Plaisirs urbains
plaisirs, subversion, sens, ambiances, érotisme, sexualité, pornographie, homosexualité
Une livraison de la revue Urbanités (#3, avril 2014).
Pour son troisième numéro, la revue Urbanités a choisi de s’intéresser à la ville comme lieu de plaisirs. Derrière la polysémie de ce terme, c’est avant tout la joie et la satisfaction des corps dans la ville qui nous intéresse, dans une acception sensorielle du plaisir. Les plaisirs citadins sont multiples, ils prennent forme dans la ville, avec la ville, contre la ville. Quelle est la place du plaisir dans l’organisme urbain ? Entre la régulation des plaisirs autorisés et son double, la subversion des plaisirs interdits, c’est cette ambivalence des plaisirs urbains que nos auteurs mettent en lumière dans ce numéro.
Sommaire :
- Edito #3
- Sea, sand and sun : Rio s’éclate
- Urbanisme et plaisirs à Montréal
- Disneyland : un artifice urbain voué au plaisir
- Eléments pour une jouissance spatiale
- L’impasse et la guêpière
- Vitrine
- Paris XVIè-XVIIè siècles : urbanisme et érotisme
- L’air de Los Santos rend libre
- Etre où ne pas être, poétique du parkour
- Dancing in the street
- La moralité des espaces publics dans le quartier des plaisirs maltais
- « Best beer, best live music » (Melbourne)
- Joli-Soir, un territoire de la bière locale
- L’espace public urbain et le plaisir homosexuel illicite
- Espaces d’excitation : cinémas porno dans le centre de Salvador
Collectif
Urbanités
2014-04
FR
Livraison de revue
http://www.revue-urbanites.fr/3-avril-2014-plaisirs-urbains-edito/
Esthétiques des espaces publics
espace public, émotions, sentiments, sociologie urbaine, esthétique, sens, ambiances, appropriation
Quand les pensées, les discours et les actions naissent des émotions et des sentiments, l'espace public devient alors le lieu d'expression du sensible, du ressenti et du jugement. Si chacun peut et doit s'exprimer dans son appréhension esthétique du réel, les politiques publiques viennent conforter ces attitudes d'où peuvent naître le meilleur et le pire, l'altérité et la citoyenneté, l'égotisme et la démesure.
L'espace public est soumis à l'appréciation des sens, à des mises en forme et à des controverses qu'expriment les volontés d'appropriation par les diverses catégories sociales.
Serge Dufoulon (Dir.)
Jacques Lolive (Dir.)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42583
L'Harmattan
2014-02
212
FR
Ouvrage
Ville aimable
aimer, ambiances, couleurs, idéologie, marketing, odeurs, représentation, urbanisme, ville
Les villes ont des odeurs, des couleurs, des ambiances…, qui les rendent reconnaissables entre toutes. Paris n’est pas Berlin ; Tours n’est pas Marseille ; Bordeaux n’est pas Toulouse. Il est difficile d’être neutre vis-à-vis de cet objet d’étude qu’est la ville. Comment ne pas être et se sentir affecté, au plus profond de soi, par ce milieu de vie, son fonctionnement, sa diversité sociale, visuelle, fonctionnelle, ses ambiances, mais aussi par ce qu’elle représente en termes de fonctionnement de la société, avec ce qu’elle permet ou oblige, ce à quoi elle incite et ce qu’elle empêche ? Une ville donne ou non, inclut ou exclut, intègre ou désintègre… ; une personne pense cette ville, la ressent, la vit : ville et individu entretiennent un rapport qui influence les représentations, les imaginaires, les pratiques, et donc l’ambiance et le réel urbains. La société urbaine ne peut faire l’économie de quelques questions simples à formuler. Aimez-vous la ville ? Pourquoi ? Un peu, passionnément, pas du tout ? Ce livre apporte des réponses qui montrent l’universalité des affects – positifs, négatifs, toujours changeants – envers l’urbain et suggèrent autant d’autres questions. On entre dans l’ambiance de la ville par ses différentes dimensions : urbanisme et participation, idéologies, temporalités, patrimoines, marketing urbain, cinéma et représentations mentales ou sociales, sciences morales et politiques, mais aussi le sensible et l’émotion.
Sommaire :
Introduction
La ville aimée car aimable… ou détestable et donc détestée ?
Denis Martouzet
Chapitre 1
Habiter, une affaire d’affects : dialogue et confrontations
Denis Martouzet et Nicole Mathieu
Chapitre 2
De l’affectivité des lieux, détour épistémologique
Denis Martouzet
Chapitre 3
L’affectivité et l’organisation spatiale des sociétés
Benoît Feildel et Nathalie Audas
Chapitre 4
Pour un urbanisme affectif
Benoît Feildel
Chapitre 5
Interroger une représentation collective : la ville mal-aimée
Joëlle Salomon Cavin et Nicole Mathieu
Chapitre 6
Le rapport affectif à l’espace de Jean-Jacques Rousseau
Denis Martouzet
Chapitre 7
Quand le cinéma contribue à l’affect des lieux
Georges-Henry Laffont
Chapitre 8
Attitudes : les vingt-quatre « types » de relation à sa ville
Denis Martouzet
Chapitre 9
L’affection, une affaire de rythmes
Nathalie Audas
Chapitre 10
Patrimonialiser les affects ? Le rapport entre le nous et le je
Hélène Bailleul et Denis Martouzet
Chapitre 11
Les belles images de ville : l’instrumentalisation du rapport affectif
Hélène Bailleul
Chapitre 12
Participation citoyenne et émotions
Benoît Feildel
Conclusion
Aimée, aimable, aimante, la ville, une histoire de sentiment
Denis Martouzet et Georges-Henry Laffont
Bibliographie
Denis Martouzet (Dir.)
http://pufr-editions.fr/9782869063617
Presses Universitaires François-Rabelais
2014
384
FR
Ouvrage
La ville la nuit
nuit, droit à la ville, droit à la nuit, ambiances
Une livraison de la revue Place publique Nantes/Saint-Nazaire (N° 44, mars-avril 2014).
Les activités du jour colonisent progressivement la nuit de nos villes : industrielles, commerciales, culturelles, festives… La mondialisation économique exerce une pression sur les villes pour qu’elles fonctionnent 24 heures sur 24 heures, 7 jours sur 7. Entre la ville qui dort, celle qui s’amuse, celle qui travaille, surgissent d’inévitables conflits. Dès lors, la nuit devient un enjeu politique. Maires de nuit, états généraux de la nuit, bureaux des temps… un peu partout, des initiatives collectives fleurissent pour que, collectivement, nous fassions jouer notre droit à la ville, notre droit à la nuit.
Sommaire :
Penser la nuit
- Luc Gwiazdzinski, Quand le jour colonise la nuit
- Alain Cabantous, La nuit aussi a une histoire
- Cécile Michaut, La nuit, cet obscur objet d'étude…
Vivre la nuit
- Frank Renaud et Phil Journé, Quartiers de nuit
- Vincent Beillevaire, Maire de la nuit : «Mettre les problèmes sur la place publique»
- Olivier Lambert, Quand la nuit s’ensauvage…
- Sarah Guilbaud, Portraits de nuit
- Saint-Nazaire à l’écoute de ses nuits
- Olivier Chupin, La nuit est en voie de disparition
Collectif
http://www.revue-placepublique.fr/Sommaires/Sommaires/sommaire44.html
Place publique Nantes/Saint-Nazaire
2014
FR
Livraison de revue
La révolution de paris. Sentier métropolitain
Grand Paris, marche à pied, usages de la ville, géographie, cartographie, ambiances
Deux amis sont partis visiter leur capitale à pied.
Il ne sont allés ni à la Tour Eiffel, ni à l'île de la Cité, ni au musée du Louvre. Ils ont admiré la basilique de Saint-Denis, la tour de l'Illustration à Bobigny, la skyline de Créteil, Pouillon-city à Meudon-la-Forêt, le mont Valérien à Suresnes, le port de Gennevilliers, l'île Saint-Denis…
Dans une grande boucle de 6 jours de marche dessinée par l'auteur, ils ont rallié Saint-Denis, Créteil et Versailles à travers 37 communes et 4 départements (92, 93, 94, 78). Ils ont découvert le grand paysage de Paris : cités-jardins et pavillons de meulière, places du marché et échangeurs autoroutiers, grands ensembles et écoles républicaines, friches végétales et lignes à haute tension, églises et zones industrielles, forts et mosquées, carrières de gypse et gares de triage, canaux, fleuves et rivières…
Au fil des terminus du métro parisien et autres gares RER, ce voyage au coeur du Grand Paris esquisse une nouvelle géographie et propose de nouveaux usages de la ville. Bienvenue à Paris. Bienvenue chez vous.
Paul-Hervé Lavessière, urbaniste-géographe né en 1987, est cartographe dans une agence d'urbanisme. Il a dessiné les 130 km de l'itinéraire de la Révolution de Paris.
Paul-Hervé Lavessière
http://www.wildproject.org/revolutiondeparis
Wildproject
2014-02
192
FR
Ouvrage
Le flâneur postmoderne. Entre solitude et être-ensemble
flâneur, voyageur, marche à pied, démarche vagabonde, ambiances, solitude
Voyageur, voyeur, voyant, le flâneur privilégie le songe, les jeux de masques. Il transforme la ville, faite de matériaux solides et gris, en un espace fluide, mouvant, coloré. Adepte du rythme lent, il voue un culte à l’inutile et gaspille le temps avec art. Il recherche la solitude dans la foule, proclame l’absolue nécessité de l’oisiveté et, par sa démarche vagabonde, réinvente sans cesse les formes du quotidien.
Imprévisible caméléon, ce résistant silencieux lance un défi permanent à la norme et à la médiocrité. Splendide élitisme que celui d’être anonyme… et donc libre.
Dans le sillage de Walter Benjamin, Georg Simmel, Jean Baudrillard, Guy Debord, Michel Maffesoli, Jieun Shin signe un essai sociologique de haute facture sur cette figure postmoderne par excellence qu’est le flâneur contemporain. Elle montre que, dans le labyrinthe urbain, ériger l’art de la dérive en mode d’être au monde permet de dépasser le narcissisme et le simple souci de soi.
Quand marcher sans intention véritable est une forme de bonheur…
Docteur en sociologie (université Paris-Descartes), Jieun Shin est chargée de recherche au Korean Studies Institute à l’Université nationale de Pusan (Corée du Sud).
Jieun Shin
http://www.cnrseditions.fr/Sociologie--Ethnologie--Anthropologie/6833-le-flaneur-postmoderne-jieun-shin.html
CNRS Editions
2014-01-09
380
FR
Ouvrage
Saisons des villes
saisons, climat, cycles, rythmes, durées, ambiances
Cet ouvrage collectif réunit des contributions à une proposition qui pourrait paraître énigmatique : explorer les saisons des villes. Il s’agit ici d’essayer de comprendre à la fois ce qui fait saison en ville et, en même temps, d’élargir l’idée même de saison au-delà des quatre périodes repérées dans les climats tempérés. Architectes, urbanistes, géographes, anthropologues, sociologues et philosophes questionnent, sous différents angles, les accords et les disjonctions des situations et des processus matériels et symboliques contemporains, qui se différencient par leurs cycles, rythmes, et durées. Le résultat est un ouvrage chorale qui propose de considérer l’approche par les saisons comme un mode de compréhension de la conjugaison des espaces et des temps habités.
Alain Guez (Paris, 1968) est architecte, docteur en planification territoriale et environnementale, membre du Laa/UMR CNRS 7218 LAVUE. Il est maître assistant à l’ENS d’Architecture de Nancy. Il coordonne au Laboratoire Architecture Anthropologie (Laa), depuis 2005, l’axe de recherche sur le travail du temps dans la ville contemporaine, ainsi que le programme de recherche du Lavue sur l’articulation des échelles spatiales et temporelles.
Hélène Subrémon (Strasbourg, 1978) est anthropologue de l’énergie, docteure en sociologie. Chercheur à l’UMR CNRS LATTS et associée à l’équipe AUS/UMR LAVUE, ses recherches portent sur les usages de l’énergie en Europe (Subrémon H., Anthropologie des usages de l’énergie. Un état des lieux, Editions du PUCA, 2011, Prix de l’AARSHE 2012).
Alain Guez (Dir.)
Hélène Subrémon (Dir.)
http://editions-donner-lieu.com/editions/nos-livres/saison-des-villes
Donner Lieu
2013
224
FR
Ouvrage
Sentir et ressentir la ville
sens, urbanisme affectif, ville sensible, ambiances, rapports affectifs
Une livraison de la revue Norois (N° 227, 2013) publiée sous la direction de Denis Martouzet.
Sommaire :
- Denis Martouzet, Introduction – Une ville, cinq sens, trois traitements : sensoriel, cognitif et affectif / A City, Five Senses, Three Treatments: Sensorial, Cognitive and Emotional
- Lucile Grésillon, Sentir et ressentir Paris. L’exemple du quai du RER B à Châtelet-les Halles / Sensing and Feeling Paris: Metro Station “Châtelet-les Halles” Exemple
- Théa Manola,, Rapports multisensoriels des habitants à leurs territoires de vie. Retours critiques sur une démarche méthodologique / Inhabitant’s Multisensory Relations with their Territories. Critical Feedback on a Methodological Approach
- Robert Beck, Sentir et ressentir la ville à travers des ego-documents. L’exemple du Journal du passementier bavarois F. C. Krieger, 1821-1872 / To Feel and to Perceive the Town in Egodocuments: The Example of the Diary of the Bavarian Braid Maker F. C. Krieger, 1821-1872
- Benoît Feildel, Vers un urbanisme affectif. Pour une prise en compte de la dimension sensible en aménagement et en urbanisme / Towards an Affective Urbanism Taking into Account Sensibility in Urban Planning
- Denis Martouzet, La notion de liberté comme concept analytique de la construction du rapport affectif des individus envers la ville / The Notion of Freedom as Analytical Concept of Individual’s Construction of Affective Relationship to the City
Varia
- Laurence Rocher, Infrastructure urbaine, planification et controverse : le projet différé d’un contournement routier au sud d’Angers / Contested Urban Planning: The Postponed Motorway Bypass in South Angers
- Pascal Tozzi, Ville durable et marqueurs d’un « néo-hygiénisme » ? Analyse des discours de projets d’écoquartiers français / Sustainable City and Makers of a “Neo-Hygienic” Movement? Discourse Analysis of French Eco-District Porjects
Source : Le Cresson Veille (http://lcv.hypotheses.org/)
Denis Martouzet (Dir.)
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3302
Presses Universitaires de Rennes
2013-10-24
128
FR
Livraison de revue
Regard sur le design urbain. Intrigues de piétons ordinaires
design urbain, piéton, marche à pied, mobilier urbain, émotions, ambiances, perception, représentations
Que perçoit-on en marchant dans les rues de Paris ou d’ailleurs ?
Un manuel autant qu’une découverte du design et du plaisir urbain.
La première partie du livre analyse en profondeur (mais avec légèreté) ce qu’un piéton voit et ressent en ville, en s’appuyant sur les neurosciences et la phénoménologie. C’est l’occasion de s’arrêter sur les principaux mobiliers dont certains sont spécifiquement parisiens : colonne Morris, entrée du métro, fontaine Wallace, Récup’verre, et d’en découvrir l’histoire, les usages et les détournements. De rencontrer par exemple le designer du Velib’ qui raconte, crayon en main, comment il a dessiné les bornettes parallèlement aux Sanisettes.
La seconde partie est une méthode d’étude originale : faire parler librement les promeneurs sur un parcours déterminé, observer leurs gestes et leurs regards. Dix intrigues naissent alors, historiettes presque savantes sur l’ordinaire de nos émotions, de nos récriminations, mais aussi de nos plaisirs et déplaisirs.
Agnès Levitte, après avoir dirigé l’École de Design de Nantes, enseigne l’histoire et la théorie du design. Elle est chercheure associée au CRAL (Ehess/Cnrs) et poursuit son travail sur le design urbain et la perception.
Agnès Levitte
http://www.editionsdufelin.com/o-s-cat-r-516.html
Editions du félin
2013-10-24
336
FR
Ouvrage
La ville dans tous ses états
Une réflexion sociologique et anthropologique sur l’imaginaire urbain.
Jubilation de l’éphémère, bonheur de vivre et de jouir, intensivité du moment : la ville et ses métamorphoses sont un puissant révélateur des appétences toujours recommencées de l’individu postmoderne.
Sociologue photographe et « climatologue » de la ville, Fabio La Rocca nous invite à penser la métropole comme un personnage de cinéma, avec ses panneaux publicitaires, ses graffitis, ses interconnexions, ses flux numériques. Une déambulation heureuse qui interroge la prolifération de l’image dans l’espace urbain et propose quelques concepts clés : « Hype City », « Superlieux », « bladerunnerisation » du territoire…
Nourrie des œuvres de Simmel, Heidegger, Baudrillard, Maffesoli, portée par un style ample et précis, cette belle étude sociologique nous apprend à « penser avec les yeux ».
Fabio La Rocca est sociologue, maître de conférences à l’université Paul Valéry Montpellier 3 où il est membre de l’IRSA-CRI, et chercheur au Centre d’Étude sur l’Actuel et le Quotidien (Paris Descartes Sorbonne) où il a fondé et anime le GRIS, un groupe de recherche sur l’image et la ville.
Fabio La Rocca
http://www.cnrseditions.fr/Sociologie--Ethnologie--Anthropologie/6748-la-ville-dans-tous-ses-etats-fabio-la-rocca.html
CNRS Editions
2013-06-13
354
FR
Ouvrage
L'Habitable inhabité en Alsace
habitat, photographie, architecture, espace urbain, ambiances, représentations, Alsace, villes alsaciennes
Comment répondre à une mission photographique pour découvrir un territoire quand celle ci est lancée à soi-même ?
Contrainte ou liberté ? C’est pourtant ce défi qu’a relevé Guillaume Romero en décidant de parcourir la région Alsace durant des mois.
Véritable chasse au trésor, son expérience a permis de révéler la ville et ce que l’on oublie d’elle. Empruntant des chemins détournés voire cachés, ce jeune photographe s’est donné comme objectif à travers ce répertoire photographique, de mettre en lumière une multitude de constructions qui inévitablement témoignent de l’activité de l’Homme et de son Histoire.
L’habitable inhabité est une collection de photographies d’architectures en tous genres habitable ou pas qui invite le regardeur à emprunter un chemin, celui de la rêverie du promeneur solitaire. Pris dans des ambiances étranges, dans des ballades romantiques voire déroutantes il nous est révélée une face cachée de la ville d’Alsace loin de l’image idéalisée que l’on peut se faire de ce territoire riche situé au cœur de l’Europe.
Une soixantaine de clichés du photographe dévoile l’espace urbain tel un décor de théâtre où le temps semble s’être arrêté…
Guillaume Romero
http://guillaumeromero.com/lhabitable-inhabite/
Romero
2013-08-08
136
FR
Ouvrage
Shanghai et le dispositif du Lotus Bleu
Shanghai, Orient, Hergé, Tchang Tchong-jen, Tintin, Lotus Bleu, représentations, ambiances, surveillance, années trente, cosmopolitisme
Présentation par le diffuseur :
Le "Lotus Bleu" est composé entre 1934 et 1935 par Hergé et Tchang Tchong-jen. La Shanghai des années trente, des concessions et de l’occupation japonaise y est le théâtre principal des aventures de Tintin. Shanghai est encore à l’époque d’Hergé une ville cosmopolite, la perle de l’Orient, le Paris de l’Asie du sud-est.
Mais Hergé ne retient rien du cosmopolitisme de Shanghai. Aucun bâtiment classique des rives du Huangpu — le fameux Bund, essentiellement construit par les britanniques —, aucun hôtel ou édifice caractéristique de la concession internationale n’est ici représenté. Aucun décor de la Shanghai des années trente ne subsiste dans l’illustration. L’atmosphère y est souvent nocturne, ce qui est un peu un paradoxe pour la "ligne claire". Des aplats de gris et halos de lumière, de la pluie, certains lieux sordides ou en transition…
Un texte argumentaire peut également être téléchargé au format pdf sur le site d'Urbain, trop urbain
Matthieu Duperrex
Urbain trop urbain
2010-06
00:15:38
FR
Vidéo
http://www.urbain-trop-urbain.fr/shanghai-et-le-dispositif-du-lotus-bleu/
Nuisances sonores : obstacles au vivre ensemble
nuisances sonores, bruit, pollution sonore, ambiances, conflits, logement social, vivre ensemble, réglementation, action collective
Présentation par le diffuseur :
RENADEM (Réseau National d'Accès au Droit et à la Médiation) organise une conférence sur le thème des nuisances sonores : obstacles à vivre ensemble. Une série d'interventions permet d'aborder les points de vue du RENADEM, du sociologue, de l'expert judiciaire et du juriste en passant par des exemples d'actions collectives et des perspectives d'actions.
Intervenants : Sabine Morel, Jean-Pierre Flaconneche, Thierry Gissinger, Jocelyne Roussel, Marc Hatzfeld, Patrick Lucquet,Maître Didier Leamsson, Claude Pruvot, Sylvie Adijes, Maître Jérôme Giusti,Lionel Aymard Responsable scientifique : Christiane Wicky (RENADEM) et Jean-Pierre Bonafe-Schmitt (MODYS)
Collectif
2008-11-01
multiples
http://25images.ish-lyon.cnrs.fr/player/project_index.php?id=49
Des jardins pour ménager les bords de routes et de voies ferrée ?
jardin, routes, voies ferrées, ambiances, écologie, pollution, jardins familiaux, jardins ouvriers, jardins urbains
<div>Une journée d’études organisée par Magali Paris, Sylvie Laroche et Grégoire Chelkoff, chercheurs au laboratoire Cresson, dans le cadre de la recherche "La nature au bord de la route" (2010-2012)<br />
<br />
<b>Présentation par l'organisateur :</b><br />
<br />
Cette journée d’étude propose de mettre en débat les rôles des jardins familiaux situés en bord de route et de voie ferrée autour de 5 exposés de chercheurs et/ou de praticiens, chacun suivi d’un débat avec des acteurs du territoire grenoblois et national.<br />
5 grandes thématiques seront ici questionnées : les ambiances, l’écologie, la sociologie, l’économie et la pollution des jardins familiaux.<br />
<br />
<b>Liste des interventions :</b><br />
<br />
- Les Jardins Familiaux : outils d’aménagement urbain et social, par Jérôme Clément<br />
<br />
- Entre ambiances et écologie : le jardin comme écotone(s), par Grégoire Chelkoff, Magali Paris et Marine Linglart<br />
<br />
- Qualité des sols des jardins de bord de voies, le cas francilien, par Philippe Branchu<br />
<br />
- Le mesnage dans les communautés-territoires rurbaines, par Claude Jacquier<br />
<br />
- Les collectifs de jardins urbains français dans le miroir du jardinage urbain à grande échelle de Russie, par Marcel Marloie</div>
</div>
Journée d'étude
14 décembre 2012
http://www.cresson.archi.fr/ECHO/jardins-17dec12/JE-jardins17-12-12.html
Causes Toujours
espace urbain, espace public, lieu public, bruit, ambiances, lien social, culture urbaine
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
La Friche la Belle de Mai fait peau neuve, et au cours de sa métamorphose propose <i>Entrez, c’est le chantier</i>, une série de rendez-vous publics pour rendre visibles et lisibles ces transformations.<br />
<br />
Grenouille s’y associe avec <i>Causes Toujours</i>, une série d’explorations de la Friche en chantier en forme de Travellings Radio, sorte de plateaux ambulants en plans-séquences radiophoniques, où l’on cause de son, de vivre ensemble, de travail, de politique et d’urbanité…<br />
<br />
Equipe de réalisation : Nelly Flecher, Sébastien Geli, Baptiste Gueirard, Julien Kirsch, Jérôme Matéo, Xavier Thomas.<br />
<br />
<b>21 septembre 2011 - Je t’entends trop</b><br />
<br />
Du skate park aux espaces en travaux, des musiques amplifiées aux bruits de ville, ou comment on (s’) entend les uns et les autres, selon les cultures, les situations, les contextes. Bien ?<br />
Avec, notamment, l’association Boarding Spirit Marseille, Claire Duport, sociologue, Pierre-Alain Etchegaray, directeur du Cabaret Aléatoire, Thomas Poisson, coordinateur de chantier, Olivier Ramon, habitant du 3ème arrondissement.<br />
<br />
<b>14 décembre 2011 - Caprice des lieux</b><br />
<br />
Des frontières aux points de vue ouverts, de l’indéterminé au décidé, du « déjà fait » au « ni à faire », ou comment on fabrique de l’espace public autrement, avec qui, dans quels temps, pour quelles fins.<br />
avec, notamment, Clotilde Berrou, architecte, Thierry Ciccione, urbaniste, le Groupe Dunes, artistes, Pierre Vergès, sociologue.<br />
<br />
<b>18 avril 2012 - Travail et lien social</b><br />
<br />
Dans le Village de Ville de la Friche La Belle de Mai, ou comment on travaille (ou pas), on s’engage, on peut être en relation.<br />
Avec, notamment, Chérine Bouaza, chargée de projet à la Mission Locale, Jean-Luc Brisson, enseignant paysagiste-artiste, Christophe Modica, artiste, Claude Renard, habitante et actrice culturelle.<br />
<br />
<b>19 mai 2012 – Night & Day</b><br />
<br />
Day : les 48h Chrono à la Friche en diurne avec Caty Avram et Goobi (Générik Vapeur). On rencontre Studio Public au village de ville avec, autour d’une carte, Irina Georgieff (anthropologue urbaine) et un groupe d’enfants, on se glisse chez Zinc en compagnie de Céline Berthoumieux pour découvrir SimStim, une installation immersive d’Adelin Schweitzer, on croise un graffeur du collectif IRIE sur le skate park, on découvre la Crash-Box de l’artiste Anne-Valérie Gasc et on papillonne dans l’installation The last swallow de Gethan&Myles en compagnie de Bérénice Saliou (Sextant).</div>
</div>
Emission radio
http://www.radiogrenouille.com/antenne/thematiques/causes-toujours/
Echoes : Tanger - Casablanca
ambiances, paysage sonore, mémoire, Tanger, Hay Mohammedi, Casablanca
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Echoes est un projet radiophonique d’atelier-résidences itinérant, à la fois artistique et pédagogique, qui propose d’explorer la mémoire sonore et musicale d’un territoire à chacune de ses étapes. Encadré par Amélie Agut et Anna Raimondo, l’Atelier ECHOES s’affirme d’emblée dans une pratique radiophonique internationale placée sous le signe du partage, de la mobilité et du multilinguisme.</div>
</div>
13 janvier 2012</div>
<b>Echoes – Tanger </b></a><br />
<br />
Premier écho d’un atelier mené à la cinémathèque de Tanger en partenariat avec la webradio Radio Appartement 22 (basée à Rabat), avec la participation d’Ilham, Romane et Mohamed.<br />
Par dessus les toits, au coin des ruelles, entre les murs de la médina, berceuses, appels et mélodies en voie de disparition. En arabe, berbère et français, la ville sonne et résonne...<br />
<br />
30 janvier 2012</div>
<b>Echoes – Casablanca </b></a><br />
<br />
Evocation de sons disparus, ou presque, paysages sonores, reprises furtives de chants et de berceuses... et fragments de mémoire vive dans un quartier de Casablanca au passé tumultueux : Hay Mohammedi.<br />
Des sons réalisés à l’occasion des Nouzah Fennia du Festival de Casablanca 2011, avec l’amicale complicité des studios du Boultek / l’Boulevard, de Initiatives Urbaines et de Casa Mémoire.</div>
</div>
Emission radio
10'
http://www.radiogrenouille.com
La ville à l'état gazeux
ville sensible, ville vulnérable, mobilité, sécurité, risque, densité urbaine, art dans la ville, ambiances
<div><b>Présentation par le difuseur :</b><br />
<br />
Chaque matinée de la Ville à l’État Gazeux proposait des témoignages de chercheurs et d’acteurs urbains sur des sujets tout public. La ville sensible, grand thème des conférences, était évoquée à travers trois regards : le vulnérable, l’affectif, le créatif. <br />
<br />
Conférences disponibles :<br />
<br />
<b>La ville vulnérable </b><br />
<br />
• La vulnérabilité comme condition de survie : la ville résiliente<br />
Marco Stathopoulos - Architecte, Paris<br />
<br />
• Habiter la pénurie : expériences et imaginaires de la ville<br />
Hélène Subrémon - Chercheur au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés à l’Ecole des Ponts ParisTech, Paris.<br />
<br />
• Tant va la ville à l’eau. La construction territoriale et politique de l’inondation <br />
Mathilde Gralepois - Maître de conférence en urbanisme, Université François Rabelais, Tours.<br />
<br />
• La catastrophe urbaine dans le cinéma<br />
Alfonso Pinto - Doctorant, Institut d’Urbanisme de Paris, Paris.<br />
<br />
<b>La ville affective </b><br />
<br />
• Le rapport affectif à la ville<br />
Denis Martouzet - Professeur en urbanisme, Université François Rabelais, Tours.<br />
<br />
• Se mouvoir pour sentir la ville<br />
Damien Masson - Chercheur associé, Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain (CRESSON), Grenoble.<br />
<br />
• Cartographie imaginative et sensible<br />
Anne Durand - Architecte-urbaniste, Paris.<br />
<br />
• Petits arrangements avec l’espace d’une cité HLM du Caire<br />
Bénédicte Florin - Maître de conférence en géographie, Université François Rabelais (CITERES), Tours.<br />
<br />
<b>La ville créative </b><br />
<br />
• Les multiples facettes de la ville créative<br />
Elsa Vivant - Maître de conférences à l'Institut Français d'Urbansime, Paris.<br />
<br />
• L’invention est-elle au bout de la rue ?<br />
Frank Beau - Chercheur et consultant indépendant, Paris.<br />
<br />
• Ville malléable, Ville hybride<br />
Luc Gwiazdzinski - Enseignant-chercheur en urbanisme, Institut de Géographie Alpine, Grenoble.</div>
</div>
Multiples
Du 15 au 17 septembre 2011
http://www.polau.org/index.php?option=com_content&view=article&id=224:feedback-la-ville-a-letat-gazeux&catid=27:la-ville-a-letat-gazeux&Itemid=18
Ethnologie sonore de 5 ports européens : l'appel du port
ambiances, identité sonore, ville portuaire, Anvers, Brest, Barcelone, Gênes, Marseille
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
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Recherche exploratoire sur les caractéristiques acoustiques, la dimension et l'identité sonores de cinq grands ports européens - Anvers, Brest, Barcelone, Gênes, Marseille - à travers l'observation ethnographique et l'analyse des représentations que s'en font ses usagers et ses riverains.</div>
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Il comporte deux parties complémentaires :</div>
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La première est un fichier de 50 "cartes d’identité sonore", petites monographies ethnographiques correspondant aux terrains et situations sonores qui ont été spécialement étudiés dans chaque ville avec plusieurs types d’outils ; une place importante y est donnée à l’expression habitante.</div>
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La seconde est constituée par un ensemble de constats et de propositions sur les thèmes suivants :<br />
- les caractéristiques acoustiques générales des grands ports européens ;<br />
- les résultats de l’analyse ethnographique pluridisciplinaire ;<br />
- l’identité sonore du port.</div>
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Cet ouvrage est accompagné par un disque compact qui réunit les 50 fragments étudiés de façon détaillée et mis en "cartes d’identité sonore". Dans l’idéal, la lecture du rapport et l’audition des fragments doivent alterner, pour qu’elles puissent s’illustrer mutuellement.</div>
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Jean-Luc Bardyn
1993
1h17'
http://doc.cresson.grenoble.archi.fr/opac/index.php?lvl=notice_display&id=380&seule=1
Se sentir bien à Paris, la place de la nature
Paris, nature dans la ville, urbanisme, ambiances, sens, habiter
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b><br />
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Dans son travail de recherche, elle explore la complexité de notre rapport aux lieux, à travers l'interaction entre notre sensorialité et leur matérialité. Son exposé s'appuie sur une étude géographique en dialogue avec les neurosciences menée dans trois micro-quartiers parisiens. Y a-t-il homogénéité de représentations des lieux en fonction de leur "nature" ? Du point de vue des sensibilités, vivons-nous la même chose dans un lieu ? Quelle place de la nature dans le fait de s'y sentir bien ? L'auteur propose, à partir d'une définition élargie de la nature, une lecture particulière des modes d'habiter en ville intégrant la dimension sensible et la complexité de la nature humaine. <br />
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<b>Lucile Grésillon</b> est urbaniste et maître de conférences en géographie à l'IUT d'Alençon et à l'Université de Caen.</div>
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Lucile Grésillon
12 avril 2011
42'
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/5243
Ligne verte - rue rouge : Beyrouth, novembre 2010
Beyrouth, quartiers, ambiances, témoignage
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
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A Beyrouth, depuis le quartier de Forn El Shebbak en bordure de la Ligne Verte, démarcation entre quartiers Est et Ouest du temps (pas si lointain) de la guerre, jusqu’à la rue Hamra (rue Rouge, quartier des plaisirs), en passant par la façade constellée d’impacts de l’immeuble jaune ou encore quelques notes de Fairûz (topaze !), un road trip nocturne mais coloré en compagnie de la productrice Ariane Langlois, enregistré le 28 novembre 2010.</div>
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Beyrouth et ses urbanistes. Une ville en plans (1946-1975)</a>.</div>
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Xavier Thomas
26 et 30 décembre 2010
31'
http://www.radiogrenouille.com/programmes/actualites/ligne-verte-rue-rouge-beyrouth-novembre-2010/