La police de Bruxelles entre réformes et révolutions (1748-1814). Police urbaine et modernité
polices urbaines, Bruxelles, XVIIIe siècle, réforme, modernisation, histoire moderne
Studies in European Urban History N° 29.
Ce livre montre comment la modernisation des polices commence bien avant l’époque française (1794-1814), dans les interrogations qui émergent au XVIIIe siècle et dans un mouvement long, de professionnalisation des polices urbaines en Europe.
Comment améliorer la police de Bruxelles ? La question tracasse les élites administratives qui dirigent de près ou de loin la police de la capitale des Pays-Bas autrichiens au XVIIIe siècle. Les réponses sous forme de projets se multiplient, mais la réforme de la police urbaine se heurte à des obstacles puissants et la configuration policière change apparemment peu jusqu’aux réformes joséphistes. Après l’échec de la création de la Police Générale, la police bruxelloise traverse les révolutions, les restaurations autrichiennes et les invasions françaises jusqu’à la stabilisation dans l’Empire napoléonien.
Au-delà des péripéties politiques et des mutations administratives de l’appareil policier bruxellois pris dans cette histoire tumultueuse, ce livre montre comment la modernisation des polices commence bien avant l’époque française (1794-1814), dans les interrogations qui émergent au XVIIIe siècle et dans un mouvement long, mais irréversible, de professionnalisation des polices urbaines en Europe.
Catherine Denys est Professeur d’histoire moderne à l’université de Lille3 et chercheur de l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion, unité mixte CNRS-Lille3. Ses travaux portent sur la police et l’armée au XVIIIe siècle.
Catherine Denys
http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503547978-1
Brepols Publishers
2013
371
FR
Ouvrage
Le pouvoir aux habitants ? Réformer la Politique de la Ville
politique de la ville, réforme, habitants, participation, démocratie participative, empowerment, police, pauvreté, religion
<div>Trente ans après sa création, la Politique de la Ville est fortement controversée. La place prépondérante laissée à l’action de l’État, qui ne prend pas assez en compte les habitants, est remise en cause. À l’occasion de la réforme en cours, La Vie des Idées s’empare de ce thème en faisant notamment place aux comparaisons.<br />
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<b>Articles :</b><br />
- <i>La Politique de la Ville en quête de réforme</i>, par Cyprien Avenel<br />
- <i>L’empowerment, de la théorie à la pratique</i>, Entretien avec Marie-Hélène Bacqué<br />
- <i>Police et pauvreté urbaine. Alternatives canadiennes</i>, par Anaïk Purenne<br />
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<b>Recensions d'ouvrages :</b><br />
- Tactiques de classe au lycée professionnel ? À propos de Ugo Palheta, <i>La domination scolaire, sociologie de l’enseignement professionnel et de son public</i>, PUF, par Christian Baudelot<br />
- La prison hors les murs. À propos de Caroline Touraut, <i>La famille à l’épreuve de la prison</i>, PUF, par Fanny Salane<br />
- <i>Islam des banlieues et promesse républicaine</i>, par Linda Haapajarvi</div>
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Cyprien Avenel et Nicolas Duvoux
NC
Mai 2013
Autre
http://www.laviedesidees.fr/Le-pouvoir-aux-habitants.html
Changeons de regard sur les quartiers. Vers de nouvelles exigences pour la rénovation urbaine
ANRU, rénovation urbaine, politique de la ville, réforme, action publique, quartiers, habitants, participation, conditions d'habitat, mixité sociale, réduction des écarts
Dans le cadre de la réforme de la politique de la ville en cours début 2013, le Comité d’évaluation et de suivi de l’ANRU a souhaité poursuivre ses réflexions lancées en 2011 pour l’avenir de la rénovation urbaine. A l’aune des travaux d’évaluation qu’il a mené et à l’aube d’une nouvelle étape de la politique de la ville, le rapport 2013 du CES de l’ANRU interroge les principes directeurs de la rénovation urbaine, presque dix ans après la création de l’ANRU.
Plaidant pour la poursuite du volet urbain de la politique de la ville, le CES de l’ANRU affirme néanmoins la nécessité de faire évoluer les principes directeurs qui guident l’action publique et de changer de regard sur les quartiers et leurs habitants.
Le CES de l’ANRU dresse le constat général d’une amélioration des conditions d’habitat dans les quartiers concernés par le programme national de rénovation urbaine (PNRU). Ce constat justifie à lui seul la poursuite de la rénovation urbaine, dans des quartiers qui n’ont pu encore en bénéficier ou que partiellement.
Mais au-delà de cette intervention urbaine positive, les autres objectifs du PNRU (banalisation des quartiers, mixité sociale, réduction des écarts) ne seront que partiellement atteints et ne permettront pas de changer radicalement la donne dans la majorité des quartiers.
Pour la prochaine étape de rénovation urbaine, évoquée par François Hollande lors de la campagne présidentielle, le CES de l’ANRU milite en faveur d’un changement des principes directeurs de l’action publique. Plutôt que de "casser les ghettos" et de les adapter à une norme hypothétique, il faudrait miser sur les potentialités des quartiers et les atouts de leurs habitants. Il s’agit de faire en sorte que les habitants vivent mieux dans leur quartier, dont les potentialités seraient affirmées, et que ceux-ci soient mieux intégrés dans leur environnement.
Le regard porté sur les quartiers doit donc changer : une vision externe et imposée d’en haut avait prévalu à l’origine du PNRU ; le CES de l’ANRU prône des projets de rénovation urbaine construits à partir des potentialités et des atouts des quartiers et de leurs habitants.
ANRU
ANRU
2013-01
118
Ouvrage
http://www.anru.fr/index.php/ces/Rapports-annuels/Rapport-2013-du-CES-de-l-ANRU-Changeons-de-regard-sur-les-quartiers.-Vers-de-nouvelles-exigences-pour-la-renovation-urbaine