Mobilités et immobilismes d’une grande ville : Lyon de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale

Mobilités et immobilismes d’une grande ville : Lyon de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale

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Histoire

Cette recherche conjugue trois explorations de la société d’une grande ville : des biographies d’immeubles, une approche transversale des structures sociales et, surtout, un suivi longitudinal de deux générations de Lyonnais. Du croisement des méthodes d’approche naît une image contrastée de la grande ville. Si l’étude des structures sociales suggère une conception où les immobilismes ne seraient que le reflet des blocages de la société française, la reconstitution des carrières individuelles de deux générations de Lyonnais démontre que les mobilités, tant au plan résidentiel que professionnel ne sont pas absentes de leur univers. Les enfants de la République — la génération née au début des années 1870 — améliorent leur situation par rapport à celles de leurs pères. De belles perspectives de carrière s'ouvrent pour les enfants des classes moyennes ou du monde du travail manuel. Au contraire, les fils du siècle — nés en 1899-1900 — n'ont pas les mêmes chances. Quitter le groupe social d'origine devient plus difficile. Une histoire sociale des individus est à l’œuvre dans cette histoire sociale qui n'ignore pas l'évolution des structures mais qui ne néglige pas pour autant les carrières individuelles.

Pinol, Jean-Luc

Université Lumière - Lyon II

1989

Lequin, Yves. Directeur de thèse

Fr

Thèse

http://demeter.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/1989/pinol_jl

http://lallier.msh-vdl.fr/theses/items/show/154

http://lallier.msh-vdl.fr/theses/archive/files/61c2b45cd9c1ab8cbd4fee413e3972fd.jpg