Urbanisme, Habitat, Société
urbanisme, habitat, société, ville verte, ville criminogène, familistère, réseaux, périurbain, gentrification
De Marseille à Créteil, de Villeurbanne à l'Île-aux-Moines en passant par Saint-Ouen, Lyon, Guise, Paris et Méry-sur-Oise, le CNRS propose aux internautes de découvrir les recherches menées dans le domaine de l'urbanisme. Destinée à un large public, la nouvelle série de podcasts vidéo « Urbanisme, Habitat, Société » privilégie trois axes : histoire et approche sociologique ; matériaux, énergie et réseaux ; et la ville de demain.
12 podcast vidéo disponibles en streaming et en téléchargement.
Une collection réalisée par Sophie Bensadoun, Marie Chevais, Hervé Colombani, Christophe Gombert et Luc Ronat, et produite par CNRS Images (2013, 12 x 7 min).
Liste des épisodes disponibles :
- Paris se rêve en ville verte
- La ville criminogène
- Les étonnants gratte-ciel de Villeurbanne
- Le Familistère de Guise, une utopie réalisée
- Le Fort Saint-Jean de Marseille, une histoire restituée
- La ville en 3D, mémoire et anticipation
- Des énergies naturelles pour la ville
- Les réseaux urbains
- L'habitat autosuffisant, l'exemple Adream
- Habitat des matériaux repensés
- Le périurbain
- La gentrification à la goutte d'or
Sophie Bensadoun
Marie Chevais
Hervé Colombani
Christophe Gombert
Luc Ronat
CNRS
2013
12 x 00:07:00
FR
Enregistrements vidéo
http://www.cnrs.fr/fr/multimedia/podcast-urbanisme-habitat-societe/
Les rythmes urbains de la ville à la non-ville
rythmes urbains, société, urbanisme, discours, représentation
Ce thème est une invitation à spécifier certains caractères propres à la ville et à mettre en scène des évolutions qui donnent lieu à l'hypothèse de la fin de la ville. S'interroger sur les rythmes urbains permet de mieux saisir la nature de la ville et de prendre en considération les rythmes inédits du monde post-urbain qui est en train de se dessiner. Comment se présente dans ce contexte le discours relatif à l'ordre urbain et à la ville traditionnellement liée à la notion d'urbanité ? Un premier discours renvoie à un savoir global, celui de l'urbaniste, de l'ingénieur, alors qu'un second discours évoque plutôt des fictions, une poétique. Ou bien l'on valorise une approche macroscopique, celle qui associe l'urbain à un plan et à une maquette, celle qui valorise le dessin et le sens de la vue et l'art de l'ingénieur. Ou bien l'on met en avant un imaginaire de la ville, celui des passants, des vagabonds, des passages, un imaginaire qui se confond avec la posture du créateur, du poète et de l'artiste. Ces deux approches, la première marquée par le développement technologique et économique est perçue comme progressiste, la seconde renvoyant à une poétique de caractère nostalgique, ont sous-tendu la grande exposition de Beaubourg de 1994 sur la Ville (Art et Architecture en Europe, 1870- 1993) au sein de laquelle coexistaient, les artistes (écrivains, photographes, cinéastes), les architectes, les ingénieurs et les urbanistes. La ville des artistes et la ville des ingénieurs- urbanistes ? Y a t-il là une opposition insurmontable entre celui qui sent la ville à travers la déambulation subjective qu'elle permet et celui qui réduit la ville à une maquette qu'il dessine objectivement en se mettant à distance. L'un s'aventure dans la ville de l'intérieur, l'autre l'imagine de l'extérieur.
Olivier Mongin est directeur de la revue Esprit, membre du bureau du SPCS (Syndicat de la presse culturelle et scientifique), membre de la Commission Culture du XI ème Plan.
Olivier Mongin
Canal U
2000-04-19
00:74:08
FR
Vidéo
http://www.canalu.tv/canalu/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2000/la_ville_globale/les_rythmes_urbains_de_la_ville_a_la_non_ville
Penser et faire la géographie sociale. Contribution à une épistémologie de la géographie sociale
Séchet Raymonde, Veschambre Vincent, géographie sociale, espace, société, acteurs
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Comment la géographie sociale est-elle perçue par ceux qui la font ou par ceux qui, sans y adhérer pleinement, lui reconnaissent des spécificités dans le champ de la géographie ? Comment peut-elle contribuer à positionner la géographie dans les sciences sociales?<br />
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Vingt-cinq auteurs de différentes générations donnent leur point de vue dans le premier d'une série de trois ouvrages issus du colloque Espaces et sociétés aujourd'hui qui s'est tenu à Rennes en octobre 2004. Ces contributions qui portent sur les enjeux scientifiques et méthodologiques actuels révèlent la vita-lité et les capacités de renouvellement de cette orientation de la géographie qui s'est affirmée au début des années 1980.<br />
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La géographie sociale a évolué dans ses paradigmes, ses questionnements, ses méthodes. Comme l'anthropologie, la sociologie, l'histoire..., elle est passée des grandes théories explicatives à l'action et l'acteur; elle a renoué avec l'immatériel, l'idéel, le symbolique. Ouverte aux échanges avec d'autres géographies, pleinement investie dans les sciences sociales, la géographie sociale n'en continue pas moins à faire entendre un point de vue original sur le monde et sur la société. <br />
<br />
La plupart des auteurs réaffirment la nécessité ou le choix de l'implication et de l'engagement du chercheur, renouant ainsi avec des principes affichés par les pionniers de la géographie sociale. En se donnant pour objet la relation à l'autre, telle qu'elle se construit dans l'espace, plutôt que les configurations spatiales (le quartier, la ville, la région...), ces chercheurs sont en mesure d'expliciter des enjeux de pouvoir et des rapports de domination. <br />
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C'est dans cette démarche d'approfondissement théorique et épistémologique que les auteurs envisagent des enjeux sociétaux (le vivre ensemble, la démocratie...), se positionnent par rapport à d'autres sciences sociales (géopolitique, sociolinguistique) et au sein de différents champs de recherche (médias, sport, santé, ville, risques). Il en ressort l'image d'une géographie sociale à la fois diverse et cohérente dans sa manière d'appréhender la dimension spatiale des sociétés.</div>
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Raymonde Séchet et Vincent Veschambre (Dir.)
Presses universitaires de Rennes
2006
397
Ouvrage
http://books.openedition.org/pur/362
Les nouveaux compromis urbains
compromis urbain, lexique, société, politique urbaine, Ascher François
<div><strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
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Ce petit livre, qui se présente sous la forme d’une sorte de lexique pédagogique et pratique, suscitera probablement bien des polémiques.<br />
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François Ascher, auteur de nombreux ouvrages sur l’évolution des villes et des modes de vie, y propose des analyses et des politiques urbaines qui s’efforcent de tenir compte des changements sociétaux. <br />
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Rompant avec les lieux communs et les idées toutes faites d’un urbanisme progressiste devenu conservateur par son incapacité à admettre la complexité des enjeux contemporains, il se prononce pour un urbanisme à la fois volontariste et pluriel, qui intègre la diversité de la société, et qui prend en compte les contradictions individuelles et collectives entre des logiques de consommateur et des logiques de citoyen.<br />
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Ce «lexique», avec une cinquantaine d’items, esquisse un urbanisme durable dans la mesure où il vise à construire des compromis entre des exigences nombreuses et variées, à la fois sociales, économiques, environnementales et esthétiques… <br />
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<strong>François Ascher</strong> est un urbaniste diplômé en sciences économiques, docteur en études urbaines et en sciences humaines. Il est professeur à l<a href="http://www.ifu.univ-paris8.fr/" target="_blank">'Institut français d'urbanisme</a> (<a href="http://www.univ-paris8.fr/" target="_blank">université Paris VIII</a> ), à Marne-la-Vallée.</div>
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est un urbaniste diplômé en sciences économiques, docteur en études urbaines et en sciences humaines. Il est professeur à l'Institut français d'urbanisme (université Paris VIII ), à Marne-la-Vall&ea
Les éditions de l'Aube
24 janvier 2008
144
Ouvrage
Hong Kong. Economie, société, culture
Hong Kong, Economie, société, culture
<div><strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
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Le 1er juillet 1997, Hong Kong, dernier joyau de la couronne britannique, revenait à la République populaire de Chine.<br />
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Cet événement unique et de portée mondiale (la prise de contrôle d'un territoire développé et capitaliste par un pays en développement et communiste) apportait nombre d'incertitudes, concernant, par exemple, les libertés fondamentales (libertés d'expression, de la presse, de rassemblement, etc.) ou le rôle futur de l'économie hongkongaise dans le contexte de la crise financière de 1997, de la mondialisation et de la croissance chinoise.<br />
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Dix ans après la réunification, il était important de dresser un premier bilan sur ces questions. en revenant sur les conséquences du principe "Un pays, deux systèmes" et sur les modes d'intégration de Hong Kong dans l'espace national et dans l'espace mondial. <br />
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A travers dix-huit contributions, cet ouvrage traite ainsi des principaux aspects de la situation politique, économique, sociale et culturelle du territoire, dix ans après la réunification.<br />
<strong><br />
Louis AUGUSTIN-JEAN</strong> est Assistant professor à l'Université de Tsukuba (Japon). Titulaire d'une thèse sur l'économie chinoise (Université Paris X-Nanterre), il a vécu plusieurs années à Hong Kong.<br />
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<strong>Florence PADOVANI</strong> est chercheur associé au département de sociologie de l'Académie des Sciences sociales de Shanghai. Après la soutenance de sa thèse elle a vécu six ans à Hong Kong où elle a enseigné à l'université chinoise.</div>
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Louis Augustin-Jean et Florence Padovani
L'Harmattan
Janvier 2008
495
Ouvrage