Les murs invisibles : femmes, genre et géographie sociale
femme, genre, pratiques citadines, urbanité, espace public, lieu public, Bordeaux, Di Méo Guy
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Comment les femmes se représentent-elles et vivent-elles la ville ? En fonction de quels critères, motivations, attraits, nécessités, précautions et même préventions se déplacent-elles ?</div>
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S’intéresser aux représentations et aux pratiques citadines des femmes, Bordelaises en l’occurrence, tient ici à deux raisons. La première part du constat que les femmes, qui assument toujours la plus grosse part des tâches domestiques (espace privé), ont également investi, depuis plusieurs décennies, la sphère du travail rémunéré et de l’espace public.<br />
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Il résulte pour elles, de cette double fonction, un rapport à la ville riche et complexe, qui fait du "deuxième sexe" celui de l’urbanité la plus accomplie. Cependant, l’expression même de "deuxième sexe" traduit une situation de domination que révèle bien le terme en débat de "genre". S’agit-il d’une domination masculine ? D’un phénomène plus large : patriarcal, familial, social ? Les femmes sont-elles victimes et/ou dans une certaine mesure, complices de leur situation de dominées ? Toujours est-il qu’elles ne font pas usage de la ville et de ses ressources dans une totale sérénité et liberté.</div>
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Ce sont à ces limites, à ces "murs invisibles" qui bornent l’espace de vie des citadines que s’attache ce livre-enquête. En s’efforçant d’identifier et de comprendre la nature des relations que les femmes tissent entre leur intérieur (le logement, la maison) et l’extérieur, cet ouvrage tente d’expliquer le plaisir que certains lieux leur procurent et l’aversion qu’elles éprouvent pour d’autres. Il ressort de ce tableau des portraits d’une telle variété que la validité même de la désignation d’un groupe homogène de femmes est questionnée.</div>
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<b>Guy Di Méo</b> est professeur à l’Université de Bordeaux III-Michel de Montaigne où il enseigne la géographie sociale. Il est membre de l’UMR 5185 ADES du CNRS.</div>
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Guy Di Méo
Armand Colin
18 mai 2011
346
Ouvrage
Why loiter? Women and risk on Mumbai streets
Mumbai, femme, woman, genre, gender, feminism, féminisme, espace urbain, rue, marginalité, équité sociale, Inde, India, Phadke Shilpa, Khan Sameera, Ranade Shilpa
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div>
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Presenting an original take on women’s safety in the cities of twenty-first century India, Why Loiter? maps the exclusions and negotiations that women from different classes and communities encounter in the nation’s urban public spaces.<br />
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Basing this book on more than three years of research in Mumbai, Shilpa Phadke, Sameera Khan and Shilpa Ranade argue that though women’s access to urban public space has increased, they still do not have an equal claim to public space in the city. And they raise the question: can women’s access to public space be viewed in isolation from that of other marginal groups? <br />
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Going beyond the problem of the real and implied risks associated with women’s presence in public, they draw from feminist theory to argue that only by celebrating loitering—a radical act for most Indian women—can a truly equal, global city be created.</div>
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<b>Shilpa Phadke </b>is Assistant Professor at the Centre for Media and Cultural Studies at the Tata Institute of Social Sciences, Mumbai, and an Associate at PUKAR - Partners for Urban Knowledge, Action and Research.</div>
<b>Sameera Khan </b>is a Mumbai-based journalist and writer who teaches journalism at the Tata Institute of Social Sciences, Mumbai.</div>
<b>Shilpa Ranade </b>is an architect and a partner in the Mumbai-based design firm DCOOP.</div>
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Shilpa Phadke
Sameera Khan
Shilpa Ranade
Penguin Books India
February 2011
200
Ouvrage
Femmes et espaces publics en Arabie Saoudite
Riyad, Arabie Saoudite, femme, genre, espace public, ségrégation, Le Renard Amélie
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Thèse pour le doctorat en science politique de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris soutenue sous le titre : S<i>tyles de vie citadins, réinvention des féminités. Une sociologie politique de l'accès aux espaces publics des jeunes Saoudiennes à Riyad</i>.</div>
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Membres du jury : M. Gilles KEPEL, Professeur des universités (IEP de Paris) ; M. Michel KOKOREFF, Professeur des universités (Nancy 2) ; Mme Stéphanie LATTE ABDALLAH, Chargée de recherche au CNRS (IREMAM Aix- en-Provence) ; Mme Catherine MARRY, Directrice de recherche au CNRS (CMH-Paris), rapporteure ; M. Erik NEVEU, Professeur des universités (IEP de Rennes), rapporteur ; M. Ghassan SALAME, Professeur des universités (IEP de Paris), directeur de thèse.<br />
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<b>Sommaire</b><br />
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Introduction.<br />
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Première partie. De la distinction nationale au discours de réforme : modèles de féminité et ségrégation(s) dans les espaces publics.<br />
Chapitre I. Ségrégation des sexes et discours de distinction nationale.<br />
Chapitre II. Discours de réforme et nouveaux espaces accessibles aux femmes.<br />
<br />
Deuxième partie. Négocier la ville en tant que jeune Saoudienne : coûts et modalités d'accès à des styles de vie mobiles.<br />
Chapitre III. Entre sécurité et respectabilité, l'invisibilité comme modalité paradoxale d'accès aux espaces urbains.<br />
Chapitre IV. Négocier une mobilité et en payer le coût.<br />
Chapitre V. L'activité professionnelle comme style de vie, la réalisation de soi comme objectif.<br />
<br />
Troisième partie. La société des jeunes citadines : interactions et identifications au sein des espaces partagés.<br />
Chapitre VI. Le développement d'une homosociabilité : dépasser la "discrimination" et le "racisme" ?<br />
Chapitre VII. Transgresser ensemble.<br />
Chapitre VIII. Style contre style : la performance de féminités consuméristes.<br />
<br />
Conclusion générale.</div>
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Amélie Le Renard
Dalloz
23 mars 2011
Ouvrage
Les femmes au travail dans les villes en France et en Belgique
femme, travail, économie, histoire, sociologie, France, Belgique, Barrière Jean-Paul, Guignet Philippe
<div><b>Présentation par l'éditeur : </b></div>
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Les femmes ont toujours travaillé ! Il importe d'écrire l'histoire du travail des femmes pour faire barrage à l'incessante construction sociale de l'invisibilité du travail des femmes et parce que c'est le meilleur des démentis au mythe de la modernité : "maintenant que les femmes travaillent...". Voici donc les multiples facettes cachées sinon occultées du travail féminin dans les différents secteurs d'activité urbains.</div>
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université de Lille 3</a>.</div>
<b>Philippe Guignet</b> est professeur d'histoire moderne à l'université de Lille 3.</div>
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Jean-Paul Barrière,
Philippe Guignet
L'Harmattan
Juin 2009
318
Ouvrage
La femme commerçante en Afrique et l'éducation des enfants : le cas de la RDC
commerce, éducation, femme, Kinshasa, Congo, Mwamini Nafisa Charlotte
<div><b>4e de couverture :</b></div>
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La question abordée, c'est-à-dire l'activité commerçante des femmes, est une des réponses à la crise multidemensionnelle que traversent les villes de la République Démocratique du Congo. Il s'agit d'un métier exercé par les femmes des mégapoles congolaises, notamment à Kinshasa, pour s'adapter à la nouvelle donne sociale. Peu de recherches, faut-il le souligner, ont été consacrées à ces nouveaux métiers des femmes urbaines en tant que réponses sinon moyens de s'adapter à ces nouvelles mutations sociales.</div>
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Quant à la manière dont ce sujet est abordé, l'auteur a privilégié une grille de lecture particulière, c'est-à-dire l'incidence de l'activité commerçante des femmes sur l'éducation de leurs enfants. Et ce, partant du principe que dans la société congolaise, comme dans l'ensemble des sociétés de culture bantoue, c'est la femme qui est le pivot de l'éducation des enfants. Lorsqu'elle est absorbée par l'activité commerçante, durant toute la journée, elle ne peut assumer sa mission de mère et d'éducatrice que si elle bénéficie de l'appui des structures relais. Sinon sa tâche s'annonce périlleuse et l'éducation des enfants risque d'être hypothéquée.</div>
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Soeur <b>Charlotte Mwamini Nafisa</b> enseigne dans un lycée à Kisangani et encadre des jeunes.</div>
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Charlotte Mwamini Nafisa
L'Harmattan
Janvier 2009
110
Ouvrage
Utopies féministes et expérimentations urbaines
expérimentation urbaine, femme, genre, habitants, projet urbain, société urbaine, utopie, ville idéale, sociologie, Denèfle Sylvette
<div><b>4e de couverture :</b></div>
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Les villes modernes sont en apparence des lieux de liberté, de mixité que chacun utilise à sa guise. Les projets de ville sont projets de vie meilleure, voire de société nouvelle, souvent d’égalité.</div>
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Pourtant l’étude de leurs fondements historiques, de leurs évolutions, de leurs projets politiques montre que, tout en étant créatrices de pratiques nouvelles et porteuses d’innovation, les villes sont fondamentalement le reflet des normes sociales dominantes.</div>
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Et dans les sociétés actuelles, femmes et hommes n’avancent pas du même pas alors même que le Droit les y engage.</div>
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Comment ce dilemme s’est-il inscrit dans l’espace urbain ? Comment changer la vie en changeant la ville ? Comment rêver, projeter, réaliser des villes où règne l’égalité entre les habitants, citoyens et citoyennes ? Quels rêves d’égalité, de mixité, de séparation, de domination se sont inscrits dans l’espace des villes ? Quels projets ont été assez prégnants pour connaître des formes de réalisation ? Quelles utopies ont échoué sur la plage des chimères ? Quels temps ont porté des conceptions féministes assez fortes pour modifier les rôles de sexe, pour donner aux femmes une place d’individus à part entière ?</div>
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C’est à partir de ces interrogations que nous avons porté attention aux dimensions féministes des expérimentations urbaines. Nous avons regardé les projets anciens et ceux qui sont expérimentés aujourd’hui pour comprendre comment les normes sociales de sexe s’affichent dans les villes, comment lieux et genres interagissent dans leur construction sociale simultanée, et pour saisir enfin la sexualité comme vecteur fondamental de l’utopie socio-urbaine.</div>
<br />
<i>Utopies féministes et expérimentations urbaines</i> réunit des réflexions et des analyses sur la place des femmes et des hommes dans la ville et sur les projets urbains égalitaires, utopistes ou réalisés, qui veulent changer les rapports entre les sexes.</div>
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Maison des sciences de l'homme de Tours</a>.</div>
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Les quatres documents électroniques (au formats .ppt) annoncés dans cet ouvrage comme étant disponibles sur Crévilles sont téléchargeables ici :</div>
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Nathalie Fougeras : Rues et réseaux enjeu(x)</a></div>
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Elizaveta Bozhkova : Partnership for Building Women & Children Friendly City. Petrozavdosk City - Russia</a></div>
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Rien sans elles - Brest</a></div>
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Teresa Banaynal-Fernandez : Practices in Responsive Local Governance. Cebu City - Pilippines</a></div>
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Collectif
Presses Universitaires de Rennes
Décembre 2008
216
Ouvrage
Women, slums and urbanisation : Examining the causes and consequences
femme, bidonville, violence, urbanisation, migration urbaine, Mumbai, Colombo, São Paulo, Buenos Aires, Accra, Nairobi, women, genre, gender, COHRE
<div>A first of its kind, this COHRE report examines the worldwide phenomenon of urbanisation from the point of view of women’s housing rights.</div> </div> The report focuses, in particular, on the experiences of women and girls living in slum communities throughout the world, premised on the idea that both the causes and consequences of urbanisation for women are, in fact, unique and deeply related to issues of gender. Unfortunately, the question of women’s migration to the cities has, for too long, remained largely under-addressed and unexamined.</div> </div> Activists and scholars alike have tended to overlook and neglect women’s particular experiences within the context of ever increasing urban growth. Shining the light on these experiences makes this study truly distinctive. <br /> <br /> Working across the Americas, Asia, and Africa, COHRE interviewed women and girls living in six global cities, representing some twenty different (and indeed, diverse) slum communities.</div> </div> The stories shared by these women and girls elucidated the very personal struggles which women face in their day-to-day lives, as well as the broader connections that these struggles have to issues of gender-based violence, gender discrimination, and women’s housing insecurity. In turn – as this report makes clear – for women, these issues are themselves intimately connected to the global trend towards urban growth.</div> </div>
Multiple authors
COHRE
May 2008
134
Autre
http://www.cohre.org/view_page.php?page_id=309#i1041