Ville et marché
marché, acteurs de marché, développement urbain, pouvoirs publics, société civile, renouvellement urbain, promoteurs immobiliers, marchés financiers, capitalisme
Les acteurs de marché font-ils la ville ? Un dossier publié par Charlotte Halpern et Julie Pollard sur Espaces Temps.net.
Sommaire :
- "Les acteurs de marché font-ils la ville ?", par Charlotte Halpern et Julie Pollard
La ville est-elle construite et organisée par les acteurs de marché ? Qui sont-ils et comment les caractériser ? Leurs stratégies guident-elles le développement urbain ? Comment s’imposent-ils ou composent-ils avec les pouvoirs publics, la société civile ? Plus fondamentalement, en quoi les acteurs de marché, en tant que catégorie d’analyse, sont-ils une entrée pertinente pour penser la fabrique de la ville, les politiques et les transformations urbaines ?
- "La ville marchande : une approche ethnologique", par Emmanuelle Lallement
Dans cet article, l’auteure interroge la ville dans sa dimension marchande d’un point de vue ethnologique. À partir d’enquêtes de terrain menées en milieu urbain, plus spécifiquement à Paris, l’article se propose de présenter une perspective d’ethnologie des situations [...]
- "Des acteurs en quête de marché", par Aurélie Delage
Cet article analyse la place de la gare TGV dans le projet de renouvellement urbain de Saint-Étienne Châteaucreux, en envisageant les stratégies des acteurs publics (essentiellement les collectivités locales) et privés (essentiellement les promoteurs) à chaque étape du projet, [...]
- "Les promoteurs immobiliers et l’Etat franquiste : de la dépendance à l’émancipation", par Céline Vaz
Durant le régime franquiste, les promoteurs privés s’affirment comme les principaux acteurs de la fabrique de la ville en monopolisant la production de logements. La professionnalisation de la promotion immobilière privée accompagne ce mouvement.
- "Les acteurs des marchés financiers font-ils la ville ? Vers un agenda de recherche", par Ludovic Halbert
Le rôle des acteurs des marchés financiers dans l’évolution des modalités de production urbaine reste peu étudié en France. Contrastant leur place croissante dans la détention de nombreux objets urbains avec le nombre réduit de travaux, l’article propose des [...]
- "Des variétés de régulation de la ville compétitive", par Deborah Galimberti
L’objet de cet article est d’analyser l’évolution de l’appropriation et la mise en œuvre des politiques de compétitivité par les gouvernements urbains dès la fin des années 1970. En se positionnant de façon critique vis-à-vis des perspectives macro d’analyse [...]
- "La ville et les marchés : ce qui change au début du 21e siècle", par Dominique Lorrain
L’argument de ce texte est que la fin du 20e siècle correspond à une période d’extension de l’influence des marchés et, plus précisément, à l’intégration de la fabrique urbaine dans le capitalisme global. D’abord, des grandes firmes industrielles ou [...]
- Bibliographie
Charlotte Halpern
Julie Pollard
http://www.espacestemps.net/articles/les-acteurs-de-marche-font-ils-la-ville/
Espaces Temps.net
2013
FR
Dossier thématique
Les ventres de Paris : géographie de l'alimentation à Paris
Chemia Guy, Paris, alimentation, marché, Halles, Rungis
<div>Malgré ses énormes besoins, Paris, capitale protégée, n'a, à l'exception de quelques périodes difficiles, que rarement souffert d'une pénurie de produits alimentaires. <br />
<br />
Très tôt, le marché des Halles Centrales a pu lui fournir l'essentiel des produits nécessaires à l'approvisionnement des Parisiens. Modernisé à plusieurs reprises il a un temps été complété, au nord-Est de la capitale, par un marché aux bestiaux et un marché de gros des produits carnés qui ont fonctionné jusqu'à la charnière des années 60/70. <br />
<br />
C'est ensuite le Marché d'Intérêt National de Paris-Rungis, premier marché de produits frais du monde, qui a pris le relais pour satisfaire aux besoins alimentaires de l'ensemble de l'agglomération parisienne. Durant toute cette période, les modes de consommation et d'approvisionnement des Parisiens ont progressivement évolué, passant d'un recours préférentiel au commerce traditionnel à celui de la grande distribution, ce qui a eu un fort impact sur l'aménagement de la région Ile-de-France.<br />
<br />
<strong>Guy Chemla</strong> est géographe, enseignant-chercheur à l'université <a href="http://www.paris-sorbonne.fr/" target="_blank">Paris Sorbonne-Paris 4</a>, membre du laboratoire <a href="http://www.enec.paris-sorbonne.fr/" target="_blank">"Espaces, nature et culture"</a>.</div>
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Guy Chemla
29 octobre 2003
87 minutes 57 secondes
http://www.canalu.tv/themes__1/sciences_humaines_sociales_de_l_education_et_de_l_information/sciences_de_la_societe/geographie_amenagement/les_ventres_de_paris_geographie_de_l_alimentation_a_paris
Qui a brûlé le Soleil ? Révolte flambée à Marseille
Marseille, marché, enquête, témoignage, Dell'Umbria Alessi
<div><b>Présentation par le diffuseur :</b></div>
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Le marché du Soleil, marché traditionnel de la communauté maghrébine de Marseille, a brûlé. On accuse. On proteste. On se défend. On manifeste. Sur les cendres encore chaudes résonne une parole vivante, rebelle, joyeuse et contradictoire...</div>
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Radio Grenouille</a>.</div>
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Enregistrements: décembre 08-juin 09<br />
Mise en ondes & mix: Arnaud Forest<br />
Enquête: Anouk Batard, Olivier Apprill, Mehdi Ahoudig<br />
Réalisation: Anouk Batard</div>
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Anouk Batard
2 septembre 2009
34'11''
http://www.arteradio.com/son.html?491217
Walkscapes. La marche comme pratique esthétique
Careri Francesco, marche, esthétique, parcours, espace, délaissés, marges, frontières spatiales, frontières sociales, ambiances
Ouvrage culte pour les urbanistes et les architectes, Walkscapes fait de la marche beaucoup plus qu’une simple promenade. Pour Francesco Careri, en effet, l’origine de l’architecture n’est pas à chercher dans les sociétés sédentaires mais dans le monde nomade. L’architecture est d’abord traversée des espaces : ce que Careri appelle parcours. Ainsi le menhir, point de repère dans l’espace, à la croisée des chemins.
La marche est esthétique, comme la conçoit André Breton pour la place Dauphine. Elle révèle des recoins oubliés, des beautés cachées, la poésie des lieux délaissés.
La marche est politique. En découvrant ces espaces qui sont à la marge et cependant peuplés, elle montre que les frontières spatiales sont aussi des frontières sociales.
Careri s’évade de la ville-événement pour errer dans ce qu’il appelle la Zonzo (la zone, l’espace exclu, à l’abandon, à la marge, inexploré et pourtant vivant). En se laissant porter par la marche, on franchit des frontières invisibles, on recompose une ville nouvelle.
Ce livre passionnera, au-delà des architectes et des plasticiens, ces flâneurs et ces explorateurs qui font de la ville leur terrain de chasse privé.
Traduit de l’italien par Jérôme Orsoni.
Francesco Careri, né à Rome en 1966, est cofondateur de Stalker/Observatoire nomade et chercheur au département d’architecture de l’université de Rome III, où il dirige le cours d’arts civiques, un enseignement entièrement itinérant créé pour analyser et interagir avec les phénomènes émergents de la ville. Depuis 2012, il est directeur du LAC (Laboratorio Arti Civiche) et du MAAC (Master in Arti Architettura Città).
Francesco Careri
http://www.jacquelinechambon.fr/Editions_Jacqueline_Chambon/Walkscapes.html
Éditions Jacqueline Chambon
2013-03
224
Ouvrage
Comprendre l'économie des territoires
conomie, territoire, diagnostic territorial, marché, collectivités, développement durable, emploi, activités économiques
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Cet ouvrage est une introduction large et approfondie à l’analyse économique dans les territoires et repose sur une approche des acteurs et de leurs relations à ces territoires. Il a pour but de faciliter l’appropriation de concepts et de questions économiques par des généralistes, de proposer des références aux chargés d’études spécialisés sur ces sujets et d’intégrer ainsi les préoccupations économiques dans les champs de l’urbanisme, de l’aménagement et des transports. C’est un guide pour l’analyse et l’action, un manuel pour les praticiens, les développeurs et les chargés d’études, un ouvrage à s’approprier au regard des questions d’actualité (réforme territoriale, développement durable, crise économique et sociale). C’est aussi un outil de compréhension des nouveaux enjeux de développement durable dans l’approche économique des territoires.</div>
<br />
Les cinq chapitres qui composent l’ouvrage offrent une vision large mais précise des aspects théoriques, méthodologiques et pratiques de l’économie territoriale. En repartant des principaux courants de pensée, l’ouvrage aborde, sans être exhaustif, les questions récurrentes en économie territoriale (mondialisation, désindustrialisation et emploi ou encore marchés fonciers et immobiliers, etc.), et insiste sur les rôles respectifs des acteurs publics et privés dans le développement des territoires. Il existe de nombreux outils et méthodes pour analyser et mieux comprendre les dynamiques économiques à l’œuvre au sein des territoires ; les avantages et les inconvénients de nombre d’entre eux sont proposés afin de faciliter la conduite de diagnostics économiques territoriaux. Enfin, la dernière partie fournit des illustrations pratiques et méthodologiques sous formes de monographies à des échelles géographiques variables.</div>
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Nicolas Gillio et Emmanuel Ravalet (dir.)
CERTU
28 août 2012
220
Ouvrage
Le marché Dejean du XVIIIe arrondissement de Paris : un espace public perçu et vécu
espace public, marché, ethnologie, sociolinguistique urbaine, Paris, Rasoloniaina Brigitte
<div>Le marché Dejean du XVIIIe arrondissement de Paris : un espace public "perçu" et "vécu"</div>
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<b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Des clients et des marchands "mettent en mots" le marché Dejean, couramment appelé "marché Château Rouge". S'appuyant sur les concepts de la sociolinguistique urbaine et les outils d'enquête tels que l'observation, le questionnaire, l'entretien, l'auteure restitue les différentes étapes de la recherche menée dans ce marché, les descriptions ethnologiques et analyses des discours recueillis dans cet espace public où "habitent" plusieurs langues.</div>
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<b>Brigitte Rasoloniaina</b> est sociolinguiste, maître de conférence à l'Institut national des Langues et civilisations orientales (Inalco).</div>
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Brigitte Rasoloniaina
L'Harmattan
Mai 2012
132
Ouvrage
Le piéton dans la ville - l'espace public partagé
piéton, marche, mobilité, espace public, ville durable, ville viable, ambiances, Terrin Jean-Jacques
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Partant du piéton pour interroger de nouvelles approches de l'espace public, chercheurs et responsables locaux se penchent sur les cas de Paris, Lyon, Amsterdam, Londres, Copenhague, Lausanne et Vienne. Quelle prise en compte de la diversité des usages et des usagers de l'espace public ? Quels enjeux d'accessibilité mais aussi de confort et de sécurité sont associés à ces pratiques en plein renouvellement ? La notion de lenteur - considérée depuis deux décennies comme garante d'une certaine qualité de vie - est de fait liée à la marche. Les auteurs de cet ouvrage analysent comment le piéton peut trouver sa place dans le processus de rééquilibrage de l'espace public à l'oeuvre dans les villes européennes - rééquilibrage qui tend vers un même objectif : faire la ville vivable et désirable.</div>
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<b>Jean-Jacques Terrin</b> est architecte et enseigne à l'école d'architecture de Versailles.</div>
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<b>Présentation par Archicool.com :</b></div>
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Cet ouvrage analyse et relate les expériences de sept villes européennes dans le partage et la reconquête de l’espace public (Amsterdam, Copenhague, Lausanne, Londres, Lyon, Paris et Vienne ( Autriche.)<br />
<br />
A l’humanisme des villes du nord ayant toujours préservé l’échelle du piéton et du cycliste sur l’ensemble de leurs territoires, les villes latines firent la part belle à l’automobile et son insatiable appétit d’espace ; ravalant les espaces délaissés, comme les berges des fleuves, ou ceintures vertes non construites en parfaite réserve foncière à autoroutes et voies express. Le temps gagné et la quantité de véhicules à mouvoir étaient de puissants leviers de pouvoir.<br />
<br />
Les années 80 amèneront progressivement un changement radical autorisé par trois mots magiques : Alstom, Feder, Disney. Alstom, motivé de vendre ses nouveaux tramways silencieux, propres et confortables, Feder, du nom des fonds européens débloqués pour la rénovation urbaine, qui permettront de rénover chaussées et espaces publics jusqu’au plus petit village, et enfin la résidentialisation ludique à la Disney, favorisant la ville franchisée (Mangin a-t-il des intérêts chez Disney ?) et son fashion shopping toujours ensoleillé à l’ombre des RTT triomphantes. Il faudrait ajouter la prise de conscience sanitaire du coût social des infections pulmonaires dû à la pollution automobile en milieu urbain pour comprendre la mise en marche de ce cocktail qui permettra de changer radicalement l’aspect de la plupart des villes françaises en une petite vingtaine d’années. Ce mieux-vivre réclamé est devenu aujourd’hui un passage obligé autant que protégé dans la fabrication de la ville, en France en tout le cas. L’ouvrage vient peut être dix ans trop tard, maintenant que tous les chantiers sont presque terminés... à l’exception de l’électoral et parisien aménagement des berges de la Seine qui justement est opportunément inséré dans cet ouvrage...</div>
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Jean-Jacques Terrin,
(dir.)
Parenthèses
8 septembre 2011
288
Ouvrage
Mondes et places du marché en Méditerranée. Formes sociales et spatiales de l'échange
place, marché, lieu public, commerce, échange, Méditerranée, Mermier Franck, Peraldi Michel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Des souks aux <i>malls</i>, des boutiques au marché de rue, du <i>moussem</i> au supermarché, les textes réunis ici explorent ces lieux urbains de l'échange dans cet espace euro-méditerranéen où le commerce s'est érigé depuis l'Antiquité en "art de faire" et jusqu'à se confondre avec toute forme économique lorsque ces leixu, de Constantinople à Tanger, furent l'échelle du monde.</div>
</div>
Loin cependant d'y voir un archaïsme, ces textes témoignent d'abord de la permanence de la "place du marché" dans les mondes méditerranéens, sous toutes ses modalités, des plus banales et fragiles aux plus stables, mais plus encore de la vitalité des méthodes d'échange commercial que la place met en scène : celle des commerces vernaculaires, celle du marché de rue et des boutiques, de la logique du <i>khan</i> sous les apparences du <i>mall</i>, et plus généralement de la capacité des mondes sociaux les plus fragiles à prendre part au concert moderne des convoitises.<br />
<br />
S'il est question ici surtout d'ethnographie de ces univers commerciaux, il est aussi question d'économie politique.</div>
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<b>Franck Mermier</b> est anthropologue, chercheur au CNRS (IIAC-LAU).</div>
<b>Michel Peraldi </b> est anthropologue, directeur de recherche au Cadis/Ehess, Paris.</div>
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Franck Mermier,
Michel Peraldi,
(dir.)
Karthala
14 décembre 2010
348
Ouvrage
Marcher en ville. Faire corps, prendre corps, donner corps aux ambiances urbaines
marche, piéton, ambiances, espace public, mobilité, corps, Thomas Rachel
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Les nouvelles préoccupations environnementales et de santé publique à l’œuvre en ce début de XXIe siècle bouleversent l’ordre des mobilités urbaines. Ainsi, après le règne du tout automobile, puis le retour du tramway et du vélo, la marche en ville suscite un nouveau regain d’intérêt chez les aménageurs. Les raisons en sont multiples : respectueuse du cadre de vie, garante de la santé du citadin, la marche – du fait peut-être de sa relative lenteur, des formes d’introspection qu’elle permet, des frottements qu’elle propose avec la rue et le public… – créerait aussi les conditions d’une urbanité apaisée. Mode de déplacement écologique pour certains, outil politique pour d’autres, marcher constitue pourtant et d’abord une manière de s’ancrer à la ville et aux ambiances urbaines, de les modeler, de leur donner sens et chair.<br />
<br />
C’est à ce regard sensible sur nos pratiques piétonnes ordinaires que les nombreux auteurs contribuant à cet ouvrage convient le lecteur. Page après page, chaque chemin proposé dévoile non seulement la quintessence mais aussi l’hétérogénéité des marches urbaines : outil d’investigation de l’expérience urbaine, mode d’incorporation des rituels sociaux à l’œuvre en ville, manière d’exprimer une posture sur l’urbain, chaque marche évoquée semble davantage faire corps, prendre corps et donner corps aux ambiances urbaines du quotidien.</div>
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<b>Sommaire :</b><br />
<br />
Introduction – Rachel Thomas</div>
<br />
<b>Faire corps avec la ville : la marche comme outil d’investigation de l’expérience urbaine</b><br />
Relire "Pas à pas" aujourd’hui – Yves Winkin<br />
Des modes d’existence de la marche urbaine – Jean-Paul Thibaud<br />
Etre à la rue – Jean-Yves Petiteau</div>
<br />
<b>Prendre corps dans la ville : la marche comme incorporation des rituels sociaux en public</b><br />
Promenades et flâneries à Paris du XVIIIe au XIXe siècles : la marche comme construction d’une identité urbaine – Laurent Turcot<br />
Des corps piétonniers : l’anonymat urbain ou le jeu des apparences - Anne Jarrigeon<br />
Dans la compagnie des passants – Samuel Bordreuil<br />
Enoncer le chemin et l’inscrire dans l’espace : les descriptions d’itinéraires piétons – Jeanne-Marie Barberis</div>
<br />
<b>Donner corps à la ville : la marche comme expression d’une posture sur la ville et l’urbain</b><br />
Errances urbaines : l’expression corporelle de la marche en ville – Paola Berenstein-Jacques<br />
Des villes transversées – Jean-François Pirson<br />
Contribution de l’hodologie récréative à la perception des espaces urbaines – Hendrik Sturm</div>
<br />
Conclusion – Rachel Thomas</div>
</div>
<b>Rachel Thomas</b> est sociologue et chargée de recherche CNRS au laboratoire Cresson.</div>
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Rachel Thomas,
(dir.)
Archives contemporaines
25 octobre 2010
196
Ouvrage
La marche au coeur des mobilités
marche, mobilité, transport, déplacements, développement durable
<div><b>Présentation par l'éditeur :<br />
</b></div>
</div>
La prospective de la RATP s’intéresse à la marche depuis 2006. Au printemps 2007, elle a initié un séminaire qui s’est d’abord attaché à dresser un état des lieux et des connaissances. Des ateliers de conception ont permis de formuler de nouveaux concepts autour de la marche et d’engager une démarche de prospective sur ce mode en apparence simple, qui représente pourtant une part importante des déplacements urbains.<br />
<br />
L’individu marcheur est un acteur central de l’évolution de la mobilité urbaine. Tout déplacement, quel que soit le mode emprunté, suppose que l’on marche, avant, après et même pendant les correspondances. La marche offre ainsi un espace de re-conception du lien entre ville et transports et ouvre aux acteurs de la ville de demain un champ d’innovation très fécond permettant de répondre aux nouvelles demandes des territoires et aux enjeux d’un développement soutenable.</div>
</div>
Georges Amar,
Véronique Michaud,
(coord.)
Certu
Novembre 2009
64
Ouvrage
Afrique de l'Est : dynamiques urbaines
dynamiques urbaines, urbanisation, métropolisation, environnement, politique urbaine, urbanité, marché, mondialisation, Dar es Salaam, Tanzanie, Addis Abeba, Ethiopie, Kenya, Afrique de l'Est
<div><b>Sommaire du n° 237 des Cahiers d'Outre-Mer :</b></div>
</div>
Bernard Calas - Dynamiques métropolitaines d’Afrique orientale <br />
<br />
Cécile Roy - La prise en compte de l’environnement à Dar es Salaam, problèmes et perspectives<br />
<br />
Solène De Poix - Heurs et malheurs du grand marché d’Addis Abeba face à l’ouverture éthiopienne. Ou les dynamiques d’un espace local en insertion dans le global<br />
<br />
Matthieu Miralles - La ville secondaire et son environnement rural dans un contexte de métropolisation : l’exemple de Kiambu<br />
<br />
Gaëlle Brient - Indiens de Moshi, porteurs d’urbanité ? <br />
<br />
Jean Huchon - Dans le nord-ouest du Kenya, des lieux qui disparaissent et qui émergent au gré des politiques d’intégration <br />
<br />
<b>Bibliographie</b>s<br />
<br />
Bernard Calas<br />
De BOECK Filip & PLISSART Marie-Françoise, Kinshasa, Récits de la ville invisible <br />
Musée royal de l’Afrique centrale : Tervuren, 2005, 285 p.<br />
<br />
Bernard Calas<br />
JAGLIN Sylvy, Services d’eau en Afrique subsaharienne. La fragmentation urbaine en question <br />
CNRS éditions : Paris, 2005, 244 p.<br />
<br />
Bernard Calas<br />
MORANGE Marianne, La question du logement à Mandela-City (ex. Port Elizabeth) Karthala : Paris, 2006, 410 p.<br />
<br />
Bernard Calas<br />
CADSTEDT Jenny, Influence and Invisibility Tenants in Housing Provision in Mwanza City, Tanzania <br />
Acta Universitatis Stockholmiensis, Stockholm studies in human geography, n° 14, 2006, 214 p.<br />
<br />
Bernard Calas<br />
BYERLEY Andrew, Becoming Jinja. The Production af Space and Making of Place in an African Industrial Town <br />
Acta Universitatis Stockholmiensis, Stockholm studies in human geography, n° 13, 2006, 495 p.</div>
</div>
NC
Presses universitaires de Bordeaux
Janvier-mars 2007
346
Revue
http://com.revues.org/index623.html
Marcher
Marcher, urbanisme, paquot, marche, marcheur, pédestre
<div>Cette livraison de la revue Urbanisme propose un dossier sur la marche en ville, avec notamment des contributions de Jean-Marc Offner (Trente ans de pas perdus !), Sonia Lavadinho et Yves Winkin (Du marcheur urbain), Sonia Lavadinho (dossier sur Genève), Bengt Kayser (La santé en marchant ?), Jacques Lévy (Ville pédestre, ville rapide), Georges Amar et Véronique Michaud (Le piéton métropolitain), Jean-Paul Thibaud (Je – tu – il, la marche aux trois personnes), Sonia Lavadinho (Chemins de traverse et lignes de désir, L’Europe en marche !) ainsi que de Jean-Pierre Charbonneau (Confort urbain et intensité poétique).<br />
<br />
<strong>Extrait de l'<a href="http://www.urbanisme.fr/issue/report.php?code=359&code_menu=EDITO#article53" target="_blank">éditorial de Thierry Paquot :</a></strong><br />
<br />
"La marche est révélatrice d’espaces, cela n’a pas échappé aux artistes qui utilisent les lieux comme “matière première” de leurs inspirations, leurs installations, leurs cheminements créatifs. La marche énonce les lieux, chaque pas épelle un morceau de territoire, chaque itinéraire épouse le phrasé de la ville. Le marcheur est un révélateur de sens (signification et direction), un diseur d’aventures urbaines. Qu’on ne l’encadre pas trop, qu’on ne l’équipe pas d’innombrables prothèses technologiques censées améliorer son rythme, baliser sa route, optimiser ses forces ! Non, le marcheur éprouve la ville à la mesure de son corps. Cette expérience sensorielle intime irremplaçable atteste sa singularité."</div>
</div>
Voir le sommaire.</a></div>
</div>
NC
Urbanisme
mars-avril 2008
98
Revue