Ghettos urbains ? La sécurisation aux États-Unis et en France
ghettos, quartiers populaires, New York, Paris, sécurité, sécurisation, contrôle social
L’auteur a mené des enquêtes de terrain dans des quartiers populaires de villes-mondes, Paris et New York, dans le sillage de l’ethnographe américaine Sally Merry, afin de saisir les enjeux liés à la coproduction de la sécurité, lors de programmes de sécurisation de ghettos urbains. Cette recherche comparative pluridisciplinaire est en outre heuristique, en ce sens où elle rend saillantes certaines réalités de la société américaine en matière de politiques de contrôle social, qui resteraient autrement confinées à la sphère de l’invisible.
Véronique Levan est docteure ès lettres de l’université de Paris-Sorbonne et chercheuse associée au CESDIP-CNRS/ministère de la Justice. Elle a enseigné l’histoire américaine en qualité d’ATER à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (2009-2012). Elle est l’ancienne titulaire d’une bourse doctorale européenne Marie Curie à l’université de Keele (Royaume-Uni), d’une bourse doctorale Tocqueville de la Fondation Franco-Américaine (université Rutgers, États-Unis) et d’une bourse post-doctorale à l’UCS-INRS au Canada.
Véronique Levan
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3519
Presses Universitaires de Rennes
2014
248
FR
Ouvrage
Evolution des pratiques de sécurisation des conditions de vie dans trois quartiers populaires...
Kinshasa, quartier populaire, développement territorial, sécurisation, production de l'espace, espace urbain, habitat populaire, histoire urbaine, Lusamba Kibayu Michel
<div>Evolution des pratiques de sécurisation des conditions de vie dans trois quartiers populaires de Kinshasa. Enjeux et conséquences de la production spatiale et sociale de la ville.</div>
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<b>Présentation de l'éditeur :</b></div>
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Le rejet du modèle dominant de production d'espace a donné lieu à des pratiques singulières. Celles-ci ont créé l'actuelle ville de Kinshasa et ce, conformément à la logique des acteurs populaires et à leur modèle économique. Face à ce constat, une pensée interrogative sur la manière de produire la ville à partir de l'économie populaire s'est précisée. Les enjeux et conséquences d'une telle production de la ville ont constitué un défi majeur du développement du territoire.</div>
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Visant à esquisser l'histoire sociale du développement du territoire urbain à travers l'évolution des structures spatiales et les modes d'appropriation, d'habitation, d'exploitation, de communication et de gestion d'espace pour expliquer les pratiques de sécurisation, la présente thèse a tenté d'éclairer les conditions économiques certes mais aussi solidaires, associatives, participatives... de ce développement du territoire.</div>
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La richesse des résultats de deux enquêtes de terrain obtenus au moyen des photographies, des récits de vie, des interviews, des observations et des questionnaires constitue une mine d'informations sur non seulement l'habitat populaire et les métiers dans trois quartiers d'études caractérisés par leur multifonctionnalité (habitat, activités productives et récréatives) mais aussi sur les pratiques spatiales et sociales à travers lesquelles les acteurs populaires coproduisent leur territoire. Ces pratiques sont constituantes d'une réelle capacité d'organisation et de gestion d'un territoire qui doit amener à repenser le rôle de ces acteurs dans l'élaboration des politiques de développement.</div>
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A travers une analyse clinique des pratiques de la production spatiale et sociale de la ville, cette thèse montre combien le foncier et l'économie populaire sont des facteurs importants de sécurisation pour les acteurs populaires.</div>
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Michel Lusamba Kibayu
Presses universitaires de Louvain
Septembre 2010
396
Ouvrage