Ville aimable
aimer, ambiances, couleurs, idéologie, marketing, odeurs, représentation, urbanisme, ville
Les villes ont des odeurs, des couleurs, des ambiances…, qui les rendent reconnaissables entre toutes. Paris n’est pas Berlin ; Tours n’est pas Marseille ; Bordeaux n’est pas Toulouse. Il est difficile d’être neutre vis-à-vis de cet objet d’étude qu’est la ville. Comment ne pas être et se sentir affecté, au plus profond de soi, par ce milieu de vie, son fonctionnement, sa diversité sociale, visuelle, fonctionnelle, ses ambiances, mais aussi par ce qu’elle représente en termes de fonctionnement de la société, avec ce qu’elle permet ou oblige, ce à quoi elle incite et ce qu’elle empêche ? Une ville donne ou non, inclut ou exclut, intègre ou désintègre… ; une personne pense cette ville, la ressent, la vit : ville et individu entretiennent un rapport qui influence les représentations, les imaginaires, les pratiques, et donc l’ambiance et le réel urbains. La société urbaine ne peut faire l’économie de quelques questions simples à formuler. Aimez-vous la ville ? Pourquoi ? Un peu, passionnément, pas du tout ? Ce livre apporte des réponses qui montrent l’universalité des affects – positifs, négatifs, toujours changeants – envers l’urbain et suggèrent autant d’autres questions. On entre dans l’ambiance de la ville par ses différentes dimensions : urbanisme et participation, idéologies, temporalités, patrimoines, marketing urbain, cinéma et représentations mentales ou sociales, sciences morales et politiques, mais aussi le sensible et l’émotion.
Sommaire :
Introduction
La ville aimée car aimable… ou détestable et donc détestée ?
Denis Martouzet
Chapitre 1
Habiter, une affaire d’affects : dialogue et confrontations
Denis Martouzet et Nicole Mathieu
Chapitre 2
De l’affectivité des lieux, détour épistémologique
Denis Martouzet
Chapitre 3
L’affectivité et l’organisation spatiale des sociétés
Benoît Feildel et Nathalie Audas
Chapitre 4
Pour un urbanisme affectif
Benoît Feildel
Chapitre 5
Interroger une représentation collective : la ville mal-aimée
Joëlle Salomon Cavin et Nicole Mathieu
Chapitre 6
Le rapport affectif à l’espace de Jean-Jacques Rousseau
Denis Martouzet
Chapitre 7
Quand le cinéma contribue à l’affect des lieux
Georges-Henry Laffont
Chapitre 8
Attitudes : les vingt-quatre « types » de relation à sa ville
Denis Martouzet
Chapitre 9
L’affection, une affaire de rythmes
Nathalie Audas
Chapitre 10
Patrimonialiser les affects ? Le rapport entre le nous et le je
Hélène Bailleul et Denis Martouzet
Chapitre 11
Les belles images de ville : l’instrumentalisation du rapport affectif
Hélène Bailleul
Chapitre 12
Participation citoyenne et émotions
Benoît Feildel
Conclusion
Aimée, aimable, aimante, la ville, une histoire de sentiment
Denis Martouzet et Georges-Henry Laffont
Bibliographie
Denis Martouzet (Dir.)
http://pufr-editions.fr/9782869063617
Presses Universitaires François-Rabelais
2014
384
FR
Ouvrage
Ethnographie du racisme ordinaire
racisme, ethnographie, ville, pauvreté, discrimination, ghetto
Enregistrement vidéo d'un entretien avec Elijah Anderson publié par La vie des idées.
Selon Elijah Anderson, le ghetto noir est une source majeure de stéréotypes raciaux et de discrimination. Il en étudie me fonctionnement dans un contexte de relations raciales en pleine évolution.
Un entretien réalisé par Linda Haapajärvi et Rébecca Ndour, traduit par Kate McNaughton
Elijah Anderson est un sociologue américain, specialiste de l’ethnographie urbaine et enseignant à l’Université de Yale. Il est l’auteur de “The Iconic Ghetto” (The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 2012) et de The Cosmopolitan Canopy. Race and Civility in Everyday Life (Norton Books, 2011)
Elijah Anderson
La vie des idées
2013-11-01
00:21:30
EN
FR
Enregistrement vidéo
http://www.laviedesidees.fr/Ethnographie-du-racisme-ordinaire.html
What is a city? The English experience : Anglo American conference of historians 2009
England, Angleterre, histoire urbaine, city, town, ville, grande ville, Beckett John
<div>This paper was part of the <a href="https://www.history.ac.uk/aac2009" target="_blank">Anglo-American Conference of historians 2009</a>, on the theme 'cities'.<br />
<br />
<b>Conference description by the organisers :</b><br />
<br />
The conference will deal with cities throughout the world, with papers examining the networks of cities and their role in cultural formation, the relations between cities, territories and larger political units, the ideologies and cosmologies of the city and what distinguishes the city or town from other forms of settlement or ways of life.</div>
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<b>Paper abstract from the organisers : </b></div>
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This paper will present an overview, concluding that England has two leagues of cities: a largely medieval league of what are now small cathedral towns; and a post-Victorian league which now includes more or less all the great ‘towns’. The paper explains how this came about, and asks what it means for our understanding of the English city.</div>
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<b>John Beckett </b>is Professor of English Regional History at The University of Nottingham.</div>
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NB : This recording may be streamed via your web browser or opened in iTunes.</div>
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See also recordings of the other conference sessions:</div>
Ideas of the metropolis</a></div>
Cities and peripheries</a></div>
Imagining the East End in literature and social survey, 1880-1990</a></div>
Imagining low life before the East End's invention, c. 1780s to 1840s</a></div>
Multicultural London: Past, present and future. A history and policy discussion</a></div>
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John Beckett
2 July 2009
http://itunes.apple.com/gb/itunes-u/anglo-american-conference/id440518170
Les lieux du sensible. Villes, hommes, images
Mons Alain, sensible, perception, représentations, ambiances, imaginaire, ville, publicité, photographie, danse
<div><strong>Présentation par l'éditeur :</strong></div>
Les lieux du sensible nous convient à un voyage au plus près des perceptions qui adviennent en nous au contact des milieux les plus divers, de la ville à la publicité, de la photographie à la danse contemporaines. C'est ce va-et-vient permanent entre le dehors et le dedans, les expériences affectives et les tâtonnements de l'imaginaire, qu'explore ce livre nourri des créations artistiques les plus actuelles. Ces climats perçus battent en brèche l'instrumentalisation de nos émotions et sensations en termes utiles et immédiats. Les étendues du sensible sont troubles. Elles sont dehors et dedans, surfaces de captation du monde environnant et creux émotionnels. Des fissures s'y constituent, des échappées, des lignes de fuite, qui sont aussi des façons de résister. Alain Mons interroge ces passages entre le perçu, l'aperçu, et l'imperceptible, qui travaillent les villes, les espaces, les arts contextuels, les corps, les images, en termes d'irruption, de suspens, de mouvement, d'aléatoire. C'est l'urbanité, au sens large, qui est en jeu dans ces fluctuations de la perception, dans ces transitions du sensible, engendrant une esthétique mineure. Les lieux du sensible : une anthropologie singulière des faits intimes, des presque-rien, de l'inconnu ; une esthétique du reste qui appréhende le battement du réel.
Alain Mons
CNRS Editions
13 janvier 2013
Ouvrage
L'Enfance de la ville. Essai sur Walter Benjamin
Fabbri Véronique, ville, philosophie, passages, interstices, seuils, symboles, représentations, enfance
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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L’enfance de la ville, c’est le jeu que produit, dans l’espace urbain, la résurgence inopinée de figures matricielles : fragments de village, poussière des lieux, jeux de miroirs, tout ce à partir de quoi le nouveau prend corps et fait signe à ceux qui passent, inscrit en soi la forme du désir. C’est l’intermonde dont parle Kafka, figure du passage et de la métamorphose, paysage primitif qui ne cesse de reconfigurer le fond pulsionnel. C’est dans l’intermonde que la ville se fait familière aux étrangers, aux gens de passage, à ceux pour qui la précarité de la ville est l’image de leur propre précarité : "De ces villes restera ce qui les traverse, le vent" Brecht).</div>
<br />
La ville est le milieu où la technique se révèle un jeu héraclitéen avec la nature, où la préhistoire se noue à l’histoire. Destructions, constructions, chantiers, excavations ne cessent de produire des espaces de passages, interstices et seuils où le nouveau ne se distingue pas encore de l’ancien, voisine avec l’archaïque, intermonde.</div>
<br />
C’est l’enfance qui saisit le mieux la vie de cet intermonde : placé entre un héritage qu’il ne sait pas comment recevoir et la difficulté à saisir ce qui se dessine, il opère un travail symbolique qui esquisse le visage de ce qui vient en tournant les yeux vers ce qui disparaît. La culture ne peut plus être pensée comme ce qui se transmet, pas davantage comme la construction d’une époque, mais plutôt comme la capacité d’accueillir ce qui arrive.</div>
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<b>Véronique Fabbri</b> enseigne la philosophie à l’école Nationale d’architecture de Paris-La Villette et en classes préparatoires. Directrice de programme au Collège International de philosophie de 2001 à 2007, elle a consacré plusieurs livres et articles à la danse et travaille plus généralement sur l’espace corporel.</div>
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Véronique Fabbri
Hermann
Novembre 2012
240
Ouvrage
Villes et hospitalité. Les municipalités et leurs "étrangers"
Gotman Anne, Berlin, citoyenneté, demandeurs d'asile, Dublin, gens du voyage, hospitalité, immigration, Montréal, Nantes, ségrégation, Strasbourg, ville
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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L'hospitalité n'est pas seulement une valeur traditionnelle. Elle est aussi, dans le contexte municipal, un ensemble de pratiques plus ou moins codifiées, destinées à encadrer l'arrivée et le séjour de l'étranger, réglant ainsi les frontières de l'intégration.</div>
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Ces pratiques, à la fois politiques, juridiques et sociales, s'adressent elles-mêmes non seulement aux étrangers stricto sensu (l'étranger national), mais à tout groupe, famille ou individu considéré comme "autre" en vertu de sa provenance, sa mobilité, sa culture ou sa religion.</div>
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Où commence cette altérité ? En vertu de quelle légitimité est-elle ainsi définie ? Quel régime lui applique-t-on ? Quelles sont les contradictions et les conséquences de la division entre "ressortissants" et "non ressortissants", consubstantielle à la pensée d'État ?</div>
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C'est en convoquant des approches disciplinaires diversifiées - en particulier historiques, sociologiques et juridiques - que le présent ouvrage entend clarifier ces questions pour percevoir, sous les logiques affichées, les ressorts normatifs de l'accueil des "étrangers" qui incombent aux municipalités, responsables de fait de la cohésion sociale.</div>
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Anne Gotman (Dir.)
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
2004
492
Ouvrage
http://books.openedition.org/editionsmsh/806
L'école dans la ville
cole, ville, banlieue
<div><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
Si la carte scolaire fait l’objet d’un débat si vif en France, c’est qu’elle cristallise des enjeux fondamentaux. Censée répartir les élèves en fonction de leur lieu de résidence, elle peine à remplir son objectif de mixité, et contribue parfois à renforcer la ségrégation. Ce débat est donc aussi celui de la possibilité de maintenir la mixité comme horizon pertinent des politiques urbaines et scolaires.<br />
<br />
À partir d’une étude de la banlieue ouest de Paris, l’auteur propose une analyse détaillée des contextes urbains et scolaires dans lesquels évoluent les ménages. Il en ressort une image plus complexe que celle des seules pratiques d’évitement des classes moyennes. L’offre et la carte scolaires concernent de façon profondément inégalitaire les différentes classes sociales, au profit des classes supérieures.<br />
<br />
La question n’est donc pas d’être pour ou contre la carte scolaire, mais d’éclairer les mécanismes en jeu. Qui a intérêt à la ségrégation urbaine et scolaire ? Qui sont les perdants et les gagnants de l’application de la carte scolaire ? Qui a intérêt à son abandon ?<br />
<br />
Ce livre plaide pour une réforme profonde de ce dispositif. Mais maintenir un objectif de mixité est aussi un choix politique au sens fort, engageant une vision de la société et de son devenir. L’auteur entend en préciser les enjeux et les effets sur la cohésion sociale.<br />
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<strong>Marco Oberti</strong>, sociologue, est maître de conférences à Sciences Po Paris et chercheur à l'OSC (Observatoire sociologique du changement). Ses travaux portent sur les classes sociales et les inégalités urbaines et scolaires. Il a entre autres codirigé avec Hugues Lagrange, "Emeutes urbaines et protestations, une singularité française" (Presses de Sciences Po, 2006).</div>
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<!--FIN DU COMMENTAIRE-->
, sociologue, est maître de conférences à Sciences Po Paris et chercheur à l'OSC (Observatoire sociologique du changement). Ses travaux portent sur les classes sociales et les inégalités urbaines et scolaires. Il a
Presses de Sciences-Po
2007
302
Ouvrage