Usages sociaux de la déviance : habiter la Castellane sous le regard de l'institution
Marseille, La Castellane, quartier populaire, cités, habitants, habiter, déviance, ségrégation sociale, stigmatisation, réputation, quotidien, institutions, Roudil Nadine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Les habitants de la cité de la Castellane, à Marseille, entretiennent une relation singulière avec leur centre social et leur école. Mais, depuis le début des années 90, ce lien est affecté par la stigmatisation qui pèse sur cette population. Qu'en est-il du quotidien ordinaire des habitants de la cité ? L'ouvrage restitue une enquête minutieuse et au plus près de la vie quotidienne des principaux concernés, adolescents et jeunes adultes en particulier, habitants et travailleurs sociaux.</div>
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<b>Nadine Roudi</b><b>l</b> est sociologue, chercheuse associée au Laboratoire d'architecture Ville Urbanisme et Environnement (LAVUE).</div>
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Nadine Roudil
L'Harmattan
Mars 2011
214
Ouvrage
Histoire et ethnographie d'une cité de Rio : la Cruzada Sao Sebastiao
Rio de Janeiro, cités, favela, habitants, relogement, ségrégation sociale, Silveira Simôes Soraya
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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A Rio de Janeiro, près du quartier prestigieux de Leblon, non loin des plages réputées de Copacabana et d'Ipanema une cité fait tache : la Cruzada Sao Sebastiao. Il s'agit de bâtiments ocres, parallèles et comptant 916 appartements, sur lesquels plane toujours La figure tutélaire de Dom Hélder Camara, l'archevêque coadjuteur de Rio qui, en 1955, avait mis en oeuvre une croisade destinée à bâtir des immeubles et à y reloger les habitants des favellas voisines.<br />
<br />
Une ethnographie rigoureuse et une enquête de longue durée sur le terrain ont permis à l'auteur non seulement d'embrasser l'histoire urbanistique, politique, institutionnelle et religieuse de ces lieux, l'ensemble des décrets, lois et programmes les concernant, mais encore de saisir le point de vue que les actuels habitants partagent sur eux-mêmes et sur l'environnement. Ils vivent en effet l'expérience unique d'habiter dans une cité emblématique, indissociablement liée au nom idéalisé de son créateur, mais sans que pour autant faiblissent la permanence des stéréotypes et la force de la stigmatisation.</div>
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<b>Soraya Silveira Simôes</b> est ethnologue, chercheure du Laboratoire d'ethnographie métropolitaine (LeMetro/IFCS-UFRJ) et de l'Institut national de science et technologie en études comparatives d'administration institutionnelle des conflits (INCT-InEAC) et enseignante à l'Institut d'humanités de l'Université Candido Mendes (lH-UCAM, à Rio de Janeiro).</div>
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Soraya Silveira Simôes
Karthala
3 décembre 2010
252
Ouvrage
La ville au risque du ghetto
ghetto, ségrégation urbaine, ségrégation sociale, ségrégation résidentielle, risque, Marchal Hervé, Stébé Jean-Marc
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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L’usage du terme "ghetto" dans les nombreux discours politico-médiatiques conduit à prendre au sérieux les risques sociaux, écologiques et politiques que les villes encourent suite aux processus de ghettoïsation qui les touchent en ce début de XXIe siècle.</div>
<br />
La ville d’aujourd’hui s’éloigne de plus en plus de la ville historique, à taille humaine et aux frontières bien délimitées, et prend le chemin d’une ville informe, fractale, s’étendant à l’infini et où les flux franchissent les frontières nationales. Mais loin d’être ouvert, lisse et sans entraves, le monde urbain contemporain est à la fois marqué par une forte mobilité et par le principe séparatif. Les ségrégations sont devenues dans la ville d’aujourd’hui un élément omniprésent, séparant riches et pauvres, classes ouvrières et classes moyennes, étrangers et nationaux, chômeurs et actifs, élites mobiles et indigents sédentaires, ou encore croyants et non-croyants. Aussi est-il possible de repérer toute une série d’espaces bien identifiés, circonscrits, voire ghettoïsés : centres-villes gentrifiés, edge cities, quartiers bourgeois, gated communities, Megachurches, bidonvilles, cités HLM précarisées…</div>
<br />
S’appuyant sur de nombreux exemples français et étrangers, La ville au risque du ghetto propose une analyse de ces espaces urbains en proie à la ghettoïsation, s’interrogeant ainsi sur le risque qu’ils peuvent représenter pour la cohésion et le développement durable des ensembles urbains, ainsi que pour le dialogue et la compréhension entre tous les êtres humains.</div>
<br />
Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs, aux étudiants et aux enseignants en sociologie et en sciences humaines intéressés par cette question, mais aussi à tous les professionnels concernés par l’aménagement du territoire.</div>
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<b>Hervé Marchal</b> est maître de conférences en sociologie à l'Université Nancy 2 et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du 2L2S.</div>
<b>Jean-Marc Stébé</b> est professeur de sociologie à l'Université Nancy 2 et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du 2L2S.</div>
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Hervé Marchal,
Jean-Marc Stébé
Tec et Doc - Lavoisier
6 juin 2010
136
Ouvrage
Les politiques de la diversité. Expériences anglaise et américaine
immigration, multiculturalisme, politique publique, violence urbaine, identité, ségrégation sociale, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Le Texier Emmanuelle, Esteves Olivier, Lacorne Denis
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Comment s'intègrent les nouveaux immigrés dans les villes ou les quartiers sensibles des États-Unis et du Royaume Uni ? Quel accueil leur réservent les populations locales ? Quel est l'enjeu des mobilisations civiques ou ethniques observées dans les deux pays ?</div>
<br />
Partant d'une réflexion critique sur la construction sociale des identités ethniques, culturelles ou religieuses, cet ouvrage révèle l’existence d’une crise du multiculturalisme, illustrée par des tensions, souvent très vives entre majorités et minorités ainsi qu’entre minorités rivales. Parfois accompagnées de violences, ces tensions peuvent donner l’illusion d’un éclatement du lien social. Pourtant, les politiques de gestion de la diversité observées sur les terrains anglais et américains démontrent que les acteurs locaux sont parfaitement capables de transcender leurs divisions pour penser le bien commun et inventer des méthodes de sortie de crise.<br />
<br />
Cette réappropriation "par le bas" d’un certain civisme intégrateur pourrait servir de modèle aux décideurs français, confrontés aux mêmes difficultés interethniques, aux mêmes passions xénophobes, et aux mêmes demandes de reconnaissance de populations issues de l’immigration.</div>
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<b>Sommaire :</b></div>
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INTRODUCTION<br />
<br />
I - LES ÉTATS-UNIS<br />
Le modèle multiculturel à l'épreuve : City Heights (San Diego, Californie)<br />
Emmanuelle Le Texier<br />
<br />
Mobilisations ethniques contre violences urbaines : East Palo Alto (Californie)<br />
Denis Lacorne<br />
<br />
Le nativisme municipal, ou la stigmatisation des immigrés comme politique locale : Escondido (Californie)<br />
James Cohen<br />
<br />
Action collective et labellisation ethnique : les Portoricains de New York : Brooklyn, Manhattan (New York)<br />
Audrey Célestine<br />
<br />
Justice raciale et racisme culturel dans une banlieue de classe moyenne : Needham (Massachusetts)<br />
Andrew J. Diamond (traduit de l'anglais par Nathalie Caron)<br />
<br />
II - LA GRANDE-BRETAGNE<br />
Un multiculturalisme moribond : Bristol<br />
Vincent Latour<br />
<br />
Tolérance zéro, islamophobie et cohésion sociale : Bradford<br />
Olivier Esteves<br />
<br />
La difficile intégration des réfugiés : Brighton<br />
Michael Collyer (traduit de l'anglais par Olivier Esteves)<br />
<br />
Des communautés scolaires aux communautarismes scolaires : King's Cross (Londres)<br />
Delphine Papin<br />
<br />
Un islam pluriel. L'action collective des musulmans modérés : Londres<br />
Philippe Vervaecke</div>
</div>
CONCLUSION</div>
Au-delà du multiculturalisme</div>
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Emmanuelle Le Texier,
Olivier Esteves,
Denis Lacorne,
(éd.)
Presses de SciencesPo
30 avril 2010
222
Ouvrage
La rage et la révolte
banlieue populaire, violence urbaine, conflit, émeute, exclusion, ségrégation sociale, ségrégation urbaine,Dell’Umbria Alèssi
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Les incendies des banlieues ne posent pas la question des droits mais celle de la lutte sociale. Parce que les jeunes chômeurs-à-vie qui grandissent dans ces zones de relégation sont le produit du fonctionnement d’un pays capitaliste avancé. Vingt ans après la première vague de contestation dans les banlieues pauvres, l’exclusion s’est faite plus radicale et la misère culturelle et politique sans limites. Dans cet espace sans appartenance où ils grandissent, certains tentent de s’en construire une au niveau de la bande : nés dans un monde hostile, ils se montrent hostiles à tout le monde.</div>
</div>
L’auteur de cet ouvrage n’est ni sociologue ni journaliste. Au début des années 1980, il participe à la première vague de révolte des banlieues. Il assiste ensuite, impuissant, à sa défaite, à sa récupération et à la mise en place d’un véritable apartheid social.</div>
<br />
Ce texte incisif replace les événements de l’automne 2005 dans le contexte d’une désintégration sociale et d’un renforcement de l’État-Léviathan. Son propos dépasse d’emblée le faux débat opposant intégration républicaine et communautarisme religieux. Loin de tout discours moralisant ou victimisant, <b>Alèssi Dell’Umbria</b> s’adresse, d’égal à égal, aux révoltés des banlieues pauvres. Il apporte ainsi sa contribution au devenir de la révolte.</div>
<br />
La partie centrale de ce livre est parue en 2006, sous le titre <i>C’est de la racaille, eh bien j’en suis. À propos de la révolte de l’automne 2005</i>, aux éditions L’Échappée.</div>
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Alèssi Dell’Umbria
Agone
21 janvier 2010
192
Ouvrage
La démolition des immeubles de logements sociaux
, démolition, urbanisme, logement social, zone urbaine sensible, réhabilitation, politique urbaine, renouvellement urbain, rénovation urbaine, ségrégation sociale, Berland-Berthon Agnès
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
La démolition des immeubles de logements sociaux est présentée aujourd’hui comme un mode d’action légal et légitime de la gestion patrimoniale d’un parc social public hérité de la politique d’aménagement des Trente glorieuses et de la gestion urbaine des "cités de la politique de la ville". Cet ouvrage, issu d’une thèse soutenue en 2004, retrace l’histoire du temps long de la résistance de l’État français à transférer à l’espace public local l’arbitrage du recours à la démolition d’un patrimoine public à vocation sociale, de 1975 à 2001. <br />
<br />
En réponse à des demandes de démolition, tout d’abord ponctuelles et localisées, puis de plus en plus nombreuses et diversifiées, l’État va opposer jusqu’en 1988 à cet impensable de la démolition le référentiel réparateur d’une politique de réhabilitation généralisée à l’ensemble du parc social. Le développement des politiques urbaines et de l’expertise locale le conduira à reconnaître à la démolition une première légitimité administrativement encadrée en 1996 dans le cadre des projets urbains. L’usage en sera banalisé en 2001 au nom du renouvellement urbain et de la reconnaissance des limites de la politique de la ville à réduire les phénomènes de ségrégation socio-spatiale contraires à l’idéal républicain de la ville égalitaire.<br />
<br />
Pensé "entre scènes et coulisses", entre résistances et cessions aux réalités du terrain, l’urbanisme est considéré ici comme le produit contingent de stratégies d’acteurs aux intérêts divergents, dont le sujet de la démolition permet d’étudier les modalités de production urbaine.<br />
<br />
<b>Agnès Berland-Berthon</b> est enseignante-chercheur à l’<a target="_blank" href="http://www.iatu.u-bordeaux3.fr/">Institut d’aménagement, de tourisme et d’urbanisme de l’Université de Bordeaux</a> et dans l’UMR CNRS <a target="_blank" href="http://www.ades.cnrs.fr/">ADES</a></div>
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Agnès Berland-Berthon
Certu
Aout 2009
488
Ouvrage
La ville à trois vitesses et autres essais
analyse spatiale, banlieue, centre-ville, fragmentation sociale, gentrification, inégalité résidentielle, inégalité spatiale, mobilité résidentielle, périphéries, recomposition socio-spatiale, ségrégation résidentielle, ségrégation sociale
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Loin des effets journalistiques à caractère sensationnel sur les banlieues, il est temps de comprendre la présente transformation de la question sociale, la remise en cause des réponses apportées à celle-ci, à travers les politiques urbaine, sociale et de sécurité par l'Etat providence et les tentatives actuelles de renouvellement de ces politiques.</div>
<br />
L'analyse développée ici par Jacques Donzelot, montre que se combine d'une côté, un processus d"altération de la condition salariale qui s'accroît à mesure que l"on va du centre de la société ou de la ville vers la périphérie, des emplois les plus qualifiés vers ceux qui le sont le moins voire point. Un processus qui, dans les fait, conduit à déplacer la population la plus fragilisée et le plus souvent issue de l'immigration vers les territoires de relégation que constituent beaucoup de cités et de grands ensembles. De l"autre on assiste, simultanément, un mouvement en sens inverse, produit par ceux qui veulent quitter la périphérie et éviter toute possible promiscuité.</div>
<br />
L'effet couplé de ces mouvements contraires amène à observer un changement de nature de la question sociale et pas simplement de forme. Parce que le repli identitaire des populations installe au cœur de la société une logique de séparation où l"évitement remplace la confrontation. Se développe ainsi un urbanisme affinitaire qui modifie complètement les termes traditionnels de la cité et installe pernicieusement une ville comme une société à plusieurs vitesses.</div>
</div>
PUCA</a>).</div>
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Jacques Donzelot
Editions de la Villette
Juin 2009
112
Ouvrage
Vers une citoyenneté urbaine ? La ville et l'égalité des chances
citoyenneté, inégalité, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, sociologie, Donzelot Jacques
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
La construction de l’État-providence s’est accompagnée de la proclamation d’une citoyenneté sociale. Venant après la citoyenneté civile inventée au XVIIIe siècle et la citoyenneté politique imposée au XIXe, cette citoyenneté sociale se met en place au milieu du XXe siècle. Elle correspond à la reconnaissance de droits sociaux de portée universelle, garants de "l’égale dignité" de tous selon la déclaration des droits universelle de l’homme votée à l’ONU en 1948. Ces droits sociaux ne suffisent cependant pas pour garantir la dignité aux populations reléguées dans les cités sociales excentrées ou les inner cities, qui ne disposent pas de chances suffisamment crédibles d’accéder à une place convenable dans la société. La ville sépare autant et plus qu’elle rassemble. Aussi faut-il prolonger le projet de satisfaction des besoins vitaux par celui de l’accroissement de l’égalité des chances entre les individus. Le XXIe siècle sera-t-il celui de la citoyenneté urbaine ?</div>
</div>
PUCA</a>).</div>
</div>
conférence-débat</a> du 28 janvier 2009 sur ce sujet.</div>
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Jacques Donzelot
ENS - Rue d'Ulm
18 avril 2009
Non précisé
Ouvrage
Le nouveau bonheur français ou le monde selon Disney
ville privée, gated communities, gentrification, ségrégation urbaine, ségrégation sociale, ville nouvelle, Belmessous Hacène
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
C’est une mauvaise nouvelle pour ceux qui croient encore en l’idée d’une France égalitaire. À trente minutes de Paris, la multinationale Disney est en train de fabriquer, sous l’œil bienveillant de l’État, la première ville "privatisée" du pays : le Val d’Europe.</div>
<br />
"Privatisée" parce qu’elle est en dehors du droit commun et qu’elle regroupe une population sociologiquement "typée", les classes moyennes. Dans ce monde selon Disney, la ville publique n’est pas cassée, elle est morte. Le moralisme et la planification abusive de la multinationale du loisir ont réussi à tracer un modèle de vie qui marque la fin de l’histoire républicaine française et le début des hystéries communautaires. En un mot, l’avènement du sarkozysme à visage urbain.</div>
</div>
Le plus étrange est que cette ville neuve n’inquiète personne. Ni le monde politique, ni la société civile. Mais il y a encore plus angoissant : le Val d’Europe est en train de devenir la référence en matière de productions urbaines et de pactes sociaux ; des centaines d’individus en redemandent chaque année.</div>
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Hacène Belmessous
Atalante
26 février 2009
160
Ouvrage
Métropolisation et ségrégation
, métropolisation, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, relégation, étalement urbain, polycentrisme, Gaschet Frédéric, Lacour Claude
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
La métropolisation est traditionnellement analysée comme un processus de concentration des fonctions supérieures de commandement et de contrôle favorable aux très grandes villes, perçues comme les fers-de-lance de l'efficacité économique et de la compétitivité dans le contexte de la mondialisation. Les métropoles sont toutefois également des lieux privilégiés d'exacerbation des tensions sociales et de leur cristallisation par la ségrégation urbaine. <br />
<br />
Cet ouvrage se propose d'analyser et d'illustrer les interactions et les tensions qui se nouent entre métropolisation et ségrégation. Il rassemble des contributions de chercheurs spécialisés en économie urbaine ainsi qu'en économie des transports, issues d'un programme de recherche conduit en collaboration pendant trois ans par le GREThA (Université Bordeaux IV-CNRS), le LET (ENTPE-Université de Lyon II-CNRS) et le LVMT(INRETS-Paris). <br />
<br />
Les mesures proposées de la ségrégation permettent de souligner la projection des stratifications sociales dans une mise à distance physique des groupes sociaux, et de mettre à jour des formes spécifiques de la ségrégation métropolitaine, comme la tendance à l'homogénéisation sociale et au regroupement des quartiers d'élection des catégories les plus favorisées, tandis que les quartiers défavorisés tendent à former un archipel éclaté de la relégation urbaine. <br />
<br />
L'étude comparative de quatre agglomérations françaises - Paris, Lyon, Bordeaux et Dijon -, complétée par un regard sur les métropoles américaines, permet aussi de mieux cerner l'impact des différentes modalités de la croissance urbaine sur la ségrégation, telles que l'étalement urbain ou le développement polycentrique des villes. <br />
<br />
Enfin, une attention particulière est portée aux conséquences de la ségrégation sur l'accessibilité à la ville et le devenir socio-professionnel des individus. Les approches en termes de mobilité et de mauvais appariement spatial soulignent les inégalités d'accessibilité et pointent les risques d'une spirale de la relégation urbaine voyant les difficultés collectives s'ajouter à celles de chacun.</div>
</div>
Frédéric Gaschet,
Claude Lacour,
(sous la direction de)
Presses universitaires de Bordeaux
22 janvier 2009
334
Ouvrage
Paradis infernaux : les villes hallucinées du néo-capitalisme
expérimentation urbaine, métropole, mondialisation, riche, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, utopie, sociologie, Davis Mike, Monk Daniel Bertrand
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Série d'études urbaines saisissantes sur Le Caire, Pékin, Johannesburg, Dubaï, Kaboul, Managua, etc., Paradis infernaux pourrait être l'anti-guide des "mondes de rêve" engendrés par le capitalisme contemporain.</div>
</div>
De la désormais classique gated community de l'Arizona aux camps retranchés de Kaboul, en passant par la Californie de synthèse importée à Hong-Kong et ailleurs, ou par la spectacularisation architecturale de Pékin à l'ère néolibérale, l'imaginaire qui préside à ces nouvelles formes d'utopie est celui de l'enrichissement sans limites, de l'hyperbole constante, des dépenses somptuaires, de la sécurité physique absolue, de la disparition de l'Etat comme de tout espace public, de l'affranchissement intégral des liens sociaux préexistants...</div>
</div>
Mais cette débauche réservée aux riches ne donne lieu à aucune expérience réelle ; elle est tout entière branchée sur les objet-fétiches de la fantasmagorie mondiale, harnachée aux mêmes idéaux figés du marché global. L'absence d'horizon qui caractérise notre monde se redouble, dans ces outremondes, d'une violence faite aux pauvres, massés, toujours plus nombreux, derrière les frontières visibles ou invisibles qui chaque jour transforment un peu plus le territoire des riches en autant de citadelles néo-libérales enclavées au cœur de notre modernité.</div>
</div>
<b>Mike Davis</b> enseigne l'histoire urbaine à l'université de Californie. Il a récemment publié Petite histoire de la voiture piégée (Zones, 2007) et Le pire des mondes possibles (La Découverte, 2005).</div>
<b>Daniel Bertrand Monk</b> dirige le programme d'études sur la Paix et les Conflits à Colgate University. Il est l'auteur de An Aethetic Occupation : the Immediacy of Architecture and the Palestine Conflict (Duke University Press, 2002).</div>
</div>
Collectif
Les Prairies ordinaires
16 octobre 2008
320
Ouvrage
Ségrégation sociale et habitat
Madoré François, ségrégation sociale, habitat, logement, divistion sociale, politiques publiques, politique de la ville, mixité sociale
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
La ségrégation sociale est un fait ancien dans la ville. Bien avant l'avènement de l'époque industrielle, les quartiers urbains pouvaient être plus ou moins marqués par des formes de division sociale. Toutefois, c'est au cours de la période contemporaine que la ségrégation est devenue nettement plus marquée au sein des villes, au point de constituer très progressivement un objet de recherche. <br />
<br />
Parallèlement, les pouvoirs publics en France ont placé la lutte contre la ségrégation au coeur des politiques publiques ayant pour finalité la régulation des déséquilibres socio-territoriaux marqués dans la ville. L'étude de la ségrégation est donc indissociable de l'analyse de la politique dite de la ville et des politiques locales de l'habitat. <br />
<br />
Cette exploration des liens tissés entre l'inégale répartition des catégories sociales et celle des caractéristiques du parc de logement, mais aussi la façon dont la question de la ségrégation ou de la mixité sociale est abordée dans la construction des politiques publiques sont explorées à une double échelle. <br />
<br />
L'ambition de cet ouvrage est en effet de faire le point sur l'état des connaissances de la géographie socio-résidentielle des villes françaises, tout en prenant appui sur des études de cas développées à partir de trois agglomérations situées dans l'Ouest de la France. Il s'agit d'une part de Nantes, capitale régionale des Pays de la Loire (550 000 habi-tants en 1999), d'autre part de deux petites villes moyennes qui avoisinent chacune les 50 000 habitants, à savoir Cholet (sous-préfecture industrielle du Maine-et-Loire) et La Roche-sur-Yon (préfecture de la Vendée à l'économie tertiaire et administrative).</div>
</div>
François Madoré
Presses universitaires de Rennes
2004
251
Ouvrage
http://books.openedition.org/pur/2181
In-between infrastructure : Urban connectivity in an age of vulnerability
, urbanisation, périphéries, périurbain, forme urbaine, infrastructures, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, politique urbaine, aménagement urbain, banlieue, Canada, Young Douglas, Wood Patricia Burke, Keil Roger
<div>
NC
Praxis (e)Press
2011
260
Ouvrage
Frontiers and identities : Cities in regions and nations
, identité, histoire urbaine, espace urbain, ségrégation urbaine, ségrégation sociale, fragmentation urbaine, mixité sociale, mutation urbaine, frontier, frontière, Europe, Klusáková Lud'a, Teulières Laure
<div><b>From the preface :</b></div> </div> Frontiers and Identities: Cities in Regions and Nations, edited by Professors Luďa Klusáková and Laure Teulières, is the third volume published by the Thematic Work Group 5 of the pan-European Network of Excellence for interdisciplinary historical research, CLIOHRES.net. The Work Group deals with “Frontiers and Identities”. The present volume is particularly concerned with exploring approaches to the relationship between cities as places of creation, perception and representation of identities and political and territorial organisms, both within the city and outside of it. <br /> <br /> In this volume the Work Group has decided to focus on cities as optimal entrées for understanding how people give meanings to the physical places where they live and work. At the same time, by emphasizing the links between individuals’ subjective experiences and their broader allegiances or belongings (political, ethnic, linguistic, religious, gender and so forth), the authors draw the city as a mirror that reflects the wider spaces and changing organisations that lie outside: hence the “regions” and the “nations” of the title.</div> </div> <b>Contents : </b></div> </div> Preface - Ann Katherine Isaacs, Guðmundur Halfdanarson<br /> Introduction - Luďa Klusáková, Laure Teulières<br /> Reading the City. Urban History and Urban Studies – Some Methodological Thoughts - Dobrochna Kalwa<br /> Public Space – Private Places within the City - Barbara Klich-Kluczewska<br /> The moral territory. Sexual frontiers and identities in urban / rural historiography - Laurent Gaissad<br /> The Boundaries of Medieval Misogyny: Gendered urban space in medieval Durham - William Aird<br /> Reconstruction of Urban Territories in Late Medieval Brussels on the Grounds of Imagined Frontiers and Responsible Institutions - Bram Vannieuwenhuyzen<br /> The Evolution of urban oligarchies in Irish towns, 1350 - 1534 - Kieran Hoare<br /> Territories of fortifications in Paris: Fragmentation and hierarchisation of Parisian spaces (1800') - Fréderic Moret<br /> Coexistence of diversity: Social, ethnic and religious frontiers and identities in Hungarian towns in the early modern period - Blanka Szeghyová<br /> Experience of Multicultural Neigbourhood: Ottoman society reflected in rabbinic litterature of the 16th – 17th centuries - Markéta Rubešová<br /> Ethnical and Professional „Frontiers” in the Cities in Transylvania (16th – 18th Centuries) - Florin Pintescu<br /> From Christians into Ethnic Members: Creating Borders within the City of Thessaloniki (1800-1912) - Iakovos Michailidis<br /> Ethnic, social and mental frontiers in interwar Latvian society – Reflection of Baltic Germans in their autobiographies - Ute Hofmann<br /> Ubi bene ibi patria: reading the city of Kiev through the Polish and Czech “spatial stories” of the First World War period - Olena Betlij<br /> Kraków or Krakau? Reactions of the Polish citizens of the city to the transformations of the urban space enforced by the Nazi occupying forces (1939 – 1945) - Anna Czocher<br /> Between the farmland and the factory. Peasants within the city space in the communistic Poland - Ewellina Szpak<br /> Creating (Not Only) Local Identity: Historical Monographs of Bohemian, Moravian, and Galician Towns, 1860-1900 - Jaroslav Ira<br /> Sites of Memory: Bratislava in Modern Travel Literature - Jozef Tancer<br /> Marking the City: Place-making and the Aesthetics of Urban Spaces - Ruth Wallach<br /> On the border between urban and rural culture: Public usage of historical and cultural heritage in building collective identity (1990-2007) - Luďa Klusáková<br /> Lesson of urban and regional scales of frontiers and identities - Luďa Klusáková, Laure Teulières</div> </div> <b>Laure Teulières </b>is a Doctor of history and works in the laboratoire Diasporas at the University of Toulouse-Le Mirail</div> <b> </b></div> <b>Luďa Klusáková </b>is a Professor in the Faculty of Arts at Charles University in Prague.</div> </div>
NC
Edizioni Plus - Pisa University Press
2008
346
Ouvrage
http://www.cliohres.net/books3/books.php?book=5
The Russian city between tradition and modernity, 1850-1900
, développement urbain, urbanisation, conflit urbain, histoire urbaine, société urbaine, migration urbaine, migrant, ségrégation sociale, Russia, Russie, Brower Daniel R., nineteenth century, dix-neuvième siècle, émeute
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
</div>
The Russian City Between Tradition and Modernity provides a comprehensive history of urban development in European Russia during the last half of the nineteenth century. Using both statistical perspectives on urbanization and cultural representations of the city, Brower constructs a synthetic view of the remaking of urban Russia. He argues that the reformed municipalities succeeded in creating an embryonic civil society among the urban elite but failed to fashion a unified, orderly city. By the end of the century, the cities confronted social disorder of a magnitude that resembled latent civil war. Drawing on a wide range of archival and published sources, including census materials and reports from municipal leaders and tsarist officials, Brower offers a new approach to the social history of Russia. The author emphasizes the impact of the massive influx of migrants on the country's urban centers, whose presence dominated the social landscape of the city. He outlines the array of practices by which the migrant laborers adapted to urban living and stresses the cultural barriers that isolated them from the well-to-do urban population. Brower suggests that future scholarship should pay particular attention to the duality between the sweeping visions of social progress of the elite and the unique practices of the urban workforce. This contradiction, he argues, offers a key explanation for the social instability of imperial Russia in the closing decades of the nineteenth century.</div>
</div>
The late <b>Daniel R. Brower </b>was Professor Emeritus of History at the University of California, Davis</div>
</div>
Daniel R. Brower
University of California Press
1990
254
Ouvrage
http://ark.cdlib.org/ark:/13030/ft4m3nb2mm/
Inner-city poverty in the United States
Lynn Jr. Laurence E., McGeary Michael G.H., États Unis, United States, America, North America, Amérique, Amérique du Nord, pauvreté, ghetto, ségrégation sociale, ségrégation résidentielle, quartiers pauvres, accès au travail, noirs, African American
<div><b>Abstract from the publisher :</b></div> </div> This volume documents the continuing growth of concentrated poverty in central cities of the United States and examines what is known about its causes and effects. With careful analyses of policy implications and alternative solutions to the problem, it presents a statistical picture of people who live in areas of concentrated poverty ; an analysis of 80 persistently poor inner-city neighborhoods over a 10-year period ; study results on the effects of growing up in a "bad" neighborhood ; an évaluation of how the suburbanization of jobs has affected opportunities for inner-city blacks ; and a detailed examination of federal policies and programs on poverty.</div> </div> Inner-City Poverty in the United States will be a valuable tool for policy-makers, program admimstrators, researchers studying urban poverty issues, faculty and students.</div> </div> <b>Laurence E. Lynn, Jr. </b>is Sid Richardson Research Professor at the Lyndon B. Johnson School of Public Affairs, The University of Texas at Austin.</div> </div> <b>Michael G.H. McGeary </b>is a political scientist who has directed the work on 10 major reports at the National Academy of Sciences.</div> </div>
Laurence E. Lynn, Jr. Michael G.H. McGeary
National Academies Press
1990
280
Ouvrage
http://books.google.fr/books?id=o04rAAAAYAAJ
Etalement urbain et changements climatiques : état des lieux et propositions
talement urbain, périurbain, changement climatique, déplacements, transports, écologie, mobilité, déplacements pendulaires, densité, espaces naturels, ségrégation sociale, vulnérabilité
<div><b>Extrait de l'introduction :</b></div>
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Entre ville et campagne, la maison individuelle, fortement plébiscitée, concilie plusieurs des principales attentes sociales contemporaines : l’accès à la propriété, l’intimité, la proximité temporelle aux services comme à la nature, l’espace vital et la mobilité.<br />
<br />
Pourtant ce développement périurbain majoritairement non maîtrisé, qualifié "d’étalement urbain", induit une faible densité démographique dont les corollaires principaux sont une forte consommation d’espaces naturels ou agricoles, la multiplication des déplacements pendulaires et une lourde infrastructure de voies et de réseaux.<br />
<br />
Les conséquences de ce phénomène, en termes d’émissions de GES, de vulnérabilisation des territoires face aux impacts des changements climatiques ou de ségrégation sociale, ne sont pas soutenables.<br />
<br />
Ce constat est partagé depuis plusieurs dizaines d’années, et la lutte contre l’étalement urbain compte ainsi, depuis le vote de la loi Grenelle 1, comme objectif du droit de l’urbanisme.<br />
<br />
Plusieurs initiatives intéressantes ont été lancées (appels à projets EcoQuartier, démarche EcoCité, etc.), mais leur portée risque d’être limitée en l’absence d’une politique nationale cohérente.</div>
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NC
Action Climat France
Août 2011
36
Autre
http://www.rac-f.org/Etalement-urbain-et-changements.html
Unequal networks: Spatial segregation, relationships and inequality in the city
, voisinage, société urbaine, sociabilité, sociologie urbaine, ségrégation urbaine, ségrégation sociale, mixité sociale, réseaux, Van Eijk Gwen
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
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Does the neighbourhood in which people live matter for the resourcefulness of their personal network and thus for their opportunities in life? Do residents of a multi-ethnic ‘problem’ area maintain fewer relationships with fellow-residents compared to residents of a homogeneous problem-free neighbourhood? And do ‘diversity-seekers’ who choose to live in a mixed neighbourhood translate their liking for diversity into more mixed networks and more bridging ties?<br />
This book brings together key insights from urban studies and network studies in order to understand whether and how spatial segregation matters for personal networks and inequality. By approaching these questions through different urban sociological perspectives, the book engages with current debates on poverty concentration as well as ethnic diversity, gentrification and social capital. The study is based on detailed quantitative and qualitative data on the personal networks of people living in three differently composed neighbourhoods in Rotterdam, the second largest city in the Netherlands.</div>
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<b>Gwen Van Eijk </b>is is assistant professor in the Department of Sociology & Anthropology at the University of Amsterdam. Her PhD thesis (the basis for this book) was awardest with the highest honour.</div>
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Gwen Van Eijk
IOS Press
2010
368
Autre
http://repository.tudelft.nl/view/ir/uuid:38a9a18d-5ac1-4f94-9ee4-02e48f364f79/
Ghetto urbain
, ghetto, banlieue, ségrégation résidentielle, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, violence urbaine, sociologie, Lapeyronnie Didier
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Ghetto urbain. Ségrégation, violence, pauvreté en France</a>". <br />
<br />
A travers de très nombreux témoignages, récits et portraits, il a montré comment le ghetto était construit par les personnes elles-mêmes, en réponse à une situation sociale, raciale et sexuelle. "J’ai voulu faire une sociologie d’en bas, qui se place au-dessous de la vie sociale et non au-dessus et qui s’appuie sur l’expérience et les mots des personnes", précise l’auteur. Cette analyse particulièrement fine du processus de construction du ghetto devrait éclairer l’intervention des acteurs de terrain qui se trouvent confrontés à ces réalités complexes.</div>
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Didier Lapeyronnie
DIV
Mai 2009
22
Autre
http://www.ville.gouv.fr/?Demain-la-ville-no4-Mai-2009
Living in the 21st century city : Contributions to the 13th Berlin-Amsterdam conference
, urbanité, Berlin, Amsterdam, ethnicité, ethnicity, immigration, voisinage, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, youth, jeunes, développement urbain, centre historique, gouvernance, twenty-first century, vingt-et-unième siècle, Bontje Marco, Pethe Heike
<b>Extract from the introduction by Marco Bontje : </b></div>
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After the conference, the participants have been asked to write a book contribution based on their presentations... While all contributions to this volume have been written by researchers from Amsterdam and Berlin, their contributions partly also deal with other cities : Paris, The Hague, Warsaw, and one contribution even deals with neighbourhoods in the entire German urban system. While the following collection of contributions may look rather eclectic... this section tries to put them in a coherent framework of current research and policy issues related to the broad overarching conference theme: 'living in the 21st-century city'.</div>
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<b>Contents : </b></div>
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Marco Bontje - Living in the 21st century city : Introduction to the conference theme</div>
Katja Adelhof - Contribution of ethnic minorities in the creative industries in Berlin - Turkish entrepreneurs in the design and art market</div>
Amanda Brandellero - Crossing boundaries : Migrant musicians in world music production in Paris</div>
Brooke Sykes - Neighbourhoods and youth : The neighbourhood conditions of youth in the Netherlands and their association with educational achievement</div>
Christine Baar - The impact of ethnic and social segregation on school achievement in German schools and neighbourhoods</div>
Yvonne Hung - Youth participation in Berlin : Exploring the context, strategies and outcomes of four organisations</div>
Martin Sondermann - European city development in Berlin : Towards an urban renaissance of the historic city centre?</div>
Olaf Schnur - Demographic impact on urban neighbourhoods in German cities - Development scenarios and options for action</div>
Henrik Gasmus - The case of Kleinmachnow : An example of demographic re-suburbanisation in the metropolitan area of Berlin</div>
Florian Koch - A new form of urban governance? The polity, politics and policy of urban development in post-socialist Warsaw</div>
Simone Buckel - Urban governance and irregular migration - The case of The Hague</div>
Gesine Bär - Good urban governance in marginalised neighbourhoods : Analysing the effects of community health partnerships</div>
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<b>Marco Bontje </b>is Assistant Professor at the Amsterdam Institute for Metropolitan and International Development Studies (AMIDSt) of the University of Amsterdam.</div>
<b>Heike Pethe </b>is a researcher at AMIDSt.</div>
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NC
Amsterdam Institute for Metropolitan and International Development Studies (AMIDST), University of Amsterdam
2009
168
Autre
http://dare.uva.nl/record/325815