Journal d'un SDF
Augé Marc, ethnologie, ethnofiction, sans domicile, sans-logis, SDF, repères spatio-temporels, lieu, identité, représentations, renoncement, solitude
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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"La perte du lieu, c’est comme la perte d’un autre, du dernier autre, du fantôme qui vous accueille chez vous lorsque vous rentrez seul."<br />
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Il suffit d’avoir déménagé une ou deux fois dans sa vie pour pouvoir imaginer sans trop de mal les effets destructeurs qu’entraîne la perte des repères spatiaux-temporels. Ce n’est plus seulement la psychologie qui est en cause dans la situation des sans-logis, mais directement le sens de la relation, de l’identité et de l’être. Candide ou le Persan de Montesquieu étaient des personnages d’ethnofiction, mais ils regardaient le monde pour s’en étonner. C’est en se regardant lui-même, aujourd’hui, que le personnage d’ethnofiction découvre la folie du monde.<br />
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<b>Marc Augé</b>, ethnologue et écrivain, a été président de l’École des hautes études en sciences sociales entre 1985 et 1995. Il a publié au Seuil, dans « La Librairie du XXIe siècle », Domaines et châteaux (1989), Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité (1992), La Guerre des rêves. Exercices d’ethno-fiction (1995), Casablanca (2007) Le Métro revisité (2008) et Quelqu’un cherche à vous retrouver (2009).</div>
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Marc Augé
Seuil
6 janvier 2011
Ouvrage
Eloge de la bicyclette
bicyclette, transport, déplacement, mobilité, Augé Marc
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<strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
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Cet éloge de la bicyclette passe par trois moments : le mythe, l’épopée et l’utopie. La bicyclette a une dimension mythique qui est à la fois individuelle et collective.<br />
Aujourd’hui le mythe a pris un coup. Mais la bicyclette revient par la politique de la ville et son image est l’objet d’un regain d’enthousiasme. L’opération Vélib’ est très insuffisante, mais elle ouvre une espérance.<br />
On peut se prendre à rêver et tracer les grands traits de la ville utopique de demain où les transports en commun et la bicyclette seraient les seuls moyens de déplacement en ville et où la paix, l’égalité et le bon air règneraient dans le monde après l’effondrement des magnats du pétrole. On peut rêver d’un monde où les exigences des cyclistes feraient plier les puissances politiques.<br />
Cela n’est qu’un rêve et il faut redescendre sur terre. Le vélo nous apprend d’abord à composer avec le temps et avec l’espace. Il nous fait redécouvrir le principe de réalité dans un monde envahi par la fiction et les images.<br />
Le cyclisme est un humanisme et il ouvre à nouveau la porte du rêve et de l’avenir.<br />
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<strong>Marc Augé</strong> est anthropologue et directeur d'études à l'<a href="http://www.ehess.fr/" target="_blank">EHESS</a>, après en avoir assuré la présidence.<br />
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Marc Augé
,
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Payot & Rivages
Avril 2008
93
Ouvrage