Fortunes urbaines : élites et richesses dans les villes de l’Ouest à l’époque moderne
lites, riche, richesse, fortune, réseaux sociaux, époque moderne, Bourquin Laurent, Hamon Philippe
<div><b>Présentation par l'éditeur</b> :</div>
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La richesse serait indispensable pour "tenir son rang", s’élever dans la société, exercer certaines charges, entretenir un réseau ou contribuer au Bien commun. C’est ce que cet ouvrage démontre, en étudiant les élites sociales des cités de l’Ouest français (de Rouen à Quimperlé) à l’époque moderne. Les élites sont analysées dans les rapports communs qu’elles entretiennent avec l’argent et la richesse. Des questions de méthode fondamentales sont abordées, aussi bien sur les évaluations des fortunes que sur l’homogénéité relative des pratiques culturelles liées à la richesse.</div>
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<b>Laurent Bourquin</b> est professeur d’histoire moderne à l’université du Maine et membre du CERHIO-UMR 6258.<br />
<b>Philippe Hamon</b> est professeur d’histoire moderne à l’université Rennes-2 et membre du CERHIO-UMR 6258.</div>
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Laurent Bourquin,
Philippe Hamon,
(dir.)
Presses universitaires de Rennes
1er décembre 2011
218
Ouvrage
Les élites grenobloises des Lumières à la Monarchie de Juillet : noblesse, notabilités, bourgeoisies
bourgeoisie, élite, mutation sociale, notable, riche, société urbaine, histoire, Grenoble, Turc Sylvain
<div>Les élites grenobloises des Lumières à la Monarchie de Juillet : noblesse, notabilités, bourgeoisies (1760-1848).</div>
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<b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Comment les élites se transforment sous l’effet de la Révolution ? Tel est le thème principal de cet ouvrage qui entend par élites la noblesse, la notabilité et la bourgeoisie.<br />
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L’ouvrage se concentre sur une ville moyenne française : Grenoble et fait référence à de grandes familles grenobloises qui ont marqué leur époque.<br />
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Ce livre s’éloigne des modes dominantes dans l’historiographie française actuelle en choisissant d’étudier sur une longue durée - pratiquement un siècle - l’évolution des élites de part et d’autre de la Révolution française dans une ville moyenne. Il étudie et identifie avec précision les groupes et les individus formant la haute société (fonctions, sociabilités, fortunes, comportements, mentalités) en prenant appui sur une documentation très importante et des problématiques présentes à toutes les étapes du développement. Finalement, il montre l’originalité de l’histoire de Grenoble, berceau de la Révolution, où, pourtant, l’avènement de la société bourgeoise ne survient que bien au-delà des limites traditionnelles de l’histoire moderne, soit vers 1820. À Grenoble, c’est bien à une désagrégation progressive des formes de domination progressive de l’Ancien Régime que l’on assiste.</div>
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<b>Sylvain Turc</b> est agrégé d’histoire. Ses recherches portent sur l’histoire sociale des élites urbaines françaises au tournant des XVIIIe et XIXe siècles et sur les effets des changements politiques.</div>
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Sylvain Turc
Presses universitaires de Grenoble
19 mars 2009
Non précisé
Ouvrage
Paradis infernaux : les villes hallucinées du néo-capitalisme
expérimentation urbaine, métropole, mondialisation, riche, ségrégation sociale, ségrégation urbaine, utopie, sociologie, Davis Mike, Monk Daniel Bertrand
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Série d'études urbaines saisissantes sur Le Caire, Pékin, Johannesburg, Dubaï, Kaboul, Managua, etc., Paradis infernaux pourrait être l'anti-guide des "mondes de rêve" engendrés par le capitalisme contemporain.</div>
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De la désormais classique gated community de l'Arizona aux camps retranchés de Kaboul, en passant par la Californie de synthèse importée à Hong-Kong et ailleurs, ou par la spectacularisation architecturale de Pékin à l'ère néolibérale, l'imaginaire qui préside à ces nouvelles formes d'utopie est celui de l'enrichissement sans limites, de l'hyperbole constante, des dépenses somptuaires, de la sécurité physique absolue, de la disparition de l'Etat comme de tout espace public, de l'affranchissement intégral des liens sociaux préexistants...</div>
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Mais cette débauche réservée aux riches ne donne lieu à aucune expérience réelle ; elle est tout entière branchée sur les objet-fétiches de la fantasmagorie mondiale, harnachée aux mêmes idéaux figés du marché global. L'absence d'horizon qui caractérise notre monde se redouble, dans ces outremondes, d'une violence faite aux pauvres, massés, toujours plus nombreux, derrière les frontières visibles ou invisibles qui chaque jour transforment un peu plus le territoire des riches en autant de citadelles néo-libérales enclavées au cœur de notre modernité.</div>
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<b>Mike Davis</b> enseigne l'histoire urbaine à l'université de Californie. Il a récemment publié Petite histoire de la voiture piégée (Zones, 2007) et Le pire des mondes possibles (La Découverte, 2005).</div>
<b>Daniel Bertrand Monk</b> dirige le programme d'études sur la Paix et les Conflits à Colgate University. Il est l'auteur de An Aethetic Occupation : the Immediacy of Architecture and the Palestine Conflict (Duke University Press, 2002).</div>
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Collectif
Les Prairies ordinaires
16 octobre 2008
320
Ouvrage