Dublin Core
Titre
Lire et écrire la ville
Sujet
littérature, représentations, urbanisme
Description
Extrait de l'éditorial du dossier, par Thierry Pacquot :
Les villes inspirent inégalement les écrivains. Certaines seront peu poétisées et d’autres crouleront sous les tonnes de livres écrits à leur gloire ! C’est injuste. Il y a donc, au moins, deux catégories de villes : les littéraires et les autres. Celles qu’on lit en y marchant parce que beaucoup a été écrit sur elles et que leurs pierres sont imbibées de références mémorisées, sans trop savoir pourquoi. Parfois on exige trop de sa ville. Elle ne sait que répondre. Elle hésite. Pour qui la prend-on ? Une assistante sociale ? Une mère ? Une maîtresse ? Les métaphores s’imposent vite. Mais la ville n’est qu’une ville, avec ses rues et ses places, ses immeubles et ses monuments, ses parcs et ses jardins, ses arrêts de bus et ses stations de métro, ses cafés ouverts tard et ses boutiques fermées tôt, ses couleurs et ses odeurs, ses bruits et ses fureurs (quel cliché !), ses cicatrices et ses blessures, ses points noirs et ses déchets. La ville, même la plus belle du monde, ne peut donner que ce dont elle dispose...
Voir le sommaire complet du numéro.
Les villes inspirent inégalement les écrivains. Certaines seront peu poétisées et d’autres crouleront sous les tonnes de livres écrits à leur gloire ! C’est injuste. Il y a donc, au moins, deux catégories de villes : les littéraires et les autres. Celles qu’on lit en y marchant parce que beaucoup a été écrit sur elles et que leurs pierres sont imbibées de références mémorisées, sans trop savoir pourquoi. Parfois on exige trop de sa ville. Elle ne sait que répondre. Elle hésite. Pour qui la prend-on ? Une assistante sociale ? Une mère ? Une maîtresse ? Les métaphores s’imposent vite. Mais la ville n’est qu’une ville, avec ses rues et ses places, ses immeubles et ses monuments, ses parcs et ses jardins, ses arrêts de bus et ses stations de métro, ses cafés ouverts tard et ses boutiques fermées tôt, ses couleurs et ses odeurs, ses bruits et ses fureurs (quel cliché !), ses cicatrices et ses blessures, ses points noirs et ses déchets. La ville, même la plus belle du monde, ne peut donner que ce dont elle dispose...
Voir le sommaire complet du numéro.
Éditeur
Urbanisme
Date
Juillet 2011
Type
Revue