 'seeing' and, in its consideration of questions of migration, ethnicity, diversity, community, identity, class and culture, will appeal to sociologists, anthropologists and geographers with interests in visual methods and urban spaces.</div> </div> <b>Jerome Krase</b> is Murray Koppelman Professor and Professor Emeritus at Brooklyn College of The City University of New York.</div> </div>
Jerome Krase
Ashgate
February 2012
300
Ouvrage
Uprooted : How Breslau became Wroclaw during the century of expulsions
Breslau, Wroclaw, WrocBaw, déplacement de population, migration, histoire urbaine, culture urbaine, après guerre, postwar, twentieth century, vingtième siècle, Thum Gregor
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div> </div> With the stroke of a pen at the Potsdam Conference following the Allied victory in 1945, Breslau, the largest German city east of Berlin, became the Polish city of Wroclaw. Its more than six hundred thousand inhabitants--almost all of them ethnic Germans--were expelled and replaced by Polish settlers from all parts of prewar Poland. Uprooted examines the long-term psychological and cultural consequences of forced migration in twentieth-century Europe through the experiences of Wroclaw's Polish inhabitants.<br /> <br /> In this pioneering work, Gregor Thum tells the story of how the city's new Polish settlers found themselves in a place that was not only unfamiliar to them but outright repellent given Wroclaw's Prussian-German appearance and the enormous scope of wartime destruction. The immediate consequences were an unstable society, an extremely high crime rate, rapid dilapidation of the building stock, and economic stagnation. This changed only after the city's authorities and a new intellectual elite provided Wroclaw with a Polish founding myth and reshaped the city's appearance to fit the postwar legend that it was an age-old Polish city. Thum also shows how the end of the Cold War and Poland's democratization triggered a public debate about Wroclaw's "amputated memory." Rediscovering the German past, Wroclaw's Poles reinvented their city for the second time since World War II.<br /> <br /> Uprooted traces the complex historical process by which Wroclaw's new inhabitants revitalized their city and made it their own.<br /> <br /> <b>Gregor Thum</b> is assistant professor of history at the University of Pittsburgh.</div> </div>
Gregor Thum
Princeton University Press
August 2011
544
Ouvrage
Chinatowns in a transnational world : Myths and realities of an urban phenomenon
Chinatown, quartier chinois, ségrégation sociale, société urbaine, migration, culture urbaine, Europe, États-Unis, Künnemann Vanessa, Mayer Ruth
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div> </div> This book explores the history, the reality, and the complex fantasy of American and European Chinatowns and traces the patterns of transnational travel and traffic between China, South East Asia, Europe, and the United States which informed the development of these urban sites. Despite obvious structural or architectural similarities and overlaps, Chinatowns differ markedly depending on their location. European versions of Chinatowns can certainly not be considered mere replications of the American model. Paying close attention to regional specificities and overarching similarities, Chinatowns thus discloses the important European backdrop to a phenomenon commonly associated with North America. It starts from the assumption that the historical and modern Chinatown needs to be seen as complicatedly involved in a web of cultural memory, public and private narratives, ideologies, and political imperatives. Most of the contributors to this volume have multidisciplinary and multilingual backgrounds and are familiar with several different instances of the Chinese diasporic experience. With its triangular approach to the developments between China and the urban Chinese diasporas of North America and Europe, Chinatowns reveals connections and interlinkages which have not been addressed before.</div> </div> <b>Vanessa Künnemann </b>is Assistant Professor of American Studies at the University of Hannover.</div> <b>Ruth Mayer </b>is Chair of American Studies at the University of Hannover.</div> </div>
NC
Routledge
May 2011
244
Ouvrage
Odessa : Genius and death in a city of dreams
Odessa, cosmopolitisme, migration, King Charles
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
</div>
A colorful account of the transformation of one of Europe's foremost Jewish cities, told through the stories of its geniuses and villains.<br />
<br />
Italian merchants, Greek freedom fighters, and Turkish seamen; a Russian empress and her favorite soldier-bureaucrats; Jewish tavern keepers, traders, and journalists—these and many others seeking fortune and adventure rubbed shoulders in Odessa, the greatest port on the Black Sea.<br />
<br />
Here a dream of cosmopolitan freedom inspired geniuses and innovators, from Alexander Pushkin and Isaac Babel to Zionist activist Vladimir Jabotinsky and immunologist Ilya Mechnikov. Yet here too was death on a staggering scale: not only the insidious plagues common to seaports but also the mass murder of Jews carried out by the Romanian occupation during World War II. Drawing on a wealth of original source material, Odessa is an elegy for the vibrant, multicultural tapestry of which a thriving Jewish population formed an essential part, as well as a celebration of the survival of Odessa's dream in a diaspora reaching all the way to Brighton Beach.</div>
</div>
<b>Charles King </b>is Professor of International Affairs and Government at Georgetown University and the author of four books on Eastern Europe.</div>
</div>
Charles King
W.W. Norton and Company
February 2011
336
Ouvrage
Les pèlerinages au Maghreb et au Moyen-Orient. Espaces publics, espaces du public
Chiffoleau Sylvia, Madoeuf Anna, migration, chiisme, patrimoine, Islam, religion, funérailles, Soufisme, pèlerinages, Maghreb, Moyen-Orient
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
<br />
Phénomènes sociaux de grande ampleur, les pèlerinages ne sauraient être réduits à leur seule dimension religieuse. Ils participent en effet pleinement aux mobilités qui traversent la région, alimentant le développement touristique et les échanges commerciaux.<br />
<br />
Carrefours éphémères, évènements extraordinaires, les pèlerinages forment un creuset où viennent se croiser non seulement les hommes, mais également les biens et les idées qui essaiment au retour des pèlerins, entraînant des transformations matérielles, politiques, voire psychologiques, importantes et souvent durables.<br />
<br />
Rassemblant des foules parfois immenses, accompagnés d’intenses activités festives, ils sont<br />
à la fois défis à l’ordre public et mises à l’épreuve de l’espace public urbain qu’ils transforment et remodèlent.<br />
<br />
Les contributions réunies dans ce volume s’attachent à rendre compte, en multipliant les situations observées et les angles d’approche, de cet événement polymorphe qu’est le pèlerinage au Maghreb et au Moyen-Orient. Phénomène universel, il revêt dans cette vaste région maints traits spécifiques et il y demeure l’un des principaux vecteurs de l’intégration communautaire.<br />
<br />
<b>Sommaire :</b><br />
<br />
Introduction par Sylvia Chiffoleau et Anna Madoeuf<br />
<br />
DES UNIVERS DE VIRTUALITÉ<br />
Hicham Dakhama, La présentation de soi au pèlerinage de Rabbi Yahya Lakhdar (Maroc)<br />
Emma Aubin Boltanski, Le mawsim de Nabî Mûsâ : processions, espace en miettes et mémoire blessée. Territoires palestiniens (1998-2000)<br />
Sossie Andezian, Des pèlerins sédentaires. Formation d’une diaspora arménienne à Jérusalem<br />
Myriam Ababsa, Significations territoriales et appropriations conflictuelles des mausolées chiites de Raqqa (Syrie)<br />
Sylvia Chiffoleau, Le pèlerinage à La Mecque à l’époque coloniale :matrice d’une opinion publique musulmane ?<br />
<br />
PARCOURS ET ITINÉRAIRES<br />
Kaïs Ezzerelli, Le pèlerinage à La Mecque au temps du chemin de fer du Hedjaz (1908-1914)<br />
Karine Bennafla, L’instrumentalisation du pèlerinage à La Mecque à des fins commerciales : l’exemple du Tchad<br />
Manoël Pénicaud, Le Daour des Regraga au Maroc.Un rite de régénérescence<br />
Catherine Mayeur-Jaouen, Les processions pèlerines en Égypte : pratiques carnavalesques et itinéraires politiques, les inventions successives d’une tradition<br />
<br />
PÈLERINAGES ET COïNCIDENCES : DES “ESPACES ENJEUX” ET DES LIEUX EN PARTAGE<br />
Delphine Pagès-El Karoui, Le mouled de Sayyid al-Badawî à Tantâ : logiques spatiales et production d’une identité urbaine<br />
Isabel Ruiz, Agir sur un événement et un lieu pour requalifier l’espace et la société locale : l’action du pouvoir politique tunisien sur le pèlerinage et la qubba de Sidi Amor Bou Hajla<br />
Anna Madoeuf, Éphémérides de la ville en fête : une lecture des mouleds du Caire<br />
Michel Boivin, Le pèlerinage de Sehwân Sharîf, Sindh (Pakistan) : territoires, protagonistes et rituels<br />
Dionigi Albera, Pèlerinages mixtes et sanctuaires « ambigus » en Méditerranée<br />
Nour Farra- Haddad, Pèlerinages votifs au Liban : chemins de rencontres des communautés religieuses<br />
<br />
Conclusion : le marché du pèlerin par Christian Decobert</div>
</div>
Sylvia Chiffoleau,
et Anna Madoeuf
Presses de l'IFPO
Janvier 2005
406
Ouvrage
http://ifpo.revues.org/978
Résilience urbaine
résilience urbaine, temporalité, catastrophes, risque, migration, mémoire, reconstruction, ruine
<div><b>Présentation par l'organisateur :</b></div>
</div>
Ce séminaire de recherche mensuel propose une réflexion sur les espaces urbains et leurs temporalités à partir du concept de résilience, qui s’affirme actuellement comme outil d’analyse privilégié qui fait dialoguer sciences de l’environnement et sciences humaines et sociales.<br />
<br />
L’objectif du séminaire est double : envisager d’une part les différents sens du concept de résilience, ses usages en fonction des disciplines et les méthodologies qui lui sont associées ; dégager des facteurs de résilience et les organiser dans une grille méthodologique.</div>
</div>
<b>Année 2009-2010 :</b></a></div>
</div>
<b>Première séance : introduction</b><br />
Géraldine Djament-Tran et Magali Reghezza-Zitt : "La résilience en SHS"<br />
Eric Rigaud : "La résilience, vecteur d’innovation pour le management de la sécurité"<br />
<b>Deuxième séance : résilience et catastrophes</b><br />
Damienne Provitolo : "Vulnérabilité et résilience : géométrie variable des deux concepts"<br />
Julie Hernandez : "L’exemple de la Nouvelle Orléans"<br />
<b>Troisième séance : Migrations, mémoire et résilience</b><br />
Georges Prévélakis : "L’amnésie contre la résilience. Charte d’Athènes, nettoyages ethniques et marketing urbain"<br />
Pierre Sintès : "Mémoire (s) et pratiques de mobilités aux marges de la Grèce"<br />
<b>Quatrième séance : Résilience de la ville ou du système de villes</b><br />
Anne Bretagnolle : "Systèmes de viles et résilience : une approche dans la longue durée"<br />
Antoine Laporte : "Quelle(s) résilience(s) à Berlin, capitale de l’Allemagne"<br />
François Durand-Dastès : "Shangai. Pour une question : résilience de la ville ou du système de villes"<br />
<b>Cinquième séance : séance commune avec PCEU : Destruction, reconstruction et patrimoine urbains, le cas de Dresde</b><br />
Chloé Voisin : "Reconstruire Dresde après 1990 ? Les enjeux patrimoniaux des projets urbains au centre-ville de Dresde depuis la réunification"<br />
<b>Sixième séance : Résilience et mémoire de la catastrophe, la question des ruines</b><br />
Antoine le Blanc : "La conservation des ruines traumatiques. Un outil de résilience urbaine"<br />
<b>Septième séance :</b><br />
Laurent Vidal : "Le déplacement de Mazagan"<br />
<b>Huitième séance : Renaître de ses cendres</b><br />
Hélène Harter : "Le grand incendie de Chicago"<br />
<b>Neuvième séance : Les facteurs culturels de résilience</b><br />
Marie Augendre : "Les facteurs culturels de la résilience : le cas du Japon"<br />
<b>Dixième séance : séance commune avec PCEU</b><br />
Cynthia Ghorra-Gobin (CNRS) : "Appréhender la préservation historique au sein du système espace-temps. Un enjeu scientifique et politique pour la résilience urbaine"</div>
</div>
<b>Année 2010-2011 :</b></a></div>
</div>
<b>Première séance : </b><br />
Serge Lhomme, EIVP - Université Paris-Est (UMR Prodig) : "Résilience urbaine et réseaux techniques : Une approche par l’analyse spatiale pour une évaluation possible de la résilience urbaine"<br />
<b>Deuxième séance :</b><br />
Lydia Coudroy de Lille, Université Lumière Lyon II : "La mobilisation du patrimoine matériel et immatériel au service de la métropolisation : Łódź"<br />
Samuel Rufat, Université Cergy-Pontoise : "Existe-il une mauvaise résilience ? Le cas de Bucarest"<br />
<b>Troisième séance :</b><br />
Céline Pierdet, Université de Compiègne : "Echelles et temporalités. La résilience de Phnom Penh, ville endiguée"<br />
Julien Rebotier, CNRS : "Les hommes n’ont pas besoin des Dieux pour tomber sur la tête. Vers l’étude des territoires de risques, situés et politisés"<br />
<b>Quatrième séance :</b><br />
Christian Grataloup, Paris VII : "La reproduction. Passage du côté obscur de la géohistoricité"<br />
Julien Zurbach, ENS : "Récit de la disparition d’une ville : le cas de Malia en Crète"<br />
<b>Cinquième séance :</b><br />
Sandrine Revet, CERI : "Injonctions contradictoires. La gestion internationale des catastrophes naturelles : entre vulnérabilité et résilience"<br />
Julien Langumier : "Dynamiques périurbaines nourries/confrontées à la catastrophe. Contribution à la réflexion sur la résilience urbaine. Le cas de Cuxac d’Aude"<br />
<b>Sixième séance :</b><br />
Myriam Houssay-Holzschuch (ENS-Lyon) et Philippe Gervais-Lambony (Paris X) : "La ville post-apartheid"<br />
<b>Septième séance :</b><br />
Mathilde Gralepois (École Polytechnique, Université de Tours, laboratoire CITERES) : "L’agglomération à flux tendus, la politique de sécurité civile française au secours des pannes urbaines"<br />
Richard Laganier (Université Paris-VII) : "S’organiser pour mieux faire face à la crise"<br />
<b>Huitième séance :</b> <br />
Journée d’études</div>
</div>
NC
ENS
2009-2010
2010-2011
Autre
http://www.geographie.ens.fr/-Resilience-urbaine-.html
Globalization and the sustainability of cities in the Asia Pacific region
Asie, Asia, Pacific, Pacifique, développement durable, mondialisation, ville durable, migration, économie, gouvernance, Lo Fu-chen, Marcotullio Peter J.
<b>Abstract from the publisher : </b></div>
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In Globalization and the Sustainability of Cities in the Asia-Pacific Region, scholars from around the region analyse the impacts of globalisation on cities in the Asia-Pacific. This collection of essays forms a useful, comprehensive and ambitious study, focusing on the region's specific urban concerns and on broader theoretical issues surrounding social and environmental conditions in major metropolitan centres.<br />
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The first part of the book examines globalisation, foreign direct investment, international migration, and the question of cities and their changing patterns and meanings. The second part focuses on particular types of cities: Tokyo, Seoul and Taipei are post industrial capital exporting cities; Hong Kong and Singapore are cited as borderless cities; while Shanghai, Jabotabek and Bangkok are examined in terms of having very high globalisation driven growth but also have become highly polluted environments. The final section focuses on amenity cities, where Sydney and Vancouver are the two cases examined. These chapters demonstrate how environmental awareness can be part of urban growth and provide evidence that globalization is not promoting urban environmental and social sustainability.<br />
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Globalization and the Sustainability of Cities in the Asia-Pacific Region demonstrates the growing interconnections among cities in the region that have come about as a result of globalization. It raises implications for the study of social and environmental conditions as well as economic growth in cities. Sustainable urban development requires more than good management and local politics; increasingly, it demands national, regional and global interventions.</div>
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<b>Contents : </b></div>
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Introduction - Peter J. Marcotullio and Fu-chen Lo</div>
Globalization and urban transformation in the Asia Pacific region - Fu-chen Lo and Peter J. Marcotullio</div>
FDI in Asia in boom and bust - Sung Woong Hong</div>
International migration, urbanization, and globalization in the Asia Pacific region : A preliminary framework for policy analysis - Terry G. McGee and Chung-Tong Wu</div>
The impact of globalization and issues of metropolitan planning in Tokyo - Tetsuo Kidokoro, Takashi Onishi, and Peter J. Marcotullio</div>
Globalization and the sustainability of cities in the Asia Pacifc region : The case of Seoul - Won-yong Kwon</div>
Urban population in Taiwan and the growth of the Taipei metropolitan area - Ching-lung Tsay</div>
Increasing globalization and the growth of the Hong Kong extended metropolitan region - Victor F. S. Sit</div>
Singapore : Global city and service hub - Chia Siow Yue</div>
Globalization and the sustainable development of Shanghai - Ning Yuemin</div>
Globalization and the sustainability of Jabotabek, Indonesia - Budhy T. S. Soegijoko and B. S. Kusbiantoro</div>
The extended Bangkok region : Globalization and sustainability - Sauwalak Kittiprapas</div>
Globalization and the sustainability of cities in the Asia Pacific region : The case of Sydney - Peter A. Murphy and Chung-Tong Wu</div>
From village on the edge of the rainforest to Cascadia : Issues in the emergence of a liveable subglobal world city - Terry G. McGee</div>
Globalization and the sustainability of cities in the Asia Pacific region - Peter J. Marcotullio</div>
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<b>Fu-chen Lo</b> is principal research fellow at the Institute of Advanced Studies of the United Nations University, Tokyo.</div>
<b>Peter J. Marcutullio </b>is Distinguished Lecturer at Hunter College, City University of New York (CUNY).</div>
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NC
United Nations University Press
2001
505
Ouvrage
http://books.google.fr/books?id=r2oD8mc3IcsC&printsec=frontcover
Marseille transit : Les passagers de Belsunce
Marseille, Belsunce, immigration, migration, Temime Emile
<div><strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
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Belsunce est avant tout un lieu de transit, une étape de quelques heures ou de quelques jours dans un voyage initiatique qui conduit, depuis des décennies, les immigrés nouvellement débarqués à Marseille vers d'autres mondes et d'autres horizons. Bref passage qui ne laisse pas toujours de trace et dont on efface parfois jusqu'au souvenir. <br />
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Mais le constant renouvellement des vagues migratoires a fait de ce quartier un "territoire particulier", un objet de tous les fantasmes. <br />
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La "mémoire des autres" se nourrit d'un récit légendaire qui contribue, à la longue, à l'isolement du quartier. On hésite encore à s'installer, voire à pénétrer, dans cet "espace d'insécurité", dans cet espace mythique de l'immigration dont on imagine pourtant qu'il recèle de fabuleuses richesses. Image étonnante qui s'est forgée au fil des années et que les transformations les plus radicales ne parviennent pas encore à estomper.<br />
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<strong> Emile Temime</strong> est professeur émérite d'histoire contemporaine à <a target="_blank" href="http://www.up.univ-mrs.fr/">l’Université de Provence</a> (<a target="_blank" href="http://www.mmsh.univ-aix.fr/telemme/textes/present/accueil.htm">UMR Telemme</a> ), directeur du groupe d’histoire à <a target="_blank" href="http://www.ehess.fr/html/html/index.html">l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales</a>. Il est spécialiste de l'histoire espagnole contemporaine, de l'histoire de Marseille et des migrations internationales</div>
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Emile Temime
Autrement
17 janvier 2008
139
Ouvrage