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De la planification au projet : ruptures et continuités d’un mode d’action publique.: Le cas de la ville nouvelle de L’Isle d’Abeau

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Titre

De la planification au projet : ruptures et continuités d’un mode d’action publique.: Le cas de la ville nouvelle de L’Isle d’Abeau

Sujet

action publique, planification urbaine et territoriale, projet de territoire, schéma directeur (SDAU), système d’acteurs, règles institutionnelles, ville nouvelle, L’Isle d’Abeau
Géographie, aménagement et urbanisme

Description

Au départ de la réflexion, un constat : la communauté scientifique et surtout les responsables élus et les praticiens tendent à effacer toute continuité conceptuelle et méthodologique entre la planification « traditionnelle », reposant sur le plan et le schéma, et celle dite de « projet ». Pire, ils les opposent : à la logique « sectorielle », « rigide » et « imposée » du plan et du schéma, répond celle « transversale », « itérative » et « négociée » du projet. Cette thèse s’inscrit notamment en faux contre cette opposition radicale. Pour ce faire, la planification urbaine est considérée comme un mode d’action publique dans lequel le schéma et le projet deviennent deux dispositifs de même nature appartenant à la catégorie des plans d’action. Cette hypothèse implique de dépasser les propriétés normatives du schéma et du projet en réorientant la réflexion vers les méthodes d’action et les interactions entre les acteurs impliqués. Partant, elle fait ressortir des ruptures et des continuités entre ces deux dispositifs d’action, et ce, aussi bien au niveau de leurs phases de conception et de mise en œuvre, et que du point de vue de leur contenu et de leurs modes de faire. Cette thèse pointe au final trois éléments de continuité majeurs qui empêchent de parler de rupture en terme d’action publique entre le projet et la planification « traditionnelle » : la permanence de l’approche top-down (dirigée par le centre) sur l’approche bottom-up (en provenance du bas) ; l’inégale répartition de la ressource cognitive entre les acteurs institutionnels qui en ont le monopole et les acteurs sociaux ; la stabilité des moyens et espaces d’action ou « les sentiers de dépendance » du projet.

Créateur

Rabilloud, Stéphane

Éditeur

Université Lumière - Lyon II

Date

2007

Contributeur

Scherrer, Franck. Directeur de thèse

Langue

Fr

Type

Thèse

Identifiant

http://demeter.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2007/rabilloud_s
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/items/show/273
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/archive/files/e4c183f74c2210bf5ffa06d20cf6f69e.jpg