Villes-champignons en Afrique: les défis de l'urbanisation 2
architecture, urbanisme, Cameroun, Douala, inondations, insécurité, environnement, écologie, urbanisation
Seconde partie d'une émission diffusée sur RFI le 21 juillet 2013.
Présentation :
Inondations, insécurité, manque d'infrastructures, délestages, problèmes environnementaux, les villes africaines poussent trop souvent comme des champignons. Est-il possible d'en finir avec le chaos? Le débat africain pose ses valises à Douala qui propose un nouveau plan d'urbanisation.
Une émission animée par Alain Foka avec:
- Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala
- Joshua Osih, vice-président du SDF (Social Democratic Front)
- Theophile Yimgaing Moyo, président du Conseil de l’Ordre national des urbanistes du Cameroun
- Kaoussou Bodian, membre de l’association des Amis de la ville de Douala.
Alain Foka
RFI
2013-07-21
00:19:30
FR
http://www.rfi.fr/emission/20130721-2-villes-champignons-afrique-defis-urbanisation
Villes-champignons en Afrique: les défis de l'urbanisation 1
architecture, urbanisme, Cameroun, Douala, inondations, insécurité, environnement, écologie, urbanisation
Première partie d'une émission diffusée sur RFI le 21 juillet 2013.
Présentation :
Inondations, insécurité, manque d'infrastructures, délestages, problèmes environnementaux, les villes africaines poussent trop souvent comme des champignons. Est-il possible d'en finir avec le chaos? Le débat africain pose ses valises à Douala qui propose un nouveau plan d'urbanisation.
Une émission animée par Alain Foka avec:
- Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala
- Joshua Osih, vice-président du SDF (Social Democratic Front)
- Theophile Yimgaing Moyo, président du Conseil de l’Ordre national des urbanistes du Cameroun
- Kaoussou Bodian, membre de l’association des Amis de la ville de Douala.
Alain Foka
RFI
2013-07-21
00:19:30
FR
Enregistrement audio
http://www.rfi.fr/emission/20130721-1-villes-champignons-afrique-defis-urbanisation
Ordre et désordres dans l'Istanbul ottomane (1879-1909)
Lévy-Asku Noémi, Istanbul, Empire Ottoman, XIXe siècle, histoire urbaine, maintien de l'ordre, désordre, insécurité, contestation, police, caïds, veilleurs de nuit
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Capitale de l’Empire ottoman, ville-port caractérisée par une grande diversité ethnique et confessionnelle, Istanbul est à la fin du XIXe siècle une métropole de près d’un million d’habitants, où les enjeux liés à l’ordre public sont particulièrement sensibles. Avec les Tanzimat (réformes de l’État ottoman) et les changements économiques et sociaux du long XIXe siècle, la définition de l’insécurité, le dispositif de maintien de l’ordre et les formes de contestation de l’ordre établi connaissent d’importantes transformations. C’est cette nouvelle configuration qui est ici étudiée, de la fin des années 1870 à 1909, période marquée par le règne autoritaire d’Abdülhamid II et la révolution jeune-turque de 1908.<br />
<br />
Confronté aux défis posés par les migrations, les contestations politiques et les nouvelles formes de sociabilité, le pouvoir fait de la préservation de l’ordre politique, social, moral et religieux une priorité absolue. L’institutionnalisation de la police et son déploiement dans la capitale ont pour corollaire une redéfinition des priorités de l’action des forces de l’ordre et de leurs modes d’intégration dans la ville, processus qui s’inscrit dans un mouvement européen de réforme du maintien de l’ordre. L’ouvrage se concentre sur les nouvelles formes d’interactions, de coopérations ou de rivalités entre les différents acteurs de l’espace urbain : l’institution policière, principale responsable du maintien de l’ordre dans la capitale, les "agents intermédiaires" tels les bekçi (veilleurs de nuit) ou les kabadayı (sortes de caïds), et la population locale.<br />
<br />
Des déviances quotidiennes à la stigmatisation des classes populaires arméniennes, des rondes policières à la pression sociale dans les quartiers, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur les multiples facettes des relations entre l’État et la société à la fin de l’Empire ottoman. Il apporte aussi une contribution originale à l’historiographie de l’ordre public et du maintien de l’ordre en Europe.<br />
<br />
Historienne de l’Empire ottoman, <b>Noémi Lévy-Aksu</b> est docteure de l’EHESS et maître de conférences au département d’histoire de l’Université du Bosphore à Istanbul.</div>
</div>
Noémi Lévy-Aksu
Karthala
20 décembre 2012
348
Ouvrage
La sécurité urbaine en questions
sécurité, insécurité, délinquance, prévention, répression, vidéosurveillance, médiation, politique publique, Wyvekens Anne
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Les phénomènes de violences urbaines ou de délinquance sont complexes et exigent une analyse fine afin de les comprendre et de tenter d’y apporter des solutions concrètes. Les politiques publiques de sécurité ont connu une métamorphose au cours des années 1990 puis 2010, notamment par le biais de leur décentralisation, de la participation des associations et de celle du secteur marchand. Des études de cas illustrent de façon concrète ces changements et les perspectives qu’ils offrent.</div>
</div>
Entre système répressif et préventif, vidéosurveillance et médiation, délinquance et sentiment d’insécurité... ce guide tente d’identifier des démarches et des outils mis à la disposition des personnes qui, par leur fonction ou leur profession, sont appelées à proposer des solutions aux problèmes de sécurité dans la ville. <br />
<br />
Juriste et criminologue, <b>Anne Wyvekens</b> est chargée de recherche au CNRS/CERSA (Centre d’études et de recherches de science administrative).</div>
</div>
Anne Wyvekens
Le Passager clandestin
24 août 2011
112
Ouvrage
Nous avons quelque chose à vous dire... Paroles des jeunes des quartiers
banlieue populaire, quartier populaire, zone urbaine sensible, jeune, éducation, emploi, discrimination, insécurité, lien social, rénovation urbaine, religion, démocratie participative, Marseille, Castel Robert, Reiffers Jean-Louis
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
En 2008 et 2009, l'Ecole de la 2e Chance (E2C) de Marseille et Robert Castel ont imaginé et mis en oeuvre un cycle de forums ouvert au public : Chances et Quartiers. Sept conférences se sont tenues au total, balayant les problématiques contemporaines des zones urbaines dites sensibles : rapport au religieux, à l'éducation, à l'emploi, à l'insécurité...</div>
</div>
Pour l'E2C, l'objectif était d'abord de donner la parole à ses jeunes, de les installer sur les mêmes tribunes que les responsables politiques et les acteurs techniques qui influencent les conditions de vie des quartiers nord de Marseille. Sur toutes les thématiques abordées, le "cadrage" du sociologue a permis, à partir de données brutes, une analyse économique, sociale et politique de la situation actuelle des "quartiers", à Marseille comme ailleurs en France, et l'ouverture d'un large débat sur leur avenir.</div>
<br />
C'est un exercice de démocratie participative qui est tenté là, dont l'une des leçons pourrait être la nécessité de l'ajustement permanent des dispositifs en place. Robert Castel, l'Ecole de la 2e Chance, ses stagiaires, les élus, les acteurs, les représentants associatifs donnent le la. Au législateur d'écrire la partition...</div>
</div>
<b>Robert Castel</b> est sociologue et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.<br />
<b>Jean-Louis Reiffers</b> est professeur d'économie et de finances internationales à l'Université du Sud Toulon Var et à l'école Euromed Management de Marseille.</div>
</div>
Robert Castel,
Jean-Louis Reiffers
L'Harmattan
22 octobre 2010
150
Ouvrage
Mythologie des cités-ghettos
, cité, ghetto, mythologie, insécurité, représentations, quartier populaire, grand ensemble, ZUP, médias, Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé
<div><b>Extrait de l'introduction :</b></div>
</div>
La mythologie relative à la ville s’appuie sur des images négatives nous faisant voir le monde urbain comme étant à l’origine de tous les maux dont souffre notre société. Dès lors, c’est la ville dans toutes ses dimensions (démographique, politique, urbanistique, économique et sociale) qui fait l’objet d’un halo de représentations négatives surtout de la part des individus résidant en dehors de la ville.<br />
<br />
Alors que l’on affirme que la ville est insécure et participe de l’augmentation des actes d’incivilité et de délinquance, ne faudrait-il pas s’interroger sur les causes et les processus (dégradation de l’emploi, transformation des modes d’intervention policière, évolution des normes et des valeurs, persistance d’un taux important d’échec scolaire…) qui président à l’émergence de ce que l’on met sous l’étiquette "insécurité" ?</div>
</div>
<b>Sommaire :</b></div>
</div>
<b>Chapitre I : Les origines du mythe des cités-ghettos</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• L'importance de la figure historique du ghetto juif</li>
<li>• La mise au "ban" des quartiers ouvriers</li>
<li>• La grandiloquence des grands ensembles</li>
<li>• La relégation des ZUP</li>
<li>• La prégnance de la figure du ghetto noir américain</li>
</ul>
<br />
<b>Chapitre II : Les usages du mythe des cités-ghettos</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• Le traitement médiatique du mythe des cités-ghettos</li>
<li>• L'intériorisation du mythe des cités-ghettos par les classes moyennes</li>
<li>• L'ambiguïté du mythe des cités-ghettos chez les habitants des grands ensemble</li>
<li>• L'utilisation du mythe des cités-ghettos par le monde politique</li>
<li>• La controverse entre experts et savants autour du mythe des cités-ghettos</li>
</ul>
<br />
<b>Chapitre III : Le mythe des cités-ghettos au coeur d'un </b><b>système mythologique</b></div>
<ul style="font-size: 11px; margin-left: 160px; padding-left: 5px; text-align: justify; color: rgb(0, 0, 0); list-style-type: none; list-style-image: none; list-style-position: outside;">
<li>• Quand un mythe en chasse un autre ?</li>
<li>• Quand les cités-ghettos font société</li>
<li>• Retour critique sur la mixité</li>
<li> </li>
<li><b>Jean-Marc Stébé</b> est professeur de sociologie à <a href="http://www.univ-nancy2.fr/" target="_blank">l'Université Nancy 2</a> et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du <a href="http://www.univ-metz.fr/recherche/labos/2l2s/" target="_blank">2L2S</a>.</li>
<li> </li>
<li><b>Hervé Marchal</b> est maître de conférences en sociologie à <a href="http://www.univ-nancy2.fr/" target="_blank">l'Université Nancy 2</a> et membre du Laboratoire de sociologie urbaine, des représentations et de l’environnement social (LASURES) du <a href="http://www.univ-metz.fr/recherche/labos/2l2s/" target="_blank">2L2S</a>.</li>
</ul>
</div>
Jean-Marc Stébé,
Hervé Marchal
Le Cavalier Bleu
15 septembre 2009
95
Ouvrage
Politique de la ville et intégration. Conférences 2007
, politique de la ville, intégration, zone urbaine sensible, lien social, racisme, insécurité, cohésion sociale
<div><b>Extrait de la préface :</b></div>
</div>
Ce recueil réunit la plupart des interventions programmées en 2007 dans le cycle des conférences 5 à 7. Leur qualité nous a conduits à les rassembler dans ce tome, le second, souhaitons-le, d’une collection. Que leurs auteurs en soient chaleureusement remerciés. Ces recensions expriment leurs analyses et leurs critiques. On ne trouvera pas dans ce recueil une unité de positions, encore moins un point de vue institutionnel. Au contraire, une certaine idée du pluralisme a guidé le choix de nos conférenciers : il en ressort un panorama complexe et contrasté, chaque chercheur faisant, en quelque sorte, écho à d’autres jugements exprimés dans nos murs. <br />
<br />
<b>Sommaire :</b><br />
<br />
<b>Balades en zones sensibles </b> <br />
Un parti poétique <br />
Yves Clerget, Centre Pompidou <br />
Olivier Darné, plasticien et apiculteur urbain <br />
<br />
<b>Repenser le lien social </b><br />
Pierre Bouvier, socioanthropologue <br />
Olivier Cousin, chercheur en sociologie du travail <br />
<br />
<b>Racisme et antisémitisme aujourd’hui </b><br />
Michel Wieviorka, sociologue <br />
<br />
<b>Peur et insécurité</b> <br />
Villes du Nord, villes du Sud <br />
Sophie Body-Gendrot, politologue et spécialiste en criminologie <br />
<br />
<b>Filles et garçons dans les quartiers </b><br />
Isabelle Clair, sociologue <br />
<br />
<b>Comment évaluer la politique de la ville ? </b><br />
Guy Cauquil, consultant et président de la Société Française de l’Évaluation<br />
<br />
<b>Politique de la ville et cohésion sociale </b><br />
Jacques Donzelot, sociologue spécialiste de la politique de la ville</div>
</div>
Collectif
DPVI
Septembre 208
197
Autre
http://i.ville.gouv.fr/Data/Detdiv.php?id=5145
Les villes face à l'insécurité
insécurité, Ile-de-France, délinquance, politique publique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b><br />
<br />
Comprendre<br />
Le débat sur l’insécurité n’est pas un fait nouveau, mais revêt aujourd’hui une acuité toute particulière dans la société française, notamment en Île-de-France. Il s’est installé sur le devant de la scène politique et médiatique, durablement inscrit sur les agendas nationaux et locaux. Cette construction de l’insécurité comme catégorie de l’action publique s’appuie sur des outils permettant de quantifier les délinquances et leurs évolutions.<br />
Par-delà les statistiques officielles, la connaissance de ces phénomènes s’est consolidée avec le développement d’enquêtes en population générale : les enquêtes de délinquance auto-reportée et les enquêtes de victimation, à l’instar de celle que mène l’IAU îdF à l’échelle régionale depuis 2001. S’il importe de mesurer et d’expliquer les problèmes d’insécurité dans leurs manifestations objectives et subjectives, il convient aussi de comprendre quelles sont les actions mises en oeuvre pour y répondre.<br />
Assurément, ce n’est plus l’affaire des seuls services de l’État. Outre l’essor du secteur privé, on assiste au retour en force des pouvoirs locaux dans le gouvernement de la sécurité des villes. Parallèlement, on observe une prise en compte accrue des questions de sécurité dans le champ de l’urbanisme. Telles sont les deux grandes tendances caractéristiques des politiques actuelles de lutte contre l’insécurité et de prévention de la délinquance.<br />
<br />
Agir<br />
Les modes de production de la sécurité urbaine sont en pleine recomposition. Une redistribution des rôles s’opère entre les institutions étatiques, les collectivités locales, le monde associatif et le secteur privé, à l’articulation de différentes stratégies de lutte contre l’insécurité.<br />
Dans le champ de l’aménagement et de l’urbanisme, la prise en compte de ces enjeux ne se réduit pas forcément à des démarches technicistes de prévention situationnelle et de protection défensive des espaces, fondées sur l’application de normes de gestion des risques et le déploiement de la vidéosurveillance. Elle donne aussi l’opportunité de repenser la valeur des espaces publics, pour leur capacité à déclencher une dynamique urbaine positive favorable à la sécurité. Dans le champ pénal, les politiques engagées reflètent également des orientations plurielles. Les modèles de police et de justice de proximité, promus à la fin des années 1990, semblent toutefois mis en cause face à la prédominance actuelle d’une logique de durcissement de la répression de la délinquance et de la criminalité. Dans le champ de l’intervention sociale, des actions de médiation et de prévention, à visée socio-éducative, sont parallèlement mises en oeuvre dans une perspective de pacification des territoires urbains.<br />
<br />
Anticiper<br />
Au regard des recompositions en cours, quelles perspectives d’avenir pour le gouvernement de la sécurité dans nos villes ?<br />
Pour le Grand Paris, un nouveau mode de gestion se dessine : la police de l’agglomération parisienne, couvrant sous une même direction la capitale et les trois départements de petite couronne. Il est légitime de s’interroger sur son articulation avec le projet urbain du Grand Paris et sur les enjeux en termes de « métropolisation » de la sécurité.<br />
Plus largement, au-delà des réorganisations de la sécurité publique, s’achemine-t-on vers une privatisation de la protection des biens et des personnes ? En tout cas, le secteur marchand de la sécurité est en plein essor. Et sur le plan urbain, dans quelle mesure les contextes nationaux influencent-ils le développement d’espaces résidentiels sécurisés, centrés sur un entre-soi protecteur ?<br />
Effectivement, la problématique de l’insécurité urbaine reflète les processus de ségrégation socio-spatiale en même temps qu’elle les alimentent. Dans les banlieues "sensibles", les délinquances juvéniles sont avant tout le symptôme d’une condition sociale dégradée. L’insécurité ne pèse pas moins sur l’attractivité des commerces, la qualité des espaces et l’expérience vécue des habitants dans ces quartiers populaires qui s’apparentent à maints égards à de véritables "ghettos urbains".</div>
</div>
Collectif
IAU
Septembre 2010
90
Revue
http://www.iau-idf.fr/nos-etudes/detail-dune-etude/etude/les-villes-face-a-linsecurite.html
Les intéractions rural-urbain : circulation et mobilisation des ressources
interactions rural-urbain, Afrique, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale, Burkina Faso, Ghana, Bénin, Sénégal, conflits, insécurité, manipulations foncières, circulation des biens, distribution alimentaire, pouvoirs locaux, commerce, agriculture péri-urbaine
<div><b>Un numéro publié sous la direction de Abdou Salam Fall, Cheikh Guèye et Ibrahima Dia </b></div> <b> </b></div> <b>Sommaire :</b><br /> <br /> Abdou Salam Fall, Cheikh Guèye et Ibrahima Dia, Editorial<br /> <br /> Paul Pélissier, Les interactions rurales ‑ urbaines en Afrique de l'Ouest et Centrale<br /> <br /> Mahamadou Zongo et Paul Mathieu, Transactions foncières marchandes dans l'ouest du Burkina Faso : vulnérabilité, conflits, sécurisation, insécurisation<br /> <br /> Cheikh Guèye, Le paradoxe de Touba : une ville produite par des ruraux<br /> <br /> Alphonse Yapi‑Diahou, Manipulations foncières sur les zones industrielles dans les villes africaines<br /> <br /> Cheikh Ba, Circulation des biens et approvisionnement des villes, le raccourci par l'agriculture péri‑urbaine et le rôle des femmes<br /> <br /> Hatcheu Emil Tchawe, Les commerçants et les transporteurs dans l'approvisionnement vivrier et la distribution alimentaire à Douala (Cameroun)<br /> <br /> E.L. Okorley et J.A. Kwarten, Women and agro‑processing in Africa : a case study of the state of women in fish smoking in the central region of Ghana<br /> <br /> Abou‑Bakari Imorou, Dynamique des pouvoirs locaux liés à la gestion du Marché Central de Parakou<br /> <br /> Jean Adanguidi, La personnalisation de l'impersonnel. Réflexion autour du commerce de l'igname à Cotonou, Bénin<br /> <br /> Safiétou Touré Fall, Abdou Salam Fall, Ibrahima Cissé, Aminata Badiane, Cheikh Alassane Fall et Maty Ba Diao, Intégration horticulture ‑ élevage dans les systèmes agricoles urbains de la zone des Niayes (Sénégal)</div> </div>
NC
Association euro-africaine pour l’anthropologie du changement social et du développement
2000
Revue
http://apad.revues.org/417
Défendre la ville. La police, l'urbanisme et les habitants
police, urbanisme, habitant, insécurité, surveillance, Oblet, urbanité
<div>
<div align="justify"><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
La valeur de la ville dépend des opportunités qu'elle offre en matière de rencontres, d'emplois, de services, de plaisirs, et de sa faculté à contenir l'insécurité qui découle de ces libertés urbaines.<br />
<br />
Peut-on venir à bout de cette insécurité ? C'est le rêve de ceux qui aspirent à une sévérité croissante de la police et de la justice ou de ceux qui ne jurent que par l'utilisation des technologies modernes de surveillance. <br />
<br />
Mais les uns comme les autres menacent de tuer l'urbanité en même temps que l'insécurité qui la mine. <br />
<br />
Défendre la ville sans abolir l'urbain suppose d'abandonner les certitudes pseudo-scientifiques au profit d'une police des villes considérée comme l'art de faire converger la conception des lieux, le rôle des agents et l'engagement des habitants.<br />
</div>
<strong>Thierry Oblet </strong>est maître de conférences en sociologie à l'Université de Bordeaux II. Il est également l'auteur de "Gouverner la ville" (PUF, 2005), <br />
<br />
Voir la <a target="_blank" href="http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=3636">fiche de lecture de Igor Martinache</a> sur le site de <a href="index.php?option=com_content&task=view&id=276&Itemid=176">Liens Socio</a> .</div>
</div>
Thierry Oblet
PUF
18 janvier 2008
122
Ouvrage
La France a peur. Une histoire sociale de "l'insécurité"
insécurité, France
<div><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
"La France a peur. Je crois qu’on peut le dire aussi nettement..." C’est ainsi que Roger Gicquel ouvrait le JT de 20h sur TF1, le 18 février 1976.<br />
<br />
Depuis, deux décennies se sont écoulées, et le thème de la sécurité a connu une inflation sans précédent. Il semble, en effet, que l’insécurité soit devenue l’un des principaux problèmes sociaux du début du XXIe siècle.<br />
<br />
Les responsables politiques, de droite comme de gauche, invoquent la "demande de sécurité " de leurs électeurs pour réclamer une action plus énergique de la police et de la justice et les gouvernements successifs ont rivalisé dans l'adoption de lois et de mesures nouvelles en la matière. <br />
<br />
D'où vient une telle inflation du thème de la sécurité depuis le début des années 1980 ? Dans quelle mesure a-t-elle modifié la perception des milieux populaires et de leurs problèmes sociaux ? Cet ouvrage montre que l'émergence de l' "insécurité" est inséparablement liée aux formes de précarité qui se développent depuis la fin des Trente Glorieuses et au recul constant de l'État social.<br />
<br />
C'est à partir de l'ensemble de ses dimensions qu'il aborde cette question : des transformations des quartiers populaires à celles du jeu politique; du traitement médiatique de la "délinquance" aux savoirs et expertises en tout genre mobilisés pour l'interpréter; des politiques locales de sécurité jusqu'aux mutations profondes intervenues dans l'organisation et les missions de la police, de la justice et de l'école.<br />
<br />
Avec la reformulation progressive de la question sociale en impératif d'"ordre dans la rue", c'est tout un pan des relations entre les citoyens et les institutions républicaines qui a changé de visage. Un livre somme qui permet de prendre la mesure d'un changement d'époque. <br />
<br />
<strong>Laurent Bonelli</strong> est docteur en science politique. Il est membre du groupe d'analyse politique de l'université Paris-X-Nanterre et du comité de rédaction de la revue <a target="_blank" href="http://www.revues.org/index90.html">Cultures & Conflits</a> . Il a codirigé l'ouvrage "La Machine à punir. Pratiques et discours sécuritaires" (L'Esprit frappeur, 2001).<br />
<br />
<a target="_blank" href="http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1365">Ecouter l'émission</a> Là-bas si j'y suis du 7 février 2008 durant laquelle Daniel Mermet reçoit Laurent Bonelli. <br />
</div>
</div>
Laurent Bonelli
La Découverte
Février 2008
418
Ouvrage