Architecture et urbanisme de villégiature : un état de la recherche
architecture, urbanisme, villégiature, patrimoine, Trente glorieuses, sations thermales, Côte d'Azur, sports d'hiver, urbanisme de montagne
Une livraison de In Situ, Revue des patrimoines (N° 24, 2014).
Extrait de l'éditorial :
Dix ans après le précédent numéro d’In Situ consacré à la villégiature, les points de vue sur la question ne semblent pas fondamentalement différents, même si, comme le montre Claude Mignot, les perspectives se sont sensiblement élargies. Si changement il y a, il serait peut-être plus patrimonial que scientifique, davantage lié à la perception des « objets » de la villégiature qu’aux préoccupations des chercheurs. Il faut bien reconnaître que désormais, même si le combat patrimonial est toujours d’actualité, ces objets sont assez souvent en phase avec le goût d’un public qui se laisse volontiers porter par ses aspects aimables. Les « villes d’art et d’histoire » concernées – et rares sont celles, serions-nous tentés de dire, qui ne sont pas touchées peu ou prou par le phénomène – font souvent de la question de la villégiature un axe privilégié de leur politique de valorisation patrimoniale. On est loin désormais du temps où le xixe siècle était méprisé, du temps où le xxe siècle ne pouvait prétendre au statut patrimonial, où il était impensable d’examiner sereinement l’architecture des Trente glorieuses. Pour autant, ce relatif engouement pour le sujet ne va pas sans son lot d’idées reçues et de clichés ; par conséquent, ce succès ne peut faire oublier que la recherche fondamentale se doit d’enrichir encore et toujours la connaissance sur un phénomène capital pour la compréhension fine des sociétés des trois derniers siècles.
Sommaire :
Éditorial
Claude Laroche, Bernard Toulier, Éric Cron et Franck Delorme, Architecture et urbanisme de villégiature : un état de la recherche
Introduction
Claude Mignot, La villégiature retrouvée, nouvelles avancées et perspectives de la recherche (2004-2014)
- Les premiers sites de villégiature : bilans et nouveaux regards
Marie-Reine Jazé-Charvolin, Les stations thermales : de l’abandon à la renaissance. Une brève histoire du thermalisme en France depuis l’Antiquité
Roselyne Bussière, La villégiature en Île-de-France, une évidence
Alain Bottaro, La villégiature anglaise et l’invention de la Côte d’Azur
Elsa Belle, Aix-les-Bains, carrefour de villégiatures : thermalisme, climatisme, sports d’hiver et bords de lac
Sophie Cueille, « La petite mer d’Enghien » : un site pour une villégiature parisienne
Viviane Delpech, Le château d’Abbadia sur la corniche basque ou les paradoxes d’une demeure orientaliste au XIXe siècle
Yves Cranga et Marie-Françoise Cranga, Le domaine des Trois Moulins de la Valmasque (Valbonne) : un patrimoine en paradoxe
Bertrand Charneau, Le lycée de Grand-Air d’Arcachon
- La villégiature à l'épreuve du site
Franck Delorme, Du village-station à la station-village. Un siècle d’urbanisme en montagne
Jacques Labro, L’architecture à l’épreuve du site : Jacques Labro à Avoriaz
Franck Delorme, L’Atelier d’architecture en montagne. Contribution à la mise au point d’une architecture de montagne
Pierre-Louis Laget, L’invention du système des immeubles à gradins. Sa genèse à visée sanitaire avant sa diffusion mondiale dans la villégiature de montagne et de bord de mer
- De l'aménagement du territoire à l'utopie
Michel Marty, Penser l’aménagement de la côte aquitaine : la Miaca à l’œuvre dans les années 1970, entretien avec Michel Marty
Jean-François Pinchon, Entre intégration et rupture avec le paysage, le cas d’école contrasté des stations du littoral du Languedoc-Roussillon de la « mission Racine » : Leucate-Barcarès, Gruissan, le Cap-d’Agde et la médiatique Grande-Motte
Jean-François Pinchon, Villégiatures en utopie
- A propos des ressources documentaires
Corinne Bélier, En villégiature à la Cité : les collections de la Cité de l’architecture et du patrimoine
Sandie Brémond, La villégiature balnéaire sur la Côte de Caen au xixe siècle : représentations à travers les guides touristiques et les journaux balnéaires
Claude Laroche (Dir.)
Bernard Toulier (Dir.)
Éric Cron (Dir.)
Franck Delorme (Dir.)
In Situ
Revues.org
2014-07
FR
Livraison de revue
http://insitu.revues.org/11042
Le projet du projet. Concevoir la ville contemporaine
architecture, urbanisme, projet urbain, dépense énergétique, réchauffement climatique, outils, méthode
Les grandes évolutions économiques, environnementales et sociales que connaissent les sociétés urbaines sont en train de réorienter et de complexifier les pratiques des métiers de l’architecture et de l’urbanisme. En analysant exemples et études de cas, en s’appuyant sur la synthèse de diverses expériences pédagogiques et de recherches récentes réalisées en France, en Europe et en Amérique du Nord, l’auteur interroge et propose des pistes : quels sont les signes du changement ? Comment les concepteurs, à l’aune de l’impact de leurs réalisations sur la dépense énergétique et le réchauffement climatique, appréhendent-ils le monde avec ces nouveaux environnements ? Quelles nouvelles stratégies mettre au point ? Quels outils, quelles méthodes utiliser ?
Ce livre s’adresse donc aux architectes, urbanistes, ingénieurs, économistes et à tous les autres professionnels qui collaborent régulièrement avec eux, qu’ils travaillent au sein d’équipes de maîtrise d’œuvre, dans la maîtrise d’ouvrage ou les collectivités locales, dans des entreprises de construction ou dans l’industrie. Il cible prioritairement les étudiants et les jeunes professionnels pour les préparer à aborder les évolutions qui sont en train de réorienter leurs pratiques professionnelles.
Jean-Jacques Terrin est architecte, docteur en architecture, directeur de recherche. Chercheur associé au Lab’Urba, université Paris-Est et au LéaV, École nationale supérieure d’architecture de Versailles. Il est également professeur associé au département d’architecture de l’université polytechnique de Tirana et expert auprès du programme européen Urbact. Il dirige depuis 2011 les ouvrages de la collection Popsu publiée chez Parenthèses (Gares et dynamiques urbaines, 2011 ; Le Piéton dans la ville, 2011 ; La Ville des créateurs, 2012 ; Jardins en ville, villes en jardin, 2013).
Jean-Jacques Terrin
http://editionsparentheses.com/le-projet-du-projet?nouveauA=nouveau&idart=310
Editions Parenthèses
2014
320
FR
Ouvrage
Les grands projets urbains. Territoires, acteurs et stratégies
grands projets urbains, collectivités, entrepreneurs immobiliers, architecture, urbanisme, acteurs, discours, représentations, développement urbain
Qu’est-ce qu’un grand projet urbain ? Quelles sont ses conditions d’implantation et ses répercussions sur la ville ? Comment en mesurer les retombées économiques, ou comprendre les relations complexes qui s’établissent entre les entrepreneurs immobiliers et les collectivités qui les accueillent ?
Avec plusieurs exemples de grands projets immobiliers et patrimoniaux à Montréal et dans le monde – et à travers un large spectre disciplinaire incluant l’architecture et l’urbanisme, bien sûr, mais aussi la géographie, l’histoire, la politique et l’économie –, cet ouvrage aborde trois grands thèmes : les acteurs, leur discours et leurs représentations ; le design et l’attractivité ; le développement urbain.
Michel Hubert est professeur de sociologie à l’Université Saint-Louis à Bruxelles où il codirige le Centre d’études sociologiques et préside l’Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles.
Paul Lewis est professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Il est actuellement vice-doyen à la recherche et secrétaire de la Faculté de l’aménagement.
Michel Max Raynaud est professeur en montage et gestion de projets à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Il est directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge en développement urbain et immobilier et chercheur au Groupe de recherche IF.
Avec les textes de Gérard Beaudet, Mario Bédard, Sandra Breux, Julie Cailliez, Vincent Calay, Thuy Cory, Florence Delmotte, François Des Rosiers, Karl Dorais Kinkaid, Nicolas Douay, Mario Dufour, Martine Freedman, Michel Gariépy, Solène Gaudin, Daniel Gill, Nathalie Hamel, Charles-Edouard Houllier-Guibert, Michel Hubert, Paul Lewis, Alexandre Maltais, Michel Max Raynaud, Werquin Thomas, Mathieu Van Criekingen.
Michel Hubert (Dir.)
Paul Lewis (Dir.)
Michel Max Raynaud (Dir.)
http://www.pum.umontreal.ca/catalogue/grands-projets-urbains-les
Les Presses de l'Université de Montréal
2014-02
410
FR
Ouvrage
Jérusalem, bâtir deux villes en une
Jérusaleme, Israël, Palestine, urbanisme, projets urbains, souveraineté territoriale
La question de départ est simple : est-il possible de créer deux capitales dans une même ville, alors que celle-ci est relativement petite (moins d'un million d'habitants), et comment les deux nations peuvent-ils se partager cet espace, qui est moins étendu que Paris intra-muros ? Pour comprendre les stratégies qu'Israéliens et Palestiniens déploient pour occuper la terre à Jérusalem, l'ouvrage s'intéresse à son urbanisme. Il en ressort que les projets urbains ne sont pas tous commandés par la compétition entre les deux peuples pour la souveraineté territoriale, mais qu'ils découlent aussi d'autres motifs et d'autres influences, notamment internationales.
Irène Salenson
http://editionsdelaube.fr/
Editions de l'Aube
2014-09-01
368
FR
Ouvrage
L'urbanisme en partage
urbanisme, enseignement, formation, méthodes, urbanistes, pratiques
L’urbanisme en partage se dévoile dans le contenu des formations universitaires, qui demande une clarification à l’aune d’une juste connaissance des pratiques, des compétences recherchées et des dispositifs, méthodes, outils de fabrication émergents. L’observation des territoires et de leurs mutations renseigne également sur les orientations pédagogiques possibles. La compréhension des formes de représentation et d’expression de la profession interroge également : en quels lieux se font les mises au point ? Comment s’organisent les transferts de connaissance, selon quelles modalités ? Quelle est la nature des résistances éventuelles ? Qu’est-ce qui permettrait à l’urbanisme, à ses animateurs, de gagner en reconnaissance, et qui saurait atténuer le sentiment d’une réalité régie par un urbanisme multi accaparé et finalement dispersé ? Les auteurs — praticiens, enseignants, chercheurs — fournissent des éclairages. Certains tentent de décrypter les changements à l’œuvre dans la pratique cependant que d’autres livrent leurs analyses sur la profession, ses métiers. Tous parlent des perspectives qui se dressent et réclament une adaptation des modes de faire ensemble la ville de demain.
Laurent Viala (Dir.)
http://www.pulm.fr/index.php/catalog/product/view/id/593/s/l-urbanisme-en-partage/category/108/
Editions de l'Espérou
2014-07
168
FR
Du vieux Paris au Paris moderne. Haussmann et ses prédecesseurs
Paris, Haussmann, urbanisme, histoire urbaine, XIXe siècle
Morizet a été un membre très actif de la commission du Vieux Paris et de la commission des monuments historiques. Publié en 1932, son livre fait immédiatement référence. Il propose une histoire fouillée, documentée, systématique d’un siècle de métamorphose de Paris. Un modèle d’historiographie positiviste, sur fond d’enthousiasme pour les développements contemporains et à venir du Grand Paris.
La Bible. Un outil de travail, un traité visionnaire, une mine d’informations.
André Morizet (1876-1942), journaliste et homme politique français. Membre de la SFIO, puis du parti communiste, puis à nouveau de la SFIO, il a été sénateur de la Seine et surtout conseiller municipal puis maire de Boulogne – qu’il a rebaptisé Boulogne-Billancourt – pendant plus de vingt ans. Passionné d’urbanisme, il a donné à sa ville son visage actuel.
Préface de Thierry Paquot
André Morizet
https://www.infolio.ch/livre/du-vieux-paris-au-paris-moderne.htm
infolio éditions
2014-04-24
640
FR
Ouvrage
Temporalités urbaines et projet
temporalités urbaines, projet urbain, urbanisme, temps, temporalités
Une livraison de la revue Urbia (N° 16, février 2014)
L’espace et le temps constituent deux dimensions majeures et étroitement liées de l’organisation de notre vie quotidienne. Les villes sont une dérivée du temps. Elles en gardent les traces. Multiples, les temporalités urbaines sont à la fois celles des villes elles-mêmes dans leur matérialité et celles des hommes qui les habitent. Les sociétés urbaines contemporaines se glissent dans une enveloppe de formes bâties dont elles ont hérité une large part. Mais elles procèdent en permanence à une réactualisation de ces formes anciennes et à une mise au présent de leurs fonctions, de leurs usages et de leurs significations. Cette reconstruction temporelle de la ville agit non seulement sur l’habitabilité de la ville mais aussi sur la qualité de notre temps.
Concevoir la ville c’est la préparer à habiter notre temps, les usages que nous en faisons. L’urbanisme peut-il contribuer à mieux formaliser dans le temps les aspirations et les attentes des citadins ? Quels projets pour mieux maîtriser les rythmes de la ville, harmoniser nos temporalités éclatées, libérer du temps ? Comment prendre en compte les rythmes dans l’observation et l’aménagement pour construire une « rythmanalyse », dont Henry Lefebvre avait bien mesuré les enjeux ? Comment concevoir concrètement un urbanisme des temps ?
À travers ce numéro consacré au thème du temps et de l’urbanisme, Urbia propose d’aborder frontalement ces questions. Il s’appuie sur une dizaine de communications présentées lors de la 10ème Rencontre franco-suisse des urbanistes, intitulée « Concevoir la ville pour vivre le temps », », organisée le 5 juillet 2013 à Lausanne en partenariat par la section romande de la Fédération Suisse des Urbanistes, l’association française Urbanistes des Territoires et l’Institut de Géographie et Durabilité de l’Université de Lausanne.
Sommaire :
Articles
Introduction. Vers un urbanisme des temps, A. Da Cunha, L. Gwiazdzinski, L. Herrmann
Un projet urbain pour habiter le monde dans la logique du primum vivere, F. Poupeau
Temporalités du projet urbain et jeux d'acteurs, M. Tranda-Pittion
Penser le temps : un regard d'urbaniste, G. Jourdan
Friches temporelles et aménagements urbains temporaires, L. Chabot
Aménager les temps, aménager les territoires, S. Mallet
Quand une collectivité explore le temps pour incuber des services innovants : l'exemple du Grand Lyon, L. Verchère
Economie servicielle et temps sociaux : l'indispensable régulation temporelle territoriale, P. Vuidel et C. Du Tertre
Géovisualisation des espaces-temps quotidiens. Proposition d'outils d'aide à la réflexion, O. Klein
Intégration spatiale des frontaliers à travers les activités quotidiennes. Le cas de la région métropolitaine luxembourgeoise, G. Drevon, P. Gerber, O. Klein et C. Enaux
Une approche temporelle à la lecture de la mobilité urbaine, M. Colleoni et R. Zedda
Face aux nouveaux régimes temporels métropolitains, les pistes du chrono-urbanisme pour une ville malléable, L. Gwiazdzinski
Hors thème
L'intégration des variables démographiques dans les projets d'urbanisme : l'exemple des villes en déclin (Schrumpfende Städte) des nouveaux länder de l'Allemagne, F.-O. Seys
Une analyse anthropologique des mutations territoriales, F. Rousseaux et J. Petit
L'approche territoriale historico-critique et relationnelle : une analyse comparative, M. A. Saquet
A. Da Cunha (Dir.)
Luc Gwiazdzinski (Dir.)
L. Herrmann (Dir.)
http://www.unil.ch/ouvdd/page102531_fr.html
UNIL
2014-02
247
FR
Livraison de revue
Urbanisme durable. Pilotage des collectifs d'innovation
urbanisme, soutenabilité, développement durable, action collective, égalité des chances, projets urbains
Depuis des siècles les villes sont un espace fertile d’innovation sociale, politique, et technologique. Dans notre société fortement urbanisée, la demande de soutenabilité rencontre dans les villes globalisées des réponses concrètes et décisives à sa survie.
De nouvelles formes de pilotage du processus de conception, réalisation et exploitation des projets urbains sont en pleine émergence. Face aux performances de durabilité, les « fabricants et exploitants de la ville » quels qu’ils soient ne «peuvent plus faire comme avant».
Pour coupler ville et soutenabilité cet ouvrage fait dialoguer l’urbanisme et les sciences de gestion. À travers cinq cas d’étude, de nouvelles pratiques en termes de mise en oeuvre de l’urbanisme durable sont proposées. L’auteur conceptualise la distribution des capacités de conception lors d’un processus de création et démontre que l’innovation collective n’est pas uniquement le fruit du travail des experts. Il étudie les dispositifs qui permettent la structuration de l’action collective et le changement de comportement des usagers. L’émergence d’un rôle collectif de conception est ici exemplifiée.
Cet ouvrage démontre que la ville reste le lieu où l’impact des décisions politiques sur l’égalité des chances – principe fondamental de la soutenabilité – est le plus visible.
Ingénieur des systèmes urbains et titulaire d’un Mastère Spécialisé en Ingénierie et Gestion de l’Environnement, Rebecca Pinheiro-Croisel a soutenu sa thèse de doctorat en 2013 dans le domaine des sciences de gestion et de l’urbanisme.
Ses travaux portent sur les dynamiques d’interaction entre acteurs d’une part, et entre acteurs et les objets évolutifs qu’ils s’apprêtent à concevoir d’autre part. Elle travaille sur l’analyse de l’émergence d’un rôle collectif de concepteur lors des processus de création des projets ainsi que sur les instruments de coordination et cohésion. Rebecca étudie également les instruments (outils juridiques et économiques)... et les démarches inventives (éco-conception) que la demande de développement durable ouvre comme champs d’explorations dans les projets urbains.
Rebecca Pinheiro-Croisel
http://www.pressesdesmines.com/economie-et-gestion/urbanisme-durable.html
Presses des Mines
2014-04
228
FR
Ouvrage
Paysage vs Architecture : (in)distinction et (in)discipline
architecture, paysage, urbanisme, paysagistes
Une livraison des Cahiers thématiques Architecture et Paysage (N° 13, février 2014).
Les relations entre Architecture et Paysage sont au cœur du projet d'établissement comme de l'activité scientifique de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille. L’attention de l’architecture au paysage comme la considération des paysagistes pour l’architecture et l’urbanisme ont une histoire déjà longue.
Notre époque verrait cependant l’émergence d’une nouvelle compétence d’architecte-paysagiste, nourrie par les savoirs communs mais aussi par les cultures et les visées aujourd’hui différenciées du paysage et de l’architecture. Si l’appropriation et la publicité du terme de Paysage conduisent progressivement à le considérer comme un ensemble large d’aspirations qui ne se limite pas aux savoirs et au domaine d’exercice professionnel des paysagistes, si l’évolution de la commande encourage fortement la collaboration des deux disciplines et si de l’avis de la grande majorité des professionnels, le caractère qualitatif de la relation entre architecture et paysage ne semble faire aucun doute, sur le terrain des pratiques les différends ont paradoxalement tendance à s’intensifier.
L’interdisciplinarité Paysage / Architecture ne va en effet pas de soi. Elle soulève des difficultés et des questionnements nombreux, tant théoriques que pédagogiques et opérationnels. Il parait donc opportun d’évaluer la communauté effective des savoirs autant que les performances des associations entre architectes et paysagistes.
Ces collaborations ou ces confrontations restent en effet paradoxalement peu relatées et faiblement analysées de manière spécifique. Elles constituent un champ de recherche relativement inédit auquel le présent numéro souhaite contribuer.
Collectif
http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100335380
Editions de la FMSH
2014-02-20
250
FR
Livraison de revue
La ville durable : enjeux et mise en oeuvre
aménagement, urbanisme, durabilité, changement climatique, politiques de l'environnement, ville durable
Enregistrement vidéo d'un Café Géo de Reims organisé le 19 février 2014 sur le site de l’université de Reims.
Avec :
François Mancebo, Professeur des universités à Reims. Directeur de l'IATEUR (Institut d'Aménagement des Territoires d'Environnement et d'Urbanisme de Reims), de l'IRCS (International Research Center on Sustainability) et co-directeur du laboratoire Habiter.
Ses travaux s'intéressent aux processus décisionnels liés au développement durable et au changement climatique dans une approche interdisciplinaire qui relève de la Sustainability Science. La question de la transition à la durabilité des territoires, de l'échelle locale à celle de la planète, est au coeur de ses travaux. Ses programmes de recherche constituent le socle d'une entreprise de plus longue haleine : définir un cadre théorique pour le développement durable.
François Mancebo
Université de Reims
2014-02-19
105:48
FR
Vidéo
https://podcast.univ-reims.fr/videos/?video=MEDIA140314141913693
Esthétiques de la ville. Equipements et usages
équipements publics, espace public, préoccupations esthétiques, apparence, utilisation, usages, arts, esthétique, architecture, urbanisme, aménagement
Les choix d'implantation et d'intégration dans la cité, en particulier d'équipements publics, participent à l'esthétisation de l'espace public. Les pratiques, neutres ni idéologiquement ni politiquement, traduisent des conceptions de l'urbanisme, du fonctionnement urbain, propres aux collectivités et surtout à leurs décideurs. L'utilité sociale et la technicité propre à l'utilisation de l'équipement public s'effacent au profit de son intégration esthétique dans l'espace.
Une transformation souvent profonde des espaces est ainsi provoquée par ces évolutions simultanées des pratiques, des stratégies et des usages. Les préoccupations esthétiques, le respect d'un pseudo-projet artistique et urbain, intégrés dans le discours politique, aboutissent à multiplier les contraintes architecturales qui réduisent la fonctionnalité des équipements, or c'est cette dernière qui justifie l'investissement public. Tous les types d'équipements publics, toutes les collectivités locales en Europe sont concernés par cette contradiction entre l'apparence et l'utilisation.
Globalement, l'esthétisation des espaces publics, ensemble de pratiques, d'intentions et d'aspirations, s'inscrit entre communication et art, entre l'habiter et le vivre, dans un nouveau rapport au temps.
Thierry Corne est maître de conférences habilité en sciences de gestion à l'Université de Reims Champagne-Ardenne et spécialiste du management et de la gouvernance des établissements d'enseignement supérieur. Ancien vice-président délégué chargé de la vie associative puis chargé des relations internationales, il est actuellement membre du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), du bureau de la 6' section (sciences de gestion) de la Commission nationale des Universités (CNU) et vice-président de la CP-CNU.
Gilles Rouet, Chaire Jean Monnet ad personam en études interdisciplinaires sur l'Union européenne, est professeur de sciences de l'éducation à Reims et des relations internationales à Banskd Bystrica (Slovaquie). Membre du Laboratoire de Recherche en Management (LAREQUOI) de l'Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, il est actuellement attaché de coopération universitaire et scientifique à l'Ambassade de France en Bulgarie.
Thierry Corne (Dir.)
Gilles Rouet (Dir.)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-02960-3
L'Harmattan
2014-04
202
FR
Ouvrage
Pratiques de projet en architecture : le tournant silencieux
projets architecturaux, projets urbains, architecture, urbanisme, urbanité
Cet ouvrage propose un examen des pratiques relatives aux projets architecturaux et urbains. Face aux mutations et aux défis actuels, comment les architectes, urbanistes et concepteurs peuvent-ils préserver leur mission, leur place, leur légitimité et leur pouvoir ? En développant les savoirs et savoirfaire pertinents et efficients pour réussir l’articulation entre la demande sociale et l’espace architectural et urbain. À cette fin ils sont requis de développer une culture de projet qui soit une culture de la transformation et non de l’opérationnalisation, une culture de l’invention et non de l’application. L’urbanité est en jeu.
Un vade-mecum à l’usage des étudiants, en même temps qu’une synthèse claire et éclairante sur la pratique actuelle de l’architecture.
Préface de François Chaslin
Robert Prost, ingénieur et architecte, est professeur honoraire à L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais. Son expérience professionnelle s’articule sur trois axes: enseignant, chercheur, chargé de mission / consultant. Son activité professionnelle s’est déployée en France, en Grande- Bretagne, au Canada et aux USA. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, d’articles et de rapports sur l’architecture, le processus de conception, les pratiques de projet, l’éducation et la recherche, la planification et les sciences de l’action.
Robert Prost
https://www.infolio.ch/livre/pratiques-de-projets-en-architecture.htm
Infolio
2014
250
FR
Ouvrage
Alep et ses territoires. Fabrique et politique d’une ville (1868-2011)
Alep, Syrie, histoire urbaine, anthropologie urbaine, géographie urbaine, architecture, urbanisme, sociologie urbaine
Capitale économique de la Syrie du Nord et seconde ville du pays, Alep a bâti sa prospérité sur un important commerce local, régional et international et sur le dynamisme de ses activités de production. Jusqu’à la fin de l’époque ottomane, elle était le centre d’un arrière-pays commercial qui se déployait bien au-delà des frontières actuelles de la Syrie, se prolongeant vers la Méditerranée et l’Europe, l’Asie centrale, la Péninsule arabique et jusqu’aux côtes occidentales du subcontinent indien. Si au XXe siècle la ville a connu un rétrécissement de cette aire d’influence et une marginalisation politique et économique, elle a retrouvé depuis une vingtaine d’années une certaine prospérité pour deux raisons majeures : d’abord, une collaboration plus ouverte que par le passé avec le pouvoir central et ensuite, son dynamisme et sa capacité à développer des activités commerciales, industrielles et culturelles aussi bien à l’échelle locale que régionale et cela, dans le contexte d’une libéralisation très contrôlée de l’économie syrienne. Jusqu’en 2011, Alep a ainsi donné l’image d’une ville, sinon florissante, du moins dynamique : c’est un peu ce dynamisme et cette volonté de vivre que décrit cet ouvrage, à travers plus d’un siècle de bouleversements subis ou portés par cette métropole du Nord de la Syrie, condamnée à se recréer et se réinventer sans cesse pour être autre chose qu’un simple satellite de Damas. L’ouvrage réunit les contributions d’une vingtaine de chercheurs appartenant à diverses disciplines – géographie, histoire, anthropologie, sociologie, mais aussi architecture ou encore urbanisme. Il a pour ambition de saisir comment se fabrique et fonctionne la ville d’Alep, comment se forment et se transforment ses espaces et ses territoires ainsi que les réseaux que cette ville projette et alimente à l’extérieur. La période concernée par cette approche pluridisciplinaire s’étend de 1868, année de fondation du premier quartier « moderne » à Alep, fortement inspiré des formes urbaines occidentales, à 2011, année du début de la contestation en Syrie, qui ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire déjà longue et mouvementée de la ville.
Thierry Boissière est anthropologue, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheur au GREMMO (Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon). Il a également été responsable de l’antenne de l’Ifpo à Alep de 2008 à 2010. Travaillant sur la Syrie depuis 1990, ses recherches ont porté sur l’agriculture urbaine dans la vallée de l’Oronte, sur les stratégies sociales liées à la précarité et enfin sur les espaces et les pratiques du commerce à Alep et à Damas.
Jean-Claude David, géographe, chargé de recherches au CNRS à la retraite, a séjourné dix ans à Alep de 1968 à 1972 et de 1977 à 1983. Il y a effectué ensuite, quasi annuellement, des missions outre celles à Damas, à Beyrouth et au Caire. Il s’intéresse en particulier aux espaces publics, à l’architecture domestique et au patrimoine institutionnel ou « populaire » qui ont donné lieu à de nombreuses publications sur ces questions.
Thierry Boissière (Dir.)
Jean-Claude David (Dir.)
http://www.ifporient.org/node/1459
Presses de l'IFPO
2014
590
FR
Ouvrage
La ville c’est Moi. L’orbanisme du XXIe siècle
psychanalyse, topologie, technologies du virtuel, urbanisme, identité personnelle
Proposant une nouvelle façon de comprendre la relation entre la ville et l'identité personnelle, ce livre soutient l'équation des deux.
Fruit d'une recherche approfondie sur les notions de ville et de personne à travers le temps et les disciplines, La Ville c'est Moi prend acte de la mutation qualitative générale dont nous sommes les contemporains. Empruntant tout particulièrement à la psychanalyse, à la topologie et aux technologies du virtuel, il s'attache à faire valoir les nouvelles idées qui rendent impossible de maintenir les conceptions de la ville fondées sur le critère de la frontière. À travers une mise en perspective des variations du concept de Moi depuis Descartes jusqu'à son absorption dans la notion de Toile, l'ouvrage de Rosane Araujo montre comment ce changement a partie liée avec la décentralisation et la fragmentation de l'identité personnelle dans un monde globalisé, et de la sorte affronte le défi de repenser l'urbanisme en fonction tant des risques et incertitudes que des possibilités des villes d'aujourd'hui.
La ville comme lieu des événements, des échanges, de la communication, du logement et du travail, la ville repensée par l'urbanisme considéré comme « orbanisme », sera là où chacun sera.
Rosane Araujo, architecte, urbaniste et éditrice brésilienne, formée à la psychanalyse de MD Magno, est docteur en urbanisme de l'Université fédérale de Rio de Janeiro et a été visiting scholar à Columbia University de 2010 à 2012. Ce livre, tiré de sa thèse primée au Brésil en 2008, a été publié en portugais (NovaMente Editora, 2011) et en anglais (University of Chicago Press, 2013).
Rosane Araujo
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-00884-4
L'Harmattan
2014-03
216
FR
Ouvrage
Berlin et les Juifs. XIXe-XXIe siècles
Berlin, Juifs, communauté juive, architecture, urbanisme, littérature, musique, histoire
Berlin naît au XIIIe siècle, en même temps que s'y installent les premiers Juifs. Sept siècles de présence au cours desquels la communauté juive s'inscrit dans le paysage de la ville au point de faire corps avec elle, jusqu'à l'avènement du nazisme. Pourtant, dès l'après-guerre, c'est à Berlin (Est et Ouest) que reviennent quelques Juifs allemands, et c'est à Berlin qu'émigre une grande partie des Juifs de Russie après 1989. C'est encore à Berlin que séjournent nombre de jeunes israéliens qui font le choix d'un nouvel exode. Comment expliquer cet attachement à la ville ? Que dire de cette « relation d'amour et de désespoir » qui lie les Juifs à Berlin? Comment comprendre l'aura dont jouit cette ville, par-delà les générations, par-delà l'histoire, par-delà les ineffaçables souffrances? Les études de ce volume tentent d'y répondre en interrogeant l'architecture et l'urbanisme, la littérature et la musique, la pensée et l'histoire.
Heidi Knörzer enseigne la langue et la culture allemande à l'Ecole polytechnique. Elle a publié à l'éclat un précédent volume dans la même collection: Expériences croisées, consacrées aux relations des Juifs de France et d'Allemagne aux XIXe et XXe siècles.
Laurence Guillon est maître de conférences à Paris 10 en civilisation allemande. Elle a publié aux Presses du CNRS un livre intitulé: Les Juifs de Berlin après 1945, préfacé par Dominique Bourel.
Heidi Knörzer (Dir.)
Laurence Guillon (Dir.)
http://www.lyber-eclat.net/nouveautes.html#duchaine-knorzer1
Editions de l'éclat
2014-02
208
FR
Ouvrage
Ville aimable
aimer, ambiances, couleurs, idéologie, marketing, odeurs, représentation, urbanisme, ville
Les villes ont des odeurs, des couleurs, des ambiances…, qui les rendent reconnaissables entre toutes. Paris n’est pas Berlin ; Tours n’est pas Marseille ; Bordeaux n’est pas Toulouse. Il est difficile d’être neutre vis-à-vis de cet objet d’étude qu’est la ville. Comment ne pas être et se sentir affecté, au plus profond de soi, par ce milieu de vie, son fonctionnement, sa diversité sociale, visuelle, fonctionnelle, ses ambiances, mais aussi par ce qu’elle représente en termes de fonctionnement de la société, avec ce qu’elle permet ou oblige, ce à quoi elle incite et ce qu’elle empêche ? Une ville donne ou non, inclut ou exclut, intègre ou désintègre… ; une personne pense cette ville, la ressent, la vit : ville et individu entretiennent un rapport qui influence les représentations, les imaginaires, les pratiques, et donc l’ambiance et le réel urbains. La société urbaine ne peut faire l’économie de quelques questions simples à formuler. Aimez-vous la ville ? Pourquoi ? Un peu, passionnément, pas du tout ? Ce livre apporte des réponses qui montrent l’universalité des affects – positifs, négatifs, toujours changeants – envers l’urbain et suggèrent autant d’autres questions. On entre dans l’ambiance de la ville par ses différentes dimensions : urbanisme et participation, idéologies, temporalités, patrimoines, marketing urbain, cinéma et représentations mentales ou sociales, sciences morales et politiques, mais aussi le sensible et l’émotion.
Sommaire :
Introduction
La ville aimée car aimable… ou détestable et donc détestée ?
Denis Martouzet
Chapitre 1
Habiter, une affaire d’affects : dialogue et confrontations
Denis Martouzet et Nicole Mathieu
Chapitre 2
De l’affectivité des lieux, détour épistémologique
Denis Martouzet
Chapitre 3
L’affectivité et l’organisation spatiale des sociétés
Benoît Feildel et Nathalie Audas
Chapitre 4
Pour un urbanisme affectif
Benoît Feildel
Chapitre 5
Interroger une représentation collective : la ville mal-aimée
Joëlle Salomon Cavin et Nicole Mathieu
Chapitre 6
Le rapport affectif à l’espace de Jean-Jacques Rousseau
Denis Martouzet
Chapitre 7
Quand le cinéma contribue à l’affect des lieux
Georges-Henry Laffont
Chapitre 8
Attitudes : les vingt-quatre « types » de relation à sa ville
Denis Martouzet
Chapitre 9
L’affection, une affaire de rythmes
Nathalie Audas
Chapitre 10
Patrimonialiser les affects ? Le rapport entre le nous et le je
Hélène Bailleul et Denis Martouzet
Chapitre 11
Les belles images de ville : l’instrumentalisation du rapport affectif
Hélène Bailleul
Chapitre 12
Participation citoyenne et émotions
Benoît Feildel
Conclusion
Aimée, aimable, aimante, la ville, une histoire de sentiment
Denis Martouzet et Georges-Henry Laffont
Bibliographie
Denis Martouzet (Dir.)
http://pufr-editions.fr/9782869063617
Presses Universitaires François-Rabelais
2014
384
FR
Ouvrage
L'usage de la ville par le genre : les femmes
usage de la ville, genre, urbanisme
Cette étude, initiée courant 2010, propose de mieux saisir l’enjeu républicain qui s’attache à la compréhension de l’usage de la ville par le genre. Il s’agit de déconstruire les représentations collectives qui présupposent que les usages urbains sont en général mixtes et peu différenciés entre hommes et femmes. En appliquant successivement le filtre du genre à l’étude statistique de la population, à l’écoute d’un panel de femmes et à la description de sites urbains, l’étude construit les bases d’une méthode jusqu’ici peu usitée en urbanisme.
a'urba
ADES-CNRS
a'urba
2011-06
178
FR
Rapport
http://www.aurba.org/Etudes/Themes/Populations-et-modes-de-vie/L-usage-de-la-ville-par-le-genre-les-femmes
Urbanisme et inondation : outils de réconciliation et de valorisation
urbanisme, inondation, risque, vulnérabilité, résilience, sensibilisation, zones inondables
Les publications se multiplient sur la question du risque d'inondation car aujourd'hui comme hier, la société contemporaine affronte la même contradiction: une demande sociale de sécurité de plus en plus forte dans une société dont le développement génère en permanence de nouveaux risques et qui s'expose de plus en plus. Dans ces conditions, comment inciter les communes concernées à se tourner vers des alternatives plus durables, comme la réduction de la vulnérabilité, à mettre en place des plans de gestion des risques ambitieux, à créer de nouveaux procédés, à développer de nouvelles techniques, à sensibiliser largement le public ? Aussi, s’il semble impossible d’agir de manière certaine sur les processus naturels, il est possible de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens exposés aux risques d’inondation par la création progressive d’un cadre législatif et réglementaire adéquat mais aussi en intégrant le risque dans les politiques urbaines, par le recours a la planification et par une meilleure organisation de la sécurité des biens et des personnes et plus globalement des territoires. L’évolution des rapports entre l'urbanisation et les inondations a connu un retournement spectaculaire dans les deux dernières décennies : on est passé de l'illusion de la maîtrise totale des risques, au cours des Trente Glorieuses, à la prise en compte et même à la valorisation des zones inondables dans l'aménagement urbain. C’est justement ce que cet ouvrage souhaite illustrer.
Helga-Jane Scarwell (Dir.)
Guillaume Schmitt (Dir.)
Pierre-Gil Salvador (Dir.)
http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100022130
Septentrion
2014-01-15
368
FR
Ouvrage
Le Petit Paris
urbanisme, anticipation, agglomération parisienne
Le Petit Paris est un livre d’anticipation racontant la réduction volontaire de l’agglomération parisienne des années 2010 aux années 2050. C’est un ouvrage destiné aux professionnels de l’aménagement, mais également au grand public, dans lequel les auteurs proposent un regard critique sur les manières d’aménager les espaces urbains aujourd’hui. Cet urbanisme destructif donne l’occasion aux auteurs d’exposer leur vision de la ville, moins coincée, plus humaine, pour le meilleur et pour le pire.
Au delà de la question urbaine, Le Petit Paris est une belle référence de second degré et de raisonnement par l’absurde pour observer certaines évolutions de la société, s’amuser et, au passage, apprendre des choses diverses et variées.
Deux Degrés
http://www.deuxdegres.net/petit-paris/
Deux Degrés
2014-01
304
FR
Ouvrage
The New Science of Cities
urbanisme, réseaux, sociabilité
In The New Science of Cities, Michael Batty suggests that to understand cities we must view them not simply as places in space but as systems of networks and flows. To understand space, he argues, we must understand flows, and to understand flows, we must understand networks—the relations between objects that comprise the system of the city. Drawing on the complexity sciences, social physics, urban economics, transportation theory, regional science, and urban geography, and building on his own previous work, Batty introduces theories and methods that reveal the deep structure of how cities function.
Batty presents the foundations of a new science of cities, defining flows and their networks and introducing tools that can be applied to understanding different aspects of city structure. He examines the size of cities, their internal order, the transport routes that define them, and the locations that fix these networks. He introduces methods of simulation that range from simple stochastic models to bottom-up evolutionary models to aggregate land-use transportation models. Then, using largely the same tools, he presents design and decision-making models that predict interactions and flows in future cities. These networks emphasize a notion with relevance for future research and planning: that design of cities is collective action.
Michael Batty is Bartlett Professor of Planning and Director of the Centre for Advanced Spatial Analysis (CASA) at University College London.
Michael Batty
http://mitpress.mit.edu/books/new-science-cities
The MIT Press
2013-11
518
EN
Ouvrage