Vivre dans la rue
Hassin Jacques, rue, SDF, sans domicile fixe, clochard, zonards, Nanterre
<div>Des gens vivent dans les rues de nos villes. C'étaient les Gueux, les Va-nu-pieds, les Inutiles au monde. Ce sont les Sans domicile fixe, les Clochards, les Zonards. Ils seraient aujourd'hui 10 à 15000 à Paris, dont 15% de femmes. Comment ces personnes vivent-elles ? Et comment peut-on les aider ?<br />
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Comment vit-on dans la rue ?<br />
Jacques Hassin évoque ici l'expérience qui peut être celle de ces gens. Il le fait depuis sa place de soignant, qui lui offre une vision forcément partielle. Certains signes permettent cependant de saisir, de l'extérieur, ce que vivent ces personnes. Ils concernent en particulier le rapport au corps, ainsi que le rapport au temps et à l'espace.<br />
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<strong>Jacques Hassin</strong> est chef de service au centre d'accueil et de soins hospitaliers de Nanterre.<br />
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Cette conférence est téléchargeable sur <a href="index.php?option=com_content&task=view&id=1219&Itemid=195">Canal-U</a>.</div>
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<!--FIN DU COMMENTAIRE-->
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Jacques Hassin
30 juin 2007
1h17'
http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2007/l_homme_dans_les_conditions_extremes/vivre_dans_la_rue_jacques_hassin
Paris insolite
Clébert Jean-Paul, Molinard Patrice, Paris, clochard, Paris populaire, Paris interlope, années 50, littérature, photographie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Une plongée dans un Paris interlope, populaire et englouti, par un clochard, compagnon de Doisneau et d’autres piliers du Paris poétique.<br />
Un texte exceptionnel digne d’un Nicolas Bouvier.<br />
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Dans les années 50, Jean-Paul Clébert fit de ses errances dans Paris des voyages épiques et sensibles. « La traversée de Paris est plus lente que celle d’un département », prévient-il à son entrée dans la ville. D’ailleurs, il lui faut quatre mois pour aller d’un bout à l’autre du quatrième arrondissement...<br />
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Clébert ne suit pas d’itinéraire, comme le ferait un guide, mais nous promène au hasard de ses besoins (dormir... manger... faire l’amour), de ses envies, de ses rencontres et de ses mille petits boulots : métreur, assureur, peintre, vendeur de /L’Intran/... Il apprend à connaître Paris par « les mains, les narines et les fesses ». C’est la ville envisagée d’un point de vue très pratique : celui d’un clochard qui vit avec moins que rien. Et qui traduit ça dans une écriture à couper le souffle : longues phrases rythmées ; portraits croqués à traits vifs ; charge poétique brutale.<br />
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Ce roman-chronique est paru une première fois en 1952. Et cet éloge de la Cloche à Paris, l’auteur ne l’a pas offert au musée de l’Homme, comme il en avait caressé le désir, mais à Denoël, à l’époque éditeur de Calaferte, de Giraud, de Cendrars, de Malaparte... Un an après la sortie du livre, l’auteur est retourné sur ces lieux en compagnie d’un photographe, Patrice Molinard, qui en a ramené 115 documents bruts et beaux. Ce sont ces photos - d’un Doisneau sans pathos - qui illustrent la présente édition.</div>
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<b>la libraire Le genre urbain</b></a><b>.</b></div>
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Jean-Paul Clébert,
et Patrice Molinard
Attila
20 août 2009
Edition originale
en 1952
352
Autre