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Titre
Tanger, ville frontière
Sujet
Tanger, frontière, cosmopolitisme
Description
A l'occasion de la publication de "Tanger, ville Frontière", plusieurs rencontres ont été organisées, invitant à poser un autre regard sur la ville marocaine. La rencontre du 25 mars 2008 est mise en ligne sur le blog de la revue "La Pensée de midi".
Selon Michel Péraldi, anthropologue et directeur du centre Jacques Berque à Rabat, Tanger est transnationale. Ville mondialisée par ses acteurs, elle connaîtrait une "mondialisation par le bas", c'est-à-dire par les hommes et non par les institutions : hommes d'affaires qui y font leurs profits, mais également artistes qui en font un lieu de création.
Selon Michel Péraldi, anthropologue et directeur du centre Jacques Berque à Rabat, Tanger est transnationale. Ville mondialisée par ses acteurs, elle connaîtrait une "mondialisation par le bas", c'est-à-dire par les hommes et non par les institutions : hommes d'affaires qui y font leurs profits, mais également artistes qui en font un lieu de création.
Abdemajid Arrif, ethnologue, souligne que la prostitution offre aux femmes un accès à l'espace public.
Gilles Suzanne, sociologue, propose un regard à distance, en essayant de voir depuis la toile quelle image de Tanger est-il possible de construire à travers le rap.
Arrivé à Tanger par hasard, Simon-Pierre Hamelin, devenu libraire et écrivain dans cette ville, nous confie qu'il déteste voyager et que Tanger, c'est "le monde dans un mouchoir de poche." Beaucoup de nationalités s'y côtoient et la rue offre un spectacle toujours en mouvement.
L'écrivain et dramaturge Driss Ksikes expose et commente sa vision de la frontière sous un autre angle : la frontière est vide, elle n'existe pas. C'est l'idée de son texte "Ba Allal", où la mer a disparu.