The Wire. L'Amérique sur écoute
Baltimore, ghetto, Amérique urbaine, ethnologie urbaine, inégalités sociales, Etats Unis, sociologie urbaine, études cinématographiques
Créée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, David Simon, et un ancien policier, Ed Burns, et scénarisée par des grands noms du roman noir américain, la série américaine The Wire est devenue culte. S'appuyant sur des investigations de terrain de plusieurs années, elle décrit finement la réalité sociale, économique et politique des habitants du « ghetto » de Baltimore. Consacrée « meilleure ethnographie jamais réalisée de l'Amérique urbaine contemporaine » par le sociologue William Julius Wilson, saluée par Time Magazine ou le New York Post comme étant la meilleure série de l'histoire de la télévision américaine, elle est un outil efficace de discussion et de débats autour des problématiques qui parcourent les quartiers populaires. Elle sert aujourd'hui de support à de nombreux cours sur la ville ou sur les inégalités sociales aux États-unis.
Pourquoi un tel succès ? Que peuvent nous apprendre les médias de masse sur la société et, ce faisant, comment interpellent-ils les sciences sociales ? Que donne à voir la série des quartiers populaires américains, au service de quel message social et politique ? Quelle en est la réception française et un The Wire hexagonal serait-il possible ? Telles sont les questions discutées par cet ouvrage pluridisciplinaire, au croisement des études cinématographiques et sérielles, de la sociologie, de l'urbanisme et de la science politique.
Marie-Hélène Bacqué (Dir.)
Amélie Flamand (Dir.)
Anne-Marie Paquet-Deyris (Dir.)
Julien Talpin (Dir.)
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-The_Wire-9782707182593.html
La Découverte
2014-03
248
FR
Ouvrage
Ethnographie du racisme ordinaire
racisme, ethnographie, ville, pauvreté, discrimination, ghetto
Enregistrement vidéo d'un entretien avec Elijah Anderson publié par La vie des idées.
Selon Elijah Anderson, le ghetto noir est une source majeure de stéréotypes raciaux et de discrimination. Il en étudie me fonctionnement dans un contexte de relations raciales en pleine évolution.
Un entretien réalisé par Linda Haapajärvi et Rébecca Ndour, traduit par Kate McNaughton
Elijah Anderson est un sociologue américain, specialiste de l’ethnographie urbaine et enseignant à l’Université de Yale. Il est l’auteur de “The Iconic Ghetto” (The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 2012) et de The Cosmopolitan Canopy. Race and Civility in Everyday Life (Norton Books, 2011)
Elijah Anderson
La vie des idées
2013-11-01
00:21:30
EN
FR
Enregistrement vidéo
http://www.laviedesidees.fr/Ethnographie-du-racisme-ordinaire.html
Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification ?
Minguettes, grands ensembles, inégalités, racisme, banlieue lyonnaise, ZUP, violences policières, affrontements, ghetto, destructions
Un film de 24 mn, produit et réalisé en 1983 par l'agence IM'média, remastérisé en 2013 avec des images inédites
"Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification ?" a été tourné au coeur des événements du printemps et de l'été 1983 à la Zup de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Des événements à l'origine de la Marche pour l'égalité et contre le racisme, qui traversera la France profonde du 15 octobre au 3 décembre.
Réalisé dans le cadre d'un stage média organisé à Bron / Lyon II - qui donnera naissance à l'agence IM'média-, ce film est un "objet filmique non identifié". Un "OFNI", entre journal de bord, reportage vidéo "embedded", contre-information, décryptage des mass media et film d'atelier. Il a été diffusé en boucle lors de l'exposition "Les Enfants de l'immigration" au centre culturel G. Pompidou (Beaubourg - janvier/avril 1984).
Pour les 30 ans de la Marche, IM'média a procédé à la restauration de ce film et en propose une nouvelle version remastérisée. Tout en restituant son écriture documentaire initiale, il donne à (re)voir la contre-offensive "pacifique" des habitant-e-s de la Zup suite à un cycle infernal d'affrontements avec la police, de la bataille rangée du 21 mars 1983 jusqu'à cette soirée du 19 au 20 juin où un policier tire et blesse Toumi Djaïdja, le jeune président de l'association SOS Avenir Minguettes.
Des images d'époque inédites présentent une Zup loin des clichés sur le "ghetto maghrébin" et sur une "zone interdite" livrée aux "loubards". A l'occasion du dynamitage spectaculaire de tours, les habitant-e-s de toutes origines, jeunes et vieux, donnent leur avis sur les "erreurs d'urbanisme" et sur une autre politique du logement possible. "On s'appelle tous Toumi Djaidja", clament-ils aussi, aux côtés de Christian Delorme et de Jean Costil (Cimade), pour manifester leur solidarité avec Toumi qui, sur son lit d'hôpital, a l'idée de lancer la Marche comme une "main tendue". Une idée présentée lors de "Forums Justice" conjointement avec celle d'un rassemblement national des familles des victimes des crimes racistes et des violences policières devant le ministère de la justice place Vendôme, à l'instar des Folles de la place de mai en Argentine. Face à l'acharnement policier ou judiciaire, face au racisme, au délire sécuritaire et à la complaisance de la plupart des médias, l'objectif est alors de se mobiliser pour rétablir la vérité des faits, d'obtenir justice, de pouvoir vivre, tout simplement.
Le 3 décembre 1983 à Paris, 100 000 personnes se rassemblent pour l'arrivée de la Marche. L'instant est à l'euphorie, collective, fusionnelle. Et l'espoir d'aller vers l'égalité sociale et raciale dans une société plurielle immense ...
Contact pour obtenir le film : agence.immedia@free.fr
Agence IM'média
Agence IM'média
1983
00:24:00
FR
Vidéo
http://youtu.be/zw1v6htOQGo
Ségrégation et fragmentation dans les métropoles. Perspectives internationales
ségrégation, fragmentation, inégalités, problèmes sociaux, ghetto, ville dense, régulation publique, ouverture des marchés, citoyens ordinaires
Les métropoles fascinent et inquiètent. D'un côté, elles apparaissent comme des sources inépuisables de créativité humaine, lieux de modernité et de tolérance. De l’autre, elles représentent la démesure, par leur expansion continue, et l’inégalité, par la ségrégation entre les populations qu’elles abritent. Pour analyser ces mondes urbains, les chercheurs doivent renouveler leurs approches. Plusieurs partis-pris marquent cet ouvrage, écrit par des auteurs de différentes disciplines, destiné à tous ceux qui voient dans la question urbaine davantage que le reflet des problèmes sociaux.
D’abord, il s’agit de dépoussiérer les vieux concepts – ségrégation, ghetto - et d’interroger les nouveaux - fragmentation, ville dense. Ensuite, la perspective internationale adoptée rend justice à la particularité des contextes locaux : de Lima à Johannesburg en passant par Lille, les métropoles ne sont pas uniformes. Ce d’autant plus que les acteurs institutionnels, économiques ou politiques oscillent entre régulation publique et ouverture au marché, dans des rapports de force qui se reflètent sur l’occupation et l’appropriation des espaces. Enfin, on ne saurait oublier que les citoyens ordinaires et les groupes sociaux ne sont pas dociles. Ils font vivre la ville en contournant les frontières qui se dressent et en occupant des espaces où on ne les attend pas : jeunes de La Havane ou de Gennevilliers, femmes saoudiennes ou Roms à Saint-Denis, tous réclament leur droit à la ville.
Marion Carrel
Paul Cary
Jean-Michel Wachsberger
http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100254080
Septentrion
2013-09-10
356
FR
Ouvrage
Le ghetto urbain, entre cocon et prison
banlieue, ghetto, quartiers fermés, ségrégation urbaine, société urbaine, violence urbaine, enquête
Dans une enquête qui se dévore comme un roman sur une cité d’une ville de l’Ouest, le sociologue Didier Lapeyronnie, professeur à la Sorbonne-Paris IV, dresse le constat oppressant d’une population en souffrance que tous préfèrent ignorer... jusqu’à la prochaine crise. Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui (Editions Robert Laffont, 2008).
Didier Lapeyronnie
2010-01-16
4'54
FR
Vidéo
http://www.dailymotion.com/video/x81r0t_d-lapeyronnie-le-ghetto-urbain-entr_news
Banlieues : sous le feu des médias
banlieue, médias, télévision, radio, presse, journalisme, politique, représentations, discours, conflit, émeute, exclusion, ghetto, grand ensemble, injustice, périphéries, quartier défavorisé, répression, réputation, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, violence urbaine
Il y a des journalistes politiques, économiques, etc… Il n'y a pas de journalistes spécialistes des banlieues.
Fin octobre 2005, la mort dramatique de Bouna et Zyed à Clichy-sous-bois est le point de départ d'un embrasement des banlieues françaises.
Pendant trois semaines, la télévision a consacré des heures d'antenne à ces événements, les banlieues et leurs habitants se retrouvant sous le feu des médias . Choix des mots, choix des images, choix des journalistes envoyés sur le terrain – reporters de guerre de TF1 - , choix des invités « bons clients » censés représenter les jeunes, discours dominant abondamment relayé, amalgames, stigmatisation des quartiers et des jeunes, absence d'autocritique des journalistes.
Avec quel impact sur la vision de la société pour le citoyen téléspectateur?
La première partie de ce film confronte des images issues de journaux télévisés et d'émissions, toutes chaînes confondues. Avec un principe : pas de commentaires de spécialistes des médias, uniquement des extraits, avec des images arrêtées, commentées et décryptées.
Ensuite, la parole est donnée à la banlieue, à des jeunes d'Aulnay-sous-Bois, qui reviennent sur leur rapport aux médias, à l'image donnée de leur quartier. Samir Mihi, éducateur sportif à Clichy-sous-Bois revient sur sa médiatisation. Une mère de famille raconte ce qu'elle a vécu après un passage au 20H de TF1. Enfin, un journaliste témoigne de son travail en banlieue et des choix rédactionnels.
Christophe-Emmanuel Del Debbio est documentaliste et réalisateur. Il a collaboré à l'émission Arrêt sur images de 1997 à 2002.
Christophe-Emmanuel Del Debbio
Clap 36
2006
00:64:00
FR
Vidéo
http://www.clap36.net/index.php?option=com_content&view=category&id=6&Itemid=21
Ghettos
ghetto, quartier défavorisé, ségrégation urbaine, communautarisme, Bonnet François, Degoutin Stéphane, Lanvers Claude
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Les quartiers difficiles sont parfois désignés comme des "ghettos" : zones de non-droit, territoires de privation et de dangers qui doivent être craints et évités.<br />
Pourtant la ségrégation urbaine ne s’exerce pas seulement dans des zones défavorisées. Les notions de communautarisme et de ghetto permettent d’analyser le fonctionnement des différentes sphères de la société : comment les différentes classes sociales organisent les limites de leurs territoires. Dans la ville aujourd’hui, où sont les frontières, où sont les ghettos ?</div>
</div>
<b>Intervenants :</b> François Bonnet ; Stéphane Degoutin ; Claude Lanvers<br />
<b>Animateur :</b> Raphäl Yem</div>
</div>
Table ronde
15 novembre 2010
2h11'45
http://archives-sonores.bpi.fr/doc=3319
L'invention de la cité-ghetto
, cités, ghetto, zone urbaine sensible, politique de la ville, Stébé Jean-Marc
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
Le modèle sociologique qui décrit la ville de manière binaire, un centre ville qui accueille les richesses et les périphéries qui concentrent la pauvreté demeure très vivace. Le sociologue Jean-Marc Stébé, spécialiste des représentations urbaines nuance en avançant qu'il y a une diversité de banlieues. De Neuilly-sur-Seine aux 751 ZUS (Zones urbaines sensibles), il y a un continuum où s'encrent des populations au capital économique, culturel et social diversifié. <br />
<br />
Dans son ouvrage, "<a target="_blank" href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=3312&Itemid=203">La mythologie de la cité-ghetto</a>", Jean-Marc Stébé revient sur l'histoire de la construction des banlieues en France. Des zones à la banlieue et les quartiers, en passant par la cité, il revient sur les politiques de la ville depuis le début des années 90.</div>
</div>
Emission diffusée en deux parties :</div>
Première partie</a></div>
Seconde partie</a></div>
</div>
Jean-Louis Rioual
19 janvier 2010
2 x 20 minutes
http://www.gip-epra.fr/
Urban outcasts: Incubating the precariat in the 21st Century
, marginalité, ghetto, banlieue populaire, pauvreté, délinquance, citoyenneté, équité sociale, sociologie urbaine, ségrégation sociale, précarité
<div><b>Abstract from the distributor : </b></div>
</div>
The American ghetto, the British inner city, and the French urban periphery are widely known as the "problem districts, the no-go areas" of their metropolis - territories of deprivation, dereliction and danger to be shunned and feared.<br />
<br />
In his new book, Urban Outcasts, Loïc Wacquant reveals that urban marginality is not everywhere the same, as the reader is taken inside the dilapidated black ghetto of inner Chicago and the deindustrializing banlieue of outer Paris.<br />
<br />
Drawing on a wealth of original fieldwork, surveys and historical data, Urban Outcasts casts new light on the explosive conjunction of mounting misery and stupendous affluence evident in the cities of advanced and advancing countries throughout the globe.<br />
<br />
Join Loïc Wacquant as he offers vital new tools for rethinking urban marginality and reinvigorates the public debate over social inequality and citizenship.</div>
</div>
<b>Loïc Wacquant </b>is professor of sociology at the University of California-Berkeley and Researcher at the Centre de sociologie européenne, Paris.</div>
</div>
Loïc Wacquant
28th May 2008
http://www.thersa.org/events/audio-and-past-events/2008/urban-outcasts-incubating-the-precariat-in-the-21st-century
Quartier lointain
cité, ghetto, démolition, habitants, mémoire, grand ensemble, Villeurbanne
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
</div>
"On s'est construit notre petit pays"<br />
<br />
En 1984, à Villeurbanne (Rhône), la première opération de "démolition-reconstruction" de France raye de la carte la cité Olivier-de-Serres, peuplée de familles d'immigrés maghrébins. Une génération plus tard, le "quartier" reste étonnamment vivant dans les souvenirs, entre amertume et nostalgie, enfer et paradis. Racontée plutôt par les femmes,cette évocation sonore cherche les échos de la cité disparue, comme un refrain - pauvreté, abandon, délinquance, fierté - d'une chanson commune à d'autres. <br />
<br />
Une coproduction Le Rize – ARTE Radio dans le cadre de l'exposition "<a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=3477&Itemid=222">Olivier de Serres, radiographie d'une cité-ghetto</a>" au Centre mémoires et société de Villeurbanne Le Rize jusqu'au 30 janvier 2010.</div>
</div>
Irène Berelowitch
Octobre 2009
26'
http://www.arteradio.com/son.html?514494
La mixité sociale passe-t-elle par la carte scolaire ?
carte scolaire, inégalité résidentielle, mixité sociale, quartier défavorisé, ghetto, Maurin Louis
<div><b>Présentation par les </b><a href="http://crevilles.org/mambo/index.php?option=com_content&task=view&id=1958&Itemid=202">Cafés géographiques de Tours</a><b> :</b><br />
<br />
L’évocation du problème de la carte scolaire lors de la dernière élection présidentielle traduit, telle qu’elle a été menée, un véritable malaise. Revendiqué par la candidate de gauche comme par le candidat de droite, l’assouplissement de ce système montre à quel point ce sujet préoccupe la société française.<br />
<br />
On l’évoque comme un système d’hypocrites. On dit qu’elle n’existe que pour être contournée. La preuve ! Près d’un tiers des familles aurait recours à des formules dérogatoires, des stratégies de passe-droit pour ne pas envoyer son enfant dans le lycée de son secteur...<br />
<br />
Alors que les responsables politiques ont voulu faire de l’école le creuset de l’égalité républicaine, la carte scolaire semble être à bout de souffle en tant qu’outil vers plus de mixité sociale. Qu’en est-il réellement ? L’école peut-elle être un instrument de la mixité sociale ? Peut-elle contribuer à décloisonner les ghettos, à franchir les murs qui séparent les catégories sociales les unes des autres ?<br />
<br />
<b>Intervenant :</b><br />
Louis Maurin est directeur de l’Observatoire des Inégalités et journaliste, responsable de la rubrique "Société" du mensuel Alternatives économiques.</div>
</div>
Louis Maurin
11 novembre 2008
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.fr
Les ghettos du Gotha, ou comment les riches défendent leurs espaces
, sociologie urbaine, ghetto, haute bourgeoisie, espace privé, gated communities, Pinçon Michel, Pinçon-Charlot Monique, Mermet Daniel
<div><strong> Un reportage </strong><strong> diffusé dans <a target="_blank" href="http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/">Là bas si j'y suis</a> de Daniel Mermet<br />
</strong></div>
</div>
Si d’ordinaire les sociologues se penchent sur l’étude des ghettos subis, c’est à dire ceux où se retrouvent cantonnées les franges déshéritées de la population, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot se sont eux intéressés aux ghettos choisis : les ghettos de la haute bourgeoisie. De la Villa Montmorency aux cercles et autres clubs huppés, les familles de la haute société réquisitionnent les plus beaux espaces pour leur usage personnel. Protégés et cachés dans ces espaces privés qui leur correspondent, les grandes familles restent entre elles afin de reproduire un schéma social et des valeurs qui sont les leurs. </div>
<strong><br />
</strong> <strong>Ecoute et Podcast :</strong><br />
<p align="justify">Comme pour toutes les émissions de France Inter, les émissions de Là-bas si j'y suis peuvent être écoutées sur son site jusqu'à la diffusion de la prochaine émission. <br />
<br />
<strong> Heureusement, le site non officiel de Là-bas si j'y suis, <a target="_blank" href="http://www.la-bas.org/">www.la-bas.org</a> , conserve et offre à tous les enregistrements de toutes les émissions de Daniel Mermet sous tous les formats audios possibles. <br />
</strong></p>
<p align="justify"><strong>Il propose également un service de podcast de Là-bas si j'y suis. Merci aux animateurs de ce site !<br />
</strong></p>
</div>
Daniel Mermet
2007
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1236
Campement urbain. Du refuge naît le ghetto
Agier Michel, campement urbain, ghetto, refuge, survie, contexte hostile, réfugiés, migrants, clandestins, anthropologie urbaine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
A la naissance de tout ghetto il y a un refuge. Lieu d'une mise à l'écart, d'un abri dans un contexte hostile, il devient le nom d'une communauté de survie, dont l'avenir dépendra de sa relation aux autres et à l'État.<br />
<br />
En attendant, aux yeux de l'anthropologue, l'habitant du camp, du campement ou du ghetto édifie, dans cet écart, sa part d'un monde commun qui est encore largement à faire ; et il montre ainsi l'universalité des histoires de reconstruction de soi et des lieux. Le maintenir enfermé dans son refuge originel, c'est nous enfermer nous-mêmes. L'ouvrir, c'est nous sauver tous.<br />
<br />
<b>Michel Agier</b> est anthropologue, directeur de recherches à l'Institut de Recherche pour le Développement et directeur d'études à l'EHESS. De 2005 à 2009, il a coordonné ASILES, un vaste de programme de recherches sur les réfugiés, migrants et "clandestins" dans le monde.</div>
</div>
Michel Agier
Payot
6 mars 2013
144
Ouvrage
Les ghettos de la nation
ghetto, banlieue populaire, cités, émeute, violence urbaine, enclavement, immigration, intégration, ségrégation urbaine, délinquance, identité, Robine Jérémy
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Les émeutes de 2005 ont mis au jour la profondeur de la crise qui secoue la nation française en jetant une lumière crue sur les ghettos qu’on a laissé s’installer dans nos banlieues. L’étude de deux territoires emblématiques de ces émeutes — Clichy-sous-Bois et Grigny — éclaire la constitution d’un ghetto, et ce qui le caractérise : l’enclavement des grands-ensembles vétustes, un fort taux de personnes d’origine maghrébine ou africaine, la pauvreté et la délinquance... qui produisent un phénomène d’évitement.</div>
</div>
Boucs émissaires de la crise, les immigrés en provenance du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, et leurs descendants — la deuxième et la troisième génération, pourtant en théorie des citoyens à part entière — tiennent en effet une place à part dans la nation, en raison de l’histoire coloniale.</div>
</div>
Depuis les années 1980, des militants antiracistes, de l’immigration ou des banlieues ont donc tenté de faire entendre leur voix. Mais près de 30 ans après la Marche pour l’Égalité, la déception est grande, amenant à la radicalisation d’une partie de ces militants, tandis que certains intellectuels post-colonialistes s’attaquent à l’idée même de nation.</div>
</div>
Entre guerre des mémoires, aggravation de la violence, détérioration de la situation sociale dans les ghettos, et montée du racisme, il est urgent d’amender le roman national...</div>
</div>
<b>Jérémy Robine</b> est docteur en géopolitique et membre du comité de rédaction de la revue Hérodote.</div>
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Jérémy Robine
Vendémiaire
30 septembre 2011
288
Ouvrage
Des villes et des hommes : enquête sur un mode de vie planétaire
société urbaine, usage de la ville, innovation, bidonville, ghetto, pauvreté, grand ensemble, gratte-ciel, étalement urbain, Glaeser Edward
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
C'est un fait nouveau : depuis 2011, plus de la moitié de l'humanité vit dans les villes. L'espèce humaine est devenue une espèce urbaine, pour le meilleur et pour le pire : pour chaque 5e Avenue il y a un bidonville à Mumbai. Pourtant, la ville reste un incomparable moteur d'innovation et de création, un accélérateur de civilisation, qui attire la pauvreté davantage qu'elle ne la crée.</div>
</div>
Telle est la conviction profonde d'<b>Edward Glaeser</b>, économiste de renommée internationale, fasciné depuis toujours par l'univers urbain et les mille questions qu'il pose : pourquoi des villes autrefois puissantes tombent-elles en ruine ? Comment se forment les ghettos ? Pourquoi certaines cités se développent-elles en hauteur et d'autres à l'horizontale ? Est-il vrai que la vie en ville rend plus malheureux ? Guidant son lecteur de New York à Bangalore, de Singapour à Vancouver, de Detroit à Rio ou de Paris à Tokyo, l'auteur mène l'enquête et fait la chasse aux idées reçues : la ville n'est pas moins écolo que la campagne, les gratte-ciel n'ont pas que des inconvénients, la préservation acharnée du Paris haussmannien est loin d'être un cadeau pour ses habitants, contraints à le déserter... Or, rien de pire qu'une ville-vitrine car la vraie cité est faite de chair, non de béton.</div>
</div>
Edward Glaeser
Flammarion
28 septembre 2011
364
Ouvrage
The ghetto : Contemporary global issues and controversies
, ghetto, banlieue, favela, centre-ville, quartier défavorisé, quartier dégradé, pauvreté, bidonville, ségrégation résidentielle, sociologie urbaine, Hutchison Ray, Haynes Bruce D.
<div><b>Abstract from the publisher : </b></div> </div> Too often the term “ghetto” is simply applied to any African American community, to the inner city as a whole, or recently to anything that is degraded or unrefined. But what is a ghetto? Does it arise organically from cities, or is it a consequence of social conflict and government policy? Are the banlieues, barrios, favelas, shantytowns, and slums of Europe, South America, and other continents similar to the American ghetto?<br /> <br /> The Ghetto invites us to reexamine our assumptions by addressing these and other critical questions. Concise, original essays from top scholars around the world clearly describe essential arguments and discoveries, making the current discussion of marginalized urban spaces accessible for all readers and students of urban studies and sociology.</div> </div> <b>Contents : </b></div> </div> Bruce D. Haynes and Ray Hutchison - Introduction</div> Loïc Wacquant - A Janus-faced institution of ethnoracial closure : A sociological specification of the ghetto</div> Peter Marcuse - De-spatialization and de-ghettoization : The future of the U.S. ghetto</div> Elijah Anderson - The iconic ghetto</div> Nikki Jones and Christina Jackson - "You just don't go down there" : Learning to avoid the ghetto in San Francisco</div> Bruce D. Haynes - In terms of Harlem</div> Sharon Zukin - The Spike Lee effect : Reimagining the ghetto for cultural consumption</div> Ernesto Casteñada - Places of stigma : Ghettos, barrios, and banlieues</div> Alan Gilbert - On the absence of ghettos in Latin American cities</div> Brasilmar Ferreira Nunes and Leticia Veloso - Divided cities : Rethinking the ghetto in light of the Brazilian favela</div> AbdouMaliq Simone - Demonstrations at work : Some notes from urban Africa</div> Michel Agier - From refuge the ghetto is born : Contemporary figures of heterotopias</div> Ray Hutchison - Where is the Chicago ghetto?</div> </div> <b>Ray Hutchison </b>is professor of sociology and chair of urban and regional studies at the University of Wisconsin, Green Bay. <br /> <b>Bruce D. Haynes</b> is associate professor of sociology at the University of California, Davis.</div> </div>
NC
Westview Press
August 2011
384
Ouvrage
Les internés du ghetto. Ethnographie des confrontations violentes dans une cité impopulaire
ghetto, quartier populaire, banlieue populaire, violence urbaine, ethnographie, Boucher Manuel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Grâce à la réalisation d'une enquête ethnographique et à la mobilisation d'une "sociologie des turbulences", l'auteur tente de comprendre la production et la régulation des phénomènes de violences dans une cité ghetto. Il analyse l'expérience sociale d'habitants qui font peur, notamment des jeunes considérés comme "figures de désordre". Qu'ils soient pacificateurs ou rebelles, les internés du ghetto déploient des stratégies individuelles et collectives pour sortir d'un processus de "réification réciproque".</div>
</div>
<b>Manuel Boucher</b> est sociologue, directeur sceintifique du laboratoire d'étude et de recherche sociales LERS-IDS.</div>
</div>
Manuel Boucher
L'Harmattan
9 Juillet 2010
424
Ouvrage
La ville au risque du ghetto
ghetto, ségrégation urbaine, ségrégation sociale, ségrégation résidentielle, risque, Marchal Hervé, Stébé Jean-Marc
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
L’usage du terme "ghetto" dans les nombreux discours politico-médiatiques conduit à prendre au sérieux les risques sociaux, écologiques et politiques que les villes encourent suite aux processus de ghettoïsation qui les touchent en ce début de XXIe siècle.</div>
<br />
La ville d’aujourd’hui s’éloigne de plus en plus de la ville historique, à taille humaine et aux frontières bien délimitées, et prend le chemin d’une ville informe, fractale, s’étendant à l’infini et où les flux franchissent les frontières nationales. Mais loin d’être ouvert, lisse et sans entraves, le monde urbain contemporain est à la fois marqué par une forte mobilité et par le principe séparatif. Les ségrégations sont devenues dans la ville d’aujourd’hui un élément omniprésent, séparant riches et pauvres, classes ouvrières et classes moyennes, étrangers et nationaux, chômeurs et actifs, élites mobiles et indigents sédentaires, ou encore croyants et non-croyants. Aussi est-il possible de repérer toute une série d’espaces bien identifiés, circonscrits, voire ghettoïsés : centres-villes gentrifiés, edge cities, quartiers bourgeois, gated communities, Megachurches, bidonvilles, cités HLM précarisées…</div>
<br />
S’appuyant sur de nombreux exemples français et étrangers, La ville au risque du ghetto propose une analyse de ces espaces urbains en proie à la ghettoïsation, s’interrogeant ainsi sur le risque qu’ils peuvent représenter pour la cohésion et le développement durable des ensembles urbains, ainsi que pour le dialogue et la compréhension entre tous les êtres humains.</div>
<br />
Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs, aux étudiants et aux enseignants en sociologie et en sciences humaines intéressés par cette question, mais aussi à tous les professionnels concernés par l’aménagement du territoire.</div>
</div>
<b>Hervé Marchal</b> est maître de conférences en sociologie à l'Université Nancy 2 et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du 2L2S.</div>
<b>Jean-Marc Stébé</b> est professeur de sociologie à l'Université Nancy 2 et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du 2L2S.</div>
</div>
Hervé Marchal,
Jean-Marc Stébé
Tec et Doc - Lavoisier
6 juin 2010
136
Ouvrage
Les pauvres préfèrent la banlieue
banlieue populaire, quartier populaire, ghetto, habitants, vie quotidienne, représentations, discours, politique de la ville, Liebig Etienne
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Etienne Liebig, éducateur spécialisé en Seine-Saint-Denis, cherche à casser les réprésentations sur la banlieue et à comprendre comment et pourquoi se construit un discours dramatisé sur les quartiers, les cités et leurs habitants. Comment au jour le jour se définit concrètement au travers des lois, de la politique et de la misère grandissante, un ghetto mental, social, culturel et policier et qui a intérêt à ce que la France soit ainsi coupée en deux artifiellement.</div>
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À partir d’exemples précis et de ses propres observations au quotidien, Etienne Liebig pose la question de ce nouvel ennemi intérieur qui refuserait l’intégration républicaine, l’identité nationale et justifierait à lui seul les dizaines de législations répressives. L’auteur présente, parfois avec humour, toujours avec pertinence, la construction mentale de la banlieue et la vie quotidienne de ces habitants puis tente de comprendre les réponses proposées par les politiques et les institutions.<br />
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Éducateur et chercheur, <b>Étienne Liebig</b> intervient depuis trente ans auprès d’adolescents de tous les milieux.</div>
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Etienne Liebig
Michalon
15 avril 2010
192
Ouvrage
La loi du ghetto : enquête dans les banlieues françaises
banlieue, ghetto, cités, violence urbaine, ségrégation urbaine, enquête, Bronner Luc
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Notre Gomorra à nous ? Ce livre est une plongée dans les eaux profondes du ghetto français, dans le noyau dur de la crise urbaine. Dans ces cités si proches et si lointaines pour la République. Observateur privilégié et lucide, Luc Bronner nous emmène en garde à vue. Avec les patrouilles de police, suréquipées et surexposées. Avec les émeutiers qui jettent des pierres sur les forces de l’ordre. Dans leurs familles. Dans les tribunaux où la loi de la République tente de s’imposer face à celle du silence. Dans les procès-verbaux des enquêtes judiciaires. Avec les maires, au front, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Au milieu des enterrements, dans les larmes des affrontements entre "bandes". Dans les marches funèbres qui ponctuent la vie des cités les plus dures.</div>
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Car depuis les émeutes de 2005, les banlieues françaises ne cessent d’inquiéter. Par la répétition des épisodes de violence. Par l’ampleur des difficultés sociales. Et, surtout, par l’incapacité des pouvoirs publics à faire face. Ghetto ? Oui, il faut oser le mot. Parce que, année après année, se sont constitués des territoires à part, avec leurs propres lois, leurs langages, leurs hiérarchies, leurs valeurs, leurs frontières. Et une forme de domination adolescente probablement inédite, en France comme en Europe. La prise de pouvoir d’une jeune génération nihiliste, sans projet politique, face à des générations plus anciennes désenchantées. Une contre-société à l’intérieur de laquelle les adultes se sont effacés.</div>
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C’est dans ces territoires que se joue l’équilibre social du pays et se développent les lignes de fracture les plus intenses. Des espaces qui concentrent, absorbent, produisent, comme aucun autre territoire, les tensions de la société française : chômage, insécurité, enclavement, pauvreté, immigration, etc. Là où l’État a concentré des moyens policiers et judiciaires exceptionnels pour tenter de reprendre le contrôle. Sans succès. Dans notre Gomorra à nous, qui n’est pas au centre du système, comme chez nos voisins italiens, mais à nos marges, dans ces "territoires perdus" de la République.</div>
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<b>Luc Bronner</b> est journaliste au Monde.</div>
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Luc Bronner
Calmann-Lévy
3 mars 2010
Ouvrage