Urbanisation. South Africa's Challenge
Kok Pieter, Gederblom Derik, urbanisation, Afrique du Sud, transformations sociales, apartheid, migrations, histoire urbaine, aménagement de l'espace, Amérique latine
<div><b>Abstract from the publisher </b><b>:</b></div>
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In Volume 1 of this two-volume publication, the authors review the international literature on urbanisation. They locate urbanisation in broader social transformations, study the role of households in the process of migration and discuss theories of migration. They also provide a survey of the history of urbanisation and planning in Latin America.</div>
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In Volume 2 of this two-volume publication, the authors identify the appropriate planning approaches to urbanisation and their main social implications. Based on an extensive literature study, the issue of planning for urbanisation was investigated and a comprehensive review of the debate on urban land and housing is provided.</div>
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<b>Dr Pieter Kok</b> is a chief research specialist in the Urban, Rural and Economic Development Research Programme at the Human Sciences Research Council (HRSC).<br />
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<b>Derik Gelderblom</b> is an associate professor in the Department of sociology, at the University of South Africa.</div>
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Pieter Kok
Derik Gederblom
HSRC Press
1994
318 and 321
Ouvrage
http://books.google.fr/books?id=5_mPeLG2kPEC
Raqqa : territoires et pratiques sociales d'une ville syrienne
Ababsa Myriam, Raqqa, Syrie, sociologie, sciences politiques, transformations sociales, pratiques sociales, territoires
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Étoile du Croissant fertile située sur l’Euphrate à deux cents kilomètres à l’Est d’Alep, Raqqa est une ville de contact entre le monde des pasteurs nomades, le monde des sédentaires et celui des citadins. Sixième ville de Syrie en 2009, avec environ 250 000 habitants, son essor fut considérable au début des années 1970 en tant que centre administratif du Projet de l’Euphrate, qui fut le principal projet de développement de la Syrie baathiste pendant vingt ans. Trois barrages, une ville nouvelle et quinze fermes d’État furent construits, drainant vers le gouvernorat de Raqqa des milliers de fonctionnaires, d’ouvriers et d’ingénieurs, syriens et étrangers, qui y introduisirent de nouvelles pratiques sociales.</div>
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Dans le même temps, Raqqa fut transformée en vitrine du développement urbain baathiste avec places de parades, jardins, bâtiments officiels, statues et rhétorique célébrant le renouveau de la gloire abbasside de cette ville qui fut la capitale éphémère du calife Haroun al-Rachid.</div>
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Le double essor administratif et démographique de Raqqa a profondément modifié les rapports de pouvoir entre les membres des anciennes familles citadines, les fonctionnaires issus des anciennes tribus semi-nomades, et les groupes de migrants nouvellement installés dans la ville. Une véritable revanche sociale s’est produite au profit de petits propriétaires devenus membres du Parti Baath qui ont eu accès aux principaux postes administratifs du gouvernorat. Mais les anciens citadins ont pu conserver les bases de leur pouvoir économique, tout en déployant leurs propres discours identitaires autonomes et leurs pratiques de sociabilité spécifiques (réunion en madâfa, visite aux tombeaux des saints de la ville bien que ces derniers aient été transformés en mausolées chiites).</div>
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Raqqa constitue ainsi un poste idéal d’observation des mutations de la Syrie contemporaine du fait de l’ampleur des bouleversements qu’elle a connus depuis un demi-siècle, et qui s’accélèrent avec les réformes introduites par le nouveau président syrien à partir de 2000 (démantèlement des fermes d’État, encouragement à l’investissement étranger), qui visent à faire du Nord-Est syrien un nouvel eldorado du développement privé.</div>
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<b>Myriam Ababsa</b>, est agrégée et titulaire d’un doctorat en géographie. Elle est chercheure à l’Ifpo depuis 2006. Elle a consacré de nombreux travaux à l’étude de la Jazîra syrienne.</div>
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Myriam Ababsa
Presses de l'IFPO
3 mars 2010
363
Ouvrage
La fabrique du Paris révolutionnaire
Garrioch David, Paris, XVIIIe siècle, Révolution française, histoire urbaine, transformations sociales, pratiques culturelles, vie urbaine, pauvreté, police, religion, politique
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div> </div> Comment Paris, ville cosmopolite, polie et prospère, centre européen des savoirs et de la tolérance, a-t-elle pu donner naissance, à la fin du XVIIIe siècle, à une révolution radicale ? Certes, les inégalités y étaient très fortes et la vie souvent précaire, mais Paris n'avait rien d'une société en perpétuelle ébullition et les Parisiens étaient attachés à leur ville par des liens affectifs puissants, des devoirs communautaires et des obligations morales.<br /> Dans ce livre sans équivalent, qui brosse avec une verve narrative exceptionnelle le portrait d'une ville en plein bouleversement, David Garrioch essaie de comprendre la singularité de la Révolution française en analysant les transformations de la vie matérielle, l'apparition d'idées et de pratiques sociales nouvelles, les évolutions démographiques et les profonds changements en matière religieuse, politique et institutionnelle. Le caractère sécularisé et égalitaire de Paris, sa grande taille et son dynamisme commercial, son étrange mélange de sujétion et d'indépendance ont donné naissance à un radicalisme politique inédit. Mais à son tour, la Révolution a transformé la ville, ses structures politiques comme ses hiérarchies internes, les idéologies sociales et de genre comme ses pratiques culturelles...<br /> <br /> <b>David Garrioch</b>, historien, est professeur à Monash University (Melbourne, Australie). Il est également l’auteur de <i>The Formation of the Parisian Bourgeoisie, 1680-1830</i> et de <i>Neighbourhood and Community in Paris, 1740-1790</i>. La Fabrique du Paris révolutionnaire est son premier livre traduit en français.</div> </div>
La Découverte
Avril 2013
444
Ouvrage
Changer Barcelone : Politiques publiques et gentrification dans le centre ancien (Ciutat Vella)
Ter Minassian Hovig, Barcelonne, quartiers anciens, réhabilitation, patrimonialisation, tourisme, gentrification, transformations sociales
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Capitale catalane, cœur économique de l’Espagne, métropole méditerranéenne, siège de l’exposition universelle de 1929 et des Jeux olympiques de 1992, Barcelone a traversé l’histoire. Depuis les années 1980, ses quartiers anciens – la « Ciutat Vella » des Barcelonais – ont fait l’objet d’une politique ambitieuse associant réhabilitation du patrimoine, développement du tourisme et construction de nouveaux équipements culturels et de logements sociaux : un Modelo Barcelona dont on connaît mieux, trente ans après, les limites.<br />
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L’ouvrage livre une analyse des transformations sociales et urbaines contemporaines qui ont bouleversé le paysage des quartiers anciens de Barcelone. L’exemple de la métropole catalane est une invitation à s’interroger sur les mutations qui affectent les grandes villes européennes depuis les années 1980 : patrimonialisation, développement du tourisme urbain, mais aussi gentrification, transformation démographique des quartiers anciens et renouvellement de leur population, parfois au détriment de leurs catégories populaires.<br />
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<b>Hovig Ter Minassian</b> est géographe, maître de conférences à l’université François Rabelais de Tours et membre de l’équipe CoST du laboratoire CITERES (UMR 7324). Spécialiste de Barcelone, ses travaux portent sur la gentrification, le patrimoine, l’action publique et plus généralement sur les transformations sociales et urbaines des quartiers anciens.</div>
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Hovig Ter Minassian
Presses Universitaires du Mirail
7 mai 2013
315
Ouvrage
Paris sans le peuple. La gentrification de la capitale
Paris, peuple parisien, classes populaires, gentrification, embourgeoisement, réhabilitation, embellissement, transformations urbaines, transformations sociales, géographie urbaine, géographie sociale
Où est passé le peuple parisien ? Quelle place la ville de Paris accorde-t-elle aujourd'hui aux classes populaires ? Depuis plusieurs décennies, la capitale connaît un processus de gentrification, un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires qui passe par la transformation matérielle de la ville (réhabilitation de l'habitat, renouvellement des commerces, embellissement de l'espace public). Que se passe-t-il vraiment et qu'y a-t-il en jeu dans ces transformations à la fois urbaines et sociales ? Voilà qui est le plus souvent laissé dans le flou et masqué derrière une sorte d'évidence, comme si cela faisait partie de l'évolution « naturelle » des villes.
Ce livre vient éclairer ce processus et permet d'approfondir la connaissance de Paris et de son évolution récente. À partir d'un travail de recherche et d'une enquête de terrain menée pendant quatre ans dans plusieurs quartiers parisiens, Anne Clerval montre que cette transformation est autre chose qu'une simple amélioration du bâti, de l'espace public ou des commerces, et révèle à qui elle profite et qui elle dépossède. Elle propose en particulier une approche circonstanciée des politiques menées par la gauche depuis 2001 et de leurs effets.
Un livre essentiel pour permettre aux lecteurs, Parisiens ou non, de s'approprier les enjeux sociaux et politiques de l'évolution de la ville.
Anne Clerval est enseignante-chercheuse en géographie à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée. Elle a fait sa thèse de doctorat sur la gentrification de Paris à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne. Son travail s’inspire de la géographie radicale anglophone, et en particulier des analyses de la gentrification de New York menées par Neil Smith, ancien élève de David Harvey.
Anne Clerval
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Paris_sans_le_peuple-9782707178411.html
La Découverte
2013-09
256
FR
Ouvrage
Floating City: A Rogue Sociologist Lost and Found in New York's Underground Economy
New York, sociologie urbaine, économie informelles, prostitution, immigration, drogues, dealers, transformations sociales, prospérité économique
New York is a city of highs and lows, where wealthy elites share the streets with desperate immigrants and destitute locals. Bridging this economic divide is New York’s underground economy, the invisible network of illicit transactions between rich and poor that secretly weaves together the whole city.
Sudhir Venkatesh, acclaimed sociologist at Columbia University and author of Gang Leader for a Day, returns to the streets to connect the dots of New York’s divergent economic worlds and crack the code of the city’s underground economy. Based on Venkatesh’s interviews with prostitutes and socialites, immigrants and academics, high end drug bosses and street-level dealers, Floating City exposes the underground as the city’s true engine of social transformation and economic prosperity—revealing a wholly unprecedented vision of New York.
A memoir of sociological investigation, Floating City draws from Venkatesh’s decade of research within the affluent communities of Upper East Side socialites and Midtown businessmen, the drug gangs of Harlem and the sex workers of Brooklyn, the artists of Tribeca and the escort services of Hell’s Kitchen. Venkatesh arrived in the city after his groundbreaking research in Chicago, where crime remained stubbornly local: gangs stuck to their housing projects and criminals stayed on their corners. But in Floating City, Venkatesh discovers that New York’s underground economy unites instead of divides inhabitants: a vast network of “off the books” transactions linking the high and low worlds of the city. Venkatesh shows how dealing in drugs and sex and undocumented labor bridges the conventional divides between rich and poor, unmasking a city knit together by the invisible threads of the underground economy.
Planting himself squarely within this unexplored world, Venkatesh closely follows a dozen New Yorkers locked in the underground economy. Bangledeshi shop clerks like Manjun and Santosh navigate immense networks of illegal goods and services, connecting inquisitive tourists with sex workers and drug dealers. Hispanic prostitutes like Angela and Carla feel secure enough in the new city to leave their old neighborhoods behind in pursuit of bigger money, yet abandon all the safety they had when their clients were known locals. Rich uptown women like Analise and Brittany have the changing city at their beck and call, but both turn to sex work as an easy way to make ends meet without relying on their family fortunes. Venkatesh’s greatest guide is Shine, an African American drug boss based in Harlem who hopes to break into the elusive, upscale cocaine market. Without connections among wealthy whites, Shine undertakes an audacious campaign of self-reinvention, leaving behind the certainties of race and class with all the drive of the greatest entrepreneurs. As Shine explains to Venkatesh, “This is New York! We’re like hummingbirds, man. We go flower to flower. . . . Here, you need to float.”
Floating City: A Rogue Sociologist Lost and Found in New York’s Underground Economy chronicles Venkatesh’s decade of discovery and loss in the shifting terrain of New York, where research subjects might disappear suddenly and new allies emerge by chance, where close friends might reveal themselves to be criminals of the lowest order. Propelled by Venkatesh’s numerous interviews and firsthand research, Floating City at its heart is a story of one man struggling to understand a complex global city constantly in the throes of becoming.
Sudhir Venkatesh is professor of sociology and African American studies at Columbia University. His writings, stories, and documentaries have appeared in The American Prospect, and on PBS and National Public Radio’s This American Life.
Sudhir Venkatesh
http://www.us.penguingroup.com/nf/Book/BookDisplay/0,,9781594204166,00.html?Floating_City_Sudhir_Venkatesh
Penguin
2013-09-12
304
EN
Ouvrage