Dublin Core
Titre
Neighborhood change: intra-urban migration and changing neighborhood use
Sujet
Housing ; Intra-urban Residential Migration ; Netherlands.
Logement ; Pays-Bas. ; Logement ; Migrations résidentielles intra-urbaines
Description
L'évolution des quartiers et les migrations intra-urbaines.
La mobilité résidentielle peut être considérée comme la cause principale d'évolution des quartiers. L'importance du changement dépend des caractères de la population qui déménage, aussi bien que de celle qui ne déménage pas. Cette mobilité elle-même n'est pas seulement déterminée par les caractéristiques du parc local de logements, mais aussi — surtout dans le cadre strictement réglementé du marché du logement aux Pays-Bas — par les politiques locales, telles que les programmes de rénovation urbaine, l'organisation des réseaux d'équipements, et les systèmes locaux de transport.
À la fin des années 70, on s'est attaché de plus en plus aux changements dans la structure sociale des quartiers d'avant-guerre, dans les villes hollandaises. Un grand nombre d'études de mobilité ont eu lieu sur le « pourquoi » et le « comment » du départ des familles nombreuses des quartiers anciens, et de l'arrivée dans ces quartiers de ménages d'une ou deux personnes, d'étudiants, etc. Les chercheurs ont pris conscience de plus en plus des lacunes de leurs connaissances sur les effets des mouvements migratoires.
On cherche à lier ici la migration, la structure du quartier, son évolution, et l'influence des politiques locales. Dans une première partie, une modélisation empirique est proposée, dans laquelle les quartiers sont caractérisés non seulement par des variables concernant le logement et la population, mais également par des variables concernant les politiques. Les résultats concernant particulièrement les quartiers d'avant-guerre sont développés.
Dans une seconde partie l'étude porte sur les effets d'un changement de la structure de la population sur l'environnement résidentiel dans deux quartiers d'avant-guerre de Rotterdam. Les relations entre les changements de la structure de la population et l'implantation d'équipements publics et commerciaux sont étudiées à l'aide de données statistiques. Une enquête a été menée auprès de 750 habitants des deux quartiers, en distinguant les anciens et les nouveaux habitants, au sujet de leur insertion dans leur quartier.
Les plans d'urbanisme pourraient tirer profit des modèles empiriques de mobilité résidentielle présentés dans la première partie, qui pourraient servir de base pour des systèmes experts. Les résultats de la seconde partie devraient combler les lacunes qui subsistent dans les connaissances sur les conséquences des migrations sur l'environnement résidentiel, lacunes qui sont ressenties par les responsables politiques comme un obstacle majeur pour tout projet d'aménagement des aires résidentielles d'avant-guerre.
La mobilité résidentielle peut être considérée comme la cause principale d'évolution des quartiers. L'importance du changement dépend des caractères de la population qui déménage, aussi bien que de celle qui ne déménage pas. Cette mobilité elle-même n'est pas seulement déterminée par les caractéristiques du parc local de logements, mais aussi — surtout dans le cadre strictement réglementé du marché du logement aux Pays-Bas — par les politiques locales, telles que les programmes de rénovation urbaine, l'organisation des réseaux d'équipements, et les systèmes locaux de transport.
À la fin des années 70, on s'est attaché de plus en plus aux changements dans la structure sociale des quartiers d'avant-guerre, dans les villes hollandaises. Un grand nombre d'études de mobilité ont eu lieu sur le « pourquoi » et le « comment » du départ des familles nombreuses des quartiers anciens, et de l'arrivée dans ces quartiers de ménages d'une ou deux personnes, d'étudiants, etc. Les chercheurs ont pris conscience de plus en plus des lacunes de leurs connaissances sur les effets des mouvements migratoires.
On cherche à lier ici la migration, la structure du quartier, son évolution, et l'influence des politiques locales. Dans une première partie, une modélisation empirique est proposée, dans laquelle les quartiers sont caractérisés non seulement par des variables concernant le logement et la population, mais également par des variables concernant les politiques. Les résultats concernant particulièrement les quartiers d'avant-guerre sont développés.
Dans une seconde partie l'étude porte sur les effets d'un changement de la structure de la population sur l'environnement résidentiel dans deux quartiers d'avant-guerre de Rotterdam. Les relations entre les changements de la structure de la population et l'implantation d'équipements publics et commerciaux sont étudiées à l'aide de données statistiques. Une enquête a été menée auprès de 750 habitants des deux quartiers, en distinguant les anciens et les nouveaux habitants, au sujet de leur insertion dans leur quartier.
Les plans d'urbanisme pourraient tirer profit des modèles empiriques de mobilité résidentielle présentés dans la première partie, qui pourraient servir de base pour des systèmes experts. Les résultats de la seconde partie devraient combler les lacunes qui subsistent dans les connaissances sur les conséquences des migrations sur l'environnement résidentiel, lacunes qui sont ressenties par les responsables politiques comme un obstacle majeur pour tout projet d'aménagement des aires résidentielles d'avant-guerre.
Everaers P. C. J., Maas M. W. A. Neighborhood change: intra-urban migration and changing neighborhood use. In: Espace, populations, sociétés, 1985-1. Migrations et urbanisation - Migrations and cities. pp. 189-200.
Créateur
M. W. A. Maas
P. C. J. Everaers
Éditeur
PERSEE
Date
1985
Langue
eng
Type
article
Identifiant
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/espos_0755-7809_1985_num_3_1_1028
doi:10.3406/espos.1985.1028
Couverture
189-200