Projet politique urbain et mise en oeuvre d'une politique sociale municipale
errance, sans-domicile, politique publique, politique urbaine, politique sociale, droit au logement
Intervention d'Anne-Guite Beau-Castagnac (Mairie de Toulouse) dans le cadre du colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail (Formation Continue, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, Centre de Promotion de la Recherche Scientifique). Université de Toulouse II-Le Mirail, 1-3 juillet 2009.
Deuxième séance pléniaire : Analyse des transformations provoquées dans les structures et les pratiques : l'engagement des acteurs.
Anne-Guite Beau-Castagnac est juriste et géographe, spécialisée dans le domaine de l'évaluation des poiltiques publiques.
Anne-Guite Beau-Castagnac
Canal U
2009-07-02
00:41:26
FR
Vidéo
http://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/projet_politique_urbain_et_mise_en_oeuvre_d_une_politique_sociale_municipale_a_g_beau_castagnac.5269
Droit au logement. Rencontre avec Christophe Robert
droit au logement, logement social, accès au logement, sans-domicile, expulsion, exclusion, politique du logement, DALO, Robert Christophe
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Droit fondamental et universel, le droit au logement est reconnu dans de nombreux textes nationaux et internationaux. Pourtant, les problèmes d'accès au logement et plus généralement de mal-logement restent l'une des principales causes d'exclusion. Les dispositifs mis en place dans le cadre des politiques publiques sont nombreux mais demeurent insuffisants, morcelés, confrontés à des enjeux contradictoires. La pression du monde associatif, sous des formes très diverses, permet, comme c’est le cas avec la loi sur le droit du logement opposable dite "loi Dalo", des avancées importantes.</div>
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<b>Intervenant :</b> Christophe Robert <br />
<b>Animatrice :</b> Marie-Hélène Gatto</div>
</div>
Christophe Robert
8 décembre 2011
1h01'41''
http://archives-sonores.bpi.fr/doc=3521
Précarité et liens sociaux. Usages de l'espace public. Eclairages pour le XXIe siècle
précarité, sans-domicile, lien social, exclusion, espace public, Girola Claudia, Paugam Serge
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Que sait-on des parcours urbains des personnes en situation de précarité? Quels lieux publics fréquentent-elles et quels en sont leurs usages? Ces questions se posent plus encore pour les personnes sans logement stable. Beaucoup d’entre elles nouent en effet une relation particulière, quotidienne et assidue, avec tel ou tel établissement public. Cette fréquentation participe-t-elle à une construction identitaire et au maintien, même ténu, d’un lien social ?</div>
<br />
En s’intéressant à la Bibliothèque publique d’information, établissement culturel qui favorise la mixité sociale, Serge Paugam et son équipe apportent un éclairage sociologique sur ces questions. Ils ont cherché, en les replaçant dans des trajectoires individuelles, à connaître les attentes et les usages de ce public sans le stigmatiser.</div>
<br />
Les premiers résultats de cette enquête, éclairés par l’expérience de terrain de Claudia Girola, anthropologue, permettront de s’interroger sur l’exclusion, phénomène croissant dans nos sociétés qui peut toucher chacun d’entre nous, ainsi que sur les conditions d’accueil et de cohabitation de publics variés dans l’espace public.</div>
</div>
<b>Claudia Girola</b> est anthropologue, maître de conférences à l'université Paris 7.</div>
<b>Serge Paugam</b> est sociologue, directeur d'études à l'Ecole des Hautes études en Sciences Sociales.</div>
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Débat animé par <b>Agnès Camus-Vigué</b>, chargée d'études en sociologie (BPI).</div>
</div>
Claudia Girola,
Serge Paugam
24 octobre 2011
2h31'23''
http://archives-sonores-sso.ck.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=3464
Utopies et mobilités urbaines
utopie, ville nomade, mobilité, gens du voyage, migrant, sans-domicile, Cambot Stany
<div><b>Présentation par le diffuse</b>ur :</div>
</div>
Troisième et dernier volet des Universités populaires radiophoniques proposées par Grenouille et l’association Art-Cade autour du projet Archist, à la convergence des pratiques de l’art contemporain et de réflexions sur la ville.<br />
<br />
Enregistré en public le 28 mai 2011, place Jean-Jaurès dans le quartier de St Marcel, nous sommes en compagnie de <b>Stany Cambot</b>, architecte et animateur du collectif Echelle Inconnue, pour aborder la ville sous l’angle de la mobilité. Une notion derrière laquelle se profile aussi la question de l’articulation entre pragmatisme et utopie en urbanisme.<br />
<br />
Une conversation qui commence par poser quelques repères historiques sur l’Utopia de Thomas More, l’urbanisme "idéal" au XVIIIe et XIXe siècle, la Smala, exemple unique d’une ville nomade dessinée en Algérie par l’émir Abdelkader pour échapper aux colons français.<br />
<br />
Nous abordons ensuite la question des mobilités dans les villes actuelles : la place qu’y occupent les gens du voyage, les migrants ou les SDF, à travers les travaux et projets menés par Echelle Inconnue.</div>
</div>
Xavier Thomas
28 mai 2011
54'
http://www.radiogrenouille.com/programmes/actualites/archist-3-utopies-et-mobilites-urbaines-par-stany-cambot/
Vivre sans abri : de la mémoire des lieux au récit de soi
précarité, sans-domicile, pauvreté, Girola Claudia
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Le discours sur la pauvreté s’est focalisé depuis les années 1990 autour du terme d’« exclusion » pour désigner des personnes en situation de vulnérabilité socio-économique (le chômeur de longue durée, le jeune des cités, le RMIste, le SDF…). Et ce terme a introduit une représentation dualiste de la société, entre ceux qui bénéficient de protections matérielles et socio-affectives et ceux dont les liens au monde social se distendent parfois jusqu’à disparaître. Mais cette vision empêche de rendre compte des passerelles de socialité et de sociabilité quotidienne, parfois fragiles mais toujours existantes, entre les différents acteurs de la société. Elle a fini par former la représentation dominante d’un individu insaisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite des sans-abri est fondée sur l’idée qu’à une situation de précarité socio-économique correspond automatiquement une précarité des appartenances sociales et des inscriptions quotidiennes de vie. À partir de sa propre expérience de terrain, Claudia Girola montre dans cet opuscule que ces conditions d’incertitude matérielle et symbolique constituent, certes, un événement traumatique, mais n’impliquent pas la rupture avec les repères fondateurs de l’existence. Au contraire, cette expérience extrême de vie peut conduire à un travail identitaire d’affirmation de soi, rendu possible par la maîtrise d’une temporalité et d’une spatialité toujours actives<br />
<br />
<b>Claudia Girola</b> est docteur en anthropologie, maître de conférences à l’université Paris 7, membre du Centre de représentations et pratiques politiques. Elle étudie depuis les années 1990 les pratiques identitaires des sans-abri, notamment leurs constructions narratives biographiques et leur mémoire collective dans ces conditions extrêmes de vie, et a publié plusieurs articles à ce sujet</div>
</div>
Claudia Girola
02 février 2011
50 mn
http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=3048
Le Chiffonnier des beaux quartiers
, sans-domicile, chiffonnier, déchets, Ruffin François, Mermet Daniel
<div><strong> Un reportage </strong><strong> diffusé dans <a href="http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/" target="_blank">Là bas si j'y suis</a> de Daniel Mermet<br /> </strong></div> </div> Mohamed le Marseillais a installé sa tente au pied de France Inter.<br /> Et la nuit venue, il fait la biffe, fouille les poubelles du XVI ème arrondissement.<br /> Parfums Guerlain et sacs Pierre Cardin au rendez-vous.<br /> Mais l’amour, lui, ne se trouve pas au fond d’un sac plastique...</div> <strong>Il propose également un service de podcast de Là-bas si j'y suis. Merci aux animateurs de ce site !<br /> </strong></p></div>
2007
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1099
Solidarités nouvelles pour le logement : une aventure humaine
association, SNL, logement, logement social, solidarité, mixité sociale, citoyenneté, sans-domicile, pauvreté, précarité, Roger Marie-Françoise
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Une action citoyenne de proximité, est-ce encore possible aujourd'hui ? Quelle liberté, quels moyens avons-nous d'agir face aux injustices : sans-abri, familles en attente de logement décent, enfants atteints de saturnisme, que nous croisons chaque jour, à notre porte ?</div>
<br />
Solidarités Nouvelles pour le logement (SNL) mène, depuis plus de 20 ans, une action concrète, simple et efficace. L'association crée des logements passerelles pour les plus fragiles et les accompagne sur la voie de l'autonomie, travaillant chaque jour pour plus de solidarité et de mixité sociale.</div>
<br />
Ecrire l'histoire, brosser un portrait de Solidarités Nouvelles pour le Logement (SNL) amène à évoquer la saga d'une famille depuis les années 1930, la vie politique et sociale de notre pays, l'aventure d'hommes et de femmes, impliqués dans la vie de la cité, si divers, si nombreux qu'il ne saurait être question d'exhaustivité.</div>
<br />
Ce livre est donc surtout un recueil d'instantanés : paroles et visages d'hommes et de femmes qui essaient d'agir sur leur temps et donnent un sens fort aux mots "solidarité", "rencontre" et "citoyenneté".<br />
<br />
<b>Marie-Françoise Roger</b>, agrégée de lettres classiques, a enseigné à l'étranger, en banlieue, à Paris. Elle a choisi d'écrire pour faire connaître Solidarités Nouvelles pour le Logement, une association en plein développement, qui rassemble en Ile-de-France prés de 1 200 bénévoles.</div>
</div>
Marie-Françoise Roger
L'Harmattan
1er décembre 2011
202
Ouvrage
Paris refuge : habiter les interstices
Paris, habiter, interstices, habitat précaire, squat, sans-domicile, Agier Michel, Bouillon Florence, Girola Claudia, Kassa Sabrina, Vallet Anne-Claire
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Si j’ai voulu réunir les quatre récits qui suivent, c’est parce qu’ils donnent à voir, à entendre et comprendre des espaces et mondes de l’ailleurs, au coeur même de Paris et de sa région... découvertes et réflexions dans le même élan d’une écriture personnelle, chercheuse, fouineuse même, et empathique, qui décrivent les interstices de la très grande ville, ses espaces cachés, où certaines manières de survivre prennent place et prennent corps dans des temporalités suspendues.</div>
<br />
Ce sont quatre carnets d’enquête sur une réalité souvent inconnue, stigmatisée, mais bien présente à Paris et ses alentours, bientôt "Grand Paris". Mêlant la rencontre des lieux et des personnes, retranscrivant les dialogues et les impressions des auteures, ces récits bâtissent petit à petit une compréhension de ce que sont aujourd’hui les refuges dont Paris est le lieu... le square Villemin du Xe arrondissement où s’exilent les Afghans, les trottoirs et les rues des villes de la région parisienne où s’installent les personnes sans abri, des cabanes construites entre les bretelles d’autoroute et le boulevard périphérique, des squats africains... C’est dans ses interstices qu’aujourd’hui la grande ville est un refuge pour les étrangers globaux. Et c’est aussi par la reconnaissance de cette fonction de ville-refuge que Paris deviendra ville-monde.</div>
<br />
Michel Agier est anthropologue (IRD et EHESS).<br />
Florence Bouillon est socio-anthropologue (université Paris 8).<br />
Claudia Girola est anthropologue (université Paris 7).<br />
Sabrina Kassa est journaliste indépendante, elle travaille notamment pour le mensuel Regards.<br />
Anne-Claire Vallet est architecte, elle prépare une thèse d’anthropologie à l’EHESS sur les interstices urbains en friche en Île-de-France.</div>
</div>
Michel Agier
Florence Bouillon
Claudia Girola
Sabrina Kassa
Anne-Claire Vallet
Editions du Croquant
14 novembre 2011
192
Ouvrage
Le hobo, sociologie du sans-abri
sans-domicile, marginalité, pauvreté, classe ouvrière, ethnologie, Etats-Unis, Ecole de Chicago, Anderson Nels
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Paru en 1923, Le Hobo de Nels Anderson est l’une des plus célèbres enquêtes d’ethnologie urbaine qui firent la réputation de l’École de Chicago dans l’entre-deux-guerres. <br />
Ouvriers migrants qui se déplaçaient de Chicago vers l’Ouest pour suivre les chantiers, les hobos représentent au tournant du XXe siècle toute une époque de la classe ouvrière américaine.</div>
<br />
Anderson, lui-même hobo, livre une description précise, vivante et sans misérabilisme de cette vie de débrouille, où chacun use de combines pour faire face aux difficultés. Il décline l’éventail des types de marginalité que produit la pauvreté dans la grande ville. En mêlant observation directe, discussions informelles, biographies et poèmes, il saisit de l’intérieur les modes de vie, l’organisation sociale et les formes de culture de ces nomades.</div>
<br />
C’est donc à une plongée en Hobohème que nous invite cette réédition. Et à un voyage plus lointain encore, puisque la figure culte de ce vagabond libre a nourri l’imaginaire américain à travers les textes de Kerouac et de London, la chanson folk et ce qui s’apparente à la sous-culture libertaire.<br />
<br />
<b>Nels Anderson</b> (1889-1986), sociologue américain, un des pionniers et plus grand contributeur de l'École de Chicago.</div>
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Ouvrage publié sous la direction de François de Singly.</div>
</div>
Nels Anderson
Armand Colin
15 juin 2011
400
Ouvrage
Vivre sans abri : de la mémoire des lieux à l'affirmation de soi
sans-domicile, sans-abri, précarité, pauvreté, identité, Girola Claudia
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pauvreté, repose sur une assimilation simpliste entre précarité socio-économique et précarité existentielle.<br />
<br />
A partir de ses propres enquêtes de terrain, Claudia Girola montre dans cet opuscule qu'une situation de détresse matérielle et symbolique n'entraîne pas nécessairement la perte des repères fondateurs de l'existence. Au contraire, cette expérience extrême de vie peut conduire à un travail identitaire d’affirmation de soi, rendu possible par une réelle maîtrise de l'espace et du temps – une topographie de la mémoire qui permet de "rester soi-même, malgré tout".</div>
</div>
<b>Claudia Girola</b> est docteur en anthropologie, maître de conférences à l'université Paris 7, membre du Centre de représentations et pratiques politiques.<br />
Elle étudie depuis les années 1990 les pratiques identitaires des sans-abri, notamment leurs constructions narratives biographiques et leur mémoire collective dans ces conditions extrêmes de vie, et a publié plusieurs articles à ce sujet.</div>
</div>
Claudia Girola
Rue d'Ulm
27 mai 2011
68
Ouvrage
La lutte des sans-abri au Japon : le renouveau du militantisme
Japon, sans-domicile, exclusion, militantisme, engagement, Malinas David-Antoine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Au début des années 90, le nombre de sans-abri augmente rapidement dans les grandes métropoles japonaises. Les autorités n'ont d'autres politiques que de répondre aux plaintes d'habitants par des évictions localisées. C'est en résistance à l'une d'entre elles que se cristallise à Tokyo, la première lutte des sans-abri. L'analyse porte sur l'origine d'un renouveau du militantisme, stimulé par l'apparition de populations exclues, prises en charge par des militants d'extrême gauche en quête de nouvelles causes.</div>
</div>
<b>David-Antoine Malinas</b> est docteur en science politique de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et docteur en sociologie de l'université Hitotsubashi (Japon).</div>
</div>
David-Antoine Malinas
L'Harmattan
Mars 2011
416
Ouvrage
Derelict paradise : Homelessness and urban development in Cleveland, Ohio
, sans-domicile, renouvellement urbain, politique urbaine, Kerr Daniel, Cleveland, développement urbain
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
</div>
A revealing analysis of the origins and evolution of homelessness in a major American city<br />
<br />
Seeking answers to the question, "Who benefits from homelessness?" this book takes the reader on a sweeping tour of Cleveland's history from the late nineteenth-century through the early twenty-first. Daniel Kerr shows that homelessness has deep roots in the shifting ground of urban labor markets, social policy, downtown development, the criminal justice system, and corporate power. Rather than being attrributable to the illnesses and inadequacies of the unhoused themselves, it is a product of both structural and political dynamics shaping the city.<br />
<br />
Kerr locates the origins of today's shelter system in the era that followed the massive railroad rebellions of 1877. From that period through the Great Depression, business and political leaders sought to transform downtown Cleveland to their own advantage. As they focused on bringing business travelers and tourists to the city and beckoned upper-income residents to return to its center, they demolished two downtown working-class neighborhoods and institutionalized a shelter system to contain and control the unhoused and unemployed. The precedents from this period informed the strategies of the post–World War II urban renewal era as the "new urbanism" of the late twentieth century.<br />
<br />
The efforts of the city's elites have not gone uncontested. Kerr documents a rich history of opposition by people at the margins of whose organized resistance and everyday survival strategies have undermined the grand plans crafted by the powerful and transformed the institutions designed to constrain the lives of the homeless.</div>
</div>
<b>Daniel Kerr </b>is an Assistant Professor of History at James Madison University.</div>
</div>
Daniel Kerr
University of Massachusetts Press
February 2011
336
Ouvrage
Désobéir pour le logement
accès au logement, crise du logement, déguerpissement, droit au logement, expulsion, gentrification, habiter, logement, politique du logement, sans-domicile, Renou Xavier
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Près de deux millions de logements et quarante millions de mètres carrés de bureaux vides, et plus de quatre millions de mal-logés et de sans-abri ; l’organisation de la pénurie au profit des investisseurs ; la relégation à la périphérie des populations les plus démunies ; une politique du logement social hypocrite, fondée sur la spéculation ; le nombre des expulsions en augmentation constante… Face à cette appropriation par quelques-uns de l’espace, il semble plus qu’urgent de désobéir pour inventer de nouveaux modes de vivre et d’habiter ensemble.</div>
</div>
Chercheur en sciences politiques, <b>Xavier Renou</b> est membre du collectif des Désobéissants.</div>
</div>
Xavier Renou,
Les Désobéissants
Le Passager clandestin
22 septembre 2010
64
Ouvrage
Les sans-abri à La Rochelle de nos jours
sans-domicile, exclusion, précarité, jeune, La Rochelle, Chassagnac Françoise
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Dans les années 1990, des jeunes de 18 à 20 ans sont arrivés dans la rue à La Rochelle et sont devenus très nombreux à entrer dans le commerce des drogues. Pourquoi étaient-ils dans la rue ? Quelle était leur logique d'exclusion ?</div>
</div>
L'auteure a été en contact avec la population des sans-abri dans le cadre du Secours Catholique et répond à ces questions dans le présent ouvrage, grâce à une enquête statistique et une enquête de terrain.</div>
</div>
<b>Françoise Chassagnac</b> est docteure en sciences économiques et diplômée de l'Institut d'études politiques de Bordeaux. Elle a passé trois ans en sociologie à Poitiers et s'est lancée dans l'humanitaire à La Rochelle.</div>
</div>
Françoise Chassagnac
L'Harmattan
Juillet 2010
164
Ouvrage
Pourquoi les SDF restent dans la rue
sans-domicile, SDF, rue, exclusion, précarité, pauvreté, logement social, hébergement d'urgence, politique du logement, politique publique, mouvement social, Noblet Pascal
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Pourquoi tant de gens dorment-ils dans la rue ? Pourquoi ne trouve-t-on pas de solutions efficaces ? Telles sont les questions que pose Pascal Noblet, et auxquelles il apporte des réponses dérangeantes.</div>
<br />
Car pour l’auteur de cet essai, la raison principale du fait que les SDF restent dans la rue est leur instrumentalisation politique. Plutôt que d’essayer de comprendre leurs trajets et leurs véritables problèmes, les uns offrent des réponses uniquement de court terme au nom d’une politique de l’urgence, et les autres s’illusionnent en se concentrant sur de la politique du logement, qui serait une solution miracle au "sans-abrisme".</div>
<br />
Ces approches, soit trop immédiates, soit trop longues, font obstacle à la mise en œuvre de solutions durables et pragmatiques, spécifiques à cette population. Heureusement, durant l’hiver 2006-2007, un coup de boutoir a changé la donne. La mobilisation nationale des sans-abri, emmenée par les Enfants de Don Quichotte, a ouvert la voie à une politique nouvelle. En cassant les concensus en place, et en analysant cette nouvelle dynamique, cet essai prolonge cette mobilisation et devrait aider à modifier les choix publics.</div>
</div>
Spécialiste des politiques sociales, <b>Pascal Noblet</b> a publié précédemment L'Amérique des minorités (L'Harmattan, 1993) et Quel travail pour les exclus ? (Dunod, 2005). Son expertise s'appuie sur quinze années d'activité professionnelle au contact des acteurs institutionnels et associatifs intervenant auprès des sans-abri.</div>
</div>
Pascal Noblet
Editions de l'Aube
12 mars 2010
208
Ouvrage
Papa, maman, la rue et moi - Quelle vie de famille pour les sans-domicile ?
Mougin Véronique, Bachelet Pascal, témoignage, photographie, sans-domicile, sans-logis, précarité, famille, chômage, isolement, scolarité
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Papa, maman, la rue et moi : Quelle vie de famille pour les "sans-domicile" ? Au cours de sa vie, une personne sur vingt s'est retrouvée sans logement (Insee, 2009).</div>
<br />
Français ou étrangers, salariés, chômeurs, retraités... : nul ne peut être sûr de garder ad vitam un toit sur sa tête. Pas même les mieux entourés. Car ces hommes et ces femmes sans "chez eux", loin d'être isolés, ont souvent des enfants, des conjoints, des parents, des frères, des soeurs... Concrètement, qui sont les personnes mal logées ? Comment en sont-elles arrivées là ? Comment leur vie de famille résiste-t-elle à ce séisme ? Comment, sans maison, assument-elles sereinement leur rôle de mère, de père ? Quelles conséquences cette situation a -t-elle sur leurs enfants, sur leur santé, leur scolarité ?</div>
</div>
Sous forme de galerie de portraits, ce livre met en lumière les invisibles, ces familles entières qui viennent grossir les rangs des sans-logis. Il révèle aussi la double peine dont sont victimes les plus précaires : sans toit à soi, le lien familial se délite...</div>
</div>
Véronique Mougin,
Photos de,
Pascal BAchelet
Buchet Chastel
19 novembre 2009
127
Ouvrage
Le petit livre noir du logement
logement, accès au logement, crise du logement, logement social, sans-domicile, politique du logement, rénovation urbaine, gentrification
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
"Studio, 14 m2, 650 euros par mois." Vous pensez avoir mal lu ? Détrompez-vous, les annonces de ce type ne manquent pas… À partir d’enquêtes de terrain et de données chiffrées, ce livre manifeste dresse un état des lieux de la crise du logement en France : loyers prohibitifs, scandale des appartements vacants et des bureaux vides, dérives des programmes de rénovation urbaine, inadaptation et marchandisation du parc HLM, fracture immobilière générationnelle, mirage de l’accession à la propriété, résurgence des bidonvilles…<br />
Cette expertise militante, plongeant au cœur d’un scandale français, se veut également un réquisitoire contre la démagogie du "Tous propriétaires !".<br />
Enfin, parce qu’ils font toujours partie des nombreux « galériens du logement » pour qui la situation est intenable, les auteurs proposent des pistes de réflexion et des moyens d’action pour en finir avec le mal-logement.</div>
</div>
Le <b>Collectif </b><b>Jeudi noir</b> a été créé en 2006 pour dénoncer le mal-logement en général et la flambée des prix des loyers en particulier.</div>
</div>
Collectif Jeudi noir
La Découverte
1er octobre 2009
168
Ouvrage
SDF, sans-abri, itinérant. Oser la comparaison
sans-domicile, marginalité, pauvreté, précarité, politique publique, enquête, Belgique, France, Québec, Pichon Pascale
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Belgique, France, Québec. Trois "pays" francophones, trois façons de nommer une figure de la pauvreté urbaine : sans-abri, sans domicile fixe, itinérant. Bien qu’immémoriale, cette figure a été perçue de façon nouvelle par nos contemporains au cours des années 1980.</div>
<br />
Parce que les catégories sont des constructions sociales qui tendent à s’institutionnaliser, elles méritent toute l’attention des chercheurs. Les figures de la pauvreté sont révélatrices <br />
d’un (dés)ordre social. Elles mettent en rapport les situations vécues et la "réaction sociale" à leur égard. C’est ce qui a poussé les auteurs de ce livre à proposer une relecture du phénomène, travail comparatif et de confrontation sur l’interdépendance entre contexte national et actions entreprises en direction des personnes.</div>
<br />
Ce travail est né d’une interrogation portée sur la place et l’utilité de la recherche face à l’installation et à la banalisation du phénomène du sans-abrisme dans les pays riches industrialisés : comment se construit un problème social dans différents contextes ? Comment les chercheurs délimitent-ils leur objet au regard du problème social considéré ? Quelle place occupe la recherche ? Comment est-elle mobilisée ? Comment se situe-t-elle par rapport à l’action politique ?</div>
<br />
Ces questions permettent de distinguer trois étapes essentielles, les trois parties de cet ouvrage. Tout d’abord, on décrit les éléments essentiels de la genèse de ce qui est apparu comme un problème social dans chacun des pays. Ensuite, on voit comment, face à ce problème social devenu problème public, la recherche s’est développée et organisée différemment, tant au niveau des institutions que des jeux d’acteurs et de leurs effets. Enfin, les parcours de recherche, dans leur grande diversité, permettent de reformuler les enjeux de connaissances, indissociables des situations qui les ont fait naître et des réactions sociales qui les ont accompagnés tout au long de ces deux dernières décennies.</div>
</div>
MODYS</a>-CNRS.</div>
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Collectif
Presses universitaires de Louvain
Mai 2009
194
Ouvrage
Afrique du Sud : partage du logement et droit de cité. Migrants, réfugiés, indigents à Durban
accès au logement, centre-ville, immigration, logement social, migration urbaine, pauvreté, sans-domicile, sociologie, Durban, Afrique du Sud
<div>Afrique du Sud : partage du logement et droit de cité. Migrants, réfugiés, indigents à Durban (1999-2001).</div>
</div>
<b>4e de couverture :</b></div>
</div>
Migrants et réfugiés étrangers, affluant par milliers dans la métropole sud-africaine de Durban, s'agglutinent à la masse des "plus pauvres" cherchant à se loger dans la ville-centre, aux côtés de la nouvelle petite-bourgeoisie noire et des anciens résidents blancs qui ne sont pas partis comme les autres, vers les banlieues vertes.</div>
</div>
Antoine Bouillon nous invite à observer comment, dans cette compétition pour la ville et dans un contexte d'intense xénophobie, migrants sud-africains et étrangers partagent la nécessité de partager le logement, avec toutes ses implications ; et comment ils reprennent aux institutions religieuses l'initiative de refuges pour les sans-abri. Mais ce nouveau type d'entreprises "solidaires", permettant de résider "honorablement" et durablement dans la ville-centre, suscite d'intenses controverses dans un pays dont, il n'y a pas si longtemps, la composante noire était condamnée au statut de migrant étranger sur son propre sol et dépourvue de tout droit de cité.</div>
</div>
Cet ouvrage nous entraîne au coeur de l'Afrique du Sud "post-apartheid" dans la substance même des émotions publiques en ces temps de transition, lesquelles s'entrechoquent et s'entremêlent autour de ce qui se révèle comme un enjeu de premier ordre : le droit de cité des pauvres.</div>
</div>
En contrepoint, l'auteur nous invite à entendre les réfugiés et les migrants étrangers énoncer comment ils conçoivent, dans un tel contexte, leur présence dans le pays et leur capacité légitime d'action. Nous en sommes conduits, avec lui, à ne plus réifier les statuts d'étranger et de citoyen selon des distinctions exclusives mais à voir, dans ces migrants et ces réfugiés, des étrangers-citoyens, et dans la migration, une réalité qui peut être, aussi, affirmative et inclusive.</div>
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Socio-anthropologue, <b>Antoine Bouillon</b> fut co-fondateur et président du Mouvement Anti-Apartheid français, et journaliste spécialisé sur l'Afrique australe.</div>
</div>
Antoine Bouillon
L'Harmattan
1er novembre 2008
300
Ouvrage
Les sans-domicile
accès au logement, logement, pauvreté, politique du logement, précarité, sans-domicile, statistiques
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Depuis les années 1990, la question des personnes sans domicile est revenue au premier plan des préoccupations sociales, scientifiques et politiques. Pourtant, bien des préjugés et des incompréhensions subsistent.</div>
<br />
Cet ouvrage tente de répondre aux interrogations suivantes : comment définir les sans-domicile ? Dans un contexte où les difficultés de logement et d’emploi se sont accrues, quelles sont les personnes les plus touchées par cette forme de privation de logement ? Se distinguent-elles des autres personnes à faibles revenus ou mal logées ? De quelles ressources disposent-elles et comment organisent-elles leur vie au quotidien ?</div>
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Entre assistance et répression, comment se sont construites les politiques spécifiques en direction des sans-domicile ? En quoi consiste le rôle des associations ? De quels atouts disposent les personnes qui sont parvenues à retrouver un logement ? Enfin, la situation française est-elle particulière ? En quoi diffère-t-elle de celle des pays européens ou d’autres pays développés ?</div>
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<b>Cécile Brousse</b> est administratrice de l’<a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=772&Itemid=196" target="_self">Insee</a>.<br />
<b>Jean-Marie Firdion</b> est sociologue, chercheur associé au <a href="http://www.cmh.ens.fr" target="_blank">centre Maurice-Halbwachs</a> du CNRS.<br />
<b>Maryse Marpsat</b> est statisticienne et sociologue, chercheuse associée au centre Maurice-Halbwachs et à l’<a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=771&Itemid=196" target="_self">Ined</a>, administratrice de l’Insee.</div>
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Cécile Brousse,
Jean-Marie Firdion,
Maryse Marpsat
La Découverte
16 octobre 2008
128
Ouvrage