Crévilles
Recherche utilisant ce type de requête :

Recherche avancée (contenus seulement)

LA CONSTRUCTION SOCIALE DU RISQUE :<br />L'ISTHME DE TEHUANTEPEC FACE AU PHENOMENE CLIMATIQUE "EL NIÑO" [OAXACA, MEXIQUE]

Dublin Core

Titre

LA CONSTRUCTION SOCIALE DU RISQUE :<br />L'ISTHME DE TEHUANTEPEC FACE AU PHENOMENE CLIMATIQUE "EL NIÑO" [OAXACA, MEXIQUE]

Sujet

[SHS:ANTHRO_SE] Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology
Aléas
anthropologie du climat
construction sociale du risque
catastrophes
phénomène climatique El Niño
Huaves
représentations sociales
Tehuantepec
vulnérabilité
Zapotèques

Description

La construction sociale du risque est le processus d'augmentation de la vulnérabilité qui rend une société susceptible de subir des dommages. Nous analysons trois variables : les aléas ; les processus sociales qui produisent la vulnérabilité et les mécanismes cognitifs qui déterminent des capacités d'ajustement envers ces aléas.<br /><br />Dans l'isthme de Tehuantepec [Oaxaca, Mexique], région multiethnique dominée par les Zapotèques, le phénomène climatique El Niño change les schémas normaux des pluies et sécheresses. Les catastrophes, des inondations petites mais récurrentes, sont davantage liées aux conditions de vulnérabilité sociale plutôt qu'à l'intensité des phénomènes météorologiques.<br /><br />La construction sociale du risque est analysée à travers des conflits politiques, des réactions contre les plans de développement de ces dernières décennies, ce qui a stimulé l'industrialisation et la fragmentation des villes : Juchitán, Tehuantepec et Salina Cruz. Les zones de risque d'inondations ont été urbanisées dans le cadre de tensions politiques et de manœuvres clientélistes telles que des invasions et des distributions de terres. <br /><br />D'autre part, dans la même région, quelques communautés rurales de l'ethnie huave ont des connaissances climatiques intégrées à leur organisation sociale à travers des pratiques chamaniques et un calendrier religieux où le temps occupe un rôle central, ce qui offre un ajustement minimal aux aléas. Ainsi, les impacts sont différenciés entre les villes et les villages non par l'exposition physique, sinon par la vulnérabilité sociale et des activités productives qui déterminent les représentations du risque, donc des actions face aux catastrophes dites naturelles.

Créateur

Briones Gamboa, Fernando

Éditeur

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

Date

2008-02-29

Langue

FRE

Type

PhD thesis

Identifiant

http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00264789
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/26/47/89/PDF/these_fbriones.pdf