Refaire la cité. Diversité et politique des quartiers populaires
Kokoreff Michel, Lapeyronnie Didier, cité, cités, banlieue, Zones Urbaines Sensibles, ZUS, paupérisation, ségrégation, émeutes, violences, politique de la ville
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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"Cités", "banlieues ", "zones urbaines sensibles"… Ces territoires que l’on ne sait plus nommer ont subi bien des transformations depuis trois décennies : paupérisation, ségrégation urbaine et ethnique, expansion des économies souterraines, durcissement des rapports avec les institutions. <br />
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Les émeutes et les violences viennent régulièrement révéler les limites de l’action publique. Ce livre propose un diagnostic fondé sur vingt ans de recherches de terrain, en même temps que des pistes pour repolitiser ce que l’on ne cesse de stigmatiser.<br />
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Car, pour sortir de l’impasse, il est nécessaire d’inventer une "politique des banlieues" s’appuyant sur la force des quartiers, sur le dynamisme des acteurs, les femmes, la jeunesse. Lutter contre le chômage et la délinquance est une nécessité ; mais l’intégration politique doit être la priorité. Il est urgent que les habitants deviennent des citoyens à part entière, c’est-à-dire des acteurs de la vie démocratique.</div>
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Pour refaire les cités, il faut au préalable refaire la cité.</div>
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Michel Kokoreff et Didier Lapeyronni
Seuil
10 janvier 2013
Ouvrage
Les classes et quartiers populaires
, banlieue, cité, paupérisation, précarité, inégalités sociales, quartier populaire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Les quartiers et milieux populaires font régulièrement la une des médias et sont tout aussi fréquemment au centre du discours gouvernemental. Cette omniprésence se traduit cependant par un vocabulaire à base d’euphémismes : les "cités" et les "banlieues" en lieu et place de "quartiers populaires", les "eunes", les "bandes", etc. en lieu et place de "noirs" et "arabes". Depuis plusieurs décennies se construit ainsi une image de nouvelles classes et de nouveaux territoires dangereux. Entre misérabilisme, dramatisation à des fins sécuritaires et explications culturalistes et psychologisantes, ce nouveau discours idéologique masque les processus en œuvre depuis plusieurs décennies dans les classes et les quartiers populaires : paupérisation, précarisation, ghettoïsation et ethnicisation.</div>
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Composé d’articles écrits au cours de ces deux dernières décennies, ce livre éclaire la réalité sociale inégalitaire que tente de masquer le discours idéologique dominant, tente d’en décrire les mécanismes et les enjeux et d’en déconstruire les logiques. Les quartiers et milieux populaires sont loin d’être des territoires de "nouveaux barbares" d’une part et des désert politiques d’autre part. Ils sont le reflet d’une inégalité sociale croissante et d’une tentative d’y répondre par l’action militante.</div>
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Au moment où nous sommes plongés dans une nouvelle crise économique qui ne peut qu’accroître les inégalités, cet ouvrage nous montre les ruptures nécessaires pour comprendre la réalité et pour pouvoir la transformer.<br />
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<b>Saïd BOUAMAMA</b> est sociologue et chargé de recherche à l’I.F.A.R. (Intervention, Formation, Action, Recherche) de Lille.</div>
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Said Bouamama
Editions du Cygne
Avril 2009
202
Ouvrage
Les identités urbaines en Afrique : le cas de Lubumbashi (R-D Congo)
Lubumbashi, Congo, , identité, paupérisation, Dibwe Dia Mwembu Donatien
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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A travers des enquêtes de rue, les auteurs cernent les transformations de la ville de Lubumbashi, jadis phare économique et social du pays, aujourd'hui mégapole clochardisée...</div>
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La Lubumbashi actuelle, avec son million d'individus, est la seconde ville de RD Congo ; noeud ferroviaire, routier, aérien, faisant jonction entre Afrique Centrale et Afrique Australe, c'est le pôle de développement incontestable de cette vaste Région - d'où la nostalgie d'une forte identité quasiment disparue. <br />
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<b>Donatien Dibwe Dia Mwembu</b> est historien.</div>
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Collectif
L'Harmattan
Février 2009
200
Ouvrage
Habitat et environnement urbain au Viêt-nam
Parentau René, CRDI, Viêt-nam, Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, habitat, pauvreté, pauvreté urbaine, logement, environnement, appauvrissement, paupérisation, réhabilitation
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Avec un revenu annuel d'environ 200 dollars US par habitant, la République socialiste du Viêt Nam est l'un des pays les plus pauvres. Il est vrai que le pays a souffert de plus d'un demi-siècle de conflits armés et qu'il subit régulièrement d'importants désastres naturels. La population du Viêt Nam est estimée à environ 70 millions d'habitants dont près de 80% habitent en milieu rural. Cependant, les deux plus grandes villes du pays, Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, comptent ensemble près de 7 millions d'habitants. Ces deux villes connaissent des densités de peuplement, dans leurs quartiers centraux, qui dépassent 20 000 habitants au kilomètre carré. Les conditions sanitaires et les conditions de logement y sont difficiles.<br />
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Cet ouvrage présente les résultats des travaux de quatre institutions vietnamiennes qui se sont défini un programme de recherche commun, dès 1992, sur la pauvreté urbaine, avec un financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada. L'enquête a d'abord tenté d'identifier et de qualifier la pauvreté urbaine à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville. Elle est plus diffuse et moins reconnue à Hanoi; elle est concentrée sur les canaux à Hô Chi Minh-Ville où existe depuis longtemps une " culture de la pauvreté ". L'apport le plus important des recherches a été la mise en évidence du phénomène et du processus d'appauvrissement rapide de catégories sociales déclassées dans la rapide transition sociale, économique et politique que vit aujourd'hui le Viêt Nam.<br />
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Décrivant les conditions de vie urbaine des ménages pauvres, les chercheurs en évaluent l'amélioration et la détérioration après les opérations de restauration et de réhabilitation menées par le gouvernement dans les quartiers centraux de Hanoi, ou le relogement des populations résidant sur les canaux à Hô Chi Minh-Ville.<br />
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Cet ouvrage examine enfin l'état actuel des politiques et des programmes du logement urbain au Viêt Nam. On y trouvera une série de propositions visant à introduire des instruments spécifiques pour modérer les impacts de la pauvreté sur les conditions de vie urbaine. Ces propositions sont àrattacher aux principaux éléments de la nouvelle politique du logement en cours d'élaboration.<br />
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<b>René Parenteau</b>, professeur en urbanisme à l'Université de Montréal, est spécialisé dans le domaine de l'habitat urbain (logement et environnement). Depuis 1980, il a orienté ses travaux de recherches sur les situations de l'habitat dans les villes des pays en développement, en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est. Il travaille au Viêt Nam depuis 1989.</div>
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René Parentau
CRDI/Karthala
1997
302
Ouvrage
http://www.idrc.ca/fr/ev-9326-201-1-DO_TOPIC.html
Les dommage collatéraux de la crise du logement sur les conditions de vie de la population
Bagès Mélanie, Bigot Régis, Hoiban Sandra, logement, locataire, propriétaire, accès au logement, classe moyenne, crise du logement, droit au logement, équité sociale, paupérisation, pauvreté
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Les quinze dernières années ont été marquées par une hausse des prix de l’immobilier largement déconnectée de l’évolution des revenus des ménages français. Entre 1996 et 2011, les prix des logements anciens ont ainsi été multipliés par 2,5 et les loyers par 1,6, tandis que le revenu nominal disponible par personne était multiplié par 1,5. En s’appuyant sur l’enquête "Conditions de vie et Aspirations" du Crédoc, ce travail montre que la hausse des dépenses de logement retentit sur les conditions de vie de la population.</div> </div> Tout d’abord, l’augmentation des prix du logement a opéré une modification en profondeur du profil des habitants des différents parcs d’habitat. Le parc locatif accueille de plus en plus des ménages jeunes, célibataires, ayant des revenus modestes. Deuxième conséquence : les dépenses de logement empiètent progressivement sur les autres postes de la consommation et en particulier sur l’alimentation, les transports, les loisirs et l’équipement du foyer.</div> </div> Au-delà, de l’impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages, l’appréciation des biens immobiliers induit un "effet de richesse" : se sentant plus riches (surtout dans les phases de hausse des prix), et plus en sécurité par rapport à l’avenir, les accédants à la propriété sont, en moyenne, mieux dotés en biens d’équipement</div> </div> Mais les difficultés financières rencontrées par nos concitoyens en matière de logement se répercutent dans des dimensions qui semblent, à première vue, moins évidentes. Elles semblent peu à peu affecter également le moral des ménages, leur état de santé, ou leur capacité à maintenir le lien social.</div> </div> Au total, l’appréciation de la valeur des logements ces quinze dernières années a eu pour conséquence de creuser le fossé entre, d’un côté, les propriétaires qui se sentent de plus en plus à l’abri, et les locataires qui se sentent de plus en plus vulnérables et déclassés socialement.</div> </div> Ces résultats invitent à introduire plus souvent le logement — et plus généralement les éléments de patrimoine — comme variables explicatives des disparités de conditions de vie et d’opinion. Ils contribuent également l’opinion à revisiter l’objectif d’accession à la propriété pour tous, encouragé de longue date par les pouvoirs publics, pour lui préférer une société où tout le monde puisse disposer d’un logement confortable à un coût raisonnable.</div> </div>
Crédoc
Décembre 2011
99
Autre
http://www.credoc.fr/publications/abstract.php?ref=C281
Becoming global and the new poverty of cities
, mondialisation, pauvreté, Latin America, Amérique latine, Eastern Europe, Europe de l'Est, capitalisme, marxisme, économie, mutation sociale, Hanley Lisa M., Ruble Blair A., Tulchin Joseph S., paupérisation
<b>Extract from the introduction by Lisa M. Hanley, Blair A. Ruble and Joseph S. Tulchin :</b></div>
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Globalization has had a peculiar impact on cities all over the world, as much in the developed world as in the developing world. Globalization turned out to be an assault on the urban middle class. As the state shrank while the migration into the city continued, competition with the city together with the competition among cities increasingly became a race to the bottom. <br />
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The process of a hollowing out of the global urban middle class and the degradation of the working poor was perhaps most visible in Latin America and socialist East Europe, regions in which moderate prosperity had become inexorably linked to the state. <br />
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The chapters to follow attempt to tell the story of what this new poverty means for the people involved and for their cities and communities, and to do so through a parallel examination of how these changes have affected the functioning of urban communities in two regions arguably most affected by macro-economic policies imposed from the outside: Latin America and Post-Socialist Eastern Europe.</div>
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<b>Contents :</b></div>
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Introduction - Lisa M. Hanley, Blair A. Ruble, and Joseph S. Tulchin <br />
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Part 1 : Latin America :<br />
The Myth Of Marginality Revisited : The Case Of Favelas In Rio De Janeiro, 1969–2003 - Janice E. Perlman <br />
Transnational Migration and the Shifting Boundaries of Profit and Poverty in Central America - Patricia Landolt <br />
The New Poverty in Argentina and Latin America - Gabriel Kessler and Mercedes Di Virgilio <br />
The Hound of Los Pinos and the Return of Oscar Lewis : Understanding Urban Poverty in Mexico - William Beezely <br />
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Part 2 : Former Soviet Union and Eastern Europe :<br />
Welfare Capitalism After Communism : Labor Weakness And Post-Communist Social Policies - Stephen Crowley <br />
Designing a “Scorecard” to Monitor and Map Social Development of Municipalities in Tomsk oblast (Russia) - Anastasstia Alexandrova and Polina Kuznetsova <br />
Those Left Behind : Trends of “Demodernization” and the Case of the Poor in Post-Communist Hungary - Júlia Szalai</div>
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<b>Lisa M. Hanley </b>is project associate at the Comparative Urban Studies project of the Woodrow Wilson International Center for Scholars.</div>
<b>Blair A. Ruble</b> is currently Director of the Kennan Institute of the Woodrow Wilson Center in Washington, D.C., where is also serves as a Co-Director of the Comparative Urban Studies Project.</div>
<b>Joseph S. Tulchin </b>is the Director of the Latin American Program at the Woodrow Wilson International Center for Scholars, in Washington, D.C., where he also serves as a Co-Director of the Comparative Urban Studies Project.</div>
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NC
Woodrow Wilson International Center for Scholars
2005
225
Autre
http://www.wilsoncenter.org/index.cfm?topic_id=1410&fuseaction=topics.publications&group_id=11506