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Ambiance(s) de gare, imaginaire ferroviaire, mémoire des lieux

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Titre

Ambiance(s) de gare, imaginaire ferroviaire, mémoire des lieux

Sujet

[SHS:GEO] Humanities and Social Sciences/Geography
[SHS:ARCHI] Humanities and Social Sciences/Architecture, space management
[SHS:SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology
ambiance
chemin de fer
existant
gare
histoire
imaginaire
mémoire

Description

L'extension et la diffusion de l'urbain décrivent une société qui, dans le territoire, a considérablement accru la mobilité à toutes les échelles temporelles. Accompagnant cette accélération, références et modèles architecturaux se renouvellent à un rythme rapide. Par exemple, à la naissance d'un mode de transport nouveau correspond la création d'une typologie architecturale nouvelle<br />Ce qui fonde la réalité du lieu, sa nature la plus enfouie c'est d'une part , la façon qu'il a, culturellement et historiquement de se sédimenter, de devenir archive et mémoire de la ville ; et d'autre part, la façon dont certains éléments sensibles se figent et se fixent dans l'imaginaire collectif.<br />Les pratiques sociales fabriquent donc et transforment les ambiances architecturales. Celles-ci ne se réduisent pas à des données environnementales, elles sont des potentiels à développer. Il n'y a pas d'ambiance définitive et figée : une ambiance est en perpétuelle mutation.<br />Il nous a semblé qu'un angle fécond d'approche pouvait être ainsi défini et méritait l'investigation : il s'agit de partir des caractéristiques d'ambiances pour faire évoluer et avancer la pensée projetante.<br />Les gares sont d'étonnants révélateurs des mythes et réalités de l'épopée des temps modernes. Il est d'innombrables façons d'appréhender les gares et c'est bien là une des preuves de leur remarquable pouvoir de suggestion. Pour les cerner de plus près nous avons choisi de les envisager sous différents aspects : architecture et urbanisme, technologie et décorum, art et culture populaire, poétique et imaginaire. Par ce jeu de complémentarités, nous espérons susciter un regard neuf sur les gares et sur notre environnement quotidien. A travers cette mise en scène du progrès que stigmatise la gare, notre propos n'est pas d'entretenir un quelconque passéisme pas plus qu'une confiance béate dans le futur, mais de confronter le plus objectivement possible les effets induits par un système existant depuis un siècle et demi afin de permettre à chacun de mieux apprécier la nature des évolutions suivies, de mieux comparer les divers termes d'une histoire qui, parfois, s'est déjà réfugiée dans l'univers des mythes et des fantasmes. <br />Les gares travaillent leur passé, elles sont prises comme le lieu expérimental le plus approprié pour traiter de façon précise des questions des transformations répétées. Notre exploration concerne globalement les apports et limites d'une problématique des ambiances dans la définition et la conception des transformations de l'existant. Cette sédimentation sensible nous conduit, d'un point de vue méthodologique, à passer par la restitution de ces différentes couches d'ambiances. <br />Comme point de départ de notre balayage bibliographique, nous nous sommes donc appuyés sur les pratiques du voyage qui étaient fortement inscrits dans un imaginaire collectif. Les récits et les témoignages qui y réfèrent se révèlent être des indicateurs très précieux sur les environnements sensibles des gares traversées. <br />Précédemment, nous évoquions la nécessité de comprendre les mécanismes de mutation sensible d'un lieu. <br />L'idée de construire un corpus de références sensibles à travers l'histoire, la littérature, les récits de voyage et les expériences ou les rêveries personnelles est une tentative intéressante qui illustre bien à la fois la relation singulière de l'homme à l'univers ferroviaire et la nécessité d'utiliser des cheminements intellectuels très différents pour aborder un tel sujet.<br />L'exemple qui sera présenté pour argumenter ces réflexions est celui de la gare Saint-Lazare à Paris. C'est la gare de chemins de fer la plus ancienne de France, et celle qui a subi le plus de réaménagements (plus d'une dizaine depuis sa construction en 1837).

Créateur

Ben Hadj Salem, Mohsen

Source

Imaginaire, territoires, sociétés<br />Contribution à un déploiement transdisciplinaire de la géographie sociale
Ecole d'été de géographie sociale

Date

2007-01

Langue

FRE

Type

conference proceeding

Identifiant

http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00353003
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/35/30/03/PDF/Ben_hadj_salem_imaginaire_ferroviaire.pdf

Couverture

Montpellier
France