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La vente des biens nationaux à la fin du XVIIIe siècle, nouvelle donne pour la ville

Dublin Core

Titre

La vente des biens nationaux à la fin du XVIIIe siècle, nouvelle donne pour la ville

Sujet

convents
French Revolution
industrial development
property assets
speculation
biens nationaux
couvents
démarrage industriel
Révolution française
spéculation

Description

À la fin de l’Ancien Régime, les villes des Pays-Bas gardaient les traits de villes médiévales sans ordre et faites d’entrelacs de rues et de ruelles. Le caractère corporatif de la production limitait la présence de grands ensembles industriels et les couvents et leurs jardins occupaient une grande partie de la superficie intra et extra muros des cités. Par ailleurs, l’Église était propriétaire d’un important parc immobilier de petites demeures adossées à des églises jusqu’aux importants refuges d’abbayes dominant dans les campagnes de vastes espaces fonciers. Durant la deuxième moitié du xviiie, les autorités habsbourgeoises menèrent une politique tendant à moderniser les villes en faisant, en autres, tomber les enceintes et en donnant une nouvelle affectation aux couvents contemplatifs supprimés. La Révolution française bouleversa ces ensembles urbains en libérant d’un coup une masse très importante de biens immobiliers qui appartenait à l’Église et en modifiant radicalement les modes de production par la suppression des corporations de métiers. La bourgeoisie principalement négociante réussi habilement tirer tous les profits de cette nouvelle donne. Cet effet d’aubaine contribua grandement à faire passer nos régions dans un nouveau stade de leur démarrage industriel.
At the end of the Ancien Régime, the towns of the Netherlands retained the characteristics of medieval towns, without any order and consisting of warrens of streets and alleys. The corporative nature of production limited the presence of major industrial complexes and the monasteries and convents, together with their gardens, covered a large part of the urban areas both within and outside city walls. In addition, the church had important property holdings, ranging from small residential properties attached to churches to major abbey residences dominating vast countryside estates. During the second half of the 18th century, the Habsburg authorities followed a policy aiming to modernise the towns through measures including the removal of city walls and the allocation of new uses to suppressed convents and monasteries. The French Revolution shook these urban centres by, at a stroke, liberating a huge amount of property assets belonging to the church and by radically changing the modes of production by suppressing the guilds. The primarily merchant bourgeoisie skilfully managed to benefit from this new gift. This windfall made a major contribution to moving the regions to a new stage of industrial development. fr

Créateur

Antoine, François

Date

2009-05-27

Langue

fr

Type

article

Identifiant

http://articulo.revues.org/1015
doi:10.4000/articulo.1015