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Titre
Territoires institutionnels et vécus de la participation en Europe : la démocratie en questions à travers trois expériences (Berlin, Reggio Emilia et Saint-Denis)
Sujet
participation, quartiers périphériques, banlieue, socialisme, démocratie, gestion urbaine, altérité, mouvements sociaux, cohésion sociale, projet urbain
Description
Cette thèse interroge la relation entre un type de territoire, les quartiers périphériques, et une forme d'approche politique, la démocratie participative. Elle s'appuie sur la comparaison de trois quartiers européens et vise ainsi à comprendre l'origine de ce phénomène européen : la gestion des quartiers périphériques par la mise en place de dispositifs participatifs. Après avoir démontré qu'il existe bien une unité de ces expériences malgré leurs formes diverses ― projets opérationnels, instances discursives ― je les mets en regard des mouvements sociaux, de l'après-guerre puis de la fin du XIXème siècle. Il apparaît que des résonances existent, tant dans les discours des acteurs que des types de pratiques : celles-ci sont spécifiques à chaque territoire, à chaque État-nation. Néanmoins ces pratiques se rejoignent par l'exigence démocratique qu'elles portent et qui est particulièrement vive dans ces territoires périphériques.
J'aborde ensuite la question de cette relation entre démocratie participative et territoire par l'examen du rôle de l'altérité dans les expériences participatives : déclencheur à l'échelon micro-local, il est aussi facteur de ciblage à l'échelon macro-local. Ce ciblage conduit à la mise en place de politiques de gestion des quartiers périphériques qui s'accompagnent de la mise en place de dispositifs participatifs. L'examen des conflits micro-locaux générés par des pratiques considérées comme « autres » par les participants aux expériences participatives conduit à comprendre en quoi l'échelle du quartier, et tout particulièrement de l'espace intermédiaire, est privilégiée pour mettre en oeuvre la démocratie participative. Enfin, la démocratie participative est remise en perspective de son acception courante, en tant que méthodologie accompagnant des politiques de cohésion sociale ou de gestion des quartiers périphériques : il s'agit alors de soupeser les attendus de telles politiques, et de voir en quoi elles sont compatibles avec les exigences de la démocratie participative.
J'aborde ensuite la question de cette relation entre démocratie participative et territoire par l'examen du rôle de l'altérité dans les expériences participatives : déclencheur à l'échelon micro-local, il est aussi facteur de ciblage à l'échelon macro-local. Ce ciblage conduit à la mise en place de politiques de gestion des quartiers périphériques qui s'accompagnent de la mise en place de dispositifs participatifs. L'examen des conflits micro-locaux générés par des pratiques considérées comme « autres » par les participants aux expériences participatives conduit à comprendre en quoi l'échelle du quartier, et tout particulièrement de l'espace intermédiaire, est privilégiée pour mettre en oeuvre la démocratie participative. Enfin, la démocratie participative est remise en perspective de son acception courante, en tant que méthodologie accompagnant des politiques de cohésion sociale ou de gestion des quartiers périphériques : il s'agit alors de soupeser les attendus de telles politiques, et de voir en quoi elles sont compatibles avec les exigences de la démocratie participative.
Créateur
Roche, Elise
Éditeur
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - EHESS Paris
Date
2010
Contributeur
Ozouf-Marignier, Marie-Vic. Directrice de thèse
Langue
fr
Type
Thèse
Identifiant
http://i.ville.gouv.fr/reference/6630
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/items/show/1053
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/archive/files/3a286d15d8e7e8decf6170d028b42403.jpg