Villes et violences dans les Amériques
Amériques, violence, villes américaines, Los Angeles, Colombie, Rio de Janeiro, police, São Paulo, émeutes, crime, prisons, marché de la drogue
Une livraison de la revue ORDA - L'ordinaire des Amériques (N° 216, 2014).
Après un numéro 215 consacré aux Représentations des esclavages dans les Amériques, le numéro 216, deuxième de la nouvelle formule de L’Ordinaire des Amériques, aborde le thème Villes et violences dans les Amériques − thème incontournable s’il en est à l’échelle du continent.
Sommaire :
Eve Bantman et Angelina Peralva, Introduction
Violence dans les villes américaines
Eve Bantman et Frédéric Leriche
Violence latente versus violence explosive dans les Amériques : l’hypothèse urbaine
Charles Joseph
Los Angeles ou la violence indissociable d’un territoire nouveau
Beatriz Nates Cruz
Procesos de territorialización cultural en el conflicto armado colombiano y su tensa calma. Miradas Locales
Olga L. González
Violencia homicida en América Latina
Mauro Amoroso, Mario Brum et Rafael Soares Gonçalves
Police, participation et accès aux droits dans des favelas de Rio de Janeiro : l’expérience des Unités de police de pacification (UPP)
Sophie Body-Gendrot
Confrontations entre jeunes et police en Angleterre et en France
Les émeutes de mai 2006 à São Paulo. Regards comparés
Angelina Peralva et Vera da Silva Telles
Crime, violence et ville
Alessandra Teixeira
Políticas penais no Brasil contemporâneo : uma história em três tempos
Camila Nunes Dias
Consolidação do Primeiro Comando da Capital (PCC) no sistema carcerário paulista e a nova configuração do poder
Rafael Godoi
Flux pénitentiaires et vases communicants : le va-et-vient entre l’intérieur et l’extérieur des prisons
Vera da Silva Telles
Gestion de la violence ou gestion (disputée) de l’ordre ? Interrogations à partir d’une étude sur le marché de la drogue à São Paulo
Renato Sérgio de Lima
Criminalité violente et homicides à São Paulo
Eve Bantman (Dir.)
Angelina Peralva (Dir.)
ORDA
Revues.org
2014-07
FR
ES
PT
Livraison de revue
http://orda.revues.org/985
Au coeur du bidonville de Mathare Valley. La politique du ventre vide à Nairobi
bidonville, Nairobi, pauvreté, espace de vie, travail, corruption, violence
En Afrique, la question de la pauvreté donne souvent lieu à des interprétations misérabilistes et même catastrophiques. Elle a fait l’objet de nombreux sommets internationaux où les pays, dont le Kenya, se sont engagés à l’éradiquer. Mais de quelle pauvreté s’agit-il ? Comment vivent les pauvres à qui les politiques d’aide sont destinées ? Ce sont ces premières questions qui ont guidé l’auteur dans son enquête sur les territoires de la pauvreté à Nairobi.
L’ouvrage de Deyssi Rodriguez-Torres commence par un aperçu de l’histoire du bidonville de Mathare Valley à partir de données puisées dans les archives de la ville de Nairobi et de récits recueillis sur le terrain. Cette histoire met en relief le détachement des habitants par rapport aux normes sociales dites traditionnelles, ainsi que les transformations des structures familiales et l’importance donnée à la possession de la terre. L’auteur étudie l’espace de vie et le quotidien de Mathare Valley aujourd’hui. Sont ainsi décrites les différentes formes de travail – formel, informel et illégal –, le rapport des habitants avec les autorités et la présence des pratiques de corruption.
Cinquante ans après l’indépendance du Kenya, Mathare est toujours en 2014 un bidonville où les habitants arrivent à tenir, à survivre, à manger, à se loger et à se soigner grâce à leur travail et à la débrouille. La jeunesse, largement privée de droits, fait de la politique et participe aux élections, mais son action dans celles de 2007 a été la plus violente de l’histoire locale. L’auteur montre en conclusion comment cette jeunesse exaspérée ne tient plus compte des limites tracées par la régulation locale et intervient dans l’espace public par la violence meurtrière.
Issu d’un travail de sociologie politique réalisé durant les années 1990 et 2000, ce récit n’est pas sans rappeler les études publiées sur les grandes métropoles latino-américaines. Il nous offre une information de première main, riche et bien documentée, sur la périphérie d’une des grandes villes du continent africain.
Deyssi Rodriguez-Torres est maître de conférences à l’Université catholique de Louvain UCL-Mons et travaille comme expert auprès d’organismes internationaux. Spécialiste de la politique comparée, africaniste et auteur de nombreuses publications, ses recherches portent sur la construction du politique et la situation des sociétés urbaines lorsque l’État se désinvestit.
Deyssi Rodriguez-Torres
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/2792-au-coeur-du-bidonville-de-mathare-valley-la-politique-du-ventre-vide-a-nairobi-9782811111274.html
Karthala
2014-03-14
432
FR
Ouvrage
Scales of agency in a global world: Individuals, cities, nations, and beyond
conflit urbain, conflit, violence urbaine, violence, politique urbaine, philosophie, guerre
Speaker: Jonathan Glover, Kings College, London
Readings on the Various Scales and Locations of Identity and Power in a Globalizing world
Jonathan Glover
MIT
2004
109:27
EN
Vidéo
http://ocw.mit.edu/courses/urban-studies-and-planning/11-949-city-visions-past-and-future-spring-2004/video-lectures/week-11/
Les batailles de Marseille - Immigration, violences et conflits (XIXe-XXe siècles)
Mourlane Stéphane, Régnard Céline, Marseille, immigration, conflits, affrontements, violence, xénophobie, cosmopolitisme, XIXe siècle, XXe siècle, histoire urbaine
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Marseille, ville d'immigration, est-elle une ville de batailles ? Ce livre a pour ambition de déconstruire les idées reçues sur les rapports qu'entretiennent les phénomènes migratoires et les affrontements conflictuels, porteurs de violence. <br />
<br />
Cette vision de la ville comme un terrain d'affrontement aborde la question de la migration comme facteur de violence en explorant la notion de xénophobie, et en quoi elle a été le théâtre de conflits venus d'ailleurs.<br />
<br />
Se départir d'une lecture stéréotypée de l'histoire marseillaise, c'est peut-être ne pas y voir le récit d'une cohabitation sans heurts, ni celui dune xénophobie sans cesse renouvelée. Ce faisant, ce livre se veut un examen lucide du cosmopolitisme marseillais du XIXe au XXe siècle.</div>
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<b>Stéphane Mourlane et Céline Regnard</b> sont maîtres de conférences en histoire contemporaine à l'université d'Aix-Marseille et chercheurs à l'UMR 7303 Telemme.</div>
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<b>Laurent Mucchielli</b>, docteur en sociologie, est directeur de recherche au CNRS et chercheur au LAMES à la Maison méditerranéenne des sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence.</div>
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Stéphane Mourlane et Céline Régnard,
Postface de Laurent Mucchielli
Presses Universitaires de Provence
7 février 2013
182
Ouvrage
Les jeunes et la discothèque : entre fêtes urbaines et violences ritualisées
Marlière Eric, jeunes, fêtes urbaines, espaces festifs, discothèque, violence, rites, rapports sociaux, ethnographie, région parisienne, Paris, quartier Bastille, Cergy-Pontoise
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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La violence fait partie intégrante de la dimension festive dans l’histoire de nos sociétés. Pourtant, depuis une vingtaine d’années avec le développement en masse des établissements festifs dans les villes européennes (discothèques, pubs, bars branchés, etc.), les fêtes urbaines adoptent une configuration nouvelle dans l’exacerbation de la consommation et la compétition des ego suscitant du coup des tensions réelles.<br />
<br />
Les nouveaux espaces festifs entérinent les rapports sociaux en vigueur dans notre société autour de la compétition, de l’individualisme et de la consommation à outrance. Les fêtes aujourd’hui ne constituent plus une inversion des codes culturels et sociaux dominants à la différence de celles des sociétés passées. Bien au contraire, les conflits observés dans les fêtes urbaines sont davantage centrés sur des rapports de force individuels et grégaires dans un souci d’affirmation de soi à l’opposé des siècles précédents où l’usage de la violence manifestait principalement une sorte de communion populaire contre un ordre social et politique établi. <br />
<br />
Le conseil de l’Europe soucieux d’appréhender les désordres juvéniles causés par ces nouveaux espaces festifs dans les grandes villes européennes a commandé une recherche de terrain réalisée par des chercheurs venus de plusieurs pays du continent. Ce livre a pour objectif de restituer un travail ethnographique effectué dans deux espaces festifs de la région parisienne : le quartier Bastille et l’aire périurbaine de Cergy-Pontoise.</div>
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<b>Eric Marlière</b> est sociologue, maître de conférences à l’université de Lille III et chercheur au CeRIES - Centre de Recherche "Individus, Épreuves, Sociétés". Il a notamment publié <i>Jeunes en cité. Diversité des trajectoires ou destin commun ?</i> (L’Harmattan, 2005), <i>La France nous a lâchés ! Le sentiment d’injustice chez les jeunes de cité</i> (Fayard, 2008) et a participé à l’ouvrage collectif dirigé par Laurent Mucchielli <i>Quand les banlieues brûlent... Retour sur les émeutes de novembre 2005</i> (La Découverte, 2007, 2e édition).</div>
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Eric Marlières
Editions Du Cygne
Février 2011
210
Ouvrage
Clés pour Johannesbourg : portrait de ma ville
Johannesbourg, Afrique du Sud, société urbaine, pauvreté, violence, représentations, Vladislavic Ivan
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Après l'apartheid, Johannesbourg est autant divisée par la pauvreté, la violence que par la race. L'auteur observe des scènes aussi cocasses que tragiques où les uns s'enferment eux-mêmes, obnubilés par leur sécurité, et les autres, restés à l'extérieur, inquiètent les premiers. Une histoire de frontières que l'abolition de l'apartheid rend encore plus saillantes.</div>
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<b>Ivan Vladislavic</b> est un écrivain sud-africain.</div>
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Ivan Vladislavic
Zoé
17 octobre 2009
256
Ouvrage
Chroniques du Paris apache (1902-1905)
délinquance, quartier populaire, sécurité, violence, Paris, Belleville, histoire, témoignage, Belle Epoque
<div>Mémoires de Casque d’or (1902) et La Médaille de mort, de Eugène Corsy (1905)</div>
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<b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
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Ces deux récits présentent les agissements (violents) et les figures (inquiétantes et fascinantes) des Apaches, ces bandes de jeunes gens, les "sauvages" selon les termes de l’époque, vivant aux marges de la loi dans le Belleville des débuts du XXe siècle, étroitement surveillés par la police mais s’affranchissant des règles par le vol, le coup de couteau, l’usage du revolver, la vie du milieu, l’organisation de la prostitution et du racket.</div>
<br />
Les Mémoires de Casque d’or ont été recueillis dans le journal Le Fait divers en 1902, au moment où Amélie Elie, égérie des Apaches, prostituée célèbre, amante de deux chefs rivaux, Manda de la Courtille et Leca de Charonne, est déjà devenue une figure du folklore parisien. Elle y raconte sa vie de manière vivante et imagée, insistant sur ses amours et l’atmosphère au sein de la communauté des hors-la-loi.</div>
<br />
La Médaille de mort, écrit en 1905, fait récit détaillé de la mort d’un jeune policier, Joseph Besse, assassiné par un souteneur et sa prostituée d’un coup de revolver à bout portant à la sortie d’un café de la rue des Amandiers, à Charonne. C’est un bandit connu des services de police, et le narrateur est un gardien de la paix, Eugène Corsy. L’assassin, arrêté, jugé, échappera de peu à la guillotine.<br />
<br />
Ces deux textes proposent deux points de vue différents sur ces bandes du milieu parisien de la Belle Epoque. Celui de la police, dans La Médaille de mort, moral, descriptif, cherchant à culpabiliser les fauteurs de trouble et à rendre hommage au policier assassiné : ce point de vue illustre une demande grandissante de sécurité, la construction d’un martyr, et une dénonciation assez paranoïaque de la montée du péril "barbare". Par contraste, Les Mémoires de Casque d’or font naître une mythologie du Paris canaille, justifient les actions des Apaches, décrivent leur vie de tous les jours, les dangers encourus, l’organisation, la hiérarchie, le sens de l’honneur, les amours, et croquent ce Paris Belle Epoque dans la langue argotique employée dans le Ménilmontant populaire.</div>
<br />
Ces deux récits sont littéraires, le premier sur le mode du compte-rendu de fait divers, mimant la presse du moment ; le second sur celui des mémoires du peuple, parole populaire mise en forme par un journaliste d’un hebdomadaire à succès.</div>
<br />
L’intérêt de ces textes croisés est de faire revivre un certain Paris oublié, son espace et sa topographie, ses cafés et ses caches, ses habitudes, ses métiers, ses mots, ses milieux divers, sa dangerosité, son souhait de sécurité et en même temps son besoin de folklore hors-la-loi. Comme si la ville et ses habitants éprouvaient tout à la fois le désir de se faire peur et le besoin de se rassurer.</div>
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Centre de recherches en histoire du XIXe siècle</a>, <b>Quentin Deluermoz</b> est agrégé et docteur en histoire.</div>
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NC
Mercure de France
6 novembre 2008
Non précisé
Ouvrage
Des hommes sur le fil
, cité ouvrière, désindustrialisation, identité, marginalité, quartier défavorisé, ville ouvrière, violence
<div><b>Présentation par l'éditeur :</b></div>
</div>
Comment quitter l’adolescence, devenir un homme et s’affirmer en tant que tel dans les cités et autres zones dénigrées, touchées de plein fouet par la désindustrialisation et son cortège d’insécurités sociales et mentales ?</div>
<br />
Cette enquête de terrain, menée pendant trois ans dans des cités d’anciennes villes ouvrières du Nord, montre comment les prises de risque font l’objet d’un processus de production continue, permettant aux jeunes gens de poser les bases de leur identité virile et de construire leur réputation sur un territoire ; mais aussi, dans leur vie d’hommes, de gagner leur vie dans les réseaux souterrains, de diversifier leurs relations et de trouver une manière de répliquer à la honte de vivre dans des lieux stigmatisés. S’apparentant à des conduites d’honneur et de distinction, elles sont coproduites par différents éléments : fragilisation du rapport au travail, question du logement social, évolution des relations familiales, culture des cités et tensions de genre exacerbées qu’elle produit…</div>
<br />
À travers les multiples portraits de jeunes gens et d’hommes vivant dans des cités sociales ou dans la rue, Pascale Jamoulle montre combien la précarisation rend difficile la construction identitaire.</div>
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Fluctuantes, les identités de ces hommes ne sont pas figées et voient alterner les moments de crise avec des tentatives de régulation des risques et de reconstruction.</div>
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<b>Pascale Jamoulle</b> est assistante sociale, licenciée en lettres et docteur en anthropologie. Elle travaille en Belgique au Laboratoire d’anthropologie prospective de l’université de Louvain-la-Neuve et dans un centre de santé mentale. Elle est par ailleurs l’auteur de <i>Drogues de rue. Récits et styles de vie</i> (De Boeck, 2000) et de <i>La Débrouille des familles. Récits de vies traversées par les drogues et les conduites à risques</i> (De Boeck, 2002).</div>
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Pascale Jamoulle
La Découverte
octobre 2008
294
Ouvrage
Women, slums and urbanisation : Examining the causes and consequences
femme, bidonville, violence, urbanisation, migration urbaine, Mumbai, Colombo, São Paulo, Buenos Aires, Accra, Nairobi, women, genre, gender, COHRE
<div>A first of its kind, this COHRE report examines the worldwide phenomenon of urbanisation from the point of view of women’s housing rights.</div> </div> The report focuses, in particular, on the experiences of women and girls living in slum communities throughout the world, premised on the idea that both the causes and consequences of urbanisation for women are, in fact, unique and deeply related to issues of gender. Unfortunately, the question of women’s migration to the cities has, for too long, remained largely under-addressed and unexamined.</div> </div> Activists and scholars alike have tended to overlook and neglect women’s particular experiences within the context of ever increasing urban growth. Shining the light on these experiences makes this study truly distinctive. <br /> <br /> Working across the Americas, Asia, and Africa, COHRE interviewed women and girls living in six global cities, representing some twenty different (and indeed, diverse) slum communities.</div> </div> The stories shared by these women and girls elucidated the very personal struggles which women face in their day-to-day lives, as well as the broader connections that these struggles have to issues of gender-based violence, gender discrimination, and women’s housing insecurity. In turn – as this report makes clear – for women, these issues are themselves intimately connected to the global trend towards urban growth.</div> </div>
Multiple authors
COHRE
May 2008
134
Autre
http://www.cohre.org/view_page.php?page_id=309#i1041
Violence in the city : Understanding and supporting community responses to urban violence
, violence urbaine, violence, conflit urbain, délinquance, World Bank, urbanité, community, communauté
<b>Abstract from the publisher : </b></div>
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For millions of people around the world, violence, or the fear of violence, is a daily reality. Much of this violence concentrates in urban centers in the developing world. Cities are now home to half the world's population and expected to absorb almost all new population growth over the next 25 years. In many cases, the scale of urban violence can eclipse those of open warfare; some of the world's highest homicide rates occur in countries that have not undergone a war, but that have serious epidemics of violence in urban areas. This study emerged out of a growing recognition that urban communities themselves are an integral part of understanding the causes and impacts of urban violence and of generating sustainable violence prevention initiatives.<br />
<br />
The study used a mix of qualitative and quantitative methods to understand how urban residents experience and cope with high levels of violence every day, and to develop strategic orientations for how to better support existing initiatives. The study found a variety of coping mechanisms, most of which were individual-level strategies to avoid victimization such as staying at home more, changing routes to school or work, or simply "doing nothing." Many strategies actually undermine long-term prevention, including strategies like joining a vigilante group or militia, or using other extra-legal forms of justice. Recommendations from the study focus on creating the basic conditions that urban communities need to be able to come together collectively to address violence, from upgrading basic infrastructure, to better harnessing the energies of youth and increasing coordination across levels and sectors of government and civil society.</div>
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The World Bank
The World Bank
April 2011 (updated version)
329
Autre
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/TOPICS/EXTSOCIALDEVELOPMENT/EXTCPR/0,,contentMDK:22801148~pagePK:210058~piPK:210062~theSitePK:407740,00.html
Enfants bandits ? : La violence des 3-13 ans dans les banlieues
Enfant, violence, banlieue
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<strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
<br />
Il voulait se fabriquer une arme efficace. Il s'est emparé d'un balai, en a retiré la brosse, a cassé le manche en deux, en a affûté l'une des extrémités jusqu'à la rendre aussi pointue qu'un poignard, et l'a caché derrière une armoire en attendant le jour de s'en servir. La scène a eu lieu dans une école de Saint-Denis. Son protagoniste n'est pas un adulte mais un enfant de 7 ans. <br />
<br />
Pour les éducateurs, membres des forces de police, médecins et avocats des cités de banlieues, ce genre d'histoire est devenue monnaie courante. Insultes, crachats, morsures, vols, destruction de matériel, coups et tentatives de viols ne sont plus l'apanage des adultes et des ados, mais bel et bien de très jeunes enfants dont les conditions affectives et éducatives sont désastreuses. <br />
<br />
Après les enfants-soldats, le temps est-il venu des enfants-bandits ? L'objet de ce livre est de dresser un tableau de cette "primo-délinquance" dans les quartiers sensibles des cités, en prenant comme exemple celle de Saint-Denis dont l'auteur, Sonia Imloul, est issue. Non seulement de raconter les violences commises par les enfants, mais aussi les contextes familiaux qui les ont amenés à les perpétrer.<br />
<br />
Membre du Conseil économique et social, chargée de mission Action sociale à la Délégation interministérielle à la Ville (<a href="index.php?option=com_content&task=view&id=973&Itemid=180">DIV</a>), fondatrice de l'Association de prévention de la délinquance des mineurs Respect 93, <strong>Sonia Imloul</strong> se penche depuis des années sur la situation dramatique de la petite enfance dans les quartiers les plus sensibles de Saint-Denis. <br />
<strong>Cyril Azouvi</strong> est journaliste.<br />
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se penche depuis des années sur la situation dramatique de la petite enfance dans les quartiers les plus sensibles de Saint-Denis
Editions du Panama
12 mars 2008
160
Ouvrage
Villes, violence et dépendance sociale
violence, dépendance sociale, Europe, cohésion sociale, Donzelot Jacques
<div>
<strong>Présentation par l'éditeur :</strong><br />
<br />
Jusqu’à quel point la crise urbaine se présente-t-elle de la même manière dans l’ensemble des nations européennes ? Trouve-t-on partout les mêmes raisonnements théoriques à la base des politiques conçues pour y répondre ? Ces politiques entraînent-elles une modification de la citoyenneté, des comportements et des valeurs qui y sont associés ?<br />
<br />
Telles sont les questions que nous avons voulu traiter au cours de ce séminaire réunissant des chercheurs venus de six nations européennes : la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie et la Belgique. <br />
<br />
On s’étonnera sans doute de ne pas y trouver la France. Il y va, en fait, d’une omission délibérée, du désir de suspendre, pour un moment, notre réflexion passablement autocentrée, pour y revenir mieux instruit des tendances qui affectent l’Europe en général, à travers le redéploiement que connaissent les politiques urbaine, sociale et de sécurité. Ces trois politiques concernent les secteurs associés directement à ce que l’on appelle la question urbaine, laquelle désigne tout à la fois la concentration de la pauvreté et des minorités ethniques, la difficulté d’accès à l’emploi pour cette population et sa surexposition au crime, autant comme victime que coupable présumée.<br />
<br />
Aussi, les équipes ont-elles été constituées pour chaque pays de trois chercheurs spécialisés dans chacun de ces trois domaines. Chacune réagit à des hypothèses générales concernant les transformations qui affectent ces politiques depuis que la globalisation a fait de la cohésion sociale le problème le plus névralgique des sociétés occidentales.<br />
<br />
<strong>Jacques Donzelot</strong> est maître de conférences en sociologie à l<a href="http://www.u-paris10.fr/" target="_blank">'Université Paris X</a> et conseiller scientifique au <a href="index.php?option=com_content&task=view&id=1006&Itemid=180">Plan Urbanisme Construction Architecture</a> (PUCA).<br />
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Jacques Donzelot
,
,
La Documentation Française
Avril 2008
288
Ouvrage
Sociologie des émeutes
meute, violence, sécurité, violence urbaine, banlieue, kokoreff, immigration, immigré
<div>
<strong>Présentation de l'éditeur :</strong><br />
<br />
Depuis l'automne 2005, la société française vit au rythme des émeutes.<br />
<br />
Dans certains espaces urbains, la situation peut à tout moment
dégénérer, et le cycle de drames, de révoltes et de violences
reprendre. <br />
<br />
Que s'est-il donc réellement passé, lorsque des quartiers
paupérisés, stigmatisés et racialisés se sont subitement embrasés,
provoquant une prise de conscience collective devant le malaise des
banlieues populaires "immigrées" et le durcissement des relations
entre les jeunes et la police ? <br />
<br />
Que nous disent ces émeutes et celles
qui suivirent des profondes mutations sociales et politiques qui
affectent l'ensemble de notre pays ? <br />
<br />
S'appuyant sur les témoignages
d'élus, de policiers, d'émeutiers et de travailleurs sociaux, ainsi que
sur les résultats de plusieurs enquêtes de terrain, ce livre revient
sur des événements qui ne furent pas les mêmes partout, qui avaient des
précédents et qui eurent des suites, dont les manifestations anti-CPE.<br />
<br />
Ce faisant, il met en perspective les transformations de la France
contemporaine, pointant au passage les mensonges d'État en matière de
sécurité sur fond d'emballement médiatique. Les émeutes n'étaient pas
fatales. Si nous continuons de ne pas comprendre, d'oublier et de
refouler ce qui s'est passé et dit, alors, les mêmes causes produisant
les mêmes effets, d'autres embrasements auront lieu. En pire.<br />
<br />
<strong>Michel Kokoreff</strong> est sociologue et maître de conférences à l'université Paris - René Descartes. Il est chercheur au CESAMES (CNRS - INSERM) et est notamment l'auteur, aux éditions Payot, de "La Force des quartiers : de la délinquance à l'engagement politique".<br />
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<!--FIN DU COMMENTAIRE-->
Michel Kokoreff
,
,
Editions Payot & Rivages
20 février 2008
335
Ouvrage