Au moment où la notion de développement durable devient centrale, la réflexion sur la pérennité urbaine se justifie, car l'urbanisation traduit une conquête protéiforme, répétitive et banale des espaces tandis que la ville renvoie à la singularité, à l'héritage, à l'historicité, à l'esthétique et à la complexité. La croissance contrarie-t-elle la permanence urbaine ou bien en est-elle constitutive ?
Cet examen se décline sur trois volumes. Ce deuxième tome pose la question de la turbulence auquelle la ville est soumise.