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Formes urbaines et appropriation du sol à Kinshasa au Zaïre, Congo

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Titre

Formes urbaines et appropriation du sol à Kinshasa au Zaïre, Congo

Sujet

mobilité urbaine, stratification, discontinuité, Kinshasa, habitat résidentiel
Aménagement

Description

Cette thèse a pour objet, la lecture morphologique et morphogénétique de la ville de Kinshasa, spécialement de son habitat résidentiel et de son cadre bâti. Elle poursuit un triple objectif: (1) retracer les axes de mobilité de la ville pour mieux contrôler son développement et l'appropriation du sol par les formes urbaines; (2) définir les éléments cellulaires de la matière urbaine: leur composition, leur granularité, leur texture en vue de constituer les différentes strates morphogénétiques; (3) dégager les ensembles morphologiques existants dans la matière urbaine afin d'appréhender les discontinuités et d'en chercher les facteurs explicatifs. Les formes urbaines sont des entités spatiales d'échelle variable. Elles sont cependant perçues différemment selon qu'on est architecte, géographe, économiste, sociologue, urbaniste, etc. Cette diversité de points de vues traduit une multitude de taxonomies. La lecture morphologique et morphogénétique de Kinshasa, s'appuie sur l'approche des formes urbaines de G. Ritchot contenue dans sa théorie de la forme urbaine (TFU). Selon la théorie de la forme urbaine, il y a deux types de formes urbaines: les formes urbaines abstraites et les formes urbaines concrètes. Elles sont hiérarchisées selon trois niveaux de composition. Le premier niveau concerne les unités cellulaires, le deuxième les unités de voisinage et le troisième niveau est celui où s'observe le mouvement de l'urbain. À l'échelle globale (3è niveau), les formes urbaines relèvent de l'abstraction et développent un système de discontinuités abstraites. Les formes du 2è et du 1er niveaux sont des manifestations concrètes colocalisées dans les domaines catégorisés en trajectoires de mobilité. En tant qu'entités spatiales, les formes urbaines qu'elles soient concrètes ou abstraites, du 1er, 2è ou 3è échelles, développent dans leurs structures des systèmes de discontinuités. Nous disons que les formes urbaines concrètes, architecturales à Kinshasa, s'approprient le soi en produisant des discontinuités attribuables à des facteurs d'ordre socio-économique. Afin d'appréhender les facteurs explicatifs, l'étude décrit de façon plus approfondie les concepts de vacuum, d'appropriation, de mobilité, de stratification et de discontinuité. Ces concepts associés aux diverses typologies du bâti, aux espaces et à l'histoire coloniale de la ville forment essentiellement le contenu de l'étude.

Créateur

Kimbau, Koka

Éditeur

Université de Montréal

Date

1997

Contributeur

Fisette, Jacques. Directeur de thèse

Langue

Fr

Type

Thèse

Identifiant

http://amicus.collectionscanada.ca/s4-bin/Main/ItemDisplay?l=1&l_ef_l=0&id=439322.1457405&v=1&lvl=2&coll=19&rt=1&itm=21816484&rsn=S_WWWedaVubPNN&all=1&dt=+MC+|ville|&spi=-&rp=7&vo=1
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/items/show/72
http://lallier.msh-vdl.fr/theses/archive/files/30726d2deaca757dce4c4c5c3678c729.jpg