Dublin Core
Titre
Le parking dans les grands ensembles
Sujet
parking, grands ensembles, paysage urbain, non-lieu, espace public, requalification des espaces
Description
Depuis la généralisation de l’usage de l’automobile à partir des années 1950, le parking constitue une figure majeure du paysage urbain. Objet mobile, outil de déplacement, la voiture n’est utilisée cependant qu’un peu plus d’une heure par jour en moyenne. En conséquence, elle stationne la plupart du temps. Or, le parking demeure un impensé de l’architecture et de l’urbanisme, un prototype du non-lieu. Dévolu au bien privé, le véhicule, il s’octroie une place que l’on aimerait souvent concéder à des fonctions plus collectives. Aux yeux des aménageurs, il existe au détriment de l’espace public qui fait l’objet de réhabilitations cherchant à le valoriser tout autant qu’à le pacifier.
C’est particulièrement le cas des grands ensembles analysés dans cet ouvrage. Toujours stigmatisé, caricaturé et associé aux insécurités ou délits qui touchent ces quartiers, le parking s’avère être bien autre chose que les habituels clichés que lui affublent les médias : lieu de trafics en tout genre et d’incendie de véhicules.
Au regard des usages, le parking possède des qualités insoupçonnées. N’est-il pas marqué par la présence des habitants qui le traversent, y séjournent et s’y adonnent à des travaux de mécanique ou de bricolage, bref qui l’investissent ? Aussi convient-il de se demander s’il n’associe pas les qualités du logement à celles de l’espace public, et ne peut en retour participer à la requalification des espaces – public et privé – entre lesquels il s’inscrit.
Dominique Lefrançois, sociologue et urbaniste, est chercheur au Lab’Urba de l’université Paris-Est Val-de-Marne. Elle enseigne à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette et travaille sur les questions des grands ensembles, de l’espace public et de l’insécurité. Elle collabore régulièrement à la revue Urbanisme ; elle a notamment publié Ville et violence, Jean Millier, un hussard de l’architecture et une monographie consacrée à l’architecte Émile Aillaud.
C’est particulièrement le cas des grands ensembles analysés dans cet ouvrage. Toujours stigmatisé, caricaturé et associé aux insécurités ou délits qui touchent ces quartiers, le parking s’avère être bien autre chose que les habituels clichés que lui affublent les médias : lieu de trafics en tout genre et d’incendie de véhicules.
Au regard des usages, le parking possède des qualités insoupçonnées. N’est-il pas marqué par la présence des habitants qui le traversent, y séjournent et s’y adonnent à des travaux de mécanique ou de bricolage, bref qui l’investissent ? Aussi convient-il de se demander s’il n’associe pas les qualités du logement à celles de l’espace public, et ne peut en retour participer à la requalification des espaces – public et privé – entre lesquels il s’inscrit.
Dominique Lefrançois, sociologue et urbaniste, est chercheur au Lab’Urba de l’université Paris-Est Val-de-Marne. Elle enseigne à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette et travaille sur les questions des grands ensembles, de l’espace public et de l’insécurité. Elle collabore régulièrement à la revue Urbanisme ; elle a notamment publié Ville et violence, Jean Millier, un hussard de l’architecture et une monographie consacrée à l’architecte Émile Aillaud.
Créateur
Dominique Lefrançois
Source
http://www.paris-lavillette.archi.fr/leseditions11/?p=2108
Éditeur
Editions de La Villette
Date
2014-02-20
Format
175
Langue
FR
Type
Ouvrage