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Titre
Vénissieux : la rouge et la révolte
Sujet
Vénissieux, banlieue rouge, ZUP, émeutes, crimes racistes, immigration, racisme, identités, stigmatisation, ségrégation, violences policières
Description
Une livraison de la revue Z - Revue itinérante d'enquête et de critique sociale (N° 8, 2014).
Extrait de l'éditorial :
Sol glacé, doigts gelés, horizon givré. Un matin de décembre, bonnets enfoncés jusqu’au cou, une petite équipe de Z avance dans un genre d’inconnu. Banlieue rouge depuis près d’un siècle, Vénissieux a vu sortir de terre la première ZUP de France en 1967, mais aussi les « rodéos » avec les flics, les émeutes de 1981, et deux ans plus tard la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Une époque marquée par la guerre d’indépendance algérienne, la double peine, mais aussi les luttes contre les crimes racistes, les concerts de rock en plein air, les médias indépendants, les occupations de logements vides, autant de lignes de force pour vivre et habiter autrement le quartier.
Des expériences que l’on a tenté de retrouver, celles des habitants des cités HLM, majoritairement des « héritiers de l’immigration », comme s’appellent certains de ceux que l’on a rencontrés. D’autres disent « les non-blancs » ou encore « les indigènes ». À Vénissieux, on entend surtout « les deuxième et troisième générations », « les rebeus », voire « les noirs et les arabes ». Pour celles et ceux dont nous relayons ici la parole, aucun mot ne convient vraiment. Et pour cause, chaque désignation comporte sa part d’assignation. Aucune formule ne résume la complexité des identités.
Extrait de l'éditorial :
Sol glacé, doigts gelés, horizon givré. Un matin de décembre, bonnets enfoncés jusqu’au cou, une petite équipe de Z avance dans un genre d’inconnu. Banlieue rouge depuis près d’un siècle, Vénissieux a vu sortir de terre la première ZUP de France en 1967, mais aussi les « rodéos » avec les flics, les émeutes de 1981, et deux ans plus tard la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Une époque marquée par la guerre d’indépendance algérienne, la double peine, mais aussi les luttes contre les crimes racistes, les concerts de rock en plein air, les médias indépendants, les occupations de logements vides, autant de lignes de force pour vivre et habiter autrement le quartier.
Des expériences que l’on a tenté de retrouver, celles des habitants des cités HLM, majoritairement des « héritiers de l’immigration », comme s’appellent certains de ceux que l’on a rencontrés. D’autres disent « les non-blancs » ou encore « les indigènes ». À Vénissieux, on entend surtout « les deuxième et troisième générations », « les rebeus », voire « les noirs et les arabes ». Pour celles et ceux dont nous relayons ici la parole, aucun mot ne convient vraiment. Et pour cause, chaque désignation comporte sa part d’assignation. Aucune formule ne résume la complexité des identités.
Créateur
Mathieu Brier (Dir.)
Source
http://zite.fr/-Numero-8Venissieux-2014208-pages-2-
Éditeur
Agone
Date
2014-06-14
Format
280
Langue
FR
Type
Livraison de revue