Villes et violences dans les Amériques
Amériques, violence, villes américaines, Los Angeles, Colombie, Rio de Janeiro, police, São Paulo, émeutes, crime, prisons, marché de la drogue
Une livraison de la revue ORDA - L'ordinaire des Amériques (N° 216, 2014).
Après un numéro 215 consacré aux Représentations des esclavages dans les Amériques, le numéro 216, deuxième de la nouvelle formule de L’Ordinaire des Amériques, aborde le thème Villes et violences dans les Amériques − thème incontournable s’il en est à l’échelle du continent.
Sommaire :
Eve Bantman et Angelina Peralva, Introduction
Violence dans les villes américaines
Eve Bantman et Frédéric Leriche
Violence latente versus violence explosive dans les Amériques : l’hypothèse urbaine
Charles Joseph
Los Angeles ou la violence indissociable d’un territoire nouveau
Beatriz Nates Cruz
Procesos de territorialización cultural en el conflicto armado colombiano y su tensa calma. Miradas Locales
Olga L. González
Violencia homicida en América Latina
Mauro Amoroso, Mario Brum et Rafael Soares Gonçalves
Police, participation et accès aux droits dans des favelas de Rio de Janeiro : l’expérience des Unités de police de pacification (UPP)
Sophie Body-Gendrot
Confrontations entre jeunes et police en Angleterre et en France
Les émeutes de mai 2006 à São Paulo. Regards comparés
Angelina Peralva et Vera da Silva Telles
Crime, violence et ville
Alessandra Teixeira
Políticas penais no Brasil contemporâneo : uma história em três tempos
Camila Nunes Dias
Consolidação do Primeiro Comando da Capital (PCC) no sistema carcerário paulista e a nova configuração do poder
Rafael Godoi
Flux pénitentiaires et vases communicants : le va-et-vient entre l’intérieur et l’extérieur des prisons
Vera da Silva Telles
Gestion de la violence ou gestion (disputée) de l’ordre ? Interrogations à partir d’une étude sur le marché de la drogue à São Paulo
Renato Sérgio de Lima
Criminalité violente et homicides à São Paulo
Eve Bantman (Dir.)
Angelina Peralva (Dir.)
ORDA
Revues.org
2014-07
FR
ES
PT
Livraison de revue
http://orda.revues.org/985
Les 'jeunes' des 'quartiers sensibles', une catégorie spécifique ?
banlieue populaire, jeunes, police, sécurité, discrimination
<div><b>Présentation par l'organisateur :</b><br />
<br />
Pendant plusieurs mois, Didier Fassin a mené une observation ethnographique au sein d’un commissariat de la banlieue parisienne, suivant sur le terrain et au quotidien le travail des policiers, et notamment d’une BAC, brigade anti-criminalité.<br />
<br />
Dans l’ouvrage qui a résulté de cette enquête, La Force de l’ordre : une anthropologie de la police des quartiers (Seuil, 2011), il analyse les pratiques discriminatoires, la violence des actes et des propos émanant des BAC avec la distance d’un auteur qui fait œuvre de chercheur et ne se pose jamais en juge.<br />
<br />
Dans quelle mesure le contexte sécuritaire et les pressions politiques qui pèsent aussi sur les policiers des BAC concourent-ils à faire des "jeunes de banlieue" une catégorie bien particulière et qui, aux yeux des pouvoirs publics, appelle à un "traitement spécifique" ?<br />
<br />
<b>Didier Fassin</b> est anthropologue et sociologue, professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton (États-Unis) et directeur d’études à l’EHESS (Paris).</div>
</div>
<b>Creative Commons by-nc-nd</b></a></div>
</div>
</div>
</div>
Didier Fassin
13 juin 2012
2H
http://www.universite-populaire-tours.fr/
Urban unrest, social resentment and justice
meute, mouvement social, injustice, inégalité sociale, social inequality, police, délinquance, économie, violence urbaine, United Kingdom, Royaume-Uni
<div><b>Abstract from the distributor:</b></div>
</div>
The recent events in several cities across the UK, and more widely in Europe, have raised fundamental questions about the legitimacy of public programs, the crisis-prone nature of economies and ongoing resentment and anger at social inequality and injustice. Despite frequent political and media pronouncements of organised criminality, grounded examinations of riots in the UK and elsewhere highlight how social inequality, policing practices, the embedding of consumption orientations and feelings of injustice have produced social danger and violence in excluded localities. Nuanced, empirically founded and critical accounts are needed of these events. This conference, organised by CURB, sought to contextualise urban unrest within broader, structural concerns around economic decline, social injustice and criminal cultures. The cohesion of many, apparently ‘broken’ communities, and their capacity to regain control and promote safety belie on-going anger and resentment at corporate excess, media misconduct and political illegitimacy. The meeting explored these issues in detail and provided a space to debate the broader causes and consequences of these events.</div>
</div>
<b>Available podcasts:</b></div>
</div>
Tony Jefferson - The riots 2011: Another moral panic or... what?</div>
Dan Briggs - What we did when it happened: A timeline analysis of the social disorder in London</div>
Sheldon Thomas - The riots from a 'road' perspective</div>
Suzella Palmer - 'Dutty Babylon': Policing black communities and the politics of resistance</div>
Steven Hirschler - Riots in retrospective: Lessons from 1958 and the Powell era</div>
David Hill - Social media and urban unrest</div>
Laura Naegler - The riots of those who should not dare to scream for revolution. Riot spectacle, ritual, and the construction of the apolitical adolescent middle-class rioter in Germany</div>
Simon Harding - Mindful violence: The role of the urban street gang in the riots in London</div>
Bob Jeffrey and Will Jackson - Pendleton: A political sociology</div>
Karen Evans - Who broke Britain? Power, austerity and social reaction</div>
Nicholas Pleace - Child poverty as 'riot training'? Contrasting perceptions of parents, frontline workers and child poverty experts in London</div>
Rowland Atkinson, Simon Parker and Oliver Smith - 'The atrocities will be repaid': Urban unrest and the whirlwind to be reaped from political revanchism</div>
John Lea and Simon Hallsworth - Riots, citizenship and the crisis of the neoliberal state</div>
Joe Sim - The fish rots from the capitalist head: Riots in the wasteland of the free</div>
Simon Winlow - Observations, themes and comments</div>
</div>
Multiple authors
22-23 September 2011
http://www.york.ac.uk/sociology/research/curb/events/2011/urban-unrest/
Casquettes contre képis. Enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires
Boucher Manuel, quartiers populaires, quartiers défavorisés, violence urbaine, police, forces de l'ordre, maintien de l'ordre, stigmatisation, racisme, sociologie urbaine, Paris, Saint-Denis, Marseille
<div><strong>Présentation par l'éditeur :</strong></div>
<div> </div>
<div>Dans un contexte de détérioration voire de rupture des relations entre les habitants des zones urbaines défavorisées et la police, souvent accusée d'être arbitraire, brutale, raciste (contrôles au faciès), voire corrompue, ce livre traite des relations tumultueuses qu'entretiennent les forces de police avec la population des quartiers populaires.</div>
<br /> Durant deux années, Manuel Boucher et son équipe ont mené une enquête de terrain sur le discernement policier dans plusieurs territoires stigmatisés comme "sensibles" et dangereux par les forces de l'ordre à Paris, Saint-Denis et Marseille. Cette recherche inédite montre, notamment, que la mobilisation récurrente, souvent disproportionnée, de "l'habilitation spécifique à l'usage de la force" de la police nationale favorise le développement d'une "police de guerre" au détriment d'une "police de paix", conférant alors une rupture relationnelle entre une partie de la population, dont beaucoup de jeunes, et les représentants de l'ordre républicain, en particulier les patrouilleurs de rue.<br /> <br /> L'originalité de cet ouvrage repose également sur la prise en compte des représentations mutuelles de policiers et d'habitants. Il dépasse ainsi les approches idéologiques et convenues de la question policière dans les quartiers populaires généralement proposées et développe une vison nouvelle et complexifiée des relations entre la police et la population. Il apporte aussi des pistes de solutions pour combattre le processus de défiance réciproque entre la police et les citoyens.
Manuel Boucher (Dir.)
<a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40062" target="_blank">L'Harmattan</a>
Avril 2013
456
Ouvrage
La fabrique du Paris révolutionnaire
Garrioch David, Paris, XVIIIe siècle, Révolution française, histoire urbaine, transformations sociales, pratiques culturelles, vie urbaine, pauvreté, police, religion, politique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Comment Paris, ville cosmopolite, polie et prospère, centre européen des savoirs et de la tolérance, a-t-elle pu donner naissance, à la fin du XVIIIe siècle, à une révolution radicale ? Certes, les inégalités y étaient très fortes et la vie souvent précaire, mais Paris n'avait rien d'une société en perpétuelle ébullition et les Parisiens étaient attachés à leur ville par des liens affectifs puissants, des devoirs communautaires et des obligations morales.<br /> Dans ce livre sans équivalent, qui brosse avec une verve narrative exceptionnelle le portrait d'une ville en plein bouleversement, David Garrioch essaie de comprendre la singularité de la Révolution française en analysant les transformations de la vie matérielle, l'apparition d'idées et de pratiques sociales nouvelles, les évolutions démographiques et les profonds changements en matière religieuse, politique et institutionnelle. Le caractère sécularisé et égalitaire de Paris, sa grande taille et son dynamisme commercial, son étrange mélange de sujétion et d'indépendance ont donné naissance à un radicalisme politique inédit. Mais à son tour, la Révolution a transformé la ville, ses structures politiques comme ses hiérarchies internes, les idéologies sociales et de genre comme ses pratiques culturelles...<br /> <br /> <b>David Garrioch</b>, historien, est professeur à Monash University (Melbourne, Australie). Il est également l’auteur de <i>The Formation of the Parisian Bourgeoisie, 1680-1830</i> et de <i>Neighbourhood and Community in Paris, 1740-1790</i>. La Fabrique du Paris révolutionnaire est son premier livre traduit en français.</div> </div>
La Découverte
Avril 2013
444
Ouvrage
Ordre et désordres dans l'Istanbul ottomane (1879-1909)
Lévy-Asku Noémi, Istanbul, Empire Ottoman, XIXe siècle, histoire urbaine, maintien de l'ordre, désordre, insécurité, contestation, police, caïds, veilleurs de nuit
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Capitale de l’Empire ottoman, ville-port caractérisée par une grande diversité ethnique et confessionnelle, Istanbul est à la fin du XIXe siècle une métropole de près d’un million d’habitants, où les enjeux liés à l’ordre public sont particulièrement sensibles. Avec les Tanzimat (réformes de l’État ottoman) et les changements économiques et sociaux du long XIXe siècle, la définition de l’insécurité, le dispositif de maintien de l’ordre et les formes de contestation de l’ordre établi connaissent d’importantes transformations. C’est cette nouvelle configuration qui est ici étudiée, de la fin des années 1870 à 1909, période marquée par le règne autoritaire d’Abdülhamid II et la révolution jeune-turque de 1908.<br />
<br />
Confronté aux défis posés par les migrations, les contestations politiques et les nouvelles formes de sociabilité, le pouvoir fait de la préservation de l’ordre politique, social, moral et religieux une priorité absolue. L’institutionnalisation de la police et son déploiement dans la capitale ont pour corollaire une redéfinition des priorités de l’action des forces de l’ordre et de leurs modes d’intégration dans la ville, processus qui s’inscrit dans un mouvement européen de réforme du maintien de l’ordre. L’ouvrage se concentre sur les nouvelles formes d’interactions, de coopérations ou de rivalités entre les différents acteurs de l’espace urbain : l’institution policière, principale responsable du maintien de l’ordre dans la capitale, les "agents intermédiaires" tels les bekçi (veilleurs de nuit) ou les kabadayı (sortes de caïds), et la population locale.<br />
<br />
Des déviances quotidiennes à la stigmatisation des classes populaires arméniennes, des rondes policières à la pression sociale dans les quartiers, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur les multiples facettes des relations entre l’État et la société à la fin de l’Empire ottoman. Il apporte aussi une contribution originale à l’historiographie de l’ordre public et du maintien de l’ordre en Europe.<br />
<br />
Historienne de l’Empire ottoman, <b>Noémi Lévy-Aksu</b> est docteure de l’EHESS et maître de conférences au département d’histoire de l’Université du Bosphore à Istanbul.</div>
</div>
Noémi Lévy-Aksu
Karthala
20 décembre 2012
348
Ouvrage
Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris, 1854-1914
police, ordre public, sécurité, histoire urbaine, Paris, Deluermoz Quentin
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
En 1854, Napoléon III importe le modèle londonien de police dans la capitale française. La police de contact, visible et quotidienne (on dirait aujourd’hui de « proximité ») s’impose alors pour longtemps dans l’espace parisien. En jouant sur les échelles et les angles d’observation, cet ouvrage entend étudier les mutations d’une relation police-société dans la seconde moitié du XIXe siècle. Entre 1854 et 1914, le sergent de ville, devenu gardien de la paix, s’intègre progressivement dans l’espace social, politique et mental parisien, sans que cela implique bien sûr la fin des confrontations ni celle des débats. S’observe en même temps la lente professionnalisation d’une nouvelle force de police, la mise en place d’un ordre public d’un nouveau type, plus intégré, mais qui produit de nouvelles résistances et mises à l’écart, ainsi que l’émergence d’une perception nouvelle du « quotidien urbain » et de la peur des « apaches ». Ce processus concerne peut-être l’ensemble du territoire français, mais il semble trouver une expression particulière, dans ses formes comme dans son intensité, dans la capitale. Le gardien de la paix parisien devient en effet dans la République des années 1900 un symbole, à l’échelle française et internationale, de ce qui est perçu comme une nouvelle et ambiguë « civilisation urbaine ».</div>
</div>
<b>Quentin Deluermoz</b> est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 13, chercheur au CRESC (université Paris 13/Sorbonne-Paris Cité) et chercheur associé au CRH (EHESS).</div>
</div>
Quentin Deluermoz
Publications de la Sorbonne
31 mai 2012
408
Ouvrage
La Force de l'ordre. Une anthropologie de la police des quartiers
, banlieue, police, sécurité, Fsssin Didier
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br /> <br /> Depuis trois décennies, tous les désordres urbains qu’a connus la société française sont survenus à la suite d’interactions meurtrières entre la police et les jeunes dans des quartiers dits sensibles. Mais au-delà de ces moments dramatiques, quels sont les rapports entre les forces de l’ordre et les habitants des banlieues ? Pour le comprendre, Didier Fassin a partagé pendant près de deux ans le quotidien d’une brigade anti-criminalité de la région parisienne. Cet ouvrage est le fruit de son enquête, la première du genre en France.<br /> <br /> Loin des imaginaires que nourrissent le cinéma et les séries télévisées, il raconte le désœuvrement et l’ennui des patrouilles, la pression du chiffre et les doutes sur le métier, les formes invisibles de violence et les manifestations méconnues des discriminations. Inscrivant ces pratiques policières dans les politiques qui les rendent possibles, il montre qu’elles visent moins à protéger l’ordre public qu’un certain ordre social. Les scènes à la fois saisissantes et ordinaires rapportées dans ce livre dévoilent ainsi l’exception sécuritaire à laquelle sont soumises les cités.<br /> <br /> <b>Didier Fassin</b> est professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d’études à l’EHESS.</div> </div>
Seuil
20 octobre 2011
408
Ouvrage
Opération banlieues
banlieue, cités, guerre urbaine, violence urbaine, police, armée, sécurité, politique de la ville, rénovation urbaine, Belmessous Hacène
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Entre 1977 et 2003, la politique de la ville visait à "réinjecter du droit commun" dans les quartiers d’habitat social. Mais depuis, derrière les grands discours, une autre politique se déploie discrètement : la préparation d’une guerre totale aux cités, transformées en véritables ghettos ethniques, chaudrons sociaux dont le "traitement" ne relèverait plus que de l’éradication ou de la force armée. Voilà ce que démontre cette enquête implacable d’Hacène Belmessous, nourrie de documents confidentiels, de témoignages d’acteurs de la "sécurité urbaine" - politiques, urbanistes, policiers, gendarmes et militaires - et de visites des lieux où militaires et gendarmes se préparent à la contre-guérilla urbaine.</div>
<br />
Il explique ainsi qu’un objectif caché des opérations de rénovation urbaine est de faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans ces territoires. Et il montre comment, à la suite des émeutes de 2005, deux nouveaux intervenants ont été enrôlés par le pouvoir sarkozyste : la gendarmerie mobile et l’armée de terre. Car avec l’adoption en 2008 du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, l’idée d’un engagement des forces terrestres en banlieue n’est plus un tabou. Mais s’ils se disent loyaux envers le chef de l’État, nombre d’officiers interrogés récusent ce "scénario de l’inacceptable". Quant aux gendarmes, ils contestent ouvertement leur rapprochement avec la police, tandis que nombre de policiers, aujourd’hui en première ligne, récusent la militarisation croissante de leur action.</div>
<br />
Autant de révélations inquiétantes, pointant les graves dérives d’une politique d’État ayant fait sienne un nouvel adage : "Si tu veux la guerre, prépare la guerre !"</div>
</div>
<i>Le Nouveau Bonheur français, ou le monde selon Disney</i></a> (2009), et co-auteur de <i>Les Minorisés de la République. La discrimination au logement des jeunes générations d’origine immigrée</i> (La Dispute, 2006).</div>
</div>
Hacène Belmessous
La Découverte
7 octobre 2010
204
Ouvrage
Nous... La Cité
Banlieue, Nanterre, cité, conflit, chômage, police, justice, délinquance, discrimination, émigré, emploi, exclusion, ghetto, grand ensemble, habitants, identité, inégalité résidentielle, inégalité spatiale, injustice
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs pendant plus d’un an, ça envoie du lourd.</div>
</div>
Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d’immeuble, jugements et appels, embrouilles à la con, boulots foireux, visites en prison, heures d’ennui et éclats de rire, c’est le quotidien d’un quartier populaire comme tant d’autres qui est raconté.</div>
</div>
Mais c’est sans doute des mots que viendront les solutions. La découverte de l’écriture et du pouvoir de ces foutus mots. Face à des flics. Face à des juges. Face à soi-même.</div>
</div>
<b>A noter :</b> les éditions Zones donnent gratuitement accès au contenu des livres qu'elles publient en espérant que ces "lybers" vous donneront envie d’acheter leurs livres, disponibles dans toutes les bonnes librairies. Car c’est la vente de livres qui permet de rémunérer l’auteur, l’éditeur et le libraire, et de vous proposer de nouveaux lybers et de nouveaux livres.</div>
</div>
Rachid Ben Bella, Sylvain Erambert, Riadh Lakhéchene, Alexandre Philibert et Joseph ponthus
Zones
2012
250
Ouvrage
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=162
Le pouvoir aux habitants ? Réformer la Politique de la Ville
politique de la ville, réforme, habitants, participation, démocratie participative, empowerment, police, pauvreté, religion
<div>Trente ans après sa création, la Politique de la Ville est fortement controversée. La place prépondérante laissée à l’action de l’État, qui ne prend pas assez en compte les habitants, est remise en cause. À l’occasion de la réforme en cours, La Vie des Idées s’empare de ce thème en faisant notamment place aux comparaisons.<br />
<br />
<b>Articles :</b><br />
- <i>La Politique de la Ville en quête de réforme</i>, par Cyprien Avenel<br />
- <i>L’empowerment, de la théorie à la pratique</i>, Entretien avec Marie-Hélène Bacqué<br />
- <i>Police et pauvreté urbaine. Alternatives canadiennes</i>, par Anaïk Purenne<br />
<br />
<b>Recensions d'ouvrages :</b><br />
- Tactiques de classe au lycée professionnel ? À propos de Ugo Palheta, <i>La domination scolaire, sociologie de l’enseignement professionnel et de son public</i>, PUF, par Christian Baudelot<br />
- La prison hors les murs. À propos de Caroline Touraut, <i>La famille à l’épreuve de la prison</i>, PUF, par Fanny Salane<br />
- <i>Islam des banlieues et promesse républicaine</i>, par Linda Haapajarvi</div>
</div>
Cyprien Avenel et Nicolas Duvoux
NC
Mai 2013
Autre
http://www.laviedesidees.fr/Le-pouvoir-aux-habitants.html
Violences urbaines
violence urbaine, jeunes, police, intégration, ségrégation urbaine, conflit
<div><b>Sommaire du n° 6 de Cultures et Conflits :</b></div>
</div>
Michel Wieviorka<br />
Editorial. Approche comparée des violences urbaines<br />
<br />
François Dubet<br />
A propos de la violence et des jeunes<br />
<br />
Sophie Body-Gendrot<br />
Les nouvelles formes de la violence urbaine aux Etats-Unis<br />
<br />
Jean-Claude Monet<br />
Polices et violences urbaines : la loi et le désordre dans les villes anglo-saxonnes<br />
<br />
Didier Lapeyronnie<br />
De l'intégration à la ségrégation<br />
<br />
Virginie Linhart <br />
Des Minguettes à Vaulx-en-Velin : les réponses des pouvoirs publics aux violences urbaines<br />
<br />
Angelina Peralva<br />
Brésil : les nouvelles faces de la violence</div>
</div>
NC
L'Harmattan
Eté 1992
156
Revue
http://conflits.revues.org/index64.html
Flagrants délits sur les Champs-Elysées. Les dossiers de police du gardien Federici (1777-1791)
Paris, Champs-Elysées, police, histoire, Farge Arlette
<div>
<strong>Présentation par l'éditeur :<br />
</strong><br />
En 1777, quand la promenade des Champs-Élysées devient un lieu public et que tout Paris y est, le comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du Roi, décide de la doter d'un gardien, fort d'une petite troupe de quatre soldats. Il les choisit parmi des militaires sûrs, les troupes suisses, et nomme à leur tête Ferdinand de Federici, originaire des Grisons, homme dévoué, zélé, d'extraction modeste, qui va faire de cette promenade sa chose.<br />
<br />
Chaque semaine, Federici écrit un rapport, décrivant ses actions de police et son lien de plus en plus affectif à cet endroit entre ville et campagne, fréquenté par les aristocrates comme par les pauvres hères, lieu de jeux, de loisirs, de promenades et de parades, espace de la séduction, de la convoitise, du voyeurisme, mais aussi de l'émeute et de la violence. Les querelles, les duels à l'épée ou au pistolet, les batailles collectives, les jeux de barres interdits, les chapardages, les émeutes d'étudiants, les ventes à la sauvette, les attroupements autour des carrosses, les dragues de prostituées et les agissements des pédérastes sont le pain quotidien de la garde des Champs-Élysées.<br />
<br />
Federici et ses hommes sont les rois du flagrant délit : ils surprennent la vie de Paris sur le vif, la ville la plus populaire comme la plus mondaine. À chaque rapport, de son écriture vive, colorée, réaliste, Federici croque des scènes qui ressemblent à des esquisses de peintre, aux zébrures de la vie quotidienne du XVIIIe siècle, nous donnant des informations à la fois banales et captivantes. <br />
<br />
<strong>Arlette Farge</strong> est une historienne française spécialisée dans l’étude du XVIIIe siècle, directrice de recherche au CNRS et enseignante à <a href="http://www.ehess.fr/html/html/index.html" target="_blank">l’EHESS</a> .<br />
<br />
<strong>Laurent Turcot</strong> est docteur en histoire de l’<a href="http://www.ehess.fr/html/html/index.html" target="_blank">École des Hautes Études en Sciences Sociales</a> à Paris. Il est actuellement stagiaire post-doctoral à l’<a href="http://www.uqam.ca/" target="_blank">Université du Québec</a> à Montréal<br />
<br />
</div>
</div>
Ferdinand de Federici
,
,
Mercure de France
14 fevrier 2008
402
Ouvrage
Défendre la ville. La police, l'urbanisme et les habitants
police, urbanisme, habitant, insécurité, surveillance, Oblet, urbanité
<div>
<div align="justify"><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
La valeur de la ville dépend des opportunités qu'elle offre en matière de rencontres, d'emplois, de services, de plaisirs, et de sa faculté à contenir l'insécurité qui découle de ces libertés urbaines.<br />
<br />
Peut-on venir à bout de cette insécurité ? C'est le rêve de ceux qui aspirent à une sévérité croissante de la police et de la justice ou de ceux qui ne jurent que par l'utilisation des technologies modernes de surveillance. <br />
<br />
Mais les uns comme les autres menacent de tuer l'urbanité en même temps que l'insécurité qui la mine. <br />
<br />
Défendre la ville sans abolir l'urbain suppose d'abandonner les certitudes pseudo-scientifiques au profit d'une police des villes considérée comme l'art de faire converger la conception des lieux, le rôle des agents et l'engagement des habitants.<br />
</div>
<strong>Thierry Oblet </strong>est maître de conférences en sociologie à l'Université de Bordeaux II. Il est également l'auteur de "Gouverner la ville" (PUF, 2005), <br />
<br />
Voir la <a target="_blank" href="http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=3636">fiche de lecture de Igor Martinache</a> sur le site de <a href="index.php?option=com_content&task=view&id=276&Itemid=176">Liens Socio</a> .</div>
</div>
Thierry Oblet
PUF
18 janvier 2008
122
Ouvrage